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Une saison pour les ombres
Étienne Gomez (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
Sonatine
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Une saison pour les ombres

Étienne Gomez (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
« Le froid arriva. Et puis le froid s'installa à jamais. »
Nord-est du Canada, 1972. Dans cette région glaciale, balayée par les vents, où l’hiver dure huit mois, la petite communauté de Jasperville survit grâce au travail dans les mines d’acier.... Nord-est du Canada, 1972. Dans cette région glaciale, balayée par les vents, où l’hiver dure huit mois, la petite communauté de Jasperville survit grâce au travail dans les mines d’acier. Les conditions de vie y sont difficiles. Au-delà du village, il n’y a rien. Juste une nature hostile, quelques ours,... Nord-est du Canada, 1972. Dans cette région glaciale, balayée par les vents, où l’hiver dure huit mois, la petite communauté de Jasperville survit grâce au travail dans les mines d’acier. Les conditions de vie y sont difficiles. Au-delà du village, il n’y a rien. Juste une nature hostile, quelques ours, des loups. Aussi quand le corps d’une adolescente du village est découvert aux abords de la forêt, la gravité des blessures laisse supposer qu’elle a été victime d’une bête sauvage. Ce sera en tout cas la version officielle. Et tout le monde prie pour qu’elle soit vraie. Mais, quelques temps plus tard, le corps d’une autre jeune fille est retrouvé.
 
Montréal, 2011. Le passé que Jack Deveraux croyait avoir laissé derrière lui le frappe de plein fouet lorsqu’il reçoit un appel de Jasperville. Son jeune frère, Calvis, est en garde-à-vue pour tentative de meurtre. De retour sur les lieux de cette enfance, qu’il a tout fait pour oublier, Jack découvre qu’au fil des années, l’assassin a continué à frapper. L’aîné des Deveraux comprend alors que la seule façon de mettre fin à cette histoire tragique est de se répondre à certaines questions, parfois très personnelles. Mais beaucoup, à Jasperville, préfèrent voir durer le mensonge qu’affronter la vérité.
 
Dans la droite ligne de Seul le Silence, RJ Ellory nous offre un roman troublant de beauté et d’émotion à classer sans conteste parmi ses plus grandes réussites.
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EAN : 9782355849947
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782355849947
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • soniamanaa 13/05/2023
    Austère, noir et glacé, le décor du quinzième roman de RJ Ellory ne laisse que peu d'espoir à son lecteur. On est dans du noir, du très noir. Jasperville, cité minière implantée au nord est du Québec, est née de ses ressources en minerais. C'est une pustule incongrue dans une région où même les loups et les ours peinent à survivre tant le froid et la nuit y sont implacablement installés. Cinq milles âmes vivent et meurent sur ce territoire hostile, dans le halo de la fonderie ronflant 24 heures sur 24, seule touche de couleur d'un tableau que Bosch n'aurait pas renié. "L'enfer est vide, tous les démons sont ici." L'ami Shakespeare avait raison. Il est des lieux qui aspirent les ténèbres pour mieux les dévorer. En orfèvre de la psyché maléfique, Ellory mêle allègrement goules, esprits cannibales à la triste et triviale réalité d'hommes passés du côté obscur du miroir Des jeunes filles sont retrouvées mortes déchiquetées à intervalles réguliers entre les années 70 et 90. Dans ce lieu isolé de tout, il semble plus simple de conclure à des attaques de bêtes sauvages, même s'il se murmure des rumeurs de wendigo, ces esprits du mal... Austère, noir et glacé, le décor du quinzième roman de RJ Ellory ne laisse que peu d'espoir à son lecteur. On est dans du noir, du très noir. Jasperville, cité minière implantée au nord est du Québec, est née de ses ressources en minerais. C'est une pustule incongrue dans une région où même les loups et les ours peinent à survivre tant le froid et la nuit y sont implacablement installés. Cinq milles âmes vivent et meurent sur ce territoire hostile, dans le halo de la fonderie ronflant 24 heures sur 24, seule touche de couleur d'un tableau que Bosch n'aurait pas renié. "L'enfer est vide, tous les démons sont ici." L'ami Shakespeare avait raison. Il est des lieux qui aspirent les ténèbres pour mieux les dévorer. En orfèvre de la psyché maléfique, Ellory mêle allègrement goules, esprits cannibales à la triste et triviale réalité d'hommes passés du côté obscur du miroir Des jeunes filles sont retrouvées mortes déchiquetées à intervalles réguliers entre les années 70 et 90. Dans ce lieu isolé de tout, il semble plus simple de conclure à des attaques de bêtes sauvages, même s'il se murmure des rumeurs de wendigo, ces esprits du mal vengeurs et cruels des légendes algonquines. RJ Ellory excelle dans la construction de personnages déviants, blessés, englués dans des histoires familiales torturées. Jacques et Calvis, deux frères ayant grandi à Jasperville, n'échappent pas à la propension névrotique de leur créateur. L'un a fui 26 ans plus tôt, préférant se trahir pour survivre; l'autre est resté et a sombré lentement dans la folie. L'histoire les rattrape, et Jacques, pour sauver Calvis, se lance sur la piste du wendigo. "Seul le silence", roman sorti en 2008, m'avait happée par sa puissance d'écriture. S'il ne réitère pas la même sidération, Une saison pour les ombres est incontestablement un bon cru. A ne déguster toutefois qu'au coin d'un bon feu en ce printemps frisquet!
