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Tout sur Mein Kampf
Collection : Tempus
Date de parution : 10/01/2019
Éditeurs :
Perrin

Tout sur Mein Kampf

Collection : Tempus
Date de parution : 10/01/2019
Le livre-référent sur la bible noire du nazisme.

Mein Kampf, publié en 1925-1926, appartient au cercle noir des ouvrages sulfureux dont tout le monde parle, sans jamais – ou presque – les avoir lus. Alors qu’il est depuis...

Mein Kampf, publié en 1925-1926, appartient au cercle noir des ouvrages sulfureux dont tout le monde parle, sans jamais – ou presque – les avoir lus. Alors qu’il est depuis peu dans le domaine public et que son éventuelle réédition suscite de vives polémiques, Claude Quétel pose dix questions cardinales...

Mein Kampf, publié en 1925-1926, appartient au cercle noir des ouvrages sulfureux dont tout le monde parle, sans jamais – ou presque – les avoir lus. Alors qu’il est depuis peu dans le domaine public et que son éventuelle réédition suscite de vives polémiques, Claude Quétel pose dix questions cardinales sur la genèse et le contenu du livre, son impact réel sur l’Allemagne du IIIe Reich, son accueil ailleurs dans le monde, notamment dans la France des années 1930, ses conséquences sur le déroulement de la Seconde Guerre mondiale. Tout sur Mein Kampf raconte aussi l’étonnant et inquiétant succès d’une telle œuvre jusqu’à nos jours.

« Un ouvrage fondamental à la compréhension du nazisme et de son livre culte, objet de bien des fantasmes. »
2e Guerre mondiale
 

