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Vas-y, Béru !
Date de parution : 10/02/2011
Éditeurs :
12-21

Vas-y, Béru !

Date de parution : 10/02/2011

Quand la première salve est servie, on enclenche un deuxième chargeur. Le temps prend son temps dans ma tronche, bien que le mitrailleur fasse fissa. Je pense avec une incroyable...

Quand la première salve est servie, on enclenche un deuxième chargeur. Le temps prend son temps dans ma tronche, bien que le mitrailleur fasse fissa. Je pense avec une incroyable lucidité. Je me dis des trucs, des choses, des machins. Je devine les mouvements de notre agresseur comme si je...

Quand la première salve est servie, on enclenche un deuxième chargeur. Le temps prend son temps dans ma tronche, bien que le mitrailleur fasse fissa. Je pense avec une incroyable lucidité. Je me dis des trucs, des choses, des machins. Je devine les mouvements de notre agresseur comme si je le voyais. J'ai entendu un cri et je sais qu'un de mes compagnons a été touché. Je passe la main sous ma veste afin de dégager mon excellent camarade Tu-tues de sa gaine. Faut agir mollo pour éviter d'émettre un bruit qui me situerait. Je n'y vois que tchi. Faut que j'attende la deuxième seringuée afin de situer le tireur. Dangereux, car en v'là un qui semble vouloir faire le ménage complet.

