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Un deuil dangereux
WIlliam Monk
Elisabeth Kern (traduit par)
Date de parution : 01/06/2011
Éditeurs :
12-21
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Un deuil dangereux

WIlliam Monk

Elisabeth Kern (traduit par)
Date de parution : 01/06/2011

La famille Moidore n'avait encore jamais connu de scandale, bien à l'abri dans sa demeure de Queen Anne Street. Mais la famille va être frappée par un drame atroce :...

La famille Moidore n'avait encore jamais connu de scandale, bien à l'abri dans sa demeure de Queen Anne Street. Mais la famille va être frappée par un drame atroce : la fille de Sir Basil Moidore est assassinée. L'inspecteur William Monk est sommé de retrouver le coupable au plus vite...

La famille Moidore n'avait encore jamais connu de scandale, bien à l'abri dans sa demeure de Queen Anne Street. Mais la famille va être frappée par un drame atroce : la fille de Sir Basil Moidore est assassinée. L'inspecteur William Monk est sommé de retrouver le coupable au plus vite et d'épargner autant que possible la famille. Peu aidé, tant par l'hostilité de ses supérieurs que par les séquelles de son amnésie, Monk devra lire derrière les silences et les ombres pour parvenir à résoudre cette nouvelle enquête. Heureusement, sa complice Hester Latterly viendra lui prêter main-forte.

« En plongeant son héros dans le Londres des années 1850 avec délectation et sadisme, Anne Perry est entrée dans la cour des plus grands. Voici du neuf et du neuf éblouissant. » Myriam Gooris, RTBF

