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Suite(s) impériale(s)
Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 14/04/2016
Éditeurs :
Robert Laffont

Suite(s) impériale(s)

Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 14/04/2016

Au milieu d’une nuit de cauchemar, deux mots apparaissent sur le miroir d’une salle de bains : « Disparaître ici. » Vingt-cinq ans plus tôt, ces mêmes mots se déployaient...

Au milieu d’une nuit de cauchemar, deux mots apparaissent sur le miroir d’une salle de bains : « Disparaître ici. » Vingt-cinq ans plus tôt, ces mêmes mots se déployaient sur un panneau publicitaire de Sunset Boulevard.
Un matin, des étudiants découvrent près d’une poubelle ce qu’ils imaginent être un drapeau...

Au milieu d’une nuit de cauchemar, deux mots apparaissent sur le miroir d’une salle de bains : « Disparaître ici. » Vingt-cinq ans plus tôt, ces mêmes mots se déployaient sur un panneau publicitaire de Sunset Boulevard.
Un matin, des étudiants découvrent près d’une poubelle ce qu’ils imaginent être un drapeau américain trempé de sang. C’est en fait un cadavre.
À la fin d’un week-end de drogues et d’orgies à Palm Springs, une fille contemple une montagne au-delà de la plaine désertique et murmure : « C’est le lieu du passage. » Elle ajoute en pointant le doigt : « C’est ici que vit le diable. »

C’est dans un Los Angeles évanescent, peuplé de fantômes et d’hallucinations, que Clay, le protagoniste de Moins que zéro, revient passer les vacances de Noël. Un quart de siècle s’est écoulé et la chirurgie esthétique a rendu la plupart de ses anciens amis méconnaissables. Le cinéma, qui l’emploie comme scénariste, paraît une copie de plus en plus délavée de la réalité et la réalité elle-même, un mauvais film dans lequel chaque personne rencontrée compte sur lui pour obtenir un rôle. Clay pense qu’une fille, une seule, Rain Turner, a peut-être ses chances.
Pierre Guglielmina

