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Télex de Cuba
Julie Sibony (traduit par)
Collection : Ailleurs
Date de parution : 18/10/2012
Éditeurs :
le cherche midi

Télex de Cuba

Julie Sibony (traduit par)
Collection : Ailleurs
Date de parution : 18/10/2012

Une saga familiale passionnante dans le Cuba de Batista.

Finaliste du National Book Award et élu meilleur livre de l’année par le New York Times, une saga passionnante dans le Cuba prérévolutionnaire.



Cuba, fin des années 1950. Si la...

Finaliste du National Book Award et élu meilleur livre de l’année par le New York Times, une saga passionnante dans le Cuba prérévolutionnaire.



Cuba, fin des années 1950. Si la région d’Oriente est la plus pauvre du pays, c’est néanmoins un paradis pour un petit nombre d’exilés américains qui, aveugles...

Finaliste du National Book Award et élu meilleur livre de l’année par le New York Times, une saga passionnante dans le Cuba prérévolutionnaire.



Cuba, fin des années 1950. Si la région d’Oriente est la plus pauvre du pays, c’est néanmoins un paradis pour un petit nombre d’exilés américains qui, aveugles à la misère alentour, y règnent en maîtres absolus. C’est le cas de la famille Sites, dont la société exploite de vastes étendues de canne à sucre. Peu préoccupés par la guérilla contre le gouvernement de Batista que mènent dans les montagnes les deux fils d’un riche propriétaire terrien, Fidel et Raúl Castro, les Sites sentent cependant souffler le vent de l’histoire le jour où leur fils Del rejoint les rebelles. Ils sont cependant encore loin de réaliser que c’est à la fin de leur monde, et de leur mode de vie privilégié, qu’ils sont en train d’assister.

Avec ce roman choral à la construction éblouissante, nourri de fulgurances, d’humour et de nostalgie, Rachel Kushner nous fait partager, sans manichéisme aucun, le point de vue des exilés américains, des rebelles et de tous les acteurs qui ont été partie prenante de la révolution cubaine. Elle entremêle avec une justesse impressionnante l’intime et le politique, la grande et les petites histoires, celle de la famille Sites, mais aussi de Rachel K., une danseuse de La Havane qui utilise sa séduction naturelle comme une arme au service de la rébellion, de Maurel, un Français au passé trouble, ou encore des frères Castro. Elle explore ainsi les multiples facettes d’une réalité beaucoup plus subjective, riche et romanesque que celle dépeinte par les livres d’histoire et nous offre une irrésistible saga saluée par une critique unanime.

