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Tu ne seras plus mon frère
Date de parution : 11/02/2021
Éditeurs :
Belfond
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Tu ne seras plus mon frère

Date de parution : 11/02/2021
« Tu ne seras plus mon frère mais un ennemi à éliminer. »
2011, Syrie. Kasswara et Kamar, deux frères franco-syriens auparavant très unis, découvrent que l’amour fraternel n’est parfois pas assez fort. Quand le printemps arabe éclate, leurs divergences prennent le dessus.... 2011, Syrie. Kasswara et Kamar, deux frères franco-syriens auparavant très unis, découvrent que l’amour fraternel n’est parfois pas assez fort. Quand le printemps arabe éclate, leurs divergences prennent le dessus. L’un rejoint la rébellion, l’autre demeure un fervent défenseur du régime de Bachar el-Assad.
 
Il n’y a plus de frères maintenant...
2011, Syrie. Kasswara et Kamar, deux frères franco-syriens auparavant très unis, découvrent que l’amour fraternel n’est parfois pas assez fort. Quand le printemps arabe éclate, leurs divergences prennent le dessus. L’un rejoint la rébellion, l’autre demeure un fervent défenseur du régime de Bachar el-Assad.
 
Il n’y a plus de frères maintenant mais deux camps.
Tu ne seras plus mon frère mais un ennemi à éliminer.

 
2019, France. Florence Dutertre, assistante sociale, supervise le retour des « lionceaux du califat ». Ces enfants de djihadistes français ont grandi dans des camps syriens sous le commandement de Daech. Bombes à retardement ou jeunes innocents ? La question ne semble pas se poser pour le sniper qui les exécute un par un à leur arrivée sur le territoire. Terriblement choquée, Florence est pourtant prête à tout pour sauver ces enfants auxquels on a appris à compter avec des grenades…
 
Roman sombre et engagé, Tu ne seras plus mon frère nous plonge dans une Syrie déchirée où les liens du sang définissent les cibles à abattre et décrit, avec la puissance de son intrigue, l’impossible retour des enfants de combattants.
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EAN : 9782714494696
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Polisreading 28/08/2023
    Troisième roman de Christian Blanchard rencontré sur un salon et qui m'avait conseillé Angkar et Iboga, Tu ne seras plus mon frère est prenant. Comme Iboga, on commence à lire et on ne peut s'arrêter, Christian Blanchard sait nous captiver. L'histoire de 2 frères Franco/Syrien vivant en Syrie, que la vie va opposer nous plonge autant dans la Syrie en pleine guerre civile qu'en France en nous rappelant ce que Daesh a engendré comme malheur. C'est bien écrit, des descriptions très réalistes et aucun temps mort. Et la fin est nickel.
  • smithro 14/06/2023
    Ce roman noir est absolument remarquable. Il met en scène deux frères qui s'aiment profondément. Jusqu'à ce que la guerre entre les troupes de Bachar, les rebelles et les islamistes ravage la Syrie. Kasswara est du côté des rebelles. Son frère se bat pour Bachar. Les deux frères sont des tireurs d'élite et leur duel se prolongera sur le territoire français. Rédige dans un style sans fioritures, ce roman est absolument bouleversant.
  • MesCarnetsLitteraires 07/03/2023
    Autant le dire tout de suite, on est loin de l'énorme coup de cœur ressenti l'année dernière ! La faute certainement à la thématique (la guerre) qui ne m'a pas vraiment passionnée. Mais cela n'empêche pas que ce roman a de grandes qualités (un travail dingue de recherche sur le sujet notamment !) et il est surtout formidablement bien écrit. Le point fort de l'auteur est toujours ce rapport à l'humain, cette façon de nous infiltrer dans l'âme humaine avec ce qu'elle a de plus beau mais aussi de plus sombre ! Même si cette fois-ci le rendez-vous n'a pas été totalement concluant, j'ai hâte de découvrir ses autres livres !
  • marysedelvallee 31/10/2022
    roman interpellant qui amène beaucoup de réflexion. Le problème syrien vu à travers la vision opposée de deux frères. Beaucoup de sujets abordés dans ce livre que l'on a du mal à lâcher. La naissance de l'état islamique, le retour en France des enfants du califat...Les émotions sont fortes. Impossible de rester indifférent face à cette lecture. Un livre qui marque!
