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Un parfum d'amertume
Date de parution : 13/10/2016
Éditeurs :
12-21

Un parfum d'amertume

Date de parution : 13/10/2016
Antoine Lagarde, comme tous les quinze jours, rend visite à son père, ingénieur des Ponts et Chaussées à la retraite, veuf, qui vit seul dans son petit appartement. C’est là qu’il découvre son cadavre, gisant dans une mare de sang...
« Le corps gisait dans une mare de sang. »
Antoine Lagarde déteste ce genre de clichés, mais il lui faut l’admettre : celui de son père gît à ses pieds,...
« Le corps gisait dans une mare de sang. »
Antoine Lagarde déteste ce genre de clichés, mais il lui faut l’admettre : celui de son père gît à ses pieds, dans une mare de sang. Un père veuf, cafardeux, hypocondriaque, mais sans histoire. Du moins le croyait-il avant de découvrir...
« Le corps gisait dans une mare de sang. »
Antoine Lagarde déteste ce genre de clichés, mais il lui faut l’admettre : celui de son père gît à ses pieds, dans une mare de sang. Un père veuf, cafardeux, hypocondriaque, mais sans histoire. Du moins le croyait-il avant de découvrir sur les lieux du crime un indice négligé par la police : une simple carte à jouer, un valet de pique, ou plutôt le premier jalon qui mènera ce bussinessman bien sous tous rapports, fin nez et homme à femmes, dans un jeu de pistes sanglant dont il ignore les règles.

 
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EAN : 9782823821321
Code sériel : 16188
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823821321
Code sériel : 16188
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PhilippeNordiste 25/03/2022
    C'est le troisième livre de cet auteur que je lis. De ce que je comprends, c'est son tout premier, un peu relu et remanié. J'ai encore apprécié sa plume, même si ce livre m'est apparu un peu inférieur aux deux autres lus dont l'extraordinaire "toute la violence des hommes": peut-être que les prouesses sexuelles du héros, grand amateur des fragrances intimes de ses nombreuses conquêtes, m'ont apparus un peu hors sujet. Néanmoins on retrouve déjà la force de recherche journalistique de l'auteur, ici autour de la construction d'un pont au Vénézuela, et l'histoire, même si un peu capillotractée, m'a bien plu. Colize est vraiment un grand auteur à suivre.
  • majero 31/12/2021
    Improbable scénario, Antoine Lagarde, la quarantaine, découvre son père gisant dans une mare de sang et, indice dédaigné par la police, une carte, 'A BON AMI' griffonné sur un valet de pique. Débute une enquête avec la complicité de la très sexy journaliste Janice Roland qui va mener cet homme à femmes et à l'odorat surdéveloppé de Bruxelles à Paris, Strasbourg, Sénégal... Mais ce n'est qu'un début, un tout petit début car le génial Colize n'a pas son pareil pour d'affolants rebondissements. J'adore la griffe de Colize, cocktail d'humour, des mots délicieusement choisis racontés par Antoine avec une bien belge autodérision!
  • Ericdesh 25/02/2021
    Un très bon roman, extrêmement agréable à lire et doté d'un personnage principal sympa, que j'ai eu beaucoup de plaisir à voir essayer de se sortir d'une machination tortueuse à souhait. De plus, l'humour qui est une des marques de fabrique de Colize est ici un réel plus. J'ai beaucoup aimé son écriture imagée. Ainsi, Paul Colize n'écrit pas : on voit à ses yeux qu'il boit trop de bieres mais "Ses yeux globuleux et injectés trahissent une longue intimité avec des breuvages houblonnés" ce qui est autrement plus poétique et joli. Ainsi le style et l'humour sont bien présents mais ce n'est pas au détriment de l'intrigue elle aussi très intéressante, avec une révélation qui, bien qu'assez classique, tient bien la route et clôture très bien le roman.
