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Un village pourtant si tranquille
Date de parution : 30/01/2014
Éditeurs :
Presses de la cité

Un village pourtant si tranquille

Date de parution : 30/01/2014

 
Octobre 1964. Un agriculteur surprend un intrus chez lui. Quelques jours plus tard, le directeur de l'école fait une grave chute – accidentelle ? Personne dans ce village du Dauphiné ne... Octobre 1964. Un agriculteur surprend un intrus chez lui. Quelques jours plus tard, le directeur de l'école fait une grave chute – accidentelle ? Personne dans ce village du Dauphiné ne veut croire que les deux événements ne sont pas liés. Dès lors, rien ne peut enrayer les commérages et la... Octobre 1964. Un agriculteur surprend un intrus chez lui. Quelques jours plus tard, le directeur de l'école fait une grave chute – accidentelle ? Personne dans ce village du Dauphiné ne veut croire que les deux événements ne sont pas liés. Dès lors, rien ne peut enrayer les commérages et la suspicion. Seul Nicolas, orphelin de douze ans, connaît la vérité.
Bizarrement, ces faits coïncident avec l'arrivée d’un nouvel instituteur que personne ne connaît mais qui, lui, semble savoir bien des choses sur chacun...
 
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EAN : 9782258105850
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258105850
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Annette55 03/08/2021
    «  Les grands sapins centenaires frémissaient dans l'air pur et silencieux , revigorés par l'audace inattendue du soleil » … «  Enfin quoi ! Que pouvait - il se passer de spécial et d'inquiétant dans un village habitué à vivre son quotidien avec une humeur égale et sans soucis particuliers » … Et pourtant la vie tranquille d'un village du Trièves ,, en Dauphiné est bouleversée par une suite d'événements inexplicables, au demeurant …. Nicolas vient d'être libéré du service militaire . Son village se situe en Isère, à une quarantaine de kilomètres de Grenoble. En ce début d'été , après avoir fait du stop , il parvient à quelque distance de l'entrée de la bourgade , son regard se pose sur une stèle de granit , ses doigts effleurent la pierre froide. Une simple gravure figure au bas de l'édifice : 1964. Elle témoigne d'un événement qui s'est déroulé il y a dix ans , ce fut L'AFFAIRE . Les dix années passées ont déposé leurs traces d'usure et de salissure. …. Les marques du temps emprisonnent la mémoire de celui qui a été la cause et la victime d'en histoire que les gens ont jalousement conservée … Le premier habitant qui accueille Nicolas est Roger Raine , l'instituteur retraité , la seconde : Isabelle, une jeune fille de son âge . L'auteure nous emmène alors dix ans en arrière : à la découverte de l'affaire .Nicolas a douze ans , le village vit paisiblement jusqu'à ce vendredi 9 octobre 1964. Gérard Louis est un fermier propriétaire de la Pascalette , bourru, acariâtre , violent , au village , il est peu apprécié et craint depuis 1944 , où il aurait collaboré avec les Allemands , sans véritable preuve . Depuis quelques jours , il est sur des charbons ardents , un individu s'est introduit dans sa maison . Sa mère , Julie Louis est cloîtrée dans sa chambre ,du troisième étage, paralysée à la suite d'une chute dans les escaliers . Bernadette , elle , s'occupe d'elle et de la ferme . Sans famille , esseulée , son patron abuse d'elle , elle accepte tout car il lui a promis de la faire devenir riche plus tard. Julie-Louis habitait avant la maison de Roger Raine , l'instituteur , célibataire et directeur de l'école , la cinquantaine, homme respecté de tous , ses adjointes Martine Perrin , la fille du docteur et Jacqueline , une autre maîtresse . Soucieux de l'équilibre des enfants dont il avait la charge , surtout l'élève Nicolas , enfant orphelin , fragile, perturbé et solitaire , qui vit chez les Mathieu , battu et moqué , son seul soutien est Tom., le commis de Michel’ Mathieu. L'histoire commence lorsque lorsque Roger Raine fait une chute grave dans l'escalier , qui ressemble à une tentative d'assassinat . Il est immédiatement transféré à l'hôpital. Et soudain tout bascule : l'arrivée d'un remplaçant , un nouvel instituteur provoque une cascade de drames . Nicolas , le petit orphelin ,, mène son enquête . Mais le destin implacable continue son chemin . Massacre de chiens , découverte d'un cadavre , interviennent une ribambelle de personnages : l'ancien instituteur , rigide et fermé , les gendarmes locaux, la police de Grenoble, des faits criminels jusqu'à mort d'homme . L'auteure raconte avec verve une histoire forte, pétrie de suspense jusqu'à la dernière page sans cesse sur le fil mais les personnages magnifiquement décrits sont très nombreux , trop, on s'y perd parfois ….. Les thèmes sont riches : destin d'enfants maltraités , privés d'affection et de tendresse, commérages de village , sévices menaces et violences , vengeances ,, manque de confiance , larmes, haines , amour secret , irréalité , abandon , gifles , meurtrissures , rancoeurs , magot caché ….descriptions précises et abondantes des paysages L'histoire se passe dans les années 60. L'écriture est fluide ,l'enquête policière fébrile et embrouillée, l'ambiance lourde , et inquiétante , la fin entre violence et apaisement ….. Un livre intéressant en somme malgré mes restrictions . «  Ce n'est pas la souffrance de l'enfant qui est révoltante en elle - même , mais le fait qu'elle ne soit pas justifiée » .