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Tandis que je me dénude
Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 11/08/2015
Éditeurs :
Belfond

Tandis que je me dénude

Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 11/08/2015
Et si en revêtant un masque on en disait plus sur soi, parce que enfin on se sent libre ?
Elle ne se dénude pas vraiment. Elle garde tous ses vêtements. Et pourtant, devant les caméras, cet auteur d’un premier roman aura l’impression d’être à découvert. Que tous – les... Elle ne se dénude pas vraiment. Elle garde tous ses vêtements. Et pourtant, devant les caméras, cet auteur d’un premier roman aura l’impression d’être à découvert. Que tous – les invités du plateau, l’animateur, les téléspectateurs, le public ou encore son attachée de presse dans les coulisses – auront exploré... Elle ne se dénude pas vraiment. Elle garde tous ses vêtements. Et pourtant, devant les caméras, cet auteur d’un premier roman aura l’impression d’être à découvert. Que tous – les invités du plateau, l’animateur, les téléspectateurs, le public ou encore son attachée de presse dans les coulisses – auront exploré la moindre parcelle de son corps et de son intimité, sans bienveillance aucune… Alors elle se fissure de l’intérieur, en direct. Et, tandis qu’elle s’effondre et se débat contre elle-même, consciente qu’elle est sans doute son pire ennemi, c’est son histoire qui se construit en un redoutable puzzle à mesure que se déconstruit son être.
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EAN : 9782714460264
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714460264
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ydamelc 21/12/2015
    Un bon roman qui change (un peu) de mes lectures habituelles. Le début a été difficile pour moi. J'ai même songé à abandonner, je m'ennuyais... Et puis finalement, je me suis accrochée ! Pourquoi ? J'en sais trop rien...Mais à un moment, le déclic est arrivé et j'ai apprécié ma lecture de plus en plus. Ce qui me gênait au départ - l'immersion dans les pensées, la tête, la vie des différents protagonistes qui entourent Angie, le personnage principal de l'histoire - est devenu ce que j'attendais le plus. En conclusion, une mise à nue touchante, des traumatismes dévoilés poignants, un roman intéressant.
  • LeilaRe 18/11/2015
    Tandis que je me dénude, non, vous ne verrez pas une parcelle de peau d’Angie Rivière elle gardera tous ses vêtements, mais c’est son âme qui sera mise à nu. Ces entrelacs finement et densément tissés, vous savez ceux qui forment la petite bulle qui nous protège, nous sécurise et nous préserve ! Cette fameuse bulle que nous ne partageons avec personne, cette bulle d’un second liquide amniotique dont même nos mères n’en soupçonnent pas l’existence ! Oui, c’est ça, c’est cette bulle qui éclate, et on y assiste non pas comme un scopophile dont la curiosité est malsaine, mais on est là au premières loges, comme tant d’autres personnes devant leur poste de télévision, à se demander, quand est-ce qu’elle va craquer… Une âme mise à nu, devant les caméras, pour la promotion de « Bébés de brume » le premier roman d’Angie, le temps d’une émission… Ce roman choral s’articule autour de trois notions : la pulsion scopique , l’image et l’intimité - En ce qui concerne la pulsion scopique,( il est à noter qu’elle est indépendante des zones érogènes, encore une fois elle ne se dénude pas comme on l’aurait imaginé), la forme la plus connue a beau être le voyeurisme, mais on peut l’observer dans d’autres cardes, et ce sont ces autres cadres que Jessica Nelson met en avant. Elle met en scène plusieurs personnages, ceux qui sont sur le plateau et ceux qui sont derrière leur poste de télévision. Les personnages du plateau (la bimbo, l’acteur vieillissant, l’homme politique, le présentateur...) dont les traits de caractères ont, à mon avis, été sciemment caricaturés. Ainsi que famille et amis derrière leur poste, qui chacun de son côté apporte une pièce du puzzle. - Ce roman est une réflexion sur le mal du XXIème siècle, un mal appelé image, celle que l’on a de soi, celle que l’on reflète, et celle que certains veulent nous donner. Pour Angie, un blogueur, surnommé « le Homard » s’évertue à la discréditer sur internet, à la défragmenter. C’est un roman sur le monde des apparences, cette illusion de paraître et qui fait partie de notre identité. - Dans notre société très médiatisée, la notion d’intimité s’estompe, on déballe tout sur internet, sur les plateaux de télé. Ce rapport à l’exposition est très ambigu, on veut être sous les faisceaux, dans la lumière mais également dans l’ombre. On existe on se dévoilant, mais on doit disparaître pour se protéger. Est-ce que