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Tante Jeanne
Romans durs
Date de parution : 29/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

Tante Jeanne

Romans durs

Date de parution : 29/11/2012
Une petite mère courage
Une femme âgée revient dans son village après quarante ans d'absence. Lassée de la vie, elle y cherche asile et sécurité. Quand elle se rend chez son frère Robert qui... Une femme âgée revient dans son village après quarante ans d'absence. Lassée de la vie, elle y cherche asile et sécurité. Quand elle se rend chez son frère Robert qui avait repris le commerce de vin paternel, elle le retrouve pendu. En fait de paix, Jeanne Martineau découvre une famille... Une femme âgée revient dans son village après quarante ans d'absence. Lassée de la vie, elle y cherche asile et sécurité. Quand elle se rend chez son frère Robert qui avait repris le commerce de vin paternel, elle le retrouve pendu. En fait de paix, Jeanne Martineau découvre une famille à la dérive.

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258097674
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258097674
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DominiqueD 20/05/2023
    Publié en 1951, ce roman n’est malgré son âge absolument pas dépassé. Pas question ici de crime mystérieux ni de meurtre sauvage, mais plutôt une fine analyse de la vie chaotique et des mœurs d’une famille autrefois prospère et maintenant au bord de l’implosion. Siménon nous régale avec ce roman dramatique et prenant.
  • kielosa 08/08/2022
    J'ai lu ce roman de Georges Simenon pour la première fois en juin 1974, il y a presque un demi-siècle. C'est un article de Raphaël Duboisdenghien dans la revue "Traces" des Presses universitaires de Liège en date du 21 mai dernier qui m'a incité à le relire. Il y est question de "l'épreuve de la honte" dans l'oeuvre de Simenon, un mot récurrent dans "Tante Jeanne" paru initialement en 1951. C'est par un temps de canicule que Jeanne Lauer, née Martineau, 57 ans, rentre à son lieu de naissance et d'adolescence près de Poitiers, au bout de 36 ans d'absence passés en Amérique latine, le Caire et Istanbul. Elle est veuve depuis 15 ans et "fatiguée à mourir". Jeanne a, par ailleurs honte de son retour et s'installe à l'Hôtel de l'Anneau d'Or. Le lendemain matin, elle se rend à sa maison natale et y découvre que son frère Robert, négociant en vins en gros, vient de se pendre au grenier, laissant un message d'un seul mot : "Pardon". Dans le branle-bas qui suit, sa belle-soeur Louise l'accuse d'être responsable de la mort de son mari et de spéculer sur son héritage. Ne vous attendez pas à l'apparition de Jules Maigret ou d'un autre commissaire, "Tante Jeanne" n'est nullement une histoire policière, mais une étude impitoyable de moeurs. La "grosse femme à visage lunaire", qu'est devenue Jeanne, y fera figure de catalyseur d'une famille en pleine déchéance. En dépit de sa grande fatigue et d'une crise aiguë d'hydropisie qui l'immobilise physiquement, Jeanne réussit en effet à mettre de l'ordre dans la maison, dans les esprits et les âmes des membres de cette famille en débandade, dont elle vient à peine de faire la connaissance. Comme soulevé dans l'article précité : "Tous les personnages de premier plan sont honteux. Pour des raisons différentes. Et la plupart font honte à d'autres. Sauf tante Jeanne qui rompt la chaîne de la honte. Et ce faisant, échappe elle-même au sentiment qui la poignait." Je suis content d'avoir relu ce relativement court roman de Georges Simenon, qui par son approche psychologique et son énorme talent de conteur, confirme l'immense succès qu'a connu et connaît toujours son oeuvre riche et variée. J'ai lu ce roman de Georges Simenon pour la première fois en juin 1974, il y a presque un demi-siècle. C'est un article de Raphaël Duboisdenghien dans la revue "Traces" des Presses universitaires de Liège en date du 21 mai dernier qui m'a incité à le relire. Il y est question de "l'épreuve de la honte" dans l'oeuvre de Simenon, un mot récurrent dans "Tante Jeanne" paru initialement en 1951. C'est par un temps de canicule que Jeanne Lauer, née Martineau, 57 ans, rentre à son lieu de naissance et d'adolescence près de Poitiers, au bout de 36 ans d'absence passés en Amérique latine, le Caire et Istanbul. Elle est veuve depuis 15 ans et "fatiguée à mourir". Jeanne a, par ailleurs honte de son retour et s'installe à l'Hôtel de l'Anneau d'Or. Le lendemain matin, elle se rend à sa maison natale et y découvre que son frère Robert, négociant en vins en gros, vient de se pendre au grenier, laissant un message d'un seul mot : "Pardon". Dans le branle-bas qui suit, sa belle-soeur Louise l'accuse d'être responsable de la mort de son mari et de spéculer sur son héritage. Ne vous attendez pas à l'apparition de Jules Maigret ou d'un...
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  • carnetdelecture 24/04/2021
    Dans cette histoire, point de Commissaire Maigret. Au contraire, c’est même une femme qui occupe le rôle principal, ce qui est plutôt rare dans l’œuvre de Simenon. Mais, s’il n’y a pas de Commissaire Maigret, c’est probablement aussi parce qu’il n’y a pas d’enquête à résoudre. J’ai d’ailleurs été assez déçue de constater que Tante Jeanne ne contient même pas vraiment d’intrigue. C’est une histoire assez linéaire qui se rapproche davantage, selon moi, du roman que du policier.
  • Beffroi 07/05/2020
    Jeanne revient dans son village natal, Pont-St-Jean, près de Poitiers, après 40 ans d’absence. Elle a quitté la maison familiale le jour de sa majorité, n’a plus donné de nouvelles et a vécu en Amérique du sud, en Egypte. Quand elle arrive dans la grande maison familiale où demeure son frère, négociant en vin, on le découvre pendu ! La famille est complètement à la dérive et ce n’est pas le suicide qui en est la cause. Personne ne semble aller bien, ni la belle-sœur de Jeanne, ni les enfants. Jeanne décide de tout prendre en main… Un roman qui donne l’occasion à Simenon de donner la 1ère place à une femme. Ce n’est pas si fréquent. « Tante Jeanne » qui, comme l’auteur, n’est jamais dans le jugement … J’ai aussi été sensible au cadre : la maison semble primordiale pour Jeanne qui tient à ce qu’elle soit impeccable, accueillante. C’est la condition première pour que chacun retrouve son calme et le plaisir de vivre.
  • Bill 28/12/2012
    Reçu dans le cadre d'une opération de Masse critique concernant des livres électroniques, je me suis régalée avec la lecture de ce roman de Georges Simenon. Jeanne, âgée, revient dans son village natal, dont on comprend qu'elle en est partie très jeune en mauvais termes avec sa famille. Pour ne pas déranger, et prendre ses marques, elle choisit de prendre une chambre à l'hôtel, où elle reconnait la serveuse, une amie d'école Celle-ci la met au courant des dernières nouvelles familiales ... Et au matin ... Je ne dévoilerai pas la suite :) mais on découvre dans ce roman toute la finesse et la justesse des analyses psychologiques de l'auteur (qui permirent au commissaire Maigret de résoudre tant d'enquêtes) En bref, un excellent roman qui m'a donné envie de relire cet auteur
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