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Voici le temps des imposteurs
Date de parution : 19/12/2013
Éditeurs :
Robert Laffont

Voici le temps des imposteurs

Date de parution : 19/12/2013

Une guerre invisible entre l'Imposture et l'Amour. Dans ce genre de combats, le vainqueur perd tout, lui aussi...

L'histoire commence pendant la Libération de Paris. Un commando de trois jeunes gens...

Une guerre invisible entre l'Imposture et l'Amour. Dans ce genre de combats, le vainqueur perd tout, lui aussi...

L'histoire commence pendant la Libération de Paris. Un commando de trois jeunes gens : Philippe, Marie et Benoît, résistant de la dernière heure, s'empare de l'immeuble d'un grand quotidien du soir.

Cinq ans plus...

Une guerre invisible entre l'Imposture et l'Amour. Dans ce genre de combats, le vainqueur perd tout, lui aussi...

L'histoire commence pendant la Libération de Paris. Un commando de trois jeunes gens : Philippe, Marie et Benoît, résistant de la dernière heure, s'empare de l'immeuble d'un grand quotidien du soir.

Cinq ans plus tard, Benoît est en chemin de devenir le Dauphin du Président de cette entreprise de presse. Il a épousé Marie ; mais surtout il a épousé son ambition : orphelin provincial, il a trop de revanches à prendre sur une enfance médiocre. L'imposture aidant, sa réussite va être fulgurante – du moins, ce qu'on appelle « réussite » à Paris et dans ces métiers-là. Philippe, devenu malgré lui l'une des personnalités du tout-Paris, Philippe (qui aimait Marie mais n'a pas su s'en aviser à temps) suivra longtemps le sillage de Benoît : par amour pour elle, par amitié pour lui, par faiblesse aussi. Mais c'est Marie qui ne « suit » pas : infirmière aux Enfants-malades, elle exerce, elle, un métier où l'on ne peut pas tricher et elle possède un sens désepéré du bonheur. Il ferait si bon de vivre entre son mari, leur enfant et leur ami Philippe.

Une guerre invisible mais impitoyable va s'engager entre l'ambition et le bonheur, entre l'Imposture et l'Amour. Dans ce genre de combats, le vainqueur perd tout, lui aussi...

