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Tout ce qu'il ne faut pas dire
Date de parution : 24/03/2016
Éditeurs :
Plon

Tout ce qu'il ne faut pas dire

Date de parution : 24/03/2016
Le pouvoir politique est-il capable d’entendre la vérité ? Sanctionné pour avoir alerté les pouvoirs publics, le Général Soubelet analyse avec lucidité les différents maux dont souffre la machine étatique. Il y a urgence à agir !
 
« Le 18 décembre 2013, ma vie a basculé.
Moi, Bertrand Soubelet, général de corps d’armée, directeur des Opérations et de l’Emploi de la gendarmerie, j’ai été écarté pour avoir dit...
« Le 18 décembre 2013, ma vie a basculé.
Moi, Bertrand Soubelet, général de corps d’armée, directeur des Opérations et de l’Emploi de la gendarmerie, j’ai été écarté pour avoir dit la vérité : la sécurité dans notre pays n’est pas assurée comme elle le devrait.
Que s’est-il passé ? Au Palais-Bourbon,...
« Le 18 décembre 2013, ma vie a basculé.
Moi, Bertrand Soubelet, général de corps d’armée, directeur des Opérations et de l’Emploi de la gendarmerie, j’ai été écarté pour avoir dit la vérité : la sécurité dans notre pays n’est pas assurée comme elle le devrait.
Que s’est-il passé ? Au Palais-Bourbon, devant les députés, ce jour-là, j’ai expliqué, en toute franchise, les difficultés que rencontre la gendarmerie : six mille emplois supprimés, une procédure trop complexe, une justice sans moyens, des délinquants dans la nature malgré l’engagement des gendarmes et des magistrats, des coupables mieux considérés que les victimes. Pour avoir fait ce constat, le Premier ministre a demandé ma tête.
Je ne peux m’empêcher de penser aux attentats de janvier et au carnage de novembre 2015. C’est le résultat de plus de trente ans de mollesse dans la lutte contre l’insécurité.
Des pressions ont été exercées sur moi pour me faire quitter la gendarmerie qui a été ma vie pendant trente-cinq ans. Désormais personne ne peut m’opposer un pseudo devoir de réserve. D’où ce livre.
Mon diagnostic est simple : la sécurité est l’affaire de tous. Il est temps de réagir, grand temps. Il y a urgence. Notre société est en danger. Jamais le danger n’a été aussi menaçant.
Je ne fais pas de polémique, je ne roule pas pour un parti politique.
Simplement, j’alerte.
Parce que j’aime mon pays. »
Bertrand Soubelet
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EAN : 9782259249614
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259249614
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Scribe 01/06/2021
    Tout ce qu'il ne faut pas dire Bertrand Soubelet Le ton de ce livre est donné par l'auteur dès la quatrième page de couverture «  Moi, Bertrand Soubelet, général de corps d'armée, directeur des Opérations et de l'Emploi en Gendarmerie, j’ai été écarté pour avoir dit la vérité et les difficultés que rencontre la gendarmerie. Ayant servi cette arme, l'analyse qui est faite par le général Soubelet est incontestablement juste et lorsque qu'il écrit que le résultat de plus de 30 années de mollesse a conduit à une procédure trop complexe, une justice sans moyen, des délinquants trop souvent laissés dans la nature, des victimes moins bien considérés que les coupables, n'ayant pas droit à la présence d'un avocat lorsqu'ils sont entendus , tout cela est malheureusement le quotidien de ceux qui ont choisi de servir et de lutter contre toutes formes de délinquance. Ce n'est malheureusement qu'une triste vérité ! En 11 chapitres, sans compter le prologue et la conclusion, Bertrand Soubelet, détaille avec la précision que son poste d'observateur lui a conféré la vie politique, sociale, pénale, spectacle, et dresse sans aucune concession, l'état de notre Pays en terme d'impunité, de trafics , de pauvreté. Il démontre ce que devrait-être les vertus cardinales de la fonctions publiques, en terme d'éthique notamment dans le cadre des responsabilités fiscales. En démontrant les manques de contrôles des organismes chargés de distribuer des aides : «  La cour des compte dans un rapport de 2014 estime la fraude des cotisants ( entreprises ou indépendants à 20 milliards d'euros. La fraude détectée par les caisses de Sécurité sociale servant les prestations sociales, atteint 290,66 millions d'euros, selon le chiffre communiqués par la délégation nationale à la lutte contre la fraude. L'on estime qu'elle est dix fois plus importante. Il en est de même de la fraude fiscale, l'évasion fiscale. » L'on retrouvera dans ce livre également des propos incisifs aux regards de ces constatations ayant eu comme l'on dit des remontées de terrain. J'ai souhaité bien que je suive Bertrand Soubelet sur son réseau, revenir sur ce livre, dans cette actualité ou des militaires de réserve sont sommés de ne pas dire comment ils voient et ressentent la France actuellement. Ce livre ou le général Bertrand Soubelet, ose dire la vérité, ce qui lui aura valu suite à un rapport qu'on lui avait demandé de faire en décembre 2013 été démis de ses fonctions , sont le le fruit de réflexion est une contribution au débat public. «  Ne sombrons pas dans l'extrémisme et l'exclusion » dit Bertrand Soubelet «  Notre pays vaut bien mieux que cela. Soyons vigilants mais lucides, avec