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EAN : 9782262079789
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262079789
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Apoapo 13/01/2023
    La date du 1er janvier 2016 a marqué la tombée de « la bible du nazisme » dans le domaine public. Elle a été précédée de peu par une « grande émotion médiatique » ainsi qu'une polémique, en France et ailleurs, sur l'opportunité d'une re-publication officielle en format papier et dans quelles conditions paratextuelles, sachant que sa diffusion en ligne et sous le manteau n'a jamais cessé, et que dans certains pays – dans le monde arabe, aux États-Unis, en Turquie, mais aussi en Inde, au Japon, etc. –, la publication de différentes traductions n'a pas attendu cette date pour être très vivace... Ce texte, unanimement considéré comme indigeste et rébarbatif, est-il encore dangereux, susceptible de créer de nouveau des prosélytes chez des lecteurs n'étant pas déjà convaincus, ou n'y cherchant pas un totem pour leurs propres modernes intolérances ? Est-il seulement intéressant comme document historique pour des non-spécialistes, ou bien n'est-il qu'un « ramassis incohérent de pensées haineuses, à commencer par un antisémitisme omniprésent » (p. 15) ? Et d'abord, quelle influence eut-il à sa parution, durant le nazisme et la guerre, en Allemagne et dans le reste du monde, notamment chez les futurs ennemis du Reich qui ne le prirent sans doute pas assez au sérieux, et après 1945 ? « Pierre Assouline compare le statut actuel de ce livre empoisonné au morceau de sparadrap que le capitaine Haddock, dans L'Affaire Tournesol, agite au bout de son doigt sans parvenir à s'en débarrasser » (p. 16). Un retour en dix questions très simplement abordées sur les circonstances de la rédaction, diffusion et réception du livre est ici offert dans une prose de roman pour aider le lecteur, sinon à se débarrasser de Mein Kampf, au moins à se libérer de la gêne qu'il suscite. Table : Introduction. Quand Mein Kampf repart en guerre 1. Qui était Hitler avant Mein Kampf ? 2. Comment Mein Kampf est-il né ? [cit. 1] 3. Que dit Mein Kampf ? [cit. 2] 4. Mein Kampf annonce-t-il les crimes à venir du IIIe Reich ? [cit. 3] 5. Mein Kampf est-il le seul livre de Hitler ? 6. Quelle a été la diffusion de Mein Kampf en Allemagne ? [cit. 4, 5] 7. La France a-t-elle ignoré Mein Kampf ? [cit. 6] 8. Quels autres pays ont publié Mein Kampf ? 9. Mein Kampf a-t-il été évoqué au cours du procès de Nuremberg ? [cit. 7] 10. Qu'est devenu Mein Kampf jusqu'à nos jours ? Conclusion. Faut-il brûler Mein Kampf ? [cit. 8]La date du 1er janvier 2016 a marqué la tombée de « la bible du nazisme » dans le domaine public. Elle a été précédée de peu par une « grande émotion médiatique » ainsi qu'une polémique, en France et ailleurs, sur l'opportunité d'une re-publication officielle en format papier et dans quelles conditions paratextuelles, sachant que sa diffusion en ligne et sous le manteau n'a jamais cessé, et que dans certains pays – dans le monde arabe, aux États-Unis, en Turquie, mais aussi en Inde, au Japon, etc. –, la publication de différentes traductions n'a pas attendu cette date pour être très vivace... Ce texte, unanimement considéré comme indigeste et rébarbatif, est-il encore dangereux, susceptible de créer de nouveau des prosélytes chez des lecteurs n'étant pas déjà convaincus, ou n'y cherchant pas un totem pour leurs propres modernes intolérances ? Est-il seulement intéressant comme document historique pour des non-spécialistes, ou bien n'est-il qu'un « ramassis incohérent de pensées haineuses, à commencer par un antisémitisme omniprésent » (p. 15) ? Et d'abord, quelle influence eut-il à sa parution, durant le nazisme et la guerre, en Allemagne et dans le reste du monde, notamment chez les futurs ennemis du Reich qui ne le prirent sans doute pas assez au sérieux,...
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  • Frederic524 15/12/2022
    Le 1er janvier 2016, « Mein Kampf » (Mon combat) entre dans le domaine public. La question centrale est de savoir si oui ou non nous devons publier le livre d’Adolf Hitler qui deviendra après 1933, et l’accession de ce dernier au pouvoir, le bréviaire du nazisme que tout allemand se devait de posséder. Certains hauts dignitaires du nazisme ne l’ont même pas terminé, voir même pas lu du tout pendant bien des années. Il faut dire que l’intérêt dans la forme du « livre » d’Hitler écrit entre 1925 et 1926 depuis la prison de Landsberg à la suite du putsch complètement raté à Munich, est totalement nul. Ce texte, qui ne fût semble t’il pas tapé par Hitler lui-même, est une succession de propos incohérents, répétitifs, mélangeant toutes les strates des idées d’extrême droite allemande depuis la fin du XIXème siècle. Le pangermanisme émerge vers 1890 avec pour crédo la réunion de toutes les terres où résident de fortes minorités allemandes. On y trouve aussi l’idée d’une identité supérieure de la race aryenne, allemande, courant qui émerge là aussi fin XIXème. Le mouvement völkisch fait partie des sources d’inspiration d’Hitler. La haine des juifs, coupables de la défaite de l’Allemagne en 1918 avec le « fameux coup de couteau » dans le dos, est largement admise en Allemagne dans l’entre deux guerre. La lutte contre le « judéo-bolchevisme » est centrale. Hitler y apporte des idées d’une radicalité, d’une haine si profonde et débordante contre les juifs, qui fait de « Mein Kampf » un texte difficile à lire parce qu’issue des longs monologues obsessionnels d’Hitler dans tout ce qu’ils ont de plus repoussant aujourd’hui. Les dirigeants européens n’ont pas pris au sérieux les théories d’Hitler invoqués dans Mein Kampf. Ce fût une erreur monumentale. « Mein Kampf » est truffé d’erreurs, écrit dans un mauvais allemand, les idées exprimées sont un fourre tout. Néanmoins, cet ouvrage a une portée dangereuse. Les lecteurs dans leur grande majorité ne porteront aucun intérêt à ce texte. On peut supposer que certains nostalgiques, extrêmement peu nombreux, il faut le dire, en Occident, y puiseront un outil confortant leur radicalité. Mon avis tend plutôt vers la limitation de l’accès à « Mein Kampf » aux seuls chercheurs, professeurs en histoire et étudiants de cette même matière. Je sais que ce texte circule sur internet. Je pense que c’est une œuvre qui conserve son caractère plus que nocif s’il n’est pas remis dans son contexte et explicité par des spécialistes pour désamorcer la noirceur haineuse infligée aux lecteurs. « Mein Kampf » est en deux volumes. Réunies il y a tout de même 700 pages d’injures raciales, de délires sur le Lebensraum, la lutte à mort contre le judéo-bolchévisme, et bien sûr cette haines viscérale, extrême du peuple juif. L’idée n’est pas encore ensemencée de détruire le peuple juif en l’exterminant dans les camps de la mort, ceux qui ne correspondent pas au modèle ethnique et raciale délirant mis en place par les nazis. L’intérêt du livre de Claude Quétel réside dans le fait que l’historien nous permet de comprendre les idées et leurs portée dans la société allemande et à l’étranger, avant et après la prise du pouvoir par les nazis. Cette analyse est bien plus intéressante que celle de lire sans aucune mise en garde un tel tombereau de haine pure. Même si le livre de Quétel souffre parfois de répétitions, et même si je vous avoue n’avoir guère appris d’éléments nouveaux car mes études d’histoire alliées à mes nombreuses lectures sur le sujet m’ont permis d’avoir des bases solides sur cette période, ce livre d’histoire de meure précieux. « Ce livre « Tout sur Mein Kampf » de Claude Quétel s’adresse à ceux qui souhaitent mieux saisir la portée réelle du bréviaire nazi à travers tout le XXème siècle et ce début de XXIème siècle. Ce qui est certain, c’est que « Mein Kampf » conserve, presque cent ans après sa première parution, son caractère explosif et hautement sulfureux à ne pas mettre entre toutes les mains. Le 1er janvier 2016, « Mein Kampf » (Mon combat) entre dans le domaine public. La question centrale est de savoir si oui ou non nous devons publier le livre d’Adolf Hitler qui deviendra après 1933, et l’accession de ce dernier au pouvoir, le bréviaire du nazisme que tout allemand se devait de posséder. Certains hauts dignitaires du nazisme ne l’ont même pas terminé, voir même pas lu du tout pendant bien des années. Il faut dire que l’intérêt dans la forme du « livre » d’Hitler écrit entre 1925 et 1926 depuis la prison de Landsberg à la suite du putsch complètement raté à Munich, est totalement nul. Ce texte, qui ne fût semble t’il pas tapé par Hitler lui-même, est une succession de propos incohérents, répétitifs, mélangeant toutes les strates des idées d’extrême droite allemande depuis la fin du XIXème siècle. Le pangermanisme émerge vers 1890 avec pour crédo la réunion de toutes les terres où résident de fortes minorités allemandes. On y trouve aussi l’idée d’une identité supérieure de la race aryenne, allemande, courant qui émerge là aussi fin XIXème. Le mouvement völkisch fait partie des sources d’inspiration d’Hitler. La haine des juifs, coupables de la...
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  • bibiouest 08/04/2018
    « Mein Kampf », tout le monde en parle, personne ou presque (en France) ne l'a lu, c'est pourquoi Claude Quettel a écrit ce livre. En effet MK entrant dans le domaine public sa parution pour le grand public devient inéluctable et provoque de nombreuses polémiques c'est pourquoi, l 'auteur nous propose ce livre qui se veut un manuel qui nous explique le contexte historique de la naissance de MK et son impacte aussi bien dans le monde qu'en France ainsi que le « succès » encore aujourd'hui d'un tel « bouquin ». J'ai aimé ce livre car il va permettre d'aborder MK avec un regard « avertis » et je pense que la polémique actuelle sur la sortie de ce « bouquin » est ridicule, en effet MK ne convaincra que des gens déjà convaincus et ne convertira personne. Au contraire cela risquerait d'en faire un livre « martyr » et d'alimenter diverses « théories du complot ». Il ne faut pas l'interdire mais encadrer sa sortie. Il y a un mépris du « peuple »par une certaine catégorie d'hommes politiques (qui se disent proches de lui) et d'intellectuels à ne pas vouloir publier un « bouquin », qui est mal écrit et relève plus de la logorrhée que d'une œuvre littéraire, si ce «  MK » sort avec tous les avertissements des historiens nécessaires il n'y aura pas de problème. Faites confiance à l'intelligence des « gens ». Ce n'est, plus que jamais, que mon humble avis.« Mein Kampf », tout le monde en parle, personne ou presque (en France) ne l'a lu, c'est pourquoi Claude Quettel a écrit ce livre. En effet MK entrant dans le domaine public sa parution pour le grand public devient inéluctable et provoque de nombreuses polémiques c'est pourquoi, l 'auteur nous propose ce livre qui se veut un manuel qui nous explique le contexte historique de la naissance de MK et son impacte aussi bien dans le monde qu'en France ainsi que le « succès » encore aujourd'hui d'un tel « bouquin ». J'ai aimé ce livre car il va permettre d'aborder MK avec un regard « avertis » et je pense que la polémique actuelle sur la sortie de ce « bouquin » est ridicule, en effet MK ne convaincra que des gens déjà convaincus et ne convertira personne. Au contraire cela risquerait d'en faire un livre « martyr » et d'alimenter diverses « théories du complot ». Il ne faut pas l'interdire mais encadrer sa sortie. Il y a un mépris du « peuple »par une certaine catégorie d'hommes politiques (qui se disent proches de lui) et d'intellectuels à ne pas vouloir publier un « bouquin », qui est mal écrit et relève plus de la logorrhée que d'une œuvre littéraire, si ce «  MK » sort avec tous...
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