  • RomansNoirsEtPlus 12/05/2020
    Il y avait l’humour anglais , il y a maintenant l’humour belge mis en exergue non pas par un français mais par un belge depuis des années , sans fléchir . Paul Colize a en effet cette particularité d’allier au meilleur roman policier à suspens ces traits d’esprit caustiques quelque peu retors mais toujours bon enfant . Car plutôt que de rire des autres l’auteur pratique l’auto dérision à haute dose quel que soit le contexte . Le contexte n’est pas forcément à la franche rigolade quand Antoine Lagarde découvre son père , gisant dans une mare de sang . Pour lui qui mène parfaitement sa barque , dans son entreprise de conseil en organisation située à Paris , cette mort représente un gros grain de sable sentimental . Tout réussi en effet à notre célibataire : une entreprise florissante , une vie sexuelle épanouie , un charme inconstatable vis à vis de la gente féminine. Antoine n’est pas un homme à montrer ses émotions devant sa famille éplorée mais il ne peut laisser le crime de son père impuni . Ce qui va finir de bouleverser son univers bien huilé c’est la découverte d’une carte à jouer : un valet de pique . Une carte comme une première piste qui va l’embarquer dans une enquête au long cours , périlleuse et plein de surprises , entre l’Europe , l’Afrique et les Amériques . Une enquête qui va le conduire à fouiller dans le passé , étape nécessaire afin de comprendre les raisons qui se cachent derrière ces morts qui vont se succéder et derrière ces valets déployant leurs funestes couleurs . Incontestablement cette nouvelle version , plus épurée de ce roman fait mouche . Ce que le récit perd en pages il le gagne en intensité dramatique . Il est en effet impossible de lutter quand notre héros malgré lui- un sacré coquin au demeurant - nous enrôle dans ses explorations tambour battant aux quatre coins du monde . Il ne s’arrête pas devant les échecs et les rebondissements le bougre , car pour lui , la vérité doit triompher même si elle fait mal . Avec la verve qu’on lui connaît , l’auteur d’outre-Quiévrain nous offre sur un plateau une belle brochette de personnages , qui dans les yeux d’Antoine sont plutôt gratinés ..mais il n’est pas toujours très objectif . C’est le moins que l’on puisse dire ! Encore un beau moment d’évasion et de sourires garantis cent pour cent sur facture Made in Belgium . Il y avait l’humour anglais , il y a maintenant l’humour belge mis en exergue non pas par un français mais par un belge depuis des années , sans fléchir . Paul Colize a en effet cette particularité d’allier au meilleur roman policier à suspens ces traits d’esprit caustiques quelque peu retors mais toujours bon enfant . Car plutôt que de rire des autres l’auteur pratique l’auto dérision à haute dose quel que soit le contexte . Le contexte n’est pas forcément à la franche rigolade quand Antoine Lagarde découvre son père , gisant dans une mare de sang . Pour lui qui mène parfaitement sa barque , dans son entreprise de conseil en organisation située à Paris , cette mort représente un gros grain de sable sentimental . Tout réussi en effet à notre célibataire : une entreprise florissante , une vie sexuelle épanouie , un charme inconstatable vis à vis de la gente féminine. Antoine n’est pas un homme à montrer ses émotions devant sa famille éplorée mais il ne peut laisser le crime de son père impuni . Ce qui va finir de bouleverser son univers bien huilé c’est la découverte d’une carte à...
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  • UnKaPart 04/01/2019
    Dans Ça, Grippe-Sou revient tous les vingt-sept ans. Un parfum d’amertume, pareil. Sauf que le cycle est plus court, dans les six, sept ans, et qu’il n’y a pas de clown extraterrestre. Quatre valets et une dame en 2003. Le Valet de cœur en 2010. Un parfum d’amertume en 2016. À ce rythme, dans quelques décennies, il faudra plus de temps pour lister les titres que pour lire le roman… En attendant la prochaine mouture vers 2022-2023, penchons-nous sur la dernière version en date. L’éditeur parle de “nouvelle édition revue par l’auteur”, je préfère le terme de Terminator’s cut. Le Colize du futur a corrigé le texte de son moi du passé. John Connor peut pioncer tranquille, le T-800 belge a pour spécialité la traque des adverbes en -ment. Mes yeux l’en remercient. Une fois n’est pas coutume, il ne me facilite pas l’exercice de la chronique. Un premier roman retouché n’est plus tout à fait un premier roman. Vous savez, le galop d’essai avec ses petits défauts de jeunesse… moins les petits défauts pour le coup. Ok, challenge accepted, comme on dit dans la langue de Goethe (1622-1673). Antoine Lagarde est consultant – brasseur de vent, dixit son ex-femme. Il porte sur ses contemporains un regard désabusé, cynique, ironique, sarcastique, …………ique, …………ique (je te laisse compléter). D’aucuns diraient qu’il est un peu connard sur les bords, mais faut lui reconnaître une acuité dans le jugement. Le mal qu’il pense des gens qu’il côtoie, il ne l’invente pas. Après, le