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EAN : 9782749129860
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782749129860
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mguy 22/09/2017
    Ce roman se situe à Cuba durant la fin des années 1950. Il relate l'histoire de familles américaines venues à Cuba pour s'enrichir. Ces familles vont y régner en maîtres absolus, en exploitant de riches propriétés cubaines. Il évoque aussi Rachel K, danseuse, dont les charmes vont être mis au service des rebelles castristes. Ce que ces familles américaines ne savent pas, c'est que ces rebelles vont bientôt changer leur vie. Après la chute de Batista et l'avènement de Fidel Castro, elles seront obligées de s'exiler en Amérique. Roman très intéressant, qui a l'originalité de décrire le pointe de vue américain, ce qui est assez rare. Vraiment à découvrir !
  • adtraviata 14/09/2016
    Le temps de 478 pages, Rachel Kushner nous emmène à Cuba, de 1952 à la fin de la décennie, jusqu’à la chute du président Batista et l’avènement de la « Revolucion » de Fidel et Raul Castro. Cuba dont la majorité des ressources est alors contrôlée et exploitée par les Américains, des expatriés qui emploient des ouvriers cubains et haïtiens dans les champs de canne à sucre ou les mines de nickel, des domestiques dans leurs belles villas et leurs clubs, tandis que les autochtones croupissent dans des cases écrasées de soleil et de pluie tropicale. Même parmi les expatriés, une hiérarchie s’impose, entre les cadres de l’usine de nickel à Nicaro et ceux de la United Fruit (qui exploite la canne à sucre) à Preston. Le temps de 478 pages, nous suivons tour à tour les points de vue de nombreux personnages : K.C. Stites, le fils du directeur de la United (dont le frère va rejoindre les rebelles dans les montagnes), sa mère qui se pose en mondaine et en dame patronnesse à la fois, Everly Lederer, garçon manqué qui débarque à Nicaro à l’âge de huit ans, avec une famille désespérément en quête d’aisance et de reconnaissance sociale, Charmaine Mackey et Blythe Carrington, qui trompent l’ennui et la neurasthénie comme elles peuvent, ou encore Maurel, sorte de mercenaire français, trafiquant d’armes amoureux d’une danseuse zazoue. A travers eux, c’est toute l’histoire du colonialisme américain que l’on entrevoit, leur racisme, la corruption des dirigeants cubains et la révolution pittoresque et généreuse que Fidel Castro veut faire vivre à son pays (le roman ne parle pas de l’évolution de son pouvoir, ce n’est pas le sujet). Et même s’ils ne sont pas tous très sympathiques, on ne peut s’empêcher de les trouver touchants, ces personnages, attachants même quand ce sont de jeunes adolescents (K.C. et Everly) qui racontent leur vision de Cuba. Cuba la langoureuse, Cuba la fascinante, Cuba la flamboyante, véritable héroïne du roman, qui aura façonné l’enfance et la vie de ces Américains jusque dans leur retour forcé aux Etats-Unis, que certains vivront comme le véritable exil. Le temps de 478 pages à savourer, pour un premier roman riche, sensuel, croustillant, bien documenté (mais pas didactique du tout) et bien mené. Une très belle découverte.Le temps de 478 pages, Rachel Kushner nous emmène à Cuba, de 1952 à la fin de la décennie, jusqu’à la chute du président Batista et l’avènement de la « Revolucion » de Fidel et Raul Castro. Cuba dont la majorité des ressources est alors contrôlée et exploitée par les Américains, des expatriés qui emploient des ouvriers cubains et haïtiens dans les champs de canne à sucre ou les mines de nickel, des domestiques dans leurs belles villas et leurs clubs, tandis que les autochtones croupissent dans des cases écrasées de soleil et de pluie tropicale. Même parmi les expatriés, une hiérarchie s’impose, entre les cadres de l’usine de nickel à Nicaro et ceux de la United Fruit (qui exploite la canne à sucre) à Preston. Le temps de 478 pages, nous suivons tour à tour les points de vue de nombreux personnages : K.C. Stites, le fils du directeur de la United (dont le frère va rejoindre les rebelles dans les montagnes), sa mère qui se pose en mondaine et en dame patronnesse à la fois, Everly Lederer, garçon manqué qui débarque à Nicaro à l’âge de huit ans, avec une famille désespérément en quête d’aisance et de reconnaissance sociale, Charmaine...
