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Seul contre Osbourne
Samuel Sfez (traduit par)
Date de parution : 07/05/2015
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Seul contre Osbourne

Samuel Sfez (traduit par)
Date de parution : 07/05/2015
Plume loufoque et rebelle
Retour de vacances pour les élèves du lycée Osbourne. James, vêtu du costume de son père récemment décédé, constate une nouvelle fois qu’il est le seul adulte responsable parmi ses... Retour de vacances pour les élèves du lycée Osbourne. James, vêtu du costume de son père récemment décédé, constate une nouvelle fois qu’il est le seul adulte responsable parmi ses congénères. Il déplore, sous leurs apparences branchées, des brutes insensibles et vulgaires, se tirant constamment dans les pattes. Et voilà... Retour de vacances pour les élèves du lycée Osbourne. James, vêtu du costume de son père récemment décédé, constate une nouvelle fois qu’il est le seul adulte responsable parmi ses congénères. Il déplore, sous leurs apparences branchées, des brutes insensibles et vulgaires, se tirant constamment dans les pattes. Et voilà que Chloé, unique créature qui trouvait grâce à ses yeux, semble s’être métamorphosée durant un sulfureux Spring Break en Floride. Ne voyant d’autre solution, James décide d’entrer en guerre contre Osbourne, vil ramassis de tout ce qu’il exècre. Sa première cible : le principal, qu’il fait chanter à propos d’une liaison qu’il aurait entretenue avec une élève. James tient alors l’opportunité de rêve pour torpiller l’année scolaire et faire annuler le bal de promo. Non content de son coup, le « plus exclu de tous les exclus » est bien déterminé à semer le trouble vaille que vaille.

Une immersion férocement drôle dans l’univers ô combien impitoyable des ados. Des élèves marginaux aux sportifs les plus cool, chacun en prend pour son grade ! Seul contre Osbourne est une anthropologie satirique de la jeunesse qui cristallise les dérives et excès de l’Amérique puritaine et conservatrice. Conformistes et bien-pensants s’abstenir ! 
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EAN : 9782350873213
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 246
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350873213
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 246
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • le_chartreux 08/08/2019
    Grinçant... et délectable ! Récit d'une journée ordinaire d'un jeune homme extraordinaire dans une université... comme tant d'autres.
  • Nico8 23/08/2016
    C'est un roman formidable que je conseille avec beaucoup de joie ! A la fois drole et prenant. C'est aussi un livre qui envoie un message et nous fait réflechir (si nous voulons bien entendre le message évidemment !). Pour moi, James, le personnage principal, représente un peu tous les exclus de notre société, tous ceux qui sont plus ou moins différents de la masse et ont donc bien souvent du mal à s'intégrer, à etre respectés et surtout compris. Et en lisant le roman nous voyons bien le comportement des autres, qui n'est pas très louable ! A la fin du résumé il est écrit "conformistes et bien-pensants s'abstenir!", étant un anti-conformiste de première j'ai sauté sur l'occasion pour le lire et je ne le regrette pas. J'ai bien aimé suivre le périple et les déboires de James qui veut annuler le bal de fin d'année pour faire raler les autres élèves qui n'attendent que ça. C'est très amusant ! Après cette lecture je voudrais poser une question qui me parait tout à fait d'actualité: Est-il encore permis d'avoir des idées, des gouts et des loisirs qui ne soient pas obligatoirement majoritaires au sein de la société ? Et j'en poserai une autre : sommes nous vraiement libres ? A méditer...C'est un roman formidable que je conseille avec beaucoup de joie ! A la fois drole et prenant. C'est aussi un livre qui envoie un message et nous fait réflechir (si nous voulons bien entendre le message évidemment !). Pour moi, James, le personnage principal, représente un peu tous les exclus de notre société, tous ceux qui sont plus ou moins différents de la masse et ont donc bien souvent du mal à s'intégrer, à etre respectés et surtout compris. Et en lisant le roman nous voyons bien le comportement des autres, qui n'est pas très louable ! A la fin du résumé il est écrit "conformistes et bien-pensants s'abstenir!", étant un anti-conformiste de première j'ai sauté sur l'occasion pour le lire et je ne le regrette pas. J'ai bien aimé suivre le périple et les déboires de James qui veut annuler le bal de fin d'année pour faire raler les autres élèves qui n'attendent que ça. C'est très amusant ! Après cette lecture je voudrais poser une question qui me parait tout à fait d'actualité: Est-il encore permis d'avoir des idées, des gouts et des loisirs qui ne soient pas obligatoirement majoritaires au sein de la société ? Et j'en poserai une autre...
