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Vertiges
Date de parution : 22/08/2013
Éditeurs :
Julliard

Vertiges

Date de parution : 22/08/2013

Un écrivain, Augustin, vient de se séparer de la femme qu’il a passionnément aimée. Cette rupture le précipite dans une immense détresse. Il cherche alors à exprimer l’indicible : tout...

Un écrivain, Augustin, vient de se séparer de la femme qu’il a passionnément aimée. Cette rupture le précipite dans une immense détresse. Il cherche alors à exprimer l’indicible : tout ce qui se joue de si mystérieux, de si vertigineux, dans le huis clos d’un couple. Tandis qu’il écrit sur...

Un écrivain, Augustin, vient de se séparer de la femme qu’il a passionnément aimée. Cette rupture le précipite dans une immense détresse. Il cherche alors à exprimer l’indicible : tout ce qui se joue de si mystérieux, de si vertigineux, dans le huis clos d’un couple. Tandis qu’il écrit sur son intimité avec Esther, le souvenir lui revient des autres femmes qui ont traversé sa vie. Où se construit l’émotion que l’on éprouve soudain pour un visage ? Pourquoi celui-ci plutôt qu’un autre ? Où se construit l’idée même de l’amour ? Dans l’enfance, bien sûr. Il revient au couple de ses parents, à cette époque si troublante de sa vie, pour tenter d’y déceler l’origine de ses échecs amoureux.
Depuis des années, livre après livre, Lionel Duroy tente de démêler l’imbroglio d’informations, de sensations, d’émotions qui tissent l’histoire d’une vie. Comme il l'avait si bien réussi dans Le Chagrin, et avec ce style parfaitement maîtrisé qui est le sien, il nous entraîne cette fois, dans une veine purement romanesque, à travers les méandres de nos sentiments les plus secrets et s’interroge sur les diffi cultés de son personnage à réussir sa vie sentimentale. Qu’est-ce qu’aimer ?

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EAN : 9782260021162
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782260021162
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • isacoeur 12/10/2015
    un peu longuet, quelques redites et redites... livre sympathique pour autant
  • Erveine 21/03/2014
    Quelque part, dans le bocage normand, Augustin se débat entre deux histoires. Une qui se termine et l’autre qui commence. Avec Cécile, c’est bien terminé et le mot fin apparaît en lettres capitales, tandis que cruellement son attachement persiste. Cette image de Cécile qui le suit avec obstination dans tous ses gestes, ces instantanés du quotidien. Tandis qu’avec Esther et en simultané c’est le début d’une sorte de survie. Un amour qui se construit si tant est qu’il se puisse construire ainsi du sentiment. Brique à brique, joint à joint, la chose s’élève, se solidifie et l’existence reprend. On veut se garder, se soustraire à la solitude, même si on sait, dans un éclair de lucidité, qu’après une rupture toute accessibilité immédiate à une pulsion véritable est compromise. Le feu se meurt et l’étincelle s’éteint, les deux mort-nés. Tellement de souvenirs nous habillent encore de ce passé présent et ce saut dans le vide comme on pénètre une terre étrangère, entrer dans une pièce sombre tout à coup et marcher à tâtons pour trouver ses repères. L’était une fois, l'image. Sculptée, coulée dans du béton armé avec un autre aussi mal habité. Largué par sa femme partie courir le safari en Afrique. Seul à Montmartre dans la foule bruyante. Rejoignant son appartement trop petit, trop vide. Deux idiots empêtrés par des liens invisibles. Il faut briser la glace disait le Monsieur tandis qu’un superbe chat blanc regardait avec fixité. L’animal assis sur un immense piano attendait la note instinctive. Il se la jouait, chat mélomane fustigeant son maître effleurant la touche pour épater sa belle. Mais rien, ni musique, ni dos rond, ni même un petit coup de patte. Elle balayait la pièce, l’œil fuyant, passant du chat au tableau, criant ses rouges ardents, la confiture sur une tablette, une photo en noir et blanc. Il faut du sens pour réveiller les sens. Le goût, l’odorat, l’ouïe, le toucher oui le toucher surtout le toucher. Pour faire vibrer ce corps, raide, l’assouplir, le faire plier. Puis, le chat à nouveau qui se marre, on a franchement l’impression qu’il rigole. Il n’y là personne et bizarrement on voit quelqu'un. Un incongru nous signifie le monde, cet animal qu’on voit et qui nous voit. Il faut briser la glace répète l’autre maladroit dressant un iceberg qui aussitôt immobilise le navire. S’ensuivra une étreinte mécanique révélant tout juste que chaque chose est à sa place, mais statuant que le feu ne prendra pas... Et lui, Augustin, d’alerter Nathalie quand terrassé par le doute, et enserré dans la pesanteur de son désert, il s’essaye aux gestes amoureux. Apeuré, fragilisé par l’attente de cette amante si femme, si pressante, oppressante qui lui enlève force substance, vitalité. Un chat, c’est miaulant ce n’est pas quand vous voulez ! Si vous écrivez, il se couche sur la feuille et si ce n’est pas suffisant, il joue avec le crayon, mais pour lui c’est maintenant qu’il faut l’envisager. Après, je vous invite à lire Vertiges de Lionel Duroy qui vous souffle du ressenti. Quelque part, dans le bocage normand, Augustin se débat entre deux histoires. Une qui se termine et l’autre qui commence. Avec Cécile, c’est bien terminé et le mot fin apparaît en lettres capitales, tandis que cruellement son attachement persiste. Cette image de Cécile qui le suit avec obstination dans tous ses gestes, ces instantanés du quotidien. Tandis qu’avec Esther et en simultané c’est le début d’une sorte de survie. Un amour qui se construit si tant est qu’il se puisse construire ainsi du sentiment. Brique à brique, joint à joint, la chose s’élève, se solidifie et l’existence reprend. On veut se garder, se soustraire à la solitude, même si on sait, dans un éclair de lucidité, qu’après une rupture toute accessibilité immédiate à une pulsion véritable est compromise. Le feu se meurt et l’étincelle s’éteint, les deux mort-nés. Tellement de souvenirs nous habillent encore de ce passé présent et ce saut dans le vide comme on pénètre une terre étrangère, entrer dans une pièce sombre tout à coup et marcher à tâtons pour trouver ses repères. L’était une fois, l'image. Sculptée, coulée dans du béton armé avec un autre aussi mal habité. Largué par sa femme partie courir le safari...
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  • Petitdejauxlivres 06/02/2014
    Encore un roman autobiographique de Daniel Duroy. Une bonne surprise suite à un conseil de lecteur. Il faut avouer que je ne connaissais que "le chagrin" de cet auteur ce qui explique peut-être que je n'ai pas eu la sensation de "redite" ressentie par d'autres lecteurs.
  • silencieuse1 04/12/2013
    En fait, on devient rapidement la compagne d'Augustin, avec l'envie de lui donner un petit coup de main, de lui expliquer comment ça fonctionne une femme et de lui dire que c'est bien et juste d'exprimer ses sentiments. Cela fait du bien et cela soulage ... Le roman de Lionel Duroy est agréable à lire, une écriture fine et distinguée, un langage proche qui rassure et ce sentiment de bien comprendre le coeur des hommes. C'est forcément narcissique, bien entendu, mais qu'un homme parvienne à décrire les méandres de l'amour est toujours une expérience fascinante, tant au niveau des mots que des émotions.

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