  • Antyryia 18/06/2022
    Se demander si l'on peut remonter dans le temps pour assassiner Hitler, Mao Tsé Tung ou encore Staline ( responsable de la mort de onze millions d'Ukrainiens... ) enfants relèvera toujours de la science-fiction. La question ne se pose pas, leurs génocides ont eu lieu et jamais on ne pourra revenir en arrière. En revanche, sauver des vies par anticipation en tuant des gosses n'est pas aussi inenvisageable que ce qu'on pourrait penser. Et c'est l'un des thèmes forts de ce roman, hélas très réaliste puisqu'il s'appuie sur l'histoire récente de la Syrie. "On a un bouton rouge sur la ceintures et on appuie dessus. C'est facile. Ensuite je vais au ciel à côté d'Allah. Je serai heureux. J'aurai plein de cadeaux." Ces paroles, ce sont celles de Youssef, onze ans. Fils d'une française djihadiste tombée au combat, il a subi depuis des années l'endoctrinement de Daech. Il a tout oublié de son précédent pays, il sait compter jusqu'à vingt avec des munitions converties en bombes puis en chars. Peut-être a-t-il assisté à la décapitation d'un otage occidental. Voire participé. Il est ce qu'on appelle un lionceau du califat, un Ashbal, de ces enfants qui ont subi un lavage de cerveau dès l'âge de quatre ans pour leur inculquer la haine de leur prochain sous des prétextes religieux fallacieux. "On ne se méfie pas des mômes. Au contraire on développe de l'empathie pour eux." Le rôle de Florence Dutertre, assistante sociale vouée corps et âme à son métier, est de mesurer les risques de réinsertion en France d'enfants tels que Youssef. Est-il encore possible de le déconditionner ou restera-t-il toujours une bombe à retardement ? Un sniper choisira avant elle et abattra Youssef pendant qu'elle l'interrogeait. Ce ne sera pas sa première victime. Alors non, Youssef n'est pas Hitler, mais il aurait pu être un futur Mohamed Lahouaiej-Bouhlel ( attentat sur la promenade de Nice le 14/07/2016 ), un Saïd ou un Chérif Kouachi ( Charlie Hebdo le 07/01/2015 ), un Samy Amimour, un Ismaël Omar Mostefaï, un Foued Mohamed-Aggad ( Bataclan le 13/11/2015 ). Il aurait pu vouloir rejoindre sa mère et Allah en emportant avec lui un maximum de victimes comme l'avait fait Chérif Chekatt le 11/12/2018 au marché de noël de Strasbourg. On ne le saura jamais. Il mourra en 2019 avant que les services sociaux et juridiques n'aient pu statuer sur son cas. Je dois bien avouer que je suis nul en géopolitique, souvent dépassé par les conflits et leurs enjeux territoriaux, économiques, politiques, religieux. Et pourquoi tel pays entre dans le conflit mais pas tel autre ? Même si Christian Blanchard simplifie la guerre civile née en Syrie en 2011 pour éviter de noyer le lecteur sous une tonne d'informations qui aurait desservie son histoire, il faut quand même s'accrocher. Même si de nombreux points restent obscurs, je me suis surpris à beaucoup me documenter pendant le roman, tant pour clarifier certains aspects que par une curiosité que je n'avais jamais eue à l'époque. Lire des romans noirs sur fond historique bien concret enrichit énormément. Pardonnez-moi d'avance si mon court résumé est parfois approximatif ou erroné. "La Syrie est au centre d'un système géopolitique complexe." Au commencement eut lieu le printemps arabe. Le peuple de nombreux pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient s'est soulevé contre leurs dirigeants dictateurs. En l'espace de trois mois, de décembre 2010 à mars 2011, la Tunisie, l'Egypte, le Maroc, la Jordanie et la Syrie sont confrontés à ces mouvements de liberté qui auront des répercussions différentes. En Syrie, ce sera la guerre civile. L'ASL ( l'armée syrienne libre ) affrontera l'armée syrienne officielle du président Bachir-El-Assad. Il l'est toujours aujourd'hui après vingt-deux ans au pouvoir. En 2007 un référendum l'a réélu à 97,62 %, en 2014 avec 88.7 %, en 2021 avec 95,1 % des suffrages. Un homme aimé par son peuple, qui fait quasiment l'unanimité. Seulement 200 000 morts, une utilisation de gaz toxique contre les Syriens – civils compris - , je ne comprends pas pourquoi vous pensez que les votes ont pu être trafiqués. "Quand un dirigeant est capable de tuer des milliers de ses concitoyens, de massacrer son propre peuple, peut-on lui demander d'être raisonnable ?" Il faut dire aussi que comme tout dictateur qui se respecte, Bachir-El-Assad contrôlait l'information, interdisant notamment l'import de journaux étrangers. Tu ne seras plus mon frère évoque cette guerre civile par le biais d'une famille franco-syrienne : Ils sont six : Les parents, qui dirigent une exploitation agricole, leurs deux jeunes filles, et