gars n’est pas exempt de défauts. Volage, bordélique, condescendant… Bref, du bon et du moins bon, tout ce qu’il faut pour en faire un personnage vrai / authentique / attachant / autre adjectif tarte à la crème à ta convenance. Première particularité d’Antoine, son sens de la formule, qui rend chacune de ses réflexions aussi piquante que drôle. L’humour caustique donne au roman un ton léger avec une pointe de mordant. Léger mais noir, attention. Un parfum d’amertume reste un polar avec des gens qui se font dézinguer et pas toujours avec des méthodes propres (jamais en fait). Cette légèreté d’ensemble appuie la noirceur du dernier segment. Le trait n’étant pas appuyé outre mesure, le glissement ne donne pas l’impression d’un revirement de la comédie pouet-pouet à la tragédie hollywoodienne vomissant du pathos par hectolitres. La partition évolue sans fausse note. Tout en douceur et en finesse. Deuxième trait distinctif d’Antoine, envié par Voldemort et Michael Jackson, son nez. Pas le tarin standard, non, le modèle avion renifleur. Ce qu’en parfumerie on appelle un “nez” (et on espère que les parfumeurs sont plus doués en fragrances qu’en inventivité linguistique). Bien trouvée et surtout bien employée, cette caractéristique ne sert pas qu’à ajouter une ligne au CV du personnage. Combien de fois j’ai vu des romans vendre un personnage original sur la base de tel ou tel trait… qui à l’arrivée ne dépasse pas l’anecdotique faute d’être utilisé au-delà de l’argument de vente initial. Parfois c’est l’excès inverse du super-pouvoir activé toutes les deux pages au point de ne résumer le personnage qu’à ça. Ici, sens de la mesure. Le pif de Lagarde apporte quelque chose, il définit une partie du personnage, de son rapport au monde (les odeurs du métro) et aux autres (l’intimité de ses conquêtes). Sans son blair, Lagarde n’est plus Lagarde. Tu l’auras compris, le roman repose d’abord sur son personnage principal, ses relations avec les autres et avec lui-même. En témoignent les apartés qui émaillent le déroulement de son enquête. Ben non, l’intrigue policière n’occupe pas 100% du bouquin, Lagarde parle aussi de sa famille, de son boulot, de ses conquêtes… Après tout, il n’est pas limier de métier – on peut même dire qu’il enquête au pif – et il a une vie à côté. Dans neuf romans sur dix, ces encarts virent à la digression inutile. Tu lis le bouquin en entier, ensuite tu arraches les pages hors sujet, tu le relis… et tu te rends compte qu’il n’y aucune différence, que tout ce blabla n’apportait rien à l’histoire, aux personnages, à l’ambiance, au décor. Dans Un parfum d’amertume, il s’agit bien d’apartés. Des propos en passant, qui construisent le roman. Ainsi, les amourettes sans lendemain de Lagarde avec telle ou telle donzelle, sans rapport (sic) direct avec le versant polar, témoignent de son incapacité à s’attacher. Elles n’en donnent que davantage de poids au lien qu’il créera avec un personnage féminin important dans l’intrigue. Autre exemple, la famille de Lagarde (son ex, son môme, ses sœurs…), ben c’est “un peu” le cœur du sujet vu que Lagarde enquête sur le meurtre de son paternel. Rien n’est anodin ou gratuit, chaque épisode sert à quelque chose. Avec en plus le bon goût d’éviter l’arrêt sur image en gros plan sur le mode “attention, ceci est un élément important”. Maîtrise et élégance. Sur la forme rien à redire que je n’ai déjà évoqué dans mes précédentes chroniques (L’avocat, le nain et la princesse masquée ; Back Up ; Concerto pour 4 mains ; Un long moment de silence ; Zanzara). Un phrasé aérien, gracieux, avec le mot juste et pas un de plus. J’invite encore une fois les grands malades de l’adverbe en -ment et du verbe introducteur à lire Colize. Un style impérial. Comme Lagarde. La garde impériale, donc...Dans Ça, Grippe-Sou revient tous les vingt-sept ans. Un parfum d’amertume, pareil. Sauf que le cycle est plus court, dans les six, sept ans, et qu’il n’y a pas de clown extraterrestre. Quatre valets et une dame en 2003. Le Valet de cœur en 2010. Un parfum d’amertume en 2016. À ce rythme, dans quelques décennies, il faudra plus de temps pour lister les titres que pour lire le roman… En attendant la prochaine mouture vers 2022-2023, penchons-nous sur la dernière version en date. L’éditeur parle de “nouvelle édition revue par l’auteur”, je préfère le terme de Terminator’s cut. Le Colize du futur a corrigé le texte de son moi du passé. John Connor peut pioncer tranquille, le T-800 belge a pour spécialité la traque des adverbes en -ment. Mes yeux l’en remercient. Une fois n’est pas coutume, il ne me facilite pas l’exercice de la chronique. Un premier roman retouché n’est plus tout à fait un premier roman. Vous savez, le galop d’essai avec ses petits défauts de jeunesse… moins les petits défauts pour le coup. Ok, challenge accepted, comme on dit dans la langue de Goethe (1622-1673). Antoine Lagarde est consultant – brasseur de vent, dixit son ex-femme. Il porte sur ses contemporains...
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