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EAN : 9782265089891
Code sériel : 59
Façonnage normé : EPUB2
Format : 108 x 177 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782265089891
Code sériel : 59
Façonnage normé : EPUB2
Format : 108 x 177 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • TmbM 21/05/2023
    Ce jour-là, le Tour de France passe par Dijon. Dans la capitale de la Bourgogne, les cyclistes pédalent, les équipes techniques s'agitent, les spectateurs applaudissent. San-Antonio accompagne Bérurier venu voir passer les vélos et embrasser son épouse, laquelle assiste Alfred, son coiffeur et amant, qui profite de la caravane publicitaire pour faire la promotion d'un produit capillaire miracle de son invention. En guise de scène d'ouverture, et en attendant l'arrivée des coureurs, Béru se lance dans un piccol's dames contre le dénommé La Meringue. Les adversaires se jaugent, les stratégies se développent, les verres se vident et les trois manches qui composent ce match sont acharnées. En quelques pages, l'auteur élève ce jeu à boire au rang des arts ! C'est magistral ! Puis, car n'oublions pas que nous sommes dans un roman policier, l'intrigue se met en place : le masseur officiel de l'équipe du papier hygiénique Fafatrin est retrouvé mort au petit matin, le bide criblé de balles. San-A et Béru s'emparent de l'affaire, le Gros remplaçant au pied levé le macchabée dans sa fonction de soigneur pour enquêter de l'intérieur. "C'est de la loufoquerie sanglante ! On boit ! On rit ! On tue ! On fait des parties de cuissots ! Tout ça dans une ambiance de fin de kermesse ahurissante." Bientôt rejoints par Pinuche, nos héros font des étincelles. Il faut dire qu'entre les bicyclettes et les secrets industriels, les coureurs et les assassins, sans compter les accumulations, métaphores, néologismes et autres calembours essaimés par un auteur très en forme, ils ont de quoi faire... Touchez mon blog, Monseigneur...Ce jour-là, le Tour de France passe par Dijon. Dans la capitale de la Bourgogne, les cyclistes pédalent, les équipes techniques s'agitent, les spectateurs applaudissent. San-Antonio accompagne Bérurier venu voir passer les vélos et embrasser son épouse, laquelle assiste Alfred, son coiffeur et amant, qui profite de la caravane publicitaire pour faire la promotion d'un produit capillaire miracle de son invention. En guise de scène d'ouverture, et en attendant l'arrivée des coureurs, Béru se lance dans un piccol's dames contre le dénommé La Meringue. Les adversaires se jaugent, les stratégies se développent, les verres se vident et les trois manches qui composent ce match sont acharnées. En quelques pages, l'auteur élève ce jeu à boire au rang des arts ! C'est magistral ! Puis, car n'oublions pas que nous sommes dans un roman policier, l'intrigue se met en place : le masseur officiel de l'équipe du papier hygiénique Fafatrin est retrouvé mort au petit matin, le bide criblé de balles. San-A et Béru s'emparent de l'affaire, le Gros remplaçant au pied levé le macchabée dans sa fonction de soigneur pour enquêter de l'intérieur. "C'est de la loufoquerie sanglante ! On boit ! On rit ! On tue !...
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  • galyalain 11/04/2023
    Dans cet opus, on vit le Tour de France, dans la caravane du tour. Frédéric Dard se déchaîne dans ses jeux de mots, souvent à peu près (« la gardienne partouze », ou « le docteur Chouette z’Air » Les noms propres en font les frais : Jacques Enguenille ou Robert Cassepatte, pour ne citer qu’eux ! Quant à l’action, ce n’est pas l’essentiel :il y a quand même pas mal de morts, mais ; même les nanas manquent à l’appel ; c’est dire ! Un opus très joyeux, grivois, à découvrir pour s’amuser.
  • AntoAstu 17/11/2021
    A ma grande honte, je dois dire que je n'avais jamais lu un seul ouvrage de Frédéric Dard, malgré la myriade de San Antonio que le zigue a pondu durant le moment qu'il vivait encore et qui s'appelle la vie, si tant est qu'être lu après sa mort ce n'est pas aussi vivre encore un peu. Mais fi de philosophie, filou ! Et puis je ne l'ai pas lu, ce Vas-y, Béru ! je l'ai fait passer par mes oreilles jusqu'à mon cerveau lent qui s'est mis à voler à vau-l'eau tant sa valait le coup. C'était lu par Antoine de Caunes et – déconne pas – on aurait comme qui dirait dit que la voix de Didier l'embrouille avait été sortie de la puissance oblongue et de la longue jouissance des gens qui ont été respectivement le père et la mère de l'acteur, juste pour ce rôle-là, qui allait à merveille à ce drôle-là (ola de joie !). Alors que dire ? Pour commenter ce 59ème opus de la série je ne ferais pas l'affront au lecteur ci-présent (toi, ducon.ne !) d'écrire que l'histoire est un peu négligeable quoique non-négligée, puisque c'est pour la langue, qui trucule la jactance, qui néologise à foison, qui faisande le français et se contrefiche de la bienséance et des règles de grammaire (il y a bien longtemps que grammaire n'a plus ses règles, voyons !), que ça rappelle avec goulupté le phrasé du français d'un Brassens, d'un Devos ou d'un Audiard (oh les poncifs poussiéreux et passables pour sclérosés du style, cher Anto, rajoute au moins que Moix n'est qu'un Dard qui s'est piqué d'être pris au sérieux pour rajeunir ta critique !), voire du Rabelais hâbleur pas au rabais, que c'est la Renaissance tardive du baroque, fait de bric et de broc, que ça brille et déborde de périphrases, que parfois c'est aussi payant que l'acte de chair avec sa légitime (et les personnes qui n'ont pas compris que le sport en chambre c'est payant quand ce n'est pas payant, ont raté une bonne partie de leur vie si tant qu'être rincé après sa petite mort c'est vivre tout à fait), mais qu'enfin, malgré tout il y a bien un alpha et un omega à la narration proposée, et, ainsi, du fond qui colle à la roue de la forme, je n'ai donc rien à en dire de plus…A ma grande honte, je dois dire que je n'avais jamais lu un seul ouvrage de Frédéric Dard, malgré la myriade de San Antonio que le zigue a pondu durant le moment qu'il vivait encore et qui s'appelle la vie, si tant est qu'être lu après sa mort ce n'est pas aussi vivre encore un peu. Mais fi de philosophie, filou ! Et puis je ne l'ai pas lu, ce Vas-y, Béru ! je l'ai fait passer par mes oreilles jusqu'à mon cerveau lent qui s'est mis à voler à vau-l'eau tant sa valait le coup. C'était lu par Antoine de Caunes et – déconne pas – on aurait comme qui dirait dit que la voix de Didier l'embrouille avait été sortie de la puissance oblongue et de la longue jouissance des gens qui ont été respectivement le père et la mère de l'acteur, juste pour ce rôle-là, qui allait à merveille à ce drôle-là (ola de joie !). Alors que dire ? Pour commenter ce 59ème opus de la série je ne ferais pas l'affront au lecteur ci-présent (toi, ducon.ne !) d'écrire que l'histoire est un peu négligeable quoique non-négligée, puisque c'est pour la langue, qui trucule la jactance, qui néologise...