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EAN : 9782221137789
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221137789
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lamifranz 30/11/2022
    Parmi les thèmes évoqués par Gilbert Cesbron tout au long de son œuvre romanesque, il en est un qui figure assez régulièrement, même s’il n’est abordé que de façon épisodique et épidermique : c’est l’évolution de la société depuis la fin de la guerre jusqu’à nos jours (c’est-à-dire les années 70). L’action se situe entre 1944 et 1970, et raconte le destin de trois amis. Benoit, Marie et Philippe, jeunes étudiants engagés dans la Résistance, prennent possession d’un immeuble où se prépare le journal « Le Soir ». Ils participent à la renaissance du journal. Benoit est un arriviste, prêt à tout sacrifier à son ambition. Il montera un à un les échelons pour arriver au sommet. Philippe, lui, est plus lucide, plus pur d’une certaine façon, mais lui aussi est contaminé par « l’imposture ». L’imposture essentiellement, c’est la compromission qui fait perdre de vue les vraies valeurs. Quant à Marie, aimée des deux garçons (elle épousera le premier), elle représente la Femme qui, aux yeux de l’auteur est le dernier garant des vrais principes. Car l’imposture est basée sur la perte de ces anciennes valeurs : l’être s’efface devant le paraître, l’imposteur sacrifie son amour à son ambition, et ce qui avait un sens n’en a plus, ou du moins ce sens est déformé. L’imposture, cette gangrène de notre société est d’autant plus nocive qu’elle est contagieuse : les esprits les plus purs peuvent s’y laisser prendre. Elle touche tous les milieux (à commencer par les milieux de pouvoir et de communication). Gilbert Cesbron est journaliste depuis le début de sa carrière. Ces milieux, terreaux de l’imposture, il les connaît bien. Mais, comme il s’en explique dans sa préface, ce n’est qu’un décor : l’imposture existe partout, et depuis toujours. Mais notre époque moderne qui s’est convertie au pragmatisme, a détruit tous les garde-fous. L’évolution technique, jumelée avec l’évolution des mœurs, la politique de l’autruche jumelée avec celle de la paille et de la poutre, mènent à une civilisation sans repères. C’est un constat amer, certes, et le malheur veut qu’il y ait peu de portes de sortie : c’est à l’intérieur de nous-même que sont les réponses. Ce roman, paru en 1972, est toujours d’actualité. De toutes façons, Gilbert Cesbron a toujours été d’actualité. Ceux-même qui lui reprochent son côté suranné, reconnaissent que les thèmes qu’il aborde sont toujours contemporains. Si ses premiers romans étaient plus optimistes, c’est qu’il ne s’était pas encore pris à bras le corps avec la vie, la vraie vie, celle des bidonvilles et des prêtres-ouvriers, celle des enfants délinquants, des vieux, des malades, des enfants (des enfants surtout). Gilbert Cesbron n’est pas seulement un excellent romancier, qui sait capter l’attention du lecteur avec une histoire forte et des personnages qui ne le sont pas moins. Mais il ne faut pas oublier qu’il est surtout un témoin de son temps, et même de tous les temps, car ce qu’il raconte est vieux comme le monde (dans le mal comme dans le bien) et il y a fort à parier que cela ne s’arrêtera pas de sitôt. Et, cerise sur le gâteau, et sans doute la raison pour laquelle il est toujours aussi populaire, Gilbert Cesbron est un homme de cœur, autant qu’il est un homme d’esprit et de sagesse : c’est une âme sensible révolté par l’injustice de la souffrance et de la mort, et il sait trouver en nous un écho à cette révolte. S’il fallait donner un qualificatif à l’œuvre de Gilbert Cesbron, je dirais que ses romans sont « justes », au sens normal de vrais, authentiques, et sans ambiguïtés, mais aussi au sens de porteurs de justice autant que de justesse, proches de la nature humaine, considérée sans a priori, avec humilité, compassion et amour. Parmi les thèmes évoqués par Gilbert Cesbron tout au long de son œuvre romanesque, il en est un qui figure assez régulièrement, même s’il n’est abordé que de façon épisodique et épidermique : c’est l’évolution de la société depuis la fin de la guerre jusqu’à nos jours (c’est-à-dire les années 70). L’action se situe entre 1944 et 1970, et raconte le destin de trois amis. Benoit, Marie et Philippe, jeunes étudiants engagés dans la Résistance, prennent possession d’un immeuble où se prépare le journal « Le Soir ». Ils participent à la renaissance du journal. Benoit est un arriviste, prêt à tout sacrifier à son ambition. Il montera un à un les échelons pour arriver au sommet. Philippe, lui, est plus lucide, plus pur d’une certaine façon, mais lui aussi est contaminé par « l’imposture ». L’imposture essentiellement, c’est la compromission qui fait perdre de vue les vraies valeurs. Quant à Marie, aimée des deux garçons (elle épousera le premier), elle représente la Femme qui, aux yeux de l’auteur est le dernier garant des vrais principes. Car l’imposture est basée sur la perte de ces anciennes valeurs : l’être s’efface devant le paraître, l’imposteur sacrifie son amour à son ambition, et...
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  • oree 29/11/2022
    Un auteur oublié aujourd'hui qui mériterait de retrouver sa juste place ne serait-ce que par ce roman tout à fait en prise avec notre contemporanéité. Un regard lucide et sans concession sur l'évolution des moeurs de la société, au sortir de la seconde guerre mondiale assorti d'une fine analyse de personnages tout à fait crédibles et attachants qui font réfléchir au destin des jeunes à l'entrée dans la vie d'adulte. Qui veulent-ils être ? Benoit, Philippe et Marie s'emparent en 44, en tant que combattants FFI, des locaux d'un grand quotidien parisien qui a jusque là collaboré avec les Allemands. Ils aiment tous deux Marie. Benoit est un résistant de dernière heure, décidé à avoir un bel avenir, sa revanche sur une vie frustrée. Il y parvient en succédant au grand patron de presse qui influence toute l'opinion de l'après-guerre ; il épouse Marie également. Philippe, plus clairvoyant sur le monde du pouvoir et ses compromissions, se contente d'une moins brillante carrière, amoureux transi, fidèle ami du couple, parrain du garçon à venir. On va suivre au travers de ces personnes et de leurs familles respectives toute la période de 45 à 68 et comprendre la mécanique qui a permis cette évolution vers la société de consommation, la montée du jeunisme, les modifications des comportements, parallèles aux bouleversements des valeurs. Le phénomène de l'imposture est décrypté comme celui qui se nourrit de l'hypocrisie des tenants du pouvoir et de l'argent. En choisissant la réussite sociale, l'amour se perd et fait le malheur des proches. Toujours d'actualité et à méditer. Un vieil article de 72. https://www.lemonde.fr/archives/article/1972/08/18/voici-le-temps-des-imposteurs-de-cubert-cesbron-le-temps-de-l-imposture-de-bernard-de-kerraoul_3035334_1819218.html?random=1666997005Un auteur oublié aujourd'hui qui mériterait de retrouver sa juste place ne serait-ce que par ce roman tout à fait en prise avec notre contemporanéité. Un regard lucide et sans concession sur l'évolution des moeurs de la société, au sortir de la seconde guerre mondiale assorti d'une fine analyse de personnages tout à fait