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  • DocBird 06/01/2016
    Résumé : Le jour de la rentrée des vacances de printemps, James décide de déclarer sa flamme à Chloe mais il se retrouve éconduit. Déçu et dégoûté des autres lycéens, il décide de se venger… Mon avis : « Seul contre Osbourne » aurait aussi pu s’intituler «Seul contre tous », tellement le personnage principal, James, se sent différent de la masse des autres qui ne pensent qu’à faire l’amour et s’amuser. En une journée de cours, heure par heure, depuis son arrivée sur le parking du lycée jusqu’à son départ, le lecteur suit les pensées de James. Il commence sa journée en se donnant l’ultimatum de déclarer son amour à Chloe, mais il va découvrir qu’elle a changé, et que ses vacances se sont déroulées dans un lieu où tous les jeunes vont, souvent pour la drogue et le sexe. On découvre fortuitement que James a enterré son père pendant les vacances, ce qui peut expliquer une partie de son personnage tourmenté, mais une partie seulement. James est torturé de se sentir si différent des autres lycéens américains si caricaturaux et prévisibles. Lui s’habille en costume, est poli, est passionné de littérature et se rêve écrivain. Il est aussi enfant de parents qui l’ont eu tardivement, et il se sent totalement décalé par rapport aux autres. Mais par petites touches, on sent qu’il n’est pas si seul que cela et qu’il pourrait avoir des amis s’il faisait l’effort d’aller au-delà des apparences des autres, qui finalement ne sont pas si différents de lui. Sa journée va devenir chaotique lorsqu’il pète les plombs lors du cours de création littéraire, suite aux remarques des autres sur sa production, et il va réussir à se venger (de la vie ? des autres ? ) en réussissant à annuler le bal de fin d’année du lycée, moment qu’il juge hautement hypocrite. Un roman à l’écriture forte, souvent cynique, qui nous fait plonger au cœur du mal-être adolescent.Résumé : Le jour de la rentrée des vacances de printemps, James décide de déclarer sa flamme à Chloe mais il se retrouve éconduit. Déçu et dégoûté des autres lycéens, il décide de se venger… Mon avis : « Seul contre Osbourne » aurait aussi pu s’intituler «Seul contre tous », tellement le personnage principal, James, se sent différent de la masse des autres qui ne pensent qu’à faire l’amour et s’amuser. En une journée de cours, heure par heure, depuis son arrivée sur le parking du lycée jusqu’à son départ, le lecteur suit les pensées de James. Il commence sa journée en se donnant l’ultimatum de déclarer son amour à Chloe, mais il va découvrir qu’elle a changé, et que ses vacances se sont déroulées dans un lieu où tous les jeunes vont, souvent pour la drogue et le sexe. On découvre fortuitement que James a enterré son père pendant les vacances, ce qui peut expliquer une partie de son personnage tourmenté, mais une partie seulement. James est torturé de se sentir si différent des autres lycéens américains si caricaturaux et prévisibles. Lui s’habille en costume, est poli, est passionné de littérature et se rêve écrivain. Il est aussi enfant de parents qui...
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  • l-ourse-bibliophile 01/09/2015
    James n’aime pas grand-chose dans sa génération dont il fait une critique acerbe. Le monde vit à présent dans ce qu’il appelle la Grande Puterie débile, « le système dans lequel nous vivons, qui transforme chacun de nous en un corps sans cervelle ». Le corps semble avoir pris le pas sur le cerveau et il le regrette. Il soupire après la classe des générations passées, après la musique des décennies précédentes. Il méprise ces adolescents aux préoccupations limitées : s’amuser, occuper leur soirée, sortir avec quelqu’un, etc. Mais ce n’est pas une diatribe haineuse de 400 pages contre les moins de 20 ans. James évolue au cours de cette journée chaotique. Il s’aperçoit que les apparences peuvent cacher des bonnes personnes – comme les populaires Hamilton Sweeney ou Stephanie Schnuckin qui se révèlent être intelligents et bons élèves – ou parfois des souffrances qu’ils taisent. Il voudrait les aimer, mais il n’y arrive