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Taxi Curaçao
Daniel Cunin (traduit par)
Date de parution : 23/08/2018
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Taxi Curaçao

Daniel Cunin (traduit par)
Date de parution : 23/08/2018
À travers cette chronique sur trois générations, Taxi Curaçao dresse un portrait coup de poing de ce pays qui porte les stigmates de la colonisation et semble condamné à la corruption et à la pauvreté. Brijs, l’un des plus grands conteurs belges, livre un texte puissant, parfois violent, qui ne cesse d’osciller entre les extrêmes, amour et haine, fortune et ruine, culpabilité et rédemption.
Curaçao, Caraïbes, 1961. Max Tromp débarque un matin dans la classe du Frère Daniel conduit par son père, chauffeur de taxi – une Dodge Matador flamboyante loin de passer inaperçue... Curaçao, Caraïbes, 1961. Max Tromp débarque un matin dans la classe du Frère Daniel conduit par son père, chauffeur de taxi – une Dodge Matador flamboyante loin de passer inaperçue dans la misère locale. Du haut de ses 12 ans, c’est un gamin futé qui rêve de devenir instituteur. Mais... Curaçao, Caraïbes, 1961. Max Tromp débarque un matin dans la classe du Frère Daniel conduit par son père, chauffeur de taxi – une Dodge Matador flamboyante loin de passer inaperçue dans la misère locale. Du haut de ses 12 ans, c’est un gamin futé qui rêve de devenir instituteur. Mais lorsque son père tombe malade, il n’a d’autre choix que d’y renoncer et prendre à son tour le volant de la Dodge. Les années s’égrènent, la précarité demeure reine. Max épouse Lucia, avec laquelle il a un fils. Sonny, lui aussi excellent élève, réveille l'espoir de s’extraire du destin familial... jusqu'au moment où tout fout le camp, à commencer par l'innoncence. 
Frère Daniel prête sa voix à la famille Tromp et nous raconte leur histoire.
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EAN : 9782350874678
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 217
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350874678
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 217
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • tristantristan 06/11/2022
    Lecture agréable et facile pour cet ouvrage qui est une énième variation sur le thème déjà connu de la misère latino-américaine. Des gars mous, adeptes du je m'en foutisme, qui multiplient les maîtresses et les enfants, des dettes qu'ils ne peuvent payer et qui, à l'occasion, peuvent être violents. Des gouvernements corrompus, le jeu, l'alcool, la drogue. Cette variation, originale en ce qu'elle présente la vie de trois hommes sur trois générations, ne sort guère du cadre déjà connu et reconnu.
  • gonewiththegreen 06/11/2022
    Bienvenue à Curaçao, pas la version bleue liquide , la version colonie hollandaise. Frère Daniel est un religieux qui enseigne à l'école de Barber et accueille Max , le fils de Roy et Myrna. Roy, c'est un taxi et sa bagnole , une Dodge , il l'adore, plus que la mère de Max. Pendant 40 ans et sur trois générations , on va suivre les péripéties de cette famille , de la Dodge , de frère Daniel, narrateur de l'histoire . Les flash back sont très bien amenés et donnent une impression de spirale loin d'être désagréable , bien au contraire . On visite l'ile mais surtout on la voit évoluer. Si les toits laissent toujours passer l'eau, la violence se fait petit à petit une place non négligeable à coté de la misère et les claques ancestrales sont remplacées au mieux par une lame errante ou au pire par une balle pas si perdue que ça. Un très beau roman, où le dévouement des frères est remarquable , où l'école est vecteur d'ascension sociable, où beaucoup hommes ne font que de cas des femmes , où la misère pousse au pire , ou au plus simple pour une jeunesse laissée sur le coté par la décolonisation. Une très belle découverte, encore un peu renforcée par l'absence de clichés .Bienvenue à Curaçao, pas la version bleue liquide , la version colonie hollandaise. Frère Daniel est un religieux qui enseigne à l'école de Barber et accueille Max , le fils de Roy et Myrna. Roy, c'est un taxi et sa bagnole , une Dodge , il l'adore, plus que la mère de Max. Pendant 40 ans et sur trois générations , on va suivre les péripéties de cette famille , de la Dodge , de frère Daniel, narrateur de l'histoire . Les flash back sont très bien amenés et donnent une impression de spirale loin d'être désagréable , bien au contraire . On visite l'ile mais surtout on la voit évoluer. Si les toits laissent toujours passer l'eau, la violence se fait petit à petit une place non négligeable à coté de la misère et les claques ancestrales sont remplacées au mieux par une lame errante ou au pire par une balle pas si perdue que ça. Un très beau roman, où le dévouement des frères est remarquable , où l'école est vecteur d'ascension sociable, où beaucoup hommes ne font que de cas des femmes , où la misère pousse au pire , ou au plus simple pour une jeunesse laissée sur le coté par la...
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  • helenebib 10/07/2022
    Très belle lecture et découverte de cette ile des caraïbes, et surtout de la colonisation hollandaise. les personnages sont vraiment attachants, on aimerait tellement que tout se passe bien, que rien de terrible ne leur arrive. Qui peut pariez sur son avenir, surtout quand on vit sur une ile où la vie est difficile ? Il y a un mieux et la fatalité vous tombe dessus. L'amitié entre le frère Daniel et la famille du héros est profonde, sans limite. Livre à recommander.
  • GenevieveT 01/10/2021
    "- Eh bien moi, à son âge, je savais déjà ce que je voulais faire. La réplique avait échappé à Max. Son visage montrait qu'il regrettait déjà d'avoir prononcé ces mots. - Ah bon? Et quoi donc alors? demanda sa femme en le considérant avec étonnement. Sonny attendait, tout aussi curieux. Les yeux de Roy passèrent cette fois sur la grande salle comme pour se raccrocher à quelqu'un. Max hésita. Son regard me chercha brièvement. Puis il dit : "Instituteur". - Instituteur? Toi? Non mais sans rire" fit Lucia avec condescendance. Un nuage passa sur le visage de Max. En vain, il essaya de retrouver une certaine contenance devant son fils qui l'observait à moitié amusé, à moitié gêné. [...] - Alors pourquoi t'es pas devenu instituteur? demanda Sonny - Oui, pourquoi?" renchérit Lucia. Max inclina la tête pour réfléchir à la meilleure réponse à donner. Dès qu'il la releva, ses yeux rencontrèrent ceux de son père. Ils se fixèrent sans cligner des paupières comme deux enfants qui jouent à rester le plus longtemps possible sans bouger. A ce jeu, c'est Max qui a perdu. "- Les circonstances", fit-il en détournant le regard. Lucia comprit sans plus d'explications. Pas Sonny." Entamer une critique par une citation permet de donner un aperçu du style, de "planter le décors". Le récit est fait par le frère Daniel, instituteur de Max, devenu ami de la famille, sur cette île de Curaçao encore sous influence hollandaise, dans les années 60. Frère Daniel nous raconte la vie de Max, l'influence de son père Roy, et la volonté de Max d'offrir mieux à son fils Sonny, de faire en sorte que l'histoire ne se répète pas. "- Eh bien moi, à son âge, je savais déjà ce que je voulais faire. La réplique avait échappé à Max. Son visage montrait qu'il regrettait déjà d'avoir prononcé ces mots. - Ah bon? Et quoi donc alors? demanda sa femme en le considérant avec étonnement. Sonny attendait, tout aussi curieux. Les yeux de Roy passèrent cette fois sur la grande salle comme pour se raccrocher à quelqu'un. Max hésita. Son regard me chercha brièvement. Puis il dit : "Instituteur". - Instituteur? Toi? Non mais sans rire" fit Lucia avec condescendance. Un nuage passa sur le visage de Max. En vain, il essaya de retrouver une certaine contenance devant son fils qui l'observait à moitié amusé, à moitié gêné. [...] - Alors pourquoi t'es pas devenu instituteur? demanda Sonny - Oui, pourquoi?" renchérit Lucia. Max inclina la tête pour réfléchir à la meilleure réponse à donner. Dès qu'il la releva, ses yeux rencontrèrent ceux de son père. Ils se fixèrent sans cligner des paupières comme deux enfants qui jouent à rester le plus longtemps possible sans bouger. A ce jeu, c'est Max qui a perdu. "- Les circonstances", fit-il en détournant le regard. Lucia comprit sans plus d'explications. Pas Sonny." Entamer une critique par une citation permet de donner un...
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  • MahaultMots 21/10/2020
    Ce livre, reçu dans le cadre d'une masse-critique Babelio, a été une bonne lecture. Je ne connaissais pas l'auteur auparavant et c'est lors de sa sortie en poche chez 10/18 que ce titre a commencé à susciter mon intérêt. On y aborde de nombreux thèmes et en premier lieu la colonisation, qui constitue une part importante de l'histoire du lieu et aura forcément aussi son rôle à jouer dans la vie des personnages. Il y est aussi question des relations père-fils, de rédemption et de stagnation social, de la force du déterminisme, de racisme ... Bref, vous l'aurez compris, c'est un tableau plutôt sombre. Le roman est relativement court (moins de 300 pages) mais n'en est pas moins fort, et cela grâce à un style fort, très fluide à lire, qui insuffle une vie immédiate aux personnages et nous immerge au plus près de leurs histoires. Tant d'ailleurs qu'on a l'impression de voir certaines scènes se déroulées sous nos yeux. J'émets tout de même une petite réserve en ce qui concerne le dernier tiers du roman (exceptée la toute fin) car le rythme m'a semblé retomber et la plume, être moins alerte. Néanmoins, si les sujets cités au-dessus vous intéressent en littérature, n'hésitez pas à donner une chance à ce petit roman qui en vaut la peine.Ce livre, reçu dans le cadre d'une masse-critique Babelio, a été une bonne lecture. Je ne connaissais pas l'auteur auparavant et c'est lors de sa sortie en poche chez 10/18 que ce titre a commencé à susciter mon intérêt. On y aborde de nombreux thèmes et en premier lieu la colonisation, qui constitue une part importante de l'histoire du lieu et aura forcément aussi son rôle à jouer dans la vie des personnages. Il y est aussi question des relations père-fils, de rédemption et de stagnation social, de la force du déterminisme, de racisme ... Bref, vous l'aurez compris, c'est un tableau plutôt sombre. Le roman est relativement court (moins de 300 pages) mais n'en est pas moins fort, et cela grâce à un style fort, très fluide à lire, qui insuffle une vie immédiate aux personnages et nous immerge au plus près de leurs histoires. Tant d'ailleurs qu'on a l'impression de voir certaines scènes se déroulées sous nos yeux. J'émets tout de même une petite réserve en ce qui concerne le dernier tiers du roman (exceptée la toute fin) car le rythme m'a semblé retomber et la plume, être moins alerte. Néanmoins, si les sujets cités au-dessus vous intéressent en littérature,...
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