cette notion existe encore ? Oui, chez ceux qui n’ont pas internet :) Autant de thèmes qui font de ce roman un magnifique moment de lecture et de réflexion, et la petite cerise sur le gâteau, la magnifique plume de Jessica Vous l’avez compris, je vous le conseille ! Tandis que je me dénude, non, vous ne verrez pas une parcelle de peau d’Angie Rivière elle gardera tous ses vêtements, mais c’est son âme qui sera mise à nu. Ces entrelacs finement et densément tissés, vous savez ceux qui forment la petite bulle qui nous protège, nous sécurise et nous préserve ! Cette fameuse bulle que nous ne partageons avec personne, cette bulle d’un second liquide amniotique dont même nos mères n’en soupçonnent pas l’existence ! Oui, c’est ça, c’est cette bulle qui éclate, et on y assiste non pas comme un scopophile dont la curiosité est malsaine, mais on est là au premières loges, comme tant d’autres personnes devant leur poste de télévision, à se demander, quand est-ce qu’elle va craquer… Une âme mise à nu, devant les caméras, pour la promotion de « Bébés de brume » le premier roman d’Angie, le temps d’une émission… Ce roman choral s’articule autour de trois notions : la pulsion scopique , l’image et l’intimité - En ce qui concerne la pulsion scopique,( il est à noter qu’elle est indépendante des zones érogènes, encore une fois elle ne se dénude pas comme on l’aurait imaginé), la forme la plus connue a beau être...
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  • Gwen21 26/10/2015
    Angie Rivière, jeune prof de lettres parisienne, publie son premier roman traitant de l'adolescence. Invitée sur un plateau télé dans une émission de grande audience, elle se heurte violemment à ses émotions, à ses dilemmes et à son identité contrastée. Le lecteur découvre par ce récit non seulement l'univers du show-biz en passant "de l'autre côté de l'écran", mais aussi une personnalité complexe, torturée, en quête de confiance en soi et traînant derrière elle une belle batterie de casseroles. Je découvre l'auteur à l'occasion de la rentrée littéraire et je reste très partagée à l'issue de ma lecture. Incontestablement il y a du bon dans ce roman mais assez éparpillé, en petites touches incisives et lumineuses. L'ensemble me semble très fouillis. Les narrateurs, trop nombreux, diluent la trame au lieu de la servir, on s'égare, on cherche à rassembler les pièces du puzzle, on tente d'échapper à l'ennui tapi en embuscade. Je n'ai toujours pas compris la valeur ajoutée de certains protagonistes... De ce fait, ma lecture a été assez saccadée et mon attention a été tour à tour scotchée ou en fuite. Peut-être que le problème viendrait du "trop". Angie n'est déjà pas à la base un personnage très attachant ; trop secrète, trop compliquée, trop frustrée. Des parents bobo, une enfance à la fois commune et atypique, une adolescence confrontée à l'inceste, au viol collectif, au suicide, à l'anorexie et à la classique quête d'identité... ça commence à peser (trop) lourd pour être complètement crédible. A contrario, j'ai apprécié l'analyse de l'auteur pleine de finesse et de psychologie sur l'enfance, les apparences, le virtuel, les liens familiaux, les rapports sociaux et le poids des actes. La plume est originale, pas trop maniérée, sincère. Une lecture en demi-teinte donc, qui aborde des sujets graves et qui, si elle s'achève sur une note optimiste, n'en demeure pas moins sombre et plombante. Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015 Challenge ABC 2015 - 2016Angie Rivière, jeune prof de lettres parisienne, publie son premier roman traitant de l'adolescence. Invitée sur un plateau télé dans une émission de grande audience, elle se heurte violemment à ses émotions, à ses dilemmes et à son identité contrastée. Le lecteur découvre par ce récit non seulement l'univers du show-biz en passant "de l'autre côté de l'écran", mais aussi une personnalité complexe, torturée, en quête de confiance en soi et traînant derrière elle une belle batterie de casseroles. Je découvre l'auteur à l'occasion de la rentrée littéraire et je reste très partagée à l'issue de ma lecture. Incontestablement il y a du bon dans ce roman mais assez éparpillé, en petites touches incisives et lumineuses. L'ensemble me semble très fouillis. Les narrateurs, trop nombreux, diluent la trame au lieu de la servir, on s'égare, on cherche à rassembler les pièces du puzzle, on tente d'échapper à l'ennui tapi en embuscade. Je n'ai toujours pas compris la valeur ajoutée de certains protagonistes... De ce fait, ma lecture a été assez saccadée et mon attention a été tour à tour scotchée ou en fuite. Peut-être que le problème viendrait du "trop". Angie n'est déjà pas à la base un personnage très attachant...
