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Un lit d'aubépine
Date de parution : 18/04/2013
Éditeurs :
Presses de la cité
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Un lit d'aubépine

Date de parution : 18/04/2013

Au début du XXe siècle, l'amour d'une mère pour ses trois garçons aux destins très dissemblables : l'un devient prêtre, l'autre officier, le troisième proxénète.


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Viverols, une commune de montagne entourée de bois, de pâturages, aux confins de quatre provinces : Auvergne, Forez, Velay, Vivarais. En 1902, un gendarme corse, Pancrace Cervoni, y est nommé...

Viverols, une commune de montagne entourée de bois, de pâturages, aux confins de quatre provinces : Auvergne, Forez, Velay, Vivarais. En 1902, un gendarme corse, Pancrace Cervoni, y est nommé chef de brigade. Il épouse une jeune paysanne à peu près illettrée, Tiennette Farigoule, dont la mère se prétend descendante...

Viverols, une commune de montagne entourée de bois, de pâturages, aux confins de quatre provinces : Auvergne, Forez, Velay, Vivarais. En 1902, un gendarme corse, Pancrace Cervoni, y est nommé chef de brigade. Il épouse une jeune paysanne à peu près illettrée, Tiennette Farigoule, dont la mère se prétend descendante du dauphin Louis XVII, échappé du Temple et réfugié dans la région. Ils ont ensemble trois garçons. Le premier deviendra prêtre, le deuxième officier, le troisième proxénète. Mais, peu soucieuse de ces carrières dissemblables, Tiennette nourrit pour eux un amour égal et passionné, prêt à toutes les indulgences.

Avec Un lit d'aubépine, Jean Anglade nous conte l'histoire captivante et multicolore, burlesque et bouleversante, de cette "mère Goriot' et de ses trois fils.