leurs fils qui choisissent des camps opposés. Kamar, le plus jeune, choisit l'armée officielle du président Bachir-El-Hassad, l'aîné rejoindra l'ASL. C'est par la narration de ce dernier, Kasswara, que nous découvrirons les horreurs de la guerre et sa façon de métamorphoser les combattants. Un parti pris de l'auteur pour le camp de la liberté et de l'information. Tandis qu'à l'image de la guerre civile, la haine entre les frères fissure leur famille. "Il n'y a plus de frères maintenant mais deux camps." "Ce sera un duel. Un face à face dans les ruines sur un champ de bataille quelconque." Mais ce ne sont que les prémisses d'un conflit aux ramifications bien plus tordues encore. Une seconde coalition menée contre Bachir-El-Assad prend naissance, dirigée par Abou Bakr al-Baghadi. Ce dernier créera l'Etat Islamique entre l'Irak et la Syrie. Ancien membre d'al Qaïda, il s'autoproclame émir, califat, et chef de tous les clans djihadistes ( ils seront nombreux à le rejoindre ). Il fut l'un des terroristes les plus recherchés et mettra fin à ses jours en 2019, pris en tenaille par l'armée américaine. Il préférera déclencher sa ceinture d'explosifs, emmenant par ailleurs dans la mort deux de ses enfants. Bienvenue dans l'obscurantisme et la haine. "Si les femmes disposaient d'une liberté réduite sous le régime de Bachar, elles étaient maintenant asservies comme jamais." C'est le règne de la terreur. Si les pays européens ont été victimes d'attentats, y compris des pays totalement neutres comme en Scandinavie, ce ne sont cependant pas les nations les plus touchées par ce déferlement de haine. Raison supplémentaire s'il en fallait une pour ne pas faire d'amalgame. "Les musulmans sont leurs cibles privilégiés. Moins de morts chez les juifs ou les chrétiens." C'est donc lui qui est à l'origine de l'embrigadement de jeunes enfants. de la pâte à modeler. De la chair à canon en première ligne des armées djihadistes. Des enfants soldats qui n'ont pas peur de mourir et qui ont été instrumentalisés sans vergogne pour tuer. Sur le champ de bataille et en dehors ils sont à considérer comme des armes. C'est eux ou vous. Un instant d'hésitation peut vous être fatal même si les abattre parait être un acte contre nature. Et c'est lui aussi qui a fait la promotion du Djihad ( "Viens en Syrie, tu vas t'éclater avec nos bombes artisanales !" ), sa propagande ayant fait de nombreux fanatiques. Il diffusait sur internet des mises à mort - parfois effectuées par des enfants - d'otages occidentaux pour maintenir un climat d'insécurité voire de terreur. "Le cancer Daech avait infecté l'ensemble des organes de la société." A la grande déception de l'armée syrienne libre, la France ou les Etats-Unis n'ont pas souhaité combattre à leur côté et entrer dans cette poudrière. En revanche, les Russes de Poutine avaient des intérêts économiques en Syrie et ont pris le parti du dictateur Bachir-El-Assad. Ils entrent en guerre en 2015 et bombardent les opposants, finissant par neutraliser les rebelles sans trop s'immiscer dans le conflit avec Daech. Vladimir Poutine contrôlait les airs et aimait déjà beaucoup larguer des ogives. Ca lui servirait d'entraînement pour plus tard. Je ne parlerais pas des Chiites et des Sunnites, d'Hezbollah, des Salafistes ou du Kurdistan, qui n'ont qu'un maigre rôle à jouer au sein du roman et aussi parce que la géopolitique du Moyen-Orient a gardé encore de nombreux secrets pour moi. Mais pour quelqu'un qui était totalement néophyte sur la question, ma culture générale s'est quelque peu étoffée. Alors certes, c'est un roman sur la guerre et je peux concevoir qu'on soit déjà servi aux informations tous les jours, même s'il s'agit d'un autre conflit. Mais ce n'est pas un livre qui ne fait que parler de géopolitique pour les nuls ( comme moi ) et dont l'essence n'est pas non plus de relater des manoeuvres militaires chapitres après chapitres. Si on y a droit quelques fois, c'est toujours du point de vue du résistant Kasswara. Nous vivons donc cette guerre doublement fratricide ( entre personnes d'une même nation, entre deux frères ) du point de vue d'un tireur d'élite exceptionnel, partageant ses exploits et subissant ses revers. Ce sont des passages très récurrents, qui parfois se ressemblent, et qui n'ont pas toujours trouvé le même intérêt à mes yeux. Ce qui est exceptionnel en revanche c'est de voir ce jeune homme d'abord terrorisé à la seule idée d'ôter une vie humaine et dont la mentalité changera progressivement. Ce sera ensuite un travail, une vocation, puis un plaisir. La peur et l'instinct de préservation l'accompagneront dans les pires