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  • MarleneChapou 21/10/2015
    Angie, l’héroïne du roman de Jessica Nelson « Tandis que je me dénude » est une jeune prof de lettres. Elle a écrit un premier roman, et elle est invitée dans une sorte de Talk-show en direct pour défendre son livre. Faire l’expérience d’un plateau de télévision quand vous n’êtes pas habituée à cet exercice peut être une sorte de psychodrame et en quelques dizaines de minutes, la tension est telle que c’est un peu comme si vous tombiez du haut d’un immeuble, et que toute votre vie se mettait à défiler, ses pires zones d’ombre se retrouvant subitement éclairées de façon inquiétante. Le roman de Jessica Nelson « Tandis que je me dénude » traduit bien le stress énorme de son héroïne, notamment par son rythme assez entrecoupé. Il joue sur les points de vue, puisque ce sont des protagonistes différents qui racontent tour à tour leur perception de cette émission de télévision : les invités comme le vieil acteur, ou le député, la jeune auteur elle-même, mais aussi des proches de la jeune romancière qui sont chez eux et la regardent. Ce récit joue aussi beaucoup sur la temporalité romanesque : c’est une forme de condensation ; à l’intérieur de cette unité de temps correspondant à un simple tournage, toute la vie de cette jeune femme peut être reconstituée sous forme de puzzle, avec un arrière-plan très complexe, des secrets personnels, des traumatismes qui remontent. Un des thèmes principaux du livre est l’identité : qui est cette Angie, qui paraît lisse, simple – elle qu’on appelle de façon interchangeable Jennifer ou Jessica ? Nous la découvrons petit à petit, extrêmement complexe, comme si ce récit menait pour nous l’enquête sur son passé. J’ai trouvé assez habile le fait de ne pas en faire une romancière de génie (on a l’impression que son roman sur la vie virtuelle des adolescents n’est pas l’œuvre du siècle) mais une jeune femme sensible qui se retrouve dans l’émission de télévision un peu comme un jeune animal qui se sent traqué par la lueur des phares d’une voiture en pleine nuit. Ce qui est amusant aussi, c’est qu’on reconnait des aspects de la personne de Jessica Nelson elle-même dans son héroïne. Mais, bon signe, même moi, qui n’ait balbutié que quelques mots dans ma vie à la télé (sans rien avoir à y défendre) j’ai pu parfois m’identifier à cette prof de lettres traqueuse. Et j’espère par exemple que parmi mes élèves, se cache un « Remi », celui du dernier chapitre du livre!Angie, l’héroïne du roman de Jessica Nelson « Tandis que je me dénude » est une jeune prof de lettres. Elle a écrit un premier roman, et elle est invitée dans une sorte de Talk-show en direct pour défendre son livre. Faire l’expérience d’un plateau de télévision quand vous n’êtes pas habituée à cet exercice peut être une sorte de psychodrame et en quelques dizaines de minutes, la tension est telle que c’est un peu comme si vous tombiez du haut d’un immeuble, et que toute votre vie se mettait à défiler, ses pires zones d’ombre se retrouvant subitement éclairées de façon inquiétante. Le roman de Jessica Nelson « Tandis que je me dénude » traduit bien le stress énorme de son héroïne, notamment par son rythme assez entrecoupé. Il joue sur les points de vue, puisque ce sont des protagonistes différents qui racontent tour à tour leur perception de cette émission de télévision : les invités comme le vieil acteur, ou le député, la jeune auteur elle-même, mais aussi des proches de la jeune romancière qui sont chez eux et la regardent. Ce récit joue aussi beaucoup sur la temporalité romanesque : c’est une forme de condensation ; à l’intérieur de...