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  • caromagikbooks 12/05/2023
    Un très bon cru de R. J. Ellory ! Tout y est : alternance passé présent, tension psychologique, du mysterieux qui flirte avec l'intangible, des mystères de famille, des drames intimistes, des crimes étranges, une nature hostile et une ville qui vous emprisonne une fois que vous y entrez. Et cette fois l'auteur délaisse les traumatismes américains pour s'intéresser à ceux de leurs voisins, les Canadiens. L'intrigue du roman suit les pas de Jack Deveraux, obligé de revenir dans sa ville natale, où il avait laissé de nombreux drames mais aussi une partie des êtres aimés. Il se retrouvent confrontés aux meurtres de jeunes filles, qui avaient entraînées des conséquences irrémédiables pour leurs familles. Jasperville est un personnage à elle seule avec son isolement, le froid intense qu'il y règne, la nature hostile qui l'entoure, son usine qui, seule, explique que des humains viennent se perdre dans cette ville froide et sans âme d'où l'on ne repart jamais. Jack a essayé mais n'y est pas parvenu... Ellory a créé une atmosphère sombre et angoissante dans "Une saison pour les ombres", avec une intrigue intelligente qui vous tient en haleine jusqu'à la fin. Les personnages sont bien développés, crédibles et... Un très bon cru de R. J. Ellory ! Tout y est : alternance passé présent, tension psychologique, du mysterieux qui flirte avec l'intangible, des mystères de famille, des drames intimistes, des crimes étranges, une nature hostile et une ville qui vous emprisonne une fois que vous y entrez. Et cette fois l'auteur délaisse les traumatismes américains pour s'intéresser à ceux de leurs voisins, les Canadiens. L'intrigue du roman suit les pas de Jack Deveraux, obligé de revenir dans sa ville natale, où il avait laissé de nombreux drames mais aussi une partie des êtres aimés. Il se retrouvent confrontés aux meurtres de jeunes filles, qui avaient entraînées des conséquences irrémédiables pour leurs familles. Jasperville est un personnage à elle seule avec son isolement, le froid intense qu'il y règne, la nature hostile qui l'entoure, son usine qui, seule, explique que des humains viennent se perdre dans cette ville froide et sans âme d'où l'on ne repart jamais. Jack a essayé mais n'y est pas parvenu... Ellory a créé une atmosphère sombre et angoissante dans "Une saison pour les ombres", avec une intrigue intelligente qui vous tient en haleine jusqu'à la fin. Les personnages sont bien développés, crédibles et attachants. Le roman jette également un regard intéressant sur le Canada des années 70 et Jasperville où les gens ne survivent que grâce à l'économie plus ou moins florissante de l'usine qui la domine. "Une saison pour les ombres" est un excellent roman policier, offrant une intrigue captivante et des personnages mémorables, tout en mêlant histoire d'une partie du Canada et drames intimes. Une lecture idéale si vous aimez les romans policiers sombres, à l'atmosphérique pesante et aux révélations brutales.
