Une passion fauve

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Wolfgang 25/07/2023

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  L'histoire commence par l'abattage d'une lionne malade par son dresseur Vilmos qui n'a plus assez d'argent pour l'entretenir. Renonçant à leur petit cirque ruiné par la guerre, c'est le début d'une errance qui mènera la famille à Madrid, Paris, Londres. En effet, grâce au talent et à la beauté de Berril la fille et de son père ViImos, dresseur de fauves, un numéro spectaculaire de danseuse parmi les fauves connait un succès européen. Ce succès est brutalement stoppé par une lionne qui attaque Berril au cours d'un spectacle. La rédemption prendra le visage de Thomas, jeune homme éperdument amoureux de la jeune danseuse. On suit alors la route de cette famille devenue sédentaire, de la destinée des uns et des autres qui traversent les époques de cette première moitié du XX siècle. Une saga familiale intéressante, sans pathos ni mélo, qui se lit avec plaisir. La fin arrive un peu soudainement. Y a t il un deuxième épisode ou au moins un épilogue ?
• LouDeBergh 29/05/2022

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  Une passion fauve de Françoise Bourdin est un livre résolument daté. On y parle des femmes comme on en parlait en 2005 (et encore !), la psychologie des personnages est souvent caricaturale, les fréquentes ellipses un peu trop faciles, et la vision du monde des plus manichéennes. En effet, à l’exception de Berill - celle dont la destinée guide le récit -, les femmes ont la plupart du temps toutes les caractéristiques de la potiche au grand cœur, tout juste bonnes à s’épanouir dans l’art de la décoration, et soumises juste ce qu’il faut aux décisions de leurs brillants époux. En ce qui concerne les personnages, il y a les bons et les mauvais – guerre oblige, me direz-vous – mais peut-être que la nuance aurait pu se dégager un petit pré carré ! Car la grande majorité des personnages peuvent être résumés par trois adjectifs : Berill est brillante, passionnée et sublime, Tomas généreux, amoureux et bienveillant, Julian violent, manipulateur et prétentieux… C’est un peu court, on ne peut que l’admettre. D’autant plus que le récit ne s’épanouit pas sur 200 pauvres pages ! Il y avait la place pour un peu plus de complexité, pour une plus grande diversité de teintes. C’est là que l’on réalise que l’on n’écrit plus aujourd’hui, comme l’on écrivait il y a vingt ans – et c’est tant mieux ! Si les romans que l’on dit « classiques » savent ne pas prendre une ride, ce n’est pas toujours le cas de leurs petits-cousins turbulents: les page-turner des décennies passées. Et pourtant… J’ai lu cette histoire en quelques heures. Dévorée littéralement. Parce que c’était simple, pur et beau. On ne fait pas de littérature avec des bons sentiments comme dirait l’autre. J’en suis absolument convaincue mais… Mais l’on peut faire de belles histoires ! Et je dois le reconnaître : je raffole de ces grandes sagas familiales, déployées sur des générations et s’épanouissant dans un contexte historique documenté. C’est mon petit péché-mignon comme qui dirait. Si ce n’est pas de la grande Littérature, indubitablement, cela se lit avec aisance et joie pure. Cela me rappelle les romans que j’engloutissais adolescente, avide, jamais repue. Il n’y était question que d’amour, de trahison, de voyage, de faute et de déchirure et cela faisait résonner la corde sensible et romantique qui tendait mon cœur. Les romans de Françoise Bourdin sont tous de cette trempe. Et si la belle Langue ne coule pas dans leurs veines, ils ont le mérite d’être les vecteurs de superbes histoires que l’on dévore jusque tard dans la nuit, avec passion et émotion. Une passion fauve de Françoise Bourdin est un livre résolument daté. On y parle des femmes comme on en parlait en 2005 (et encore !), la psychologie des personnages est souvent caricaturale, les fréquentes ellipses un peu trop faciles, et la vision du monde des plus manichéennes. En effet, à l’exception de Berill - celle dont la destinée guide le récit -, les femmes ont la plupart du temps toutes les caractéristiques de la potiche au grand cœur, tout juste bonnes à s’épanouir dans l’art de la décoration, et soumises juste ce qu’il faut aux décisions de leurs brillants époux. En ce qui concerne les personnages, il y a les bons et les mauvais – guerre oblige, me direz-vous – mais peut-être que la nuance aurait pu se dégager un petit pré carré ! Car la grande majorité des personnages peuvent être résumés par trois adjectifs : Berill est brillante, passionnée et sublime, Tomas généreux, amoureux et bienveillant, Julian violent, manipulateur et prétentieux… C’est un peu court, on ne peut que l’admettre. D’autant plus que le récit ne s’épanouit pas sur 200 pauvres pages ! Il y avait la place pour un peu plus de complexité, pour une plus grande diversité de...

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• Brust 10/03/2022

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  « Une passion fauve » de Françoise Bourdin L’histoire d’une famille d’artistes de cirque après la première guerre mondiale. Je fus sceptique au début du livre, je me suis dis que ça n’allait pas me passionner, et finalement au fur et à mesure que je tourne les pages, j’y prends goût et ils se passent énormément de choses dans ce livre car les années y passent très vite. Une femme de caractère est au devant de la scène dans ce roman avec un mari passionnément amoureux et dévoué. La vie de cette femme a été bouleversée par l’attaque d’une lionne qui va faire d’elle une battante et n’en reste pas moins amoureuse des fauves qui la fascinent. D’une vie d’artiste, elle est passée à une femme d’affaires dans la finance... c’est un portrait au destin flamboyant.
• Badadaboum 02/07/2021

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  J'ai beaucoup apprécié le souffle d'aventures de ce roman, porté par Berill, un personnage de femme extraordinaire. C'est à ce jour pour moi le plus singulier de l'auteure. Je l'ai trouvé totalement dépaysant, grâce aux recherches que l'auteure a certainement réalisées sur cette période de l'histoire.
• melajeh 10/04/2020

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  Peut être un des romans les plus aboutis de l'auteure. Il y a une dimension historique et sociale plus présente que dans la plupart de ces autres romans. Les personnages ont une présence très forte notamment Beryll.