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  • Garoupe 05/10/2015
    Angie est prof. Elle devient aussi en cette fin août un nouvel écrivain de la rentrée littéraire. Son roman sur l’adolescence et son rapport aux réseaux sociaux et la virtualisation des échanges combiné avec le travail de la maison d’édition et de l’attachée de presse aboutisse à la présence d’Angie sur le plateau d’une émission de télé. En présence du Présentateur, du Chroniqueur, d’un Député, d’un Acteur, etc… (aucun nom, les personnages sont à quelques exceptions près représentées par leur fonction), Angie se confronte mentalement à sa propre histoire qu’elle fait resurgir petit à petit, aidée en cela par l’ombre menaçante du Homard, être virtuel qui semble la détester et qui promet, sur son blog, des révélations sur la vraie nature d’Angie. Jessica Nelson procède par successions de chapitres qui sont autant de bribes de pensées volées aux différents protagonistes. En plus des personnages précédemment cités, les tantes d’Angie ont un rôle essentiel. Avec des parents souvent absents, professeurs militants toujours par monts et par vaux à s’embarquer dans des missions humanitaires et délaissant leurs deux filles, Angie est formatée dès sa plus tendre enfance par ses trois tantes, sortes de fées qui se sont penchées sur son éducation, férues de culture, l’une étant danseuse, l’autre peintre et la troisième écrivain. Tout l’enjeu du livre est certes d’aboutir à la révélation de la brisure dans la jeunesse d’Angie, mais pas que… Jessica Nelson en profite pour dresser un portrait à charge du microcosme intellectuel télévisuel, du faux-semblant et de l’hypocrisie qui y règnent. Jessica Nelson est bien placée pour en décortiquer tous les rouages, elle y participe aussi. Elle parle aussi de notre relation aux réseaux sociaux et à la place qu’ils ont prise, supplantant ou concurrençant petit à petit des médias plus ancrés dans la sphère culturelle. Si le livre prend un peu son temps avant de prendre toute son ampleur, Jessica Nelson parvient à happer son lecteur en douceur pour l’emmener là où elle le souhaite, mine de rien, en respectant un bel équilibre entre tous ses personnages dont aucun n’est jamais laissé totalement de côté, dont chacun a droit à sa phase de mise en lumière, dont surtout chacun est une facette de l’édifice fragile du grand barnum médiatique qu’il concerne la culture, le politique, le médiatique, etc… Il y a un sentiment de vacuité qui sort de ce livre : que fait-on ? et pourquoi le fait-on ? Ecrit-on pour soi, pour les autres, pour personne en définitive ? Jessica Nelson ne prend pas parti car en définitive un auteur écrit d’abord pour lui et ensuite pour être lu et vu. Ecrire est sa façon à lui d’exister d’abord à ses yeux et ensuite aux yeux du monde. Il y a quelque chose d’impudique à se faire éditer, comme une mise à nu. Ce déshabillage ne peut-être qu’intime et total pour espérer atteindre une vérité qui n'a rien d'universelle mais qui rend la travail de l'auteur honnête, toute retenue pouvant passer pour de la supercherie auprès des lecteurs, plus vigilants qu’il n’y parait. Angie est prof. Elle devient aussi en cette fin août un nouvel écrivain de la rentrée littéraire. Son roman sur l’adolescence et son rapport aux réseaux sociaux et la virtualisation des échanges combiné avec le travail de la maison d’édition et de l’attachée de presse aboutisse à la présence d’Angie sur le plateau d’une émission de télé. En présence du Présentateur, du Chroniqueur, d’un Député, d’un Acteur, etc… (aucun nom, les personnages sont à quelques exceptions près représentées par leur fonction), Angie se confronte mentalement à sa propre histoire qu’elle fait resurgir petit à petit, aidée en cela par l’ombre menaçante du Homard, être virtuel qui semble la détester et qui promet, sur son blog, des révélations sur la vraie nature d’Angie. Jessica Nelson procède par successions de chapitres qui sont autant de bribes de pensées volées aux différents protagonistes. En plus des personnages précédemment cités, les tantes d’Angie ont un rôle essentiel. Avec des parents souvent absents, professeurs militants toujours par monts et par vaux à s’embarquer dans des missions humanitaires et délaissant leurs deux filles, Angie est formatée dès sa plus tendre enfance par ses trois tantes, sortes de fées qui se sont penchées sur son éducation, férues de...
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