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EAN : 9782221123294
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221123294
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Tiphrom 28/11/2023
    Alors qu’il vit désormais à New-York, Clay revient à L.A. autour de Noël pour les auditions d’un film dont il a écrit le scénario. Il y retrouve de vieux amis, de vieilles amours. Il croise le chemin d’une apprentie starlette dépourvue de talent. L’un des leurs meurt. Clay se sent suivi, il reçoit d‘étranges messages. Et tout s’emballe. Après avoir récemment été emporté par « Les Éclats », le dernier roman de Bret Easton Ellis qui met en abîme son premier « Moins que zéro », l’envie d’y revenir me ramène à « Suite(s) impériale(s) » situé entre les deux. Paru en 2010, il met en scène une partie des personnages initiaux (Clay, Blair, Trent, Julian…) une vingtaine d’années plus tard, sans pour autant constituer une véritable suite, sinon dans les thèmes et obsessions que poursuit l’auteur. Que devient la génération perdue si la vie les laisse grandir et devenir d’authentiques adultes ? Poursuivant l’exploration de personnages susceptibles de perdre - ou renoncer à - leur humanité à tout instant, asséchés par la vanité de leur univers, Ellis livre son roman le plus bref. Un tourbillon paranoïaque mêlant sexe, alcool, drogue et violence dans un Hollywood décadent à l’atmosphère toujours si inquiétante, écrit au scalpel, acide et tendu, qui sent le gasoil, le gin et la tequila sous la brume pesante, le roman noir à l’ancienne et la mort des illusions.Alors qu’il vit désormais à New-York, Clay revient à L.A. autour de Noël pour les auditions d’un film dont il a écrit le scénario. Il y retrouve de vieux amis, de vieilles amours. Il croise le chemin d’une apprentie starlette dépourvue de talent. L’un des leurs meurt. Clay se sent suivi, il reçoit d‘étranges messages. Et tout s’emballe. Après avoir récemment été emporté par « Les Éclats », le dernier roman de Bret Easton Ellis qui met en abîme son premier « Moins que zéro », l’envie d’y revenir me ramène à « Suite(s) impériale(s) » situé entre les deux. Paru en 2010, il met en scène une partie des personnages initiaux (Clay, Blair, Trent, Julian…) une vingtaine d’années plus tard, sans pour autant constituer une véritable suite, sinon dans les thèmes et obsessions que poursuit l’auteur. Que devient la génération perdue si la vie les laisse grandir et devenir d’authentiques adultes ? Poursuivant l’exploration de personnages susceptibles de perdre - ou renoncer à - leur humanité à tout instant, asséchés par la vanité de leur univers, Ellis livre son roman le plus bref. Un tourbillon paranoïaque mêlant sexe, alcool, drogue et violence dans un Hollywood décadent à l’atmosphère toujours si inquiétante, écrit au scalpel, acide et...
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  • AMC28 16/11/2023
    Une société quand même bien décalée entre sexe, drogues, perte des limites, monde de désillusion et de violence. Le style nous plonge dans une sorte de folie, de monde parallèle : de longues phrases avec beaucoup de conjonctions de coordination. On a la sensation de manquer d'air. On est abruti, saoulé. Comment se complaire dans un tel monde? Pourquoi personne ne met le holà ? Si le travail d'écriture est indéniable, le sujet, l'histoire, le scénario m'ont laissée sur ma faim. Il y a peut-être des subtilités qui m'ont échappées...
  • Kro 26/07/2023
    Un peu longuet pour un roman court, avec une redondance de "ne cherche pas à en savoir plus" qui finit par agacer un peu car fatalement on sait que le héros Clay va finir par en savoir plus et nous aussi...on retrouve quand même et c est l intérêt du livre l'univers froid, sordide et dénué de tout sentiment de Bret Easton Ellis. A lire mais avec quelques longueurs.
  • Laveze 19/09/2022
    SUITE ( S) IMPÉRIALE ( S) de BRET EASTON ELLIS C'est la suite de " moins que zéro " . On retrouve Clay 25 ans plus tard dans le milieu du cinéma un peu scénariste un peu réalisateur. Il a peu changé, obsédé par son look manipulant les femmes et se faisant manipuler. Complètement paumé et consommant de plus en plus drogue et alcool. Ellis brosse un tableau féroce de ce milieu dans une langue vive faite de phrases courtes et percutantes. Souvent trash , un livre à déguster sans modération.
  • lebelier 08/09/2021
    “I never liked anyone and I’m afraid of people.” (Je n’ai jamais aimé personne et les gens me font peur.) C’est par cette phrase que se conclut le dernier opus de BEE. Pour arriver jusqu’ici, le lecteur aura retrouvé les protagonistes de Moins que Zéro publié 25 ans auparavant dont le personnage central et narrateur, Clay revient comme dans le précédent ouvrage, en Californie, à Los Angeles, au moment de Noël et y retrouve sa bande de copains décadents. Clay est scénariste pour Hollywood où l’on doit adapter l’un de ses livres, The Listeners (les auditeurs). Il revoit donc toute la caste – pendant le casting du film – et se meut dans les hôtels de grand luxe de L.A, boit beaucoup, retrouve son ex- petite amie chez laquelle se déroule une fête, c’est-à-dire chez Trent avec qui elle vit, dans une maison sur les collines de L.A. Il rencontre une jeune actrice, Rain, qui cherche à avoir un rôle dans son film et par conséquent devient sa maîtresse attitrée. Mais les ennuis commencent, subrepticement, subtilement. D’abord Clay reçoit des textos sibyllins d’un numéro inconnu comme si on l’espionnait, qu’on savait tout ce qu’il faisait, sorte de Big Brother virtuel. Ensuite, il est toujours suivi par la même voiture (on se souviendra de l’obsession des voitures fantômes dans Luna Park) et enfin son entourage (Ex, amis, collaborateurs) ne voit pas d’un bon œil sa relation avec Rain qui, selon eux ne cherche qu’à avoir un rôle dans le film et ne cesse de lui mentir sur ses escapades. Mais les choses ne sont pas si simple et bientôt le lecteur ne sait plus le vrai du faux, entre les délires de Clay, ses excès dus à l’alcool et la réalité du roman qui ne peut jamais en être une puisqu’il s’agit certainement pour les personnages de jouer un rôle au milieu de la mise en route d’un film effectivement bien nommé. Des personnes disparaissent tout aussi mystérieusement et la mort de Kelly Montrose dans d’atroces conditions est encore une mise en scène avec un cimetière pour décor. Dans ce roman, on ne sait pas trop où on va, un peu comme Clay avec Rain, les mystères et les angoisses nous environnent et la multiplicité des moyens de communication (portables, internet, télévision, vidéos , rushes de film…) renforcent l’incommunicabilité du personnage aussi bien avec les autres qu’avec lui-même. Il fuit la réalité dans l’alcool ou son hypothétique histoire d’amour, bref il cherche à se perdre pour mieux se retrouver. Rien à comprendre, tout est dans le non-dit. Le style est efficace, les situations se ressemblent toujours un peu, à quelques détails près, cela se passe souvent justement dans des suites d’hôtel avec un verre à la main, devant la TV ou dans la vie nocturne, dans ces villas luxueuses de Los Angeles. Les dialogues sont taillés au cordeau, la langue est très simple, presque triviale. On a toujours l’impression de voir les tableaux de Hockney (j’en ai déjà parlé pour Moins que Zéro)désenchantés, parfaits, aux lignes épurées, au ciel impeccablement bleu où un ou deux éléments viennent perturber l’ensemble. Ici c’est un texto, une présence ou une absence aussi inexpliquée qu'insupportable pour le narrateur. A la fin je me pose cette question : est-ce la vision d’un univers anormal par un individu normal ou le contraire ou plutôt un peu des deux mais pas toujours. A priori ce n’est pas le roman que je préfère de BEE mais j’ai de plus en plus en plus la conviction qu’il faut que je le relise. “I never liked anyone and I’m afraid of people.” (Je n’ai jamais aimé personne et les gens me font peur.) C’est par cette phrase que se conclut le dernier opus de BEE. Pour arriver jusqu’ici, le lecteur aura retrouvé les protagonistes de Moins que Zéro publié 25 ans auparavant dont le personnage central et narrateur, Clay revient comme dans le précédent ouvrage, en Californie, à Los Angeles, au moment de Noël et y retrouve sa bande de copains décadents. Clay est scénariste pour Hollywood où l’on doit adapter l’un de ses livres, The Listeners (les auditeurs). Il revoit donc toute la caste – pendant le casting du film – et se meut dans les hôtels de grand luxe de L.A, boit beaucoup, retrouve son ex- petite amie chez laquelle se déroule une fête, c’est-à-dire chez Trent avec qui elle vit, dans une maison sur les collines de L.A. Il rencontre une jeune actrice, Rain, qui cherche à avoir un rôle dans son film et par conséquent devient sa maîtresse attitrée. Mais les ennuis commencent, subrepticement, subtilement. D’abord Clay reçoit des textos sibyllins d’un numéro inconnu comme si on l’espionnait, qu’on savait tout ce qu’il faisait, sorte de Big Brother virtuel....
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