«  Les grands sapins centenaires frémissaient dans l'air pur et silencieux , revigorés par l'audace inattendue du soleil » … «  Enfin quoi ! Que pouvait - il se passer de spécial et d'inquiétant dans un village habitué à vivre son quotidien avec une humeur égale et sans soucis particuliers » … Et pourtant la vie tranquille d'un village du Trièves ,, en Dauphiné est bouleversée par une suite d'événements inexplicables, au demeurant …. Nicolas vient d'être libéré du service militaire . Son village se situe en Isère, à une quarantaine de kilomètres de Grenoble. En ce début d'été , après avoir fait du stop , il parvient à quelque distance de l'entrée de la bourgade , son regard se pose sur une stèle de granit , ses doigts effleurent la pierre froide. Une simple gravure figure au bas de l'édifice : 1964. Elle témoigne d'un événement qui s'est déroulé il y a dix ans , ce fut L'AFFAIRE . Les dix années passées ont déposé leurs traces d'usure et de salissure. …. Les marques du temps emprisonnent la mémoire de celui qui a été la cause et la victime d'en histoire que les gens ont jalousement conservée … Le premier habitant qui accueille Nicolas est Roger Raine...
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  • kielosa 09/09/2019
    L'auteure a raconté qu'elle avait commencé à écrire "presque par hasard" pour distraire ses enfants. Entretemps, ses enfants sont adultes et le compteur des romans publiés par Brigitte Varel est pour le moment à 12. Les enfants continuent cependant à occuper une place centrale dans son oeuvre, à en juger par les belles couvertures de plusieurs de ses livres, comme "Les yeux de Manon", "Le chemin de Jean", "Blessure d'enfance" et "L'enfant traqué". Idem pour la couverture de "Un village pourtant si tranquille", où l'on voit de dos un galopin courir à travers champ, plutôt désespérément. Le galopin qui court, et aura au fil de l'histoire plusieurs raisons de courir, a 12 ans, vient de l'Assistance, est logé chez le fermier Michel Mathieu, qui en profite pour ne pas dire en abuse pour les labeurs de la ferme, et s'appelle Nicholas. S'il s'entend bien avec Tom, le commis simplet de la ferme, Nicholas est dans l'ensemble un enfant isolé et perturbé. Le seul cependant qui fait des efforts pour comprendre le gosse et l'aider, parce qu'il a déjà perdu 2 ans à l'école et en qui Nicholas a confiance est Roger Raine, le directeur d'école. L'histoire commence lorsque Raine se trouve en bas de l'escalier de sa maison et doit être transféré à l'hôpital. Raine affirme que quelqu'un l'a poussé dans le dos. Le maire René Gros et le capitaine de police Milloud sont sceptiques. Ils sont incrédules à cause de l'excellente réputation de l'homme que tout le monde respecte et apprécie. Seule la fille du toubib et institutrice, Martine Peyrin, le croit sachant parfaitement bien qu'il n'est pas du genre à raconter des fables. Idem pour Nicholas, qui a décidé de mener sa petite enquête, tirant parti de sa capacité de se rendre invisible dans le décor du village, qu'il connaît comme personne. Et dans cette minuscule bourgade du département de l'Isère, ils s'en passent des choses insolites et carrément criminelles, allant jusqu'à mort d'homme et l'intervention de la police de Grenoble. Les méfaits vont en ordre crescendo et notre petit héros réussit à rester au premier rang des événements, qui provoquent une peur générale dans le bled. Comme à son habitude, le petit Nicholas agit seul, mais bénéficie de la compréhension et sympathie de son unique confidente, Martine Peyrin. De Brigitte Varel j'ai lu et critiqué, le 20 février dernier, son "Le Déshonneur d'un père", et ce que j'ai écrit comme commentaire pour ce roman vaut également pour le présent. L'auteure sait raconter une histoire intéressante avec des personnages authentiques, pourtant avec les mêmes 2 bémols : le rythme de l'histoire est légèrement dérangé par beaucoup trop de personnages et trop de descriptions de la nature, quand bien même magnifique, de cette région de France. L'auteure a raconté qu'elle avait commencé à écrire "presque par hasard" pour distraire ses enfants. Entretemps, ses enfants sont adultes et le compteur des romans publiés par Brigitte Varel est pour le moment à 12. Les enfants continuent cependant à occuper une place centrale dans son oeuvre, à en juger par les belles couvertures de plusieurs de ses livres, comme "Les yeux de Manon", "Le chemin de Jean", "Blessure d'enfance" et "L'enfant traqué". Idem pour la couverture de "Un village pourtant si tranquille", où l'on voit de dos un galopin courir à travers champ, plutôt désespérément. Le galopin qui court, et aura au fil de l'histoire plusieurs raisons de courir, a 12 ans, vient de l'Assistance, est logé chez le fermier Michel Mathieu, qui en profite pour ne pas dire en abuse pour les labeurs de la ferme, et s'appelle Nicholas. S'il s'entend bien avec Tom, le commis simplet de la ferme, Nicholas est dans l'ensemble un enfant isolé et perturbé. Le seul cependant qui fait des efforts pour comprendre le gosse et l'aider, parce qu'il a déjà perdu 2 ans à l'école et en qui Nicholas a confiance est Roger Raine, le directeur d'école. L'histoire commence lorsque Raine se trouve...
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