pas car ils lui claquent la porte au nez. Ils refusent d’être aimés, ils parlent pour ne rien dire, taisant l’important : « On ne parle jamais de ce qui nous dérange le plus. Personne ne veut parler de rien. C’est ce qu’il y a de plus dur au monde à communiquer. Peut-être encore plus pour les adolescents. » Ensuite, il n’est pas forcément aussi détaché qu’il aimerait l’être, qu’il aimerait le faire croire. Il pense autant que les autres à son apparence. Même s’il l’utilise pour se distinguer et non pour se rapprocher et se fondre dans la masse, elle lui donne le rôle du rebelle qui n’a rien à voir avec les idioties des lycéens. Son anticonformisme est un costume au même titre que certains adoptent celui du gangsta ou du mec cool. Hamilton Sweeney le lui d’ailleurs fait remarquer : « Tu sais quoi ? Je suis intelligent. Et vous devriez comprendre pourquoi je dois le cacher. Tu sais qu’il faut maintenir son image ici. Putain, tu fais la même chose. Tu es sûrement plus obsédé par ton image que moi. Cette histoire de bal – un mec comme toi n’avouera jamais qu’il veut y aller. Tu suis la partition autant que les autres. » Et alors qu’il se moque de leur manière de se toucher sans cesse, de leur obsession d’avoir un.e petit.e ami.e, de leur fascination pour le sexe, il ressent la même envie d’être aimé et de ne pas être seul. Il se déclare à Chloe au cours de dessin et laisse échapper son désespoir auprès d’un autre élève : « Je n’aurai jamais d’enfants. Aucun être humain ne m’apprécie. Tu parles si je trouverai quelqu’un qui voudra m’épouser. » Ce livre évoque bien les pensées, les prises de tête que l’on peut avoir quand on dans la situation de James : on est mal à son établissement, on ne s’y sent pas à sa place, on s’entend mieux avec les professeurs qu’avec les élèves, on ne comprend pas les autres personnes du même âge car ils semblent immatures. J’ai vraiment apprécié les nuances, les évolutions de James. Il n’est pas seulement intelligent, il est aussi attachant malgré son intransigeance. Lui-même reconnaît que des personnes trouvent grâce à ses yeux, que d’autres que lui parviennent à conserver leur originalité et leur identité. J’ai également retrouvé des éléments qui m’ont rappelés mon lycée, comme la scène de la cantine : « Les gens devaient toujours aller à une table et demander s’ils pouvaient s’asseoir. C’était comme si le conseil d’administration s’était rassemblé pour dire : « Comment est-ce qu’on pourrait rendre la vie de nos élèves encore plus difficile ?... Je sais. Mettons-leur un nombre insuffisant de chaises pour déjeuner. » » C’était amusant. J’ajouterais enfin que le livre se dévore. Le déroulement sur une seule journée de cours évite les longueurs ou les atermoiements sur des mois et rythme ainsi le récit. Une journée dans un lycée banal pour une plongée intense dans les pensées torturées d’un adolescent. Une critique satirique de la société et de l’adolescence, âge cruel où la masse est reine.James n’aime pas grand-chose dans sa génération dont il fait une critique acerbe. Le monde vit à présent dans ce qu’il appelle la Grande Puterie débile, « le système dans lequel nous vivons, qui transforme chacun de nous en un corps sans cervelle ». Le corps semble avoir pris le pas sur le cerveau et il le regrette. Il soupire après la classe des générations passées, après la musique des décennies précédentes. Il méprise ces adolescents aux préoccupations limitées : s’amuser, occuper leur soirée, sortir avec quelqu’un, etc. Mais ce n’est pas une diatribe haineuse de 400 pages contre les moins de 20 ans. James évolue au cours de cette journée chaotique. Il s’aperçoit que les apparences peuvent cacher des bonnes personnes – comme les populaires Hamilton Sweeney ou Stephanie Schnuckin qui se révèlent être intelligents et bons élèves – ou parfois des souffrances qu’ils taisent. Il voudrait les aimer, mais il n’y arrive pas car ils lui claquent la porte au nez. Ils refusent d’être aimés, ils parlent pour ne rien dire, taisant l’important : « On ne parle jamais de ce qui nous dérange le plus. Personne ne veut parler de rien. C’est ce qu’il y a de plus...