des objectifs et un projet qui nous rassemblent quelles que soient notre origine, notre couleur de peau ou notre religion. Ce projet doit fédérer autour de principes simples mais affirmés qui nous permettent de vivre dans un pays apaisé et conscient de ses atouts. » Un livre que je vous invite à lire bien entendu. Bien à vous. Tout ce qu'il ne faut pas dire Bertrand Soubelet Le ton de ce livre est donné par l'auteur dès la quatrième page de couverture «  Moi, Bertrand Soubelet, général de corps d'armée, directeur des Opérations et de l'Emploi en Gendarmerie, j’ai été écarté pour avoir dit la vérité et les difficultés que rencontre la gendarmerie. Ayant servi cette arme, l'analyse qui est faite par le général Soubelet est incontestablement juste et lorsque qu'il écrit que le résultat de plus de 30 années de mollesse a conduit à une procédure trop complexe, une justice sans moyen, des délinquants trop souvent laissés dans la nature, des victimes moins bien considérés que les coupables, n'ayant pas droit à la présence d'un avocat lorsqu'ils sont entendus , tout cela est malheureusement le quotidien de ceux qui ont choisi de servir et de lutter contre toutes formes de délinquance. Ce n'est malheureusement qu'une triste vérité ! En 11 chapitres, sans compter le prologue et la conclusion, Bertrand Soubelet, détaille avec la précision que son poste d'observateur lui a conféré la vie politique, sociale, pénale, spectacle, et dresse sans aucune concession, l'état de notre Pays en terme d'impunité, de trafics , de pauvreté. Il démontre...
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  • Davalian 18/11/2016
    Tout ce qu'il ne faut pas dire a suscité quelques remous lors de sa publication et même avant. Une nouvelle fois cet ouvrage interroge sur l’obligation de réserve imposée aux serviteurs de l'État. Ici c'est un haut gradé de la gendarmerie qui prend la plume. La démarche ne peut que retenir l'attention... avant de constater que nous avons affaire à quelqu'un qui désire rendre les coups (bas) reçus. Pour cela, Bertrand Soubelet fait appel à la population pour démonter un nombre important de problèmes touchant à notre société. Le pays est menacé de l'intérieur et il tente de nous le démontrer. La liste est longue, très longue. Le sujet est d'abord centré sur les questions de sécurité et de justice. Certaines problématiques sont intéressantes avec des pistes de solution franchement innovantes (privilégier le recrutement de magistrats plutôt que celui de gendarmes ou de policiers). L'auteur se prononce également sur des sujets bien connus des juristes et apporte des arguments pertinents sur des interrogations de spécialistes (légitimité du rôle du Procureur et jurisprudence de la CEDH). Hélas l'ennui s'installe rapidement. Le propos déborde. Il est question de fraude fiscale, des syndicats, des partis politiques, du courage, d'autorités administratives, de service militaire... plus les pages sont tournés et plus il est difficile de reste attentif. Pourtant les arguments sont précis, il est fait référence à des événements et à des sources, mais tout cela devient bien vite lassant, à force de vouloir en faire de trop. Et pourtant l'on ne peut qu'être d'accord... A force de faire dans la surenchère, le livre perd de son efficacité. Les questions importantes apparaissent noyées dans un tout qui critique, dénonce, interpelle tout azimuts. Tout cela est ben dommage car la recherche et la réflexion sont abouties. Le style de l'auteur est clair, net précis, faisant référence à de grands classiques... Assurément, il s'agit d'une lecture qui fait froid dans le dos, avant de lasser. Peut-être faut-il s'y prendre à plusieurs fois ? Malgré tout, voici une lecture citoyenne et il faut la promouvoir, surtout à l'approche des élections, ne serait-ce que pour encourager ce type d'engagement et les réformes qui doivent en découler.Tout ce qu'il ne faut pas dire a suscité quelques remous lors de sa publication et même avant. Une nouvelle fois cet ouvrage interroge sur l’obligation de réserve imposée aux serviteurs de l'État. Ici c'est un haut gradé de la gendarmerie qui prend la plume. La démarche ne peut que retenir l'attention... avant de constater que nous avons affaire à quelqu'un qui désire rendre les coups (bas) reçus. Pour cela, Bertrand Soubelet fait appel à la population pour démonter un nombre important de problèmes touchant à notre société. Le pays est menacé de l'intérieur et il tente de nous le démontrer. La liste est longue, très longue. Le sujet est d'abord centré sur les questions de sécurité et de justice. Certaines problématiques sont intéressantes avec des pistes de solution franchement innovantes (privilégier le recrutement de magistrats plutôt que celui de gendarmes ou de policiers). L'auteur se prononce également sur des sujets bien connus des juristes et apporte des arguments pertinents sur des interrogations de spécialistes (légitimité du rôle du Procureur et jurisprudence de la CEDH). Hélas l'ennui s'installe rapidement. Le propos déborde. Il est question de fraude fiscale, des syndicats, des partis politiques, du courage, d'autorités administratives, de service militaire......