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  • Lhombreduvent 11/05/2023
    C’est mon deuxième livre de cet auteur et je suis toujours aussi impressionnée par son écriture. L’histoire se passe au nord-est du Canada où il fait un froid polaire. Les températures avoisinent les – 30 degrés en hiver, cela dure huit mois et le soleil n’apparaît pas. À chaque page ce froid nous pénètre profondément, en tout cas, moi il ne m’a pas lâché. Préparez-vous à faire, sans cesse, un bond en arrière de vingt-six ans et à revenir à nos jours, pour comprendre Jack Devereaux, le héros de ce roman. Un endroit où le moral est au plus bas autant par l’ambiance qui règne à Jasperville (une jeune fille a été retrouvée morte dans des conditions terribles) que par le fait que cette ville se trouve au milieu de nulle part. Les gens survivent surtout grâce au travail dans une exploitation industrielle d’un gisement de minerai de fer. Ce livre n’est ni un polar ni un thriller, mais un roman noir. L’enquête policière est en arrière-plan et vous devrez attendre plus de la moitié de l’histoire pour que celle-ci démarre sur les meurtres (?) perpétrés sur des jeunes filles et femmes : sont-ils commis par un humain, un animal ou un être... C’est mon deuxième livre de cet auteur et je suis toujours aussi impressionnée par son écriture. L’histoire se passe au nord-est du Canada où il fait un froid polaire. Les températures avoisinent les – 30 degrés en hiver, cela dure huit mois et le soleil n’apparaît pas. À chaque page ce froid nous pénètre profondément, en tout cas, moi il ne m’a pas lâché. Préparez-vous à faire, sans cesse, un bond en arrière de vingt-six ans et à revenir à nos jours, pour comprendre Jack Devereaux, le héros de ce roman. Un endroit où le moral est au plus bas autant par l’ambiance qui règne à Jasperville (une jeune fille a été retrouvée morte dans des conditions terribles) que par le fait que cette ville se trouve au milieu de nulle part. Les gens survivent surtout grâce au travail dans une exploitation industrielle d’un gisement de minerai de fer. Ce livre n’est ni un polar ni un thriller, mais un roman noir. L’enquête policière est en arrière-plan et vous devrez attendre plus de la moitié de l’histoire pour que celle-ci démarre sur les meurtres (?) perpétrés sur des jeunes filles et femmes : sont-ils commis par un humain, un animal ou un être fantomatique issu de la culture indienne ? Le sujet principal traité ici, est bien l’introspection non seulement de Jack mais aussi de celle des membres de sa famille, comme de sa mère. RJ Ellory décrit admirablement le sentiment et les pensées de la mère, Elisabeth, envers son mari Henri et son père William. J’ai pu ainsi lire et comprendre leur impression et leur solitude mais aussi leur superstition et leur culpabilité. Ces quatre thèmes seront très souvent et très bien dépeints. L’auteur est maître dans l’art de la description des rapports humains, ses mystères, sa psychologie et il est reconnu pour cela. Les protagonistes seront décortiqués au millimètre près pour nous faire entrer au plus profond d’eux-mêmes et ne pas nous faire perdre l’objectif principal : pourquoi Jack revient-t-il à Jasperville (il vivait désormais à Montréal) si ce n’est pour comprendre le geste terrible qu’a eu son jeune frère Calvis, maintenant détenu en prison ? Pourquoi l’accuse-t-on d’avoir tenté d’assassiner un homme ? Jack Devereaux n’aura de cesse de se sentir coupable non seulement pour avoir laissé son petit frère, alors âgé de douze ans, seul, derrière lui mais aussi sa petite amie, Carine. À celle-ci, il avait promis de revenir la chercher, lorsqu’il aurait trouvé du travail et un toit, pour vivre ensemble leur amour. C’est donc un abandon de vingt-six années dont il s’agit. Alors il va se souvenir encore et encore de tout ce qu’il a effectué et non accompli aussi, pour sa famille. Tout ce que son grand-père a voulu lui fait entendre et dont il n’a pas tenu compte, pour pouvoir comprendre son frère. C’est seulement à la toute fin du livre que nous saurons ce qui s’est réellement passé. L’auteur a su me faire patienter jusqu’au dénouement, mais punaise, quelle ambiance, vite de la couleur ! À lire et n’ayez pas peur, « tout va bien se passer » !