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  • Albertine22 11/12/2014
    Cuba dans les années 1950, le quotidien à Preston, ville "réservée" aux Américains qui travaillent à Unifruitco, compagnie sucrière qui exploite les terres de pratiquement toute la région de l'Oriente. Le décor est idyllique lorsqu'on habite La Avenina, l'avenue où résident les cadres de l'entreprise. Ils ont reconstitué une Amérique améliorée, l'argent coule à flot, et les domestiques vous procurent un confort sans pareil. Rachel Kushner fait intervenir plusieurs narrateurs dans son récit. L'un d'eux, K.C Stites, le fils du directeur de la compagnie, n'est qu'un enfant au début de l'histoire. L'auteur a l'intelligence de ne pas lui prêter une pensée plus critique qu'il n'est possible à son âge. Il vit, heureux, comme un coq en pâte, et le sort réservé aux ouvriers, leurs habitats misérables, la discrimination ostentatoire, rien ne le choque. Le monde est ainsi et lui aime son existence, paradis exotique où l'argent rend tout facile. Peu à peu , d'autres narrateurs prennent le relais, une autre enfant Everly Leveler dont le père vient d'être nommé cadre dans une usine de nickel , proche de Preston. Venant des USA, son regard est une peu différent de celui de KC. Tout ne semble pas lui aller de soi. Vient ensuite Maurel, Français au passé et au présent très trouble, agitateur, marchand d'armes, homme extrêmement complexe qui contemple avec cynisme la montée en puissance des frères Castro et la perte d'influence des Américains. Pendant la lecture de ce roman, le lecteur oublie qu'il est en 2014, il est plongé dans le Cuba d'avant l'ère castriste et se délecte des multiples personnages dépeints par l'auteur, des paysages des Tropiques, du monde que Rachel Kushner reconstitue avec une incroyable maestria ! A la fin du roman, KC reprend la parole et murmure à notre oreille sa nostalgie de son paradis perdu, une très belle conclusion.Cuba dans les années 1950, le quotidien à Preston, ville "réservée" aux Américains qui travaillent à Unifruitco, compagnie sucrière qui exploite les terres de pratiquement toute la région de l'Oriente. Le décor est idyllique lorsqu'on habite La Avenina, l'avenue où résident les cadres de l'entreprise. Ils ont reconstitué une Amérique améliorée, l'argent coule à flot, et les domestiques vous procurent un confort sans pareil. Rachel Kushner fait intervenir plusieurs narrateurs dans son récit. L'un d'eux, K.C Stites, le fils du directeur de la compagnie, n'est qu'un enfant au début de l'histoire. L'auteur a l'intelligence de ne pas lui prêter une pensée plus critique qu'il n'est possible à son âge. Il vit, heureux, comme un coq en pâte, et le sort réservé aux ouvriers, leurs habitats misérables, la discrimination ostentatoire, rien ne le choque. Le monde est ainsi et lui aime son existence, paradis exotique où l'argent rend tout facile. Peu à peu , d'autres narrateurs prennent le relais, une autre enfant Everly Leveler dont le père vient d'être nommé cadre dans une usine de nickel , proche de Preston. Venant des USA, son regard est une peu différent de celui de KC. Tout ne semble pas lui aller de soi. Vient ensuite Maurel,...
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  • indira95 26/03/2014
    Cuba, un eldorado pour Américains ? Cuba, île capitaliste dont les richesses (plantations sucrières, mines de nickel…) étaient détenues par une poignée de yankees privilégiés, incarnation d’un colonialisme qui n’assumait pas son nom ? Cuba dans les années 40 et 50 c’était cela. Pas de Fidel Castro au pouvoir, pas de nationalisations massives des productions, pas de Baie des cochons ni d’embargo, de fermeture des frontières, d’anti-américanisme, d’accointance avec l’URSS communiste. Rien de tout cela. A cette époque, une succession de chefs autoritaires, Batista en tête, faisaient amis-amis avec les plus riches entrepreneurs américains à qui ils offraient sur un plateau d’argent leur pays, une main-d’œuvre peu onéreuse