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EAN : 9782258091993
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Jackylebook 19/10/2023
    Jean Anglade nous convie au récit de la vie d'une famille auvergnate sur la première moitié du XXème siècle. Pancrace Cervoni, chef de gendarmerie, est nommé à Viverols (Puy de Dôme) où il épousera une jeune paysanne ingénue Tiennette. De cette union naquit trois garçons Annet, Jean et André aux destinées bien différentes, mais toujours aimés avec passion par leur mère. L'auteur nous conte de façon truculente, entre Pagnol et Giono, l'existence parfois comique, parfois tragique du clan Cervoni et plus généralement de toute la communauté paysanne au gré des saisons et des méandres de l'histoire.
  • Meps 02/03/2018
    Les auteurs dit "régionaux" ont un statut particulier dans la littérature française : on leur reconnait une force d'évocation réaliste par la proximité avec les sujets évoqués et ils jouissent donc de l'attachement d'un lectorat local qui se reconnait totalement dans la description des lieux, des coutumes, de l'Histoire du pays. Mais dans le même temps, on diminue leurs talents littéraires en les cantonnant à cette proximité. Après une première lecture d'Anglade (Y a pas de bon Dieu) qui m'avait plutôt séduite, notamment par la focale qu'elle mettait sur un évènement précis de l'Histoire, cette saga familiale que dresse Un lit d'aubépine m'a moins enthousiasmée. L'auteur a voulu enchainer les époques (toute la première moitié du vingtième siècle, riche en bouleversements), mais aussi les contextes (la Corse, l'Auvergne mais aussi l'Algérie, la gendarmerie, la prêtrise, l'armée, le milieu rural...). En cherchant à trop élargir, il en a perdu un peu du charme du propos en survolant tout sans vraiment rien approfondir. La construction des chapitres avec des premiers chapeaux anecdotiques dont on ne comprend pas toujours le lien avec ce qui suit et ce qui précède perd également le lecteur. La lecture reste malgré tout agréable dans l'ensemble mais ne parvient pas à emporter totalement et à attacher réellement au destin de tous ces personnages. Les auteurs dit "régionaux" ont un statut particulier dans la littérature française : on leur reconnait une force d'évocation réaliste par la proximité avec les sujets évoqués et ils jouissent donc de l'attachement d'un lectorat local qui se reconnait totalement dans la description des lieux, des coutumes, de l'Histoire du pays. Mais dans le même temps, on diminue leurs talents littéraires en les cantonnant à cette proximité. Après une première lecture d'Anglade (Y a pas de bon Dieu) qui m'avait plutôt séduite, notamment par la focale qu'elle mettait sur un évènement précis de l'Histoire, cette saga familiale que dresse Un lit d'aubépine m'a moins enthousiasmée. L'auteur a voulu enchainer les époques (toute la première moitié du vingtième siècle, riche en bouleversements), mais aussi les contextes (la Corse, l'Auvergne mais aussi l'Algérie, la gendarmerie, la prêtrise, l'armée, le milieu rural...). En cherchant à trop élargir, il en a perdu un peu du charme du propos en survolant tout sans vraiment rien approfondir. La construction des chapitres avec des premiers chapeaux anecdotiques dont on ne comprend pas toujours le lien avec ce qui suit et ce qui précède perd également le lecteur. La lecture reste malgré tout agréable dans l'ensemble mais ne...
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  • Mamiechou21 24/01/2015
    Magnifique roman
  • BVIALLET 20/12/2012
    En 1902, Pancrace Cervoni, un gendarme d'origine corse, débarque à Viverols, petite commune sise aux confins de l'Auvergne, du Velay, du Forez et du Vivarais. Il tombe amoureux d'une paysanne quasi illettrée, Tiennette Farigoule, qui accepte de devenir sa femme plus par devoir que par sentiment. Le couple aura trois garçons, Annet, Jean et André. L'aîné perdra un oeil lors d'un jeu de gamins et deviendra prêtre. Le cadet entrera à Saint Cyr et se retrouvera officier en Algérie où il épousera une autochtone après s'être converti à l'islam. Quand au benjamin, après des débuts peu enthousiastes comme facteur, il sera tenté par des profits plus substantiels et moins fatigants et deviendra proxénète à Lyon. Tiennette, en bonne mère, gardera un égal amour pour ses trois garçons aux destins aussi dissemblables. Cette humble saga familiale qui s'étend sur un demi siècle permet au lecteur de traverser la Belle époque, la Première Guerre mondiale, la Seconde, l'Occupation et de terminer par l'Epuration, tels que ces évènements majeurs furent vécus par de petites gens de la campagne profonde. Les personnages de Tiennette, cette mère courage pas très finaude, et celui d'Annet, le prêtre borgne qui ne profite que de la moitié des choses de la vie, sont particulièrement attachants. La fin de l'homme de Dieu, en forme de montée au calvaire, a même quelque chose de christique. Le père et les deux autres frères relèvent plus du picaresque voire de l'eau-forte mais traités avec compassion et humanité par un Anglade toujours aussi excellent dans la description des ambiances villageoises. Bien que l'histoire soit assez banale malgré quelques anecdotes surprenantes comme cette improbable descendance de Louis XVII, l'ensemble reste agréable à lire ne serait-ce que par le dépaysement dans l'espace et le temps.En 1902, Pancrace Cervoni, un gendarme d'origine corse, débarque à Viverols, petite commune sise aux confins de l'Auvergne, du Velay, du Forez et du Vivarais. Il tombe amoureux d'une paysanne quasi illettrée, Tiennette Farigoule, qui accepte de devenir sa femme plus par devoir que par sentiment. Le couple aura trois garçons, Annet, Jean et André. L'aîné perdra un oeil lors d'un jeu de gamins et deviendra prêtre. Le cadet entrera à Saint Cyr et se retrouvera officier en Algérie où il épousera une autochtone après s'être converti à l'islam. Quand au benjamin, après des débuts peu enthousiastes comme facteur, il sera tenté par des profits plus substantiels et moins fatigants et deviendra proxénète à Lyon. Tiennette, en bonne mère, gardera un égal amour pour ses trois garçons aux destins aussi dissemblables. Cette humble saga familiale qui s'étend sur un demi siècle permet au lecteur de traverser la Belle époque, la Première Guerre mondiale, la Seconde, l'Occupation et de terminer par l'Epuration, tels que ces évènements majeurs furent vécus par de petites gens de la campagne profonde. Les personnages de Tiennette, cette mère courage pas très finaude, et celui d'Annet, le prêtre borgne qui ne profite que de la moitié des choses...
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