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EAN : 9782264054722
Code sériel : 3063
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
12-21
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EAN : 9782264054722
Code sériel : 3063
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lara000000000 18/01/2024
    Un policier au coeur du 19 ème siècle. Le huis clos rend les choses intéressantes avec une envie de découvrir la vérité mais la fin est tout de même assez décevante même si inattendue. Des personnages assez peu attachants, pour lesquels on ne voit que leurs défauts et leur impulsivité.
  • latina 30/11/2023
    « Jamais, en aucune circonstance, vous ne devez élever la voix, ni chercher à exposer votre opinion devant des hommes ou faire preuve d’intelligence ou de résolution. C’est dangereux et cela met ces messieurs extrêmement mal à l’aise. » C’est en lisant des romans comme celui-ci que je me rends compte ô combien nous sommes gâtées, nous les femmes occidentales du 21e siècle ! En cette moitié du 19e siècle, les femmes sont soumises, qu’elles soient riches ou pauvres. Cantonnées dans leur rôle de mères, de femmes au foyer, d’organisatrices de réception, elles sont dans l’ensemble méprisées si elles font un pas de côté. Et ne parlons pas des servantes, invisibles aux yeux des maitres de maison, quasi esclaves. Anne Perry profite d’une femme retrouvée poignardée dans son lit, une des deux filles de Sir Moidore, habitant avec toute sa famille sous la férule de son très aristocrate de père dans la prestigieuse Queen Anne Street, pour nous dépeindre avec force détails la vie des riches et de leurs domestiques à l’époque victorienne. L’inspecteur Monk interviendra tout au long de l’enquête, aidé par une infirmière revenant de la guerre de Crimée, Miss Hester Latterly, qui vient de faire les frais du sentiment de supériorité d’un médecin d’hôpital. L’enquête se fait à l’intérieur de cette maison aux innombrables domestiques, car elle se révèle difficile. Qui a osé poignarder la jeune veuve ? Un membre de la famille ou un des domestiques ? Les partis s’affrontent, usent de faux-semblants, de perfidie, de jalousie, de tous ces petits riens ( !) animant une maison vaste comme celle-là. Monk a bien une petite idée de qui n’est PAS le coupable, mais cela s’arrête là. D’autant plus qu’il est lui-même perturbé par une perte de mémoire récente qui lui a fait oublier tout son passé ! J’ai adoré, malgré les quelques longueurs et répétitions, suivre le train-train de cette famille décomposée. J’ai adoré me révolter à la lecture du traitement fait aux femmes. J’ai adoré me plonger dans les rues de Londres à cette époque. D’autant plus que pour moi, ce n’était pas dangereux. « Jamais, en aucune circonstance, vous ne devez élever la voix, ni chercher à exposer votre opinion devant des hommes ou faire preuve d’intelligence ou de résolution. C’est dangereux et cela met ces messieurs extrêmement mal à l’aise. » C’est en lisant des romans comme celui-ci que je me rends compte ô combien nous sommes gâtées, nous les femmes occidentales du 21e siècle ! En cette moitié du 19e siècle, les femmes sont soumises, qu’elles soient riches ou pauvres. Cantonnées dans leur rôle de mères, de femmes au foyer, d’organisatrices de réception, elles sont dans l’ensemble méprisées si elles font un pas de côté. Et ne parlons pas des servantes, invisibles aux yeux des maitres de maison, quasi esclaves. Anne Perry profite d’une femme retrouvée poignardée dans son lit, une des deux filles de Sir Moidore, habitant avec toute sa famille sous la férule de son très aristocrate de père dans la prestigieuse Queen Anne Street, pour nous dépeindre avec force détails la vie des riches et de leurs domestiques à l’époque victorienne. L’inspecteur Monk interviendra tout au long de l’enquête, aidé par une infirmière revenant de la guerre de Crimée, Miss Hester Latterly, qui vient de faire les frais du...
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  • Nitocris2021 17/01/2023
    Deuxième opus de la série Monk, ce volume est à lire après "Un étranger dans le miroir" sous peine de ne pas goûter entièrement la lecture et d'être spoilés. Les deux personnages principaux (Monk et Hester) sont toujours aussi réussis et on voit apparaître une troisième figure centrale avec Oliver Rathbone. Surtout on plonge avec délices dans les secrets de la famille Moidore. Dissection pleine de finesse d'une maison aristocrate avec les parents dépendants du maître de maison et les domestiques à la merci d'une accusation, ce roman ne va pas dans l'eau de rose. Peinture d'une société où la femme dépend entièrement de l'homme et est suspectée de manquer de moralité en cas de viol, ce livre est une perle.
  • LePamplemousse 21/08/2021
    L’époque victorienne n’était pas la meilleure époque pour vivre une vie de femme épanouie. Soit vous étiez née dans une famille pauvre et vous deveniez ouvrière ou domestique au mieux ou prostituée au pire, soit vous étiez née dans une famille riche et vous deveniez une jeune fille bonne à marier et à faire des enfants. Dans les deux cas, vous n’aviez pas le choix de votre destinée, puisque l’éducation n’était pas accessible aux filles, elles n’avaient pas le droit de choisir leur mari, de penser librement, de donner leur avis, de disposer de leur argent...bref, elles étaient entièrement dépendantes de leur famille ou de leurs patrons. C’est dans ce contexte que l’inspecteur Monk va devoir élucider le meurtre d’Octovia Haslett, une jeune veuve vivant chez ses parents et retrouvée poignardée sur son lit, à Londres, en 1856. J’aime beaucoup les descriptions de la vie à cette époque, l’auteure décrit avec beaucoup de détails les tenues, les plats dégustés, l’ameublement des maisons bourgeoises, le quotidien des aristocrates, les clubs où les hommes se regroupent pour boire, fumer et discuter de politique, les boudoirs où les femmes échangent des potins entre tasse de thé et sandwiches au concombres, et celui des domestiques qui triment du matin au soir pour des salaires de misère et sans aucune considération… L’inspecteur Monk est un personnage atypique, puisque suite à un accident, il a totalement perdu la mémoire et ne sait plus qui il est. Il enquête souvent en compagnie de Hester Latterly, une infirmière qui a appris son métier lors de la guerre de Crimée. Un très bon polar dont l’intrigue est surtout un prétexte pour nous faire découvrir la condition des femmes et des domestiques à cette époque. L’époque victorienne n’était pas la meilleure époque pour vivre une vie de femme épanouie. Soit vous étiez née dans une famille pauvre et vous deveniez ouvrière ou domestique au mieux ou prostituée au pire, soit vous étiez née dans une famille riche et vous deveniez une jeune fille bonne à marier et à faire des enfants. Dans les deux cas, vous n’aviez pas le choix de votre destinée, puisque l’éducation n’était pas accessible aux filles, elles n’avaient pas le droit de choisir leur mari, de penser librement, de donner leur avis, de disposer de leur argent...bref, elles étaient entièrement dépendantes de leur famille ou de leurs patrons. C’est dans ce contexte que l’inspecteur Monk va devoir élucider le meurtre d’Octovia Haslett, une jeune veuve vivant chez ses parents et retrouvée poignardée sur son lit, à Londres, en 1856. J’aime beaucoup les descriptions de la vie à cette époque, l’auteure décrit avec beaucoup de détails les tenues, les plats dégustés, l’ameublement des maisons bourgeoises, le quotidien des aristocrates, les clubs où les hommes se regroupent pour boire, fumer et discuter de politique, les boudoirs où les femmes échangent des potins entre tasse de thé et sandwiches au concombres, et celui des domestiques qui triment...
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  • JLine 11/06/2021
    Après avoir tellement apprécié le premier tome de la série, j'ai dévoré le deuxième. Nos enquêteurs doivent résoudre le meurtre d'une jeune femme de la haute société. La description des us et coutumes de ce milieu, l'arrogance, le mépris, le culte du quand-dira-t 'on dont font preuve leurs membres donne à cet ouvrage une lourde atmosphère. J'aime ce genre de lecture qui me fait découvrir une époque, un monde que je ne connaissais pas.
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