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  • Fwredo03 04/07/2015
    James retourne au lycée Osbourne avec cette éternelle boule au ventre qui ne le quitte jamais quand il est question de ce lieu. Cette journée est toutefois différente, c'est le retour de vacances son père tout juste enterré. À peine débarqué, il remarque que son amie Chloé est étrange et il commence à entendre des dizaines de rumeurs courant sur celle-ci. À côté de ça, s'ajoute son ras-le-bol de ses congénères lycéens. Il décide d'entrer en guerre contre Osbourne. Que va-t-il faire ? Obtiendra-t-il sa vengeance ? Les bruits de couloirs sont-ils véridiques ? Ce roman se présente sous la forme d'un presque journal de bord où cette seule journée est racontée par James en débutant par l'arrivée sur le parking scolaire et déjà les écarts sociaux se ressentent. Nous pénétrons dans son esprit légèrement peu torturé. À chaque fois qu'il pose son regard sur ses camarades, une pensée critique fuse, cependant il les salue courtoisement sans attendre de réponse, une habitude. On comprend rapidement que James est un "exclu" de ce lycée, il n'appartient à aucun des groupes dits classiques (sportifs, gothiques, geeks…). Il n'est pas populaire. Il est esseulé, n'a pas de petite amie, même si depuis des mois il est accro à l'unique personne qui trouve grâce à ses yeux, Chloé. D'ailleurs il note qu'elle porte de nouvelles chaussures, de marques. Fait étrange donc, car la demoiselle avait toujours été une exclue également. Par conséquent, il redoute qu'elle ait changé au cours du "spring break" et les bruits de couloirs n'arrangeront rien. Succombe-t-elle au dictat de la mode et de ressembler à la majorité pour se fondre dans la masse et plaire au plus grand nombre ? Habituellement il ne piperait mot, mais aujourd'hui est particulier, son père est décédé certes, mais la classe d'écriture doit donner son avis sur un extrait de son roman. Bien sûr rien ne se déroule comme prévu alors, avec le cumul des événements, il pète un câble. Il ne supporte plus ce "moutonnisme" qui paraît diriger cette génération, il est déterminé à enlever ce qui tient le plus au cœur de ces élèves : le bal de promo. Joey Goeble a bien créé son personnage cynique à souhait lorsqu'il parle de ses camarades, les considérant telles des brutes insensibles, vulgaires, formatées à vénérer les mêmes choses, notamment une chanson "débile" qui explose dans les haut-parleurs des voitures. Ils n'ont aucune classe, aucun respect et semblent ignorer ce qu'est la politesse, à l'inverse de lui. Ses réflexions sont des piques drôlissimes (quand on ne les subit pas), mais également touchantes. Par certains aspects de sa personnalité ou de son vécu, on se retrouve en lui. Néanmoins même en le concevant en marge de cette "société", il ne l'a pas rendu plus fort, non, l'auteur s'amuse de lui avec ses petits problèmes un peu gênants. Au final, derrière son caractère/son comportement anticonformiste n'est-il pas pareillement à tous les autres ? Parce qu'au fond il désire aimer et être aimé par ses semblables. On s'en rend compte au fur et à mesure du roman (il ne le dira jamais clairement, mais c'est ce qui en ressort.) Seul contre Osbourne est le portrait de la vie d'un lycée au sein des États-Unis, mais aussi la vie de n'importe quel d'adolescent. James souffre de sa transition vers l'âge adulte au même titre que ses camarades et tout à chacun depuis des temps immémoriaux. Derrière le masque de la satire anthropologique se cache celui des émotions incontrôlables. J'ai trouvé que quelques passages traînaient en longueur dans le roman alors que je n'avais qu'une envie : avancer dans l'intrigue. Toutefois, les morceaux descriptifs et les flashbacks qui nous freinent permettent, et c'est logique, de mieux appréhender le narrateur, de le comprendre. Ce n'est donc pas un coup de cœur même si ce fut un très bon moment de lecture. Alors, replongez dans l'univers impitoyable (pire que Dallas) du monde des lycéens. Je tiens à remercier les Éditions Héloïse d'Ormesson et l'opération Masse Critique de BabelioJames retourne au lycée Osbourne avec cette éternelle boule au ventre qui ne le quitte jamais quand il est question de ce lieu. Cette journée est toutefois différente, c'est le retour de vacances son père tout juste enterré. À peine débarqué, il remarque que son amie Chloé est étrange et il commence à entendre des dizaines de rumeurs courant sur celle-ci. À côté de ça, s'ajoute son ras-le-bol de ses congénères lycéens. Il décide d'entrer en guerre contre Osbourne. Que va-t-il faire ? Obtiendra-t-il sa vengeance ? Les bruits de couloirs sont-ils véridiques ? Ce roman se présente sous la forme d'un presque journal de bord où cette seule journée est racontée par James en débutant par l'arrivée sur le parking scolaire et déjà les écarts sociaux se ressentent. Nous pénétrons dans son esprit légèrement peu torturé. À chaque fois qu'il pose son regard sur ses camarades, une pensée critique fuse, cependant il les salue courtoisement sans attendre de réponse, une habitude. On comprend rapidement que James est un "exclu" de ce lycée, il n'appartient à aucun des groupes dits classiques (sportifs, gothiques, geeks…). Il n'est pas populaire. Il est esseulé, n'a pas de petite amie, même si depuis des mois il...
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