facilement exploitable (Cubains mais surtout Haïtiens et Jamaïquains encore plus désœuvrés), des lois libérales plus que favorables et bien entendu une police entièrement dévouée à la chasse aux rebelles et autres opposants et agitateurs politiques. C’était cela Cuba et c’est ce que Rachel Kushner nous offre avec son très beau Telex de Cuba, véritable saga, mêlant souffle romanesque et roman choral, récit des derniers mois vécus par une poignée d’Américains nantis sur cette île. Nous sommes en 1958 : Fidel, son frère Raul et une armée grandissante de rebelles communistes sèment le trouble et la terreur, marchant sur la Havane et son gouvernement corrompu. Cette armée, soutenue par la population, menace les possessions américaines, cibles privilégiées. Dans notre roman il s’agit d’une vaste exploitation de cannes à sucre détenue par un Américain, reposant sur un encadrement 100% américain : ingénieurs, contremaîtres, gestionnaires débarqués avec leurs familles, abandonnant avec circonspection la mère patrie. « Parqués » dans des résidences fermées et surveillées, véritables eden de nantis, enclave américaine au cœur de la jungle cubaine, des cases dépenaillés et des ghettos noirs, ces exilés ne se soucient ni de la misère ambiante, ni de politique, s’accommodant parfaitement de cette boule de coton dans laquelle ils se prélassent, insensibles à ce qui se déroule sous leurs yeux aveugles. Nous suivons les derniers sursauts d’un idéal qui est sur le point de prendre fin. Finis courbettes et asservissement, compromis et compromission de la part du gouvernement cubain prêt à tout pour faire partie de ce monde. Le rapport de force s’inverse et menace l’équilibre fragile sur lequel se reposait cette poignée de paumés, subitement confrontés à la fin de leur monde. Rachel Kushner dépeint avec justesse cet état de fin qui n’empêche pas pour autant les illusions de ces gens qui veulent encore y croire. Telex de Cuba est une vraie peinture sociale qui ne tombe jamais dans la caricature manichéenne : d’un côté les gentils Cubains révolutionnaires (loin d’être tendres et pour beaucoup peu soucieux d’idéologie politique), de l’autre les méchants Américains dont on peut reprocher pour beaucoup de s’être mis des œillères car après tout, on leur offrait tout pourquoi le refuser. J’ai beaucoup aimé ce roman et son rythme qui alterne tout du long le point de vue de plusieurs personnages, prisme narratif qui donne une vraie dynamique. L’écriture de Rachel Kushner est une écriture riche et puissante, qui ne s’essouffle jamais. Sa sensibilité, son refus de juger, la justesse de son ton et l’acuité de ses portraits font de Telex de Cuba un roman d’une profonde qualité, fort enrichissant pour moi qui connais finalement peu de choses sur Cuba. Je ne peux que le recommander.Cuba, un eldorado pour Américains ? Cuba, île capitaliste dont les richesses (plantations sucrières, mines de nickel…) étaient détenues par une poignée de yankees privilégiés, incarnation d’un colonialisme qui n’assumait pas son nom ? Cuba dans les années 40 et 50 c’était cela. Pas de Fidel Castro au pouvoir, pas de nationalisations massives des productions, pas de Baie des cochons ni d’embargo, de fermeture des frontières, d’anti-américanisme, d’accointance avec l’URSS communiste. Rien de tout cela. A cette époque, une succession de chefs autoritaires, Batista en tête, faisaient amis-amis avec les plus riches entrepreneurs américains à qui ils offraient sur un plateau d’argent leur pays, une main-d’œuvre peu onéreuse facilement exploitable (Cubains mais surtout Haïtiens et Jamaïquains encore plus désœuvrés), des lois libérales plus que favorables et bien entendu une police entièrement dévouée à la chasse aux rebelles et autres opposants et agitateurs politiques. C’était cela Cuba et c’est ce que Rachel Kushner nous offre avec son très beau Telex de Cuba, véritable saga, mêlant souffle romanesque et roman choral, récit des derniers mois vécus par une poignée d’Américains nantis sur cette île. Nous sommes en 1958 : Fidel, son frère Raul et une armée grandissante de rebelles communistes sèment le...