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  • Marti94 27/10/2021
    On a besoin de temps en temps de comique en littérature et là c'est du lourd. Je remercie les éditions Lizzie et Babelio pour ce livre audio offert dans le cadre d'une opération masse critique. C'est la lecture par Antoine de Caunes qui m'a attirée et je ne me suis pas trompée car c'est un excellent lecteur. J'en suis encore très impressionnée. L'ennui avec les héros narrateur des oeuvres de fiction c'est qu'ils se décrivent rarement avec une précision qui permettrait aux lecteurs de leurs exploits de les reconnaître si, par un merveilleux hasard, ils les croisaient au coin d'une rue. Pour autant, Antoine de Caunes incarne parfaitement le commissaire San Antonio créé par Frédéric Dard. Il est connu pour ses nombreuses aventures mais cette fois-ci c'est Bérurier son acolyte qui est à l'honneur dans "Vas-y, Béru !" Ce titre évoque un encouragement et nous faisons sans peine le lien avec le Tour de France. Je ne sais pas si vous avez déjà vu une caravane du Tour de France mais je dois dire que c'est assez impressionnant ! Dijon est la première ville étape où se trouvent San Antonio et Alexandre-Benoit Bérurier venu retrouver sa femme Berthe qui travaille à la caravane publicitaire. Dès la première nuit un meurtre va avoir lieu, celui du masseur de l'équipe Fafatrin. Dès lors, Bérurier réussi à se faire embaucher pour le remplacer et sa force de conviction est à la hauteur de son gabarit et de son langage fleuri. Quant à ses méthodes de massage, je vous passe les détails. Le parcours va être semé de macchabées mais c'est sans compter sur la perspicacité du commissaire pour boucler la boucle. J'ai quand même été surprise du droit de tuer de San Antonio comme James Bond 007 et cela prête mois à rire que les fariboles du cyclotouriste Béru qui n'en rate pas une. Challenge XXème siècle 2021 Challenge Riquiqui 2021 Challenge ABC 2021/2022 On a besoin de temps en temps de comique en littérature et là c'est du lourd. Je remercie les éditions Lizzie et Babelio pour ce livre audio offert dans le cadre d'une opération masse critique. C'est la lecture par Antoine de Caunes qui m'a attirée et je ne me suis pas trompée car c'est un excellent lecteur. J'en suis encore très impressionnée. L'ennui avec les héros narrateur des oeuvres de fiction c'est qu'ils se décrivent rarement avec une précision qui permettrait aux lecteurs de leurs exploits de les reconnaître si, par un merveilleux hasard, ils les croisaient au coin d'une rue. Pour autant, Antoine de Caunes incarne parfaitement le commissaire San Antonio créé par Frédéric Dard. Il est connu pour ses nombreuses aventures mais cette fois-ci c'est Bérurier son acolyte qui est à l'honneur dans "Vas-y, Béru !" Ce titre évoque un encouragement et nous faisons sans peine le lien avec le Tour de France. Je ne sais pas si vous avez déjà vu une caravane du Tour de France mais je dois dire que c'est assez impressionnant ! Dijon est la première ville étape où se trouvent San Antonio et Alexandre-Benoit Bérurier venu retrouver sa femme Berthe qui travaille à la caravane publicitaire. Dès la première...
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  • JML38 23/05/2020
    Le titre est assez judicieux pour ce roman de Frédéric Dard, tant Alexandre-Benoît est omniprésent dans cet opus san-antoniaisque. On le trouve en champion de piccol's dames, puis en masseur d'une équipe participant au Tour de France, pour finir en roi éphémère de la « petite reine ». C'est pourtant en simple touriste que lui et San-Antonio ont fait halte à Dijon au retour d'une mission dans le sud de la France, le Gros souhaitant rendre une visite à sa moitié qui assiste Alfred, « l'ami » coiffeur du couple, dans la promotion d'un produit révolutionnaire pour chauves dans la caravane publicitaire de l'événement cycliste de l'année. Dans une entame épique, Béru commence par donner une leçon de stratégie dans un affrontement au jeu de dames, où les adversaires éclusent des verres d'alcool de la couleur des pions qu'ils remplacent. le compagnon de chambrée du malheureux vaincu de ce combat de titans ayant été victime d'une indigestion de dragées au plomb, nos deux policiers s'invitent dans l'enquête de leurs collègues bourguignons. Pour être au coeur de l'action, Bérurier n'hésite pas à se proclamer masseur de profession pour remplacer celui qui vient de se faire trucider, confiant le volant de sa voiture suiveuse à San-Antonio, un commissaire étrangement en retrait dans cette aventure, même sur le plan conquêtes féminines. Les méthodes de Béru détonnent quelque peu dans le landernau de la kinésithérapie, car résolument révolutionnaires, tout en restant fortement ancrées dans un savoir-faire ancestral qui a fait ses preuves dans la ferme familiale de Saint-Locdu-le-Vieux. Le moins que l'on puisse dire c'est que le Gros mouille littéralement le maillot pour faire aboutir une enquête qui, restant comme souvent légèrement accessoire, est néanmoins primordiale pour la grandeur de la France, Achille, le vénéré patron, n'ayant pas hésité à donner à San-Antonio carte blanche sur les moyens utilisés. J'avoue avoir un faible pour les San-Antonio de la décennie soixante, et que l'inénarrable Bérurier - le personnage de la série pour moi -, tienne ainsi la vedette, ajoute encore à mon plaisir.Le titre est assez judicieux pour ce roman de Frédéric Dard, tant Alexandre-Benoît est omniprésent dans cet opus san-antoniaisque. On le trouve en champion de piccol's dames, puis en masseur d'une équipe participant au Tour de France, pour finir en roi éphémère de la « petite reine ». C'est pourtant en simple touriste que lui et San-Antonio ont fait halte à Dijon au retour d'une mission dans le sud de la France, le Gros souhaitant rendre une visite à sa moitié qui assiste Alfred, « l'ami » coiffeur du couple, dans la promotion d'un produit révolutionnaire pour chauves dans la caravane publicitaire de l'événement cycliste de l'année. Dans une entame épique, Béru commence par donner une leçon de stratégie dans un affrontement au jeu de dames, où les adversaires éclusent des verres d'alcool de la couleur des pions qu'ils remplacent. le compagnon de chambrée du malheureux vaincu de ce combat de titans ayant été victime d'une indigestion...
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