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  • manu95800 24/09/2016
    Je partage assez ses analyses pertinentes, où le bon sens reprend enfin le dessus... Un petit peu "Lisse" parfois, mais en raison de ses fonctions on ne peut lui reprocher....
  • prune42 29/07/2016
    Cet essai de 220 pages a été écrit par l'ex Directeur des Opérations et de l'Emploi de la Gendarmerie Nationale, suite à un rapport qu'on lui avait demandé de faire en décembre 2013 et pour lequel il a été démis de ses fonctions. Ce rapport présente ce qu'il a constaté grâce à ses missions : la sécurité dans notre pays n'est plus assurée comme elle le devrait, il y a une vraie désaffection des Français pour la politique et notre pays est en danger. Ses thèses sont développées avec des exemples précis. Cette nouveauté achetée par la médiathèque de ma ville a attiré mon attention en raison de sa quatrième de couverture et de son titre. Je croyais qu'il s'agissait plus d'un constat sur l'insécurité de notre pays suite aux attentats de novembre 2015 et de propositions de solutions face aux menaces du terrorisme. En fait, cet essai fait le point sur la justice, les partis politiques, le syndicalisme, la liberté d'expression, la fraude aux organismes sociaux, etc. Du coup, certains thèmes m'ont très moyennement intéressée, m'ont paru parfois obscurs. Je pense que ce livre s'adresse plus à un lectorat masculin, intéressé par des questions de politique et ne se limite pas à une réelle interrogation suite aux attentas, comme le laisse penser la quatrième de couverture.Cet essai de 220 pages a été écrit par l'ex Directeur des Opérations et de l'Emploi de la Gendarmerie Nationale, suite à un rapport qu'on lui avait demandé de faire en décembre 2013 et pour lequel il a été démis de ses fonctions. Ce rapport présente ce qu'il a constaté grâce à ses missions : la sécurité dans notre pays n'est plus assurée comme elle le devrait, il y a une vraie désaffection des Français pour la politique et notre pays est en danger. Ses thèses sont développées avec des exemples précis. Cette nouveauté achetée par la médiathèque de ma ville a attiré mon attention en raison de sa quatrième de couverture et de son titre. Je croyais qu'il s'agissait plus d'un constat sur l'insécurité de notre pays suite aux attentats de novembre 2015 et de propositions de solutions face aux menaces du terrorisme. En fait, cet essai fait le point sur la justice, les partis politiques, le syndicalisme, la liberté d'expression, la fraude aux organismes sociaux, etc. Du coup, certains thèmes m'ont très moyennement intéressée, m'ont paru parfois obscurs. Je pense que ce livre s'adresse plus à un lectorat masculin, intéressé par des questions de politique et ne se limite...
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  • Adenolia 14/07/2016
    En ce jour de fête nationale du 14 juillet, les forces armées françaises vont défiler devant les représentants du gouvernement, qui à n'en pas douter vont rendre hommage à nos troupes, ces militaires assurant la protection et la sécurité du pays, à l'intérieur comme à l'extérieur. En ce jour de mémoire et de symboles, j'ai choisi de lire ce livre du général B. Soubelet, démis de ses fonctions par le gouvernement du président F. Hollande pour avoir dit la vérité, comme il s'y était engagé, lors de son audition à l‘Assemblée Nationale le 18 décembre 2013, où il était question de la lutte contre l'insécurité en France. Sur la forme, ce livre aurait peut-être mérité d'être édité en plusieurs volumes thématiques ; parfois aussi en dire moins c'est en dire plus. Sur le fond, ce livre apporte un éclairage intéressant sur les attentats de 2015, sur l'insécurité en France et le terrorisme en général. A lire car, comme le dit son auteur « la sécurité est l'affaire de tous. »
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