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  • viou1108_aka_voyagesaufildespages 19/03/2014
    Cuba, 1958. La fin d’une époque, l’avènement d’une nouvelle ère, révolutionnaire. Presque 60 ans après, le pays ne s’en est pas encore remis. Mais revenons aux années 50. L’époque pour laquelle sonne le glas, c’est celle de la « colonisation » de l’île par les gigantesques compagnies américaines, venues exploiter sans vergogne les ressources naturelles locales, nickel et canne à sucre en tête. Ca ressemble furieusement à de l’esclavagisme, entre Yankees qui font trimer les Cubains qui eux-mêmes tuent à la tâche (au propre et au figuré) Haïtiens et Jamaïcains. Mais cet « âge d’or » n’aura qu’un temps, car la révolte couve dans les bidonvilles ouvriers et les montagnes de l’arrière-pays. Le jeune Fidel Castro, son frère Raul et leurs partisans ont pris le maquis. Révolutionnaires idéalistes, ils mènent une guérilla visant à la fois les intérêts américains et le gouvernement cubain en place. Au fil des presque 500 pages de son roman, Rachel Kushner nous raconte 7 années de l’histoire cubaine, de 1952 à la chute du président Batista en 1959, chassé du pouvoir par les frères Castro. Entre l’arrivée en 1952 de la famille Lederer, attirée comme tant d’autres par cet Eldorado caribéen, et l’évacuation chaotique des expatriés américains 7 ans plus tard, ce roman choral adopte tour à tour le point de vue des différents protagonistes : privilégiés américains, rebelles romantiques, trafiquants d’armes ou belles danseuses espionnes. L’auteur ne prend le parti de personne et au contraire, égratigne tout le monde. Des riches amerloques racistes à qui tout est dû, flanqués de leurs épouses oisives ou dépressives quand elles ne sont pas alcooliques (cela m’a évoqué « une histoire birmane » d’Orwell), aux "fiers" guérilleros de la Sierra Maestra préparant la révolution en jouant aux cartes et vomissant leurs tripes à la vue du sang humain, en passant par les politiciens corrompus et incompétents et les mercenaires se vendant au plus offrant. On en retient que, au milieu de ce panier de crabes, les intentions les plus pures (à l’époque !) sont néanmoins à mettre au crédit de Fidel et de ses compagnons. Tous les autres ne sont mus que par l’appât du gain, au mépris de toute morale. Les personnages les plus attachants sont les adolescents, qui observent les comportements parfois étranges des adultes. Plus lucides que leurs aînés, ils n’en pensent pas moins, sagement se taisent, puis finissent par agir selon leur cœur, quitte à trahir leur caste d’expatriés nantis. Ce premier roman est admirablement maîtrisé dans sa construction. Petites histoires, grande Histoire, humour, ironie, séduction, nostalgie, destins croisés, style et belle écriture, tout est là pour faire de ce récit une saga romanesque remarquable. J’attends avec impatience le prochain télex de Rachel Kushner ! Cuba, 1958. La fin d’une époque, l’avènement d’une nouvelle ère, révolutionnaire. Presque 60 ans après, le pays ne s’en est pas encore remis. Mais revenons aux années 50. L’époque pour laquelle sonne le glas, c’est celle de la « colonisation » de l’île par les gigantesques compagnies américaines, venues exploiter sans vergogne les ressources naturelles locales, nickel et canne à sucre en tête. Ca ressemble furieusement à de l’esclavagisme, entre Yankees qui font trimer les Cubains qui eux-mêmes tuent à la tâche (au propre et au figuré) Haïtiens et Jamaïcains. Mais cet « âge d’or » n’aura qu’un temps, car la révolte couve dans les bidonvilles ouvriers et les montagnes de l’arrière-pays. Le jeune Fidel Castro, son frère Raul et leurs partisans ont pris le maquis. Révolutionnaires idéalistes, ils mènent une guérilla visant à la fois les intérêts américains et le gouvernement cubain en place. Au fil des presque 500 pages de son roman, Rachel Kushner nous raconte 7 années de l’histoire cubaine, de 1952 à la chute du président Batista en 1959, chassé du pouvoir par les frères Castro. Entre l’arrivée en 1952 de la famille Lederer, attirée comme tant d’autres par cet Eldorado caribéen, et l’évacuation chaotique des expatriés...
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