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  • tripackbyron 11/05/2023
    J'ai lu tous les romans de R.J. ELLORY, depuis le premier (traduit en français) 'Seul le silence", un vrai coup de coeur pour moi, jusqu'à celui-ci, et je n'ai jamais été déçu. Avec ce roman, je suis tout près du coup de coeur aussi tellement l'histoire est prenante, l'écriture très fluide et les personnages attachants. J'ai aimé le parcours du personnage principal, qui a fui cette petite ville qu'il considérait comme une prison, en promettant à son jeune frère et à son unique amour de revenir les chercher, mais qui finalement n'ai revenu que 26 ans plus tard pour aider son frère, considéré comme fou et qui a agressé un homme qu'il croyait coupable des meurtres de plusieurs adolescentes. Ses regrets, l'envie de réparation et de pardon m'ont beaucoup touché. A conseiller absolument à ceux qui ont aimé les autres romans de cet auteur.
  • EsniSelivre 07/05/2023
    Noir c'est noir, il n'y a jamais d'espoir #x1f3b6 - Johnny, sort de ce corps #x27a1 R.J. Ellory nous raconte dans ce roman très sombre l'histoire de la longue descente aux enfers de la famille Devereaux dans la ville de Jasperville. Une ville ouvrière au climat et à la vie très rude, où plusieurs jeunes filles seront retrouvées mortes. L'auteur alterne entre passé et présent: le passé avec toute la famille qui s'installe dans une nouvelle vie, et le présent avec Jack le fils, qui revient à Jasperville qu'il a fui de nombreuses années auparavant y laissant son plus jeune frère. J'ai été totalement immergée dans cette ville sombre et froide, R.J. Ellory nous dépeignant avec une grande minutie l'environnement difficile et âpre. Il prend vraiment le temps de nous décrire tous les petits événements et petits riens qui vont finir par s'entasser et plomber complètement la vie des Devereaux. Peut-être trop pour moi ? Car en ouvrant ce roman je m'attendais à un policier/thriller, hors il faut attendre le dernier tiers du livre pour voir débuter réellement l'enquête. Ce roman est beaucoup plus un pur roman noir mâtiné d'une enquête en arrière plan. C'est finalement l'histoire de la famille qui est au centre de ce... Noir c'est noir, il n'y a jamais d'espoir #x1f3b6 - Johnny, sort de ce corps #x27a1 R.J. Ellory nous raconte dans ce roman très sombre l'histoire de la longue descente aux enfers de la famille Devereaux dans la ville de Jasperville. Une ville ouvrière au climat et à la vie très rude, où plusieurs jeunes filles seront retrouvées mortes. L'auteur alterne entre passé et présent: le passé avec toute la famille qui s'installe dans une nouvelle vie, et le présent avec Jack le fils, qui revient à Jasperville qu'il a fui de nombreuses années auparavant y laissant son plus jeune frère. J'ai été totalement immergée dans cette ville sombre et froide, R.J. Ellory nous dépeignant avec une grande minutie l'environnement difficile et âpre. Il prend vraiment le temps de nous décrire tous les petits événements et petits riens qui vont finir par s'entasser et plomber complètement la vie des Devereaux. Peut-être trop pour moi ? Car en ouvrant ce roman je m'attendais à un policier/thriller, hors il faut attendre le dernier tiers du livre pour voir débuter réellement l'enquête. Ce roman est beaucoup plus un pur roman noir mâtiné d'une enquête en arrière plan. C'est finalement l'histoire de la famille qui est au centre de ce roman. Et sur ce plan là chapeau bas à R.J. Ellory car j'ai rarement lu un livre avec les personnages décrits avec une telle précision et autant décortiqués. Il dépeint magistralement les sentiments et la psychologie de cette famille. On navigue à travers tous les regrets de Jack, tous ses ressentiments, sa solitude mais également ceux de sa famille. Donc au final, il faut vraiment avoir en tête en commençant ce roman que l'on est plus dans un magnifique roman noir qu'un thriller afin d'éviter la petite déception et les longueurs que j'ai pu ressentir au cours de ma lecture. Je remercie les éditions Sonatine et Netgalley pour la lecture de ce roman.
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