situations. "Tu n'es pas là pour tuer des gens mais pour protéger et sauver tes compagnons d'armes." Nour, son fusil, sera pour lui une compagne inséparable, humanisée telle une femme à ses côtés. "De temps en temps, je la décroche, la caresse, lui parle et lui apporte les soins qu'elle mérite." Pour écrire un roman noir et tragique, la réalité est un terreau parfois plus fertile encore que la fiction. Parce que des drames à vous serrer le coeur et les tripes, vous en aurez. Et ils ne seront pas uniquement issus de l'imagination fertile d'un auteur qui veut jouer sur la corde sensible, mais d'évènements bien réels ou qui auraient pu l'être. J'ai un petit regret : Si le roman s'ouvre sur une complicité entre les deux frères ( Kamar et Kasswara ), je pense qu'il aurait pu être préférable d'insister davantage sur celle-ci. Il n'y aura aucun juste milieu, aucune conversation, aucune chance de préserver l'unicité de leur famille. A partir du moment où ils choisiront de combattre dans des camps opposés, seule la haine subsistera. J'aurais aimé plus de subtilité dans ce conflit familial qui donne quand même son titre au livre. Quant aux lionceaux du califat, si leur condamnation à leur arrivée sur le sol français est issue cette fois de l'imagination de l'auteur, ils existent bel et bien. En 2021 ils étaient 20 000 enfants irakiens embrigadés enfermés en Syrie. 200 dans des cellules de 30 mètres carrés. Des conditions de vie impossibles, des ennemis avec lesquels il est impossible de revivre. Quelle solution pour ces jeunes humains piratés en machines de guerre kamikazes qui ont été manipulés sans jamais avoir eu leur mot à dire ? Quand on voit la complexité pour désenvoûter sans assurance de succès ne serait-ce qu'un enfant de retour en France... Roman historique contemporain, les jeux sont faits à l'avance pour de nombreux aspects du roman qui relate les évènements de 2010 à 2019. Pour autant, le suspense est présent ( même si on n'est pas du tout dans un thriller ) grâce aux éléments incorporés par Christian Blanchard, à savoir la façon dont se finira - ou pas - le conflit armé de deux frères qui autrefois s'aimaient. C'est pour ça qu'il ne faut jamais parler politique dans les repas de famille. Et puis il y a cette intrigue légèrement policière puisqu'il faut retrouver l'assassin de ces enfants djihadistes de retour en France. Au-delà des quelques défauts évoqués ( la répétition des scènes de guerre, des points stratégiques à contrôler ) et d'une émotion qui m'a manqué pour être réellement impacté par l'aspect fratricide mis en avant dans le livre, Tu ne seras plus mon frère a le plus souvent été réellement plaisant à lire. J'en sui ressorti ému, parfois même bouleversé. Je me suis surpris à apprendre et à m'intéresser, au-delà de ce qui était relaté dans le livre, à l'histoire complexe de la Syrie alors que, je l'avoue, j'étais passé au travers des trois quarts. Histoire qui n'est d'ailleurs pas terminée. Et puis au travers du danger potentiel des lionceaux du califat, les tirer comme des lapins n'apparaît évidemment pas comme la solution idéale. "Eradiquer toutes les sources possibles de terrorisme." Mais j'ignore quelle serait la solution la plus appropriée pour les réintégrer dans une communauté qu'ils ont appris à haïr. Pas de miracle en vue mais des questions sans réponse et une intense réflexion. Se demander si l'on peut remonter dans le temps pour assassiner Hitler, Mao Tsé Tung ou encore Staline ( responsable de la mort de onze millions d'Ukrainiens... ) enfants relèvera toujours de la science-fiction. La question ne se pose pas, leurs génocides ont eu lieu et jamais on ne pourra revenir en arrière. En revanche, sauver des vies par anticipation en tuant des gosses n'est pas aussi inenvisageable que ce qu'on pourrait penser. Et c'est l'un des thèmes forts de ce roman, hélas très réaliste puisqu'il s'appuie sur l'histoire récente de la Syrie. "On a un bouton rouge sur la ceintures et on appuie dessus. C'est facile. Ensuite je vais au ciel à côté d'Allah. Je serai heureux. J'aurai plein de cadeaux." Ces paroles, ce sont celles de Youssef, onze ans. Fils d'une française djihadiste tombée au combat, il a subi depuis des années l'endoctrinement de Daech. Il a tout oublié de son précédent pays, il sait compter jusqu'à vingt avec des munitions converties en bombes puis en chars. Peut-être a-t-il assisté à la décapitation d'un otage occidental. Voire participé. Il est ce qu'on appelle un lionceau du califat, un Ashbal, de ces enfants qui ont subi un lavage de cerveau dès l'âge de quatre...
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