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Tehanu
Cycle Terremer, tome 2
Isabelle D. Philippe (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 03/10/2013
Éditeurs :
Robert Laffont

Tehanu

Cycle Terremer, tome 2

Isabelle D. Philippe (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 03/10/2013

Avec La Main gauche de la nuit et Les Dépossédés, qui reçurent tous les deux les prix Hugo et Nebula, Ursula Le Guindevint l'un des plus fameux auteurs de science-fiction...

Avec La Main gauche de la nuit et Les Dépossédés, qui reçurent tous les deux les prix Hugo et Nebula, Ursula Le Guindevint l'un des plus fameux auteurs de science-fiction américains. Elle avait construit en cinq romans, à travers le cycle de Hain, l'une des plus remarquables Histoires du futur. Mais...

Avec La Main gauche de la nuit et Les Dépossédés, qui reçurent tous les deux les prix Hugo et Nebula, Ursula Le Guindevint l'un des plus fameux auteurs de science-fiction américains. Elle avait construit en cinq romans, à travers le cycle de Hain, l'une des plus remarquables Histoires du futur. Mais elle décida d'explorer un autre univers. Celui de Terremer compte plusieurs romans et recueils de nouvelles. Voici Tehanu, qui signifie flèche dans la langue d'Atuan et qui est aussi le nom d'une étoile. 

Tenar est devenue femme. Elle a conservé de ses aventures précédentes de redoutables pouvoirs : celui de guérir les corps et les âmes et celui de parler aux dragons.

Tehanu, comme les autres livres du cycle de Terremer, relève de la fantasy. Mais ici la magie s'enseigne et se pratique comme une science et, de même que les humains, les dragons ont aussi des sentiments. L'écriture est un enchantement.

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EAN : 9782221135464
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782221135464
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Jeannot45 15/02/2024
    4eme opus du Cycle de Terremer. Ténar, ancienne prêtresse, vit sur l’île de Gont. Elle a soigné et adopté Therru, une petite fille gravement brûlée. Un soir, sur la falaise, alors que Tenar profite du coucher de soleil, le dragon Kalessin vient déposer le corps très gravement blessé de Ged. Elle le soigne et il lui apprend qu’il a perdu tous ses pouvoirs… D’autre part, Ténar annonce à Ged que Maitre Ogion est mort et qu’avant de mourir, il lui a demandé d’initier Therru… Peut-être un tome de transition… Le rythme est plus lent, mais la présence de quelques nouveaux personnages relancent l’intérêt de l’histoire et puis il y a toujours des méchants. Ma curiosité reste entière. Faudra lire le 5eme livre sans tarder.
  • Pierreyvesjaquet 19/11/2023
    Quatrième partie de la saga de Terremer. Le personnage principal est la petite Therra qui a été atrocement mutilée par le feu. Recueillie par Tenar elle vont devoir affronter bien des dangers. Ged sans aucun pouvoir va revenir. Mais qui est donc Thérapie???
  • BazaR 20/09/2023
    Je suis déçu. Je sais, je vais à l’encontre d’une majorité de babéliotes. Je ne m’attendais pas à lire cela, et je n’ai pas vraiment aimé ce que j’ai lu, même si le style d’Ursula Le Guin est toujours irréprochable. L’impression entêtante est qu’il ne se passe rien. Un comble pour un monde si empli de magie. Certes on distingue un dragon, un magicien menace Tenar – l’héroïne des Tombeaux d’Atuan – de son bâton, et Therru, la fillette adoptée par Tenar, semble porter des dons pour l’instant endormis. Mais je n’ai pas trouvé intéressante cette intrigue qui n’est qu’un sillage des événements contés dans L’ultime rivage. L’adversité autrefois représentée par des forces menaçant toutes les îles est limitée à une bande de brigands qui agressent les femmes dans leurs maisons et à un sorcier qui ne sait qu’afficher sa cruauté envers le genre féminin. On sait ce qui est arrivé à l’archimage Ged dans le tome précédent, mais j’ai regretté de le voir si fragile, perdu, effrayé. De la sérénité de son nouvel état que l’on sentait dans L’ultime rivage, il ne reste rien ; rien qu’une frayeur de son avenir. Oh cela évolue ! Mais la voie de la guérison est « naturelle ». D’ailleurs, nos personnages principaux Ged et Tenar semblent avoir renoncé, de gré ou de force, à la magie. Ils vivent comme des gens normaux, ont des amis normaux et font face à des inimitiés et des jalousies normales. En fait, il faut lire la postface pour comprendre ce qu’était le projet de l’auteure. Elle voulait vivre Terremer par les yeux de ceux qui n’ont pas accès à ce merveilleux qui est la beauté de ce monde. Elle voulait montrer que le bonheur peut être obtenu par des voies que nous parcourons tous, sans être capable de « nommer » ou de « changer ». Et elle voulait montrer la position de la femme dans ce monde tout aussi patriarcal que le nôtre, voire plus. Ce thème est le plus, et le mieux, développé du roman. Car si quelque chose m’a ému, c’est bien la frustration de Tenar – ancienne Dévorée, réincarnation d’Arha – devant la considération au mieux condescendante au pire méprisante des hommes envers les femmes. Ursula le Guin fait part de lettres de lecteurs déçus dans lesquels je me suis un peu reconnu. Malgré l’atténuation induite par la postface et la fin de l’histoire plus animée, le sentiment d’ennui me domine. Le projet de l’auteure était peut-être trop orienté littérature blanche et le voile de fantasy trop translucide pour moi à ce moment. Je suis déçu. Je sais, je vais à l’encontre d’une majorité de babéliotes. Je ne m’attendais pas à lire cela, et je n’ai pas vraiment aimé ce que j’ai lu, même si le style d’Ursula Le Guin est toujours irréprochable. L’impression entêtante est qu’il ne se passe rien. Un comble pour un monde si empli de magie. Certes on distingue un dragon, un magicien menace Tenar – l’héroïne des Tombeaux d’Atuan – de son bâton, et Therru, la fillette adoptée par Tenar, semble porter des dons pour l’instant endormis. Mais je n’ai pas trouvé intéressante cette intrigue qui n’est qu’un sillage des événements contés dans L’ultime rivage. L’adversité autrefois représentée par des forces menaçant toutes les îles est limitée à une bande de brigands qui agressent les femmes dans leurs maisons et à un sorcier qui ne sait qu’afficher sa cruauté envers le genre féminin. On sait ce qui est arrivé à l’archimage Ged dans le tome précédent, mais j’ai regretté de le voir si fragile, perdu, effrayé. De la sérénité de son nouvel état que l’on sentait dans L’ultime rivage, il ne reste rien ; rien qu’une frayeur de son avenir. Oh cela évolue ! Mais la voie de la guérison est...
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  • Mangesonge 21/08/2023
    Avec ce quatrième tome, on entame la seconde trilogie de Terremer. Au royaume des sagas de fantasy, celle-ci reste singulière jusqu'au bout, dans la mesure où plutôt que d'offrir une simple suite, ces trois derniers volumes fonctionnent également comme un commentaire et une relecture de la première trilogie. On sent Ursula K. Le Guin, avec le recul, un peu désappointée d'avoir signé des contes si beau, mais où les hommes partent à l'aventure et parlent aux dragons pendant que les femmes restent à la maison pour s'occuper des chèvres. Elle cherche donc ici à recontextualiser ces premiers volumes, sans jamais les renier, mais en les présentant dans un contexte nouveau. C'est le cas en particulier de "Tehanu", un roman naturaliste, ancré dans le quotidien et le concret, où l'autrice nous montre à quoi ressemble son univers, lorsqu'on s'éloigne des lieux de pouvoir. Ici, pas de quête initiatique, on est dans la splendeur des petites choses, dans la sagesse des moutons et le goût merveilleux des oignons. L'intrigue est construite sur un suspense qui n'en est pas un, puisque le récit finit par parvenir à la révélation que le lecteur attendait depuis les premières pages. De plus, c'est un récit féministe, où l'on découvre, à travers des personnages très forts, la manière dont les femmes tracent leur route dans un univers où elles n'ont que très peu voie au chapitre, n'obtiennent que peu de reconnaissance et ne possèdent même pas le fruit de leur labeur. La tentative, présente en filigrane, de démontrer que, malgré tout, le pouvoir des femmes de Terremer est l'égal de celui des hommes n'est pas toujours convaincante, mais cela ne nuit pas à la qualité du livre. Au final, on a affaire à un roman qui, comme les précédents, refuse avec entêtement de correspondre à l'idée préconçue qu'on pourrait en avoir. Il rejette aussi toute ambition de dépeindre des histoires ambitieuses : on s'intéresse aux petites choses, quant aux grands développement de l'intrigue, leur impact est volontairement minimisé et ancré dans le quotidien.Avec ce quatrième tome, on entame la seconde trilogie de Terremer. Au royaume des sagas de fantasy, celle-ci reste singulière jusqu'au bout, dans la mesure où plutôt que d'offrir une simple suite, ces trois derniers volumes fonctionnent également comme un commentaire et une relecture de la première trilogie. On sent Ursula K. Le Guin, avec le recul, un peu désappointée d'avoir signé des contes si beau, mais où les hommes partent à l'aventure et parlent aux dragons pendant que les femmes restent à la maison pour s'occuper des chèvres. Elle cherche donc ici à recontextualiser ces premiers volumes, sans jamais les renier, mais en les présentant dans un contexte nouveau. C'est le cas en particulier de "Tehanu", un roman naturaliste, ancré dans le quotidien et le concret, où l'autrice nous montre à quoi ressemble son univers, lorsqu'on s'éloigne des lieux de pouvoir. Ici, pas de quête initiatique, on est dans la splendeur des petites choses, dans la sagesse des moutons et le goût merveilleux des oignons. L'intrigue est construite sur un suspense qui n'en est pas un, puisque le récit finit par parvenir à la révélation que le lecteur attendait depuis les premières pages. De plus, c'est un récit féministe, où l'on...
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  • CyrilDeVieillevigne 21/05/2023
    #8204;J'ai trouvé ici un rythme plus lent, contemplatif, de réflexion, mais toujours d'une écriture élégante, nimbée de poésie et une histoire de Terremer qui se complète, toujours riche et riche en rebondissements et surprises (genre coups de théâtre). Il y a également une #8204;expression vivante de la confusion, par des phrases hachées, des mots incertains, répétés ou changés. Autant pour un simple, un envoûté, un paniqué qu'un vieux gâteux. Ce roman se concentre sur la #8204;condition de la femme et le pouvoir, - Femme de pouvoir engendre inquiétude/dépossession du pouvoir masculin, défiance des hommes et jalousie, haine et méfiance des femmes (saupoudré de rivalités) - Femme au foyer, épouse, mère et maîtresse de maison ayant le pouvoir auquel à droit une femme En parallèle, nous voyons naître Tehanu de sa condition de gamine maîtrisée (le mot est faible) à une géante en devenir. Et en conclusion, lent mais agréable et sans doute à prolonger par le dernier roman de la série afin de voir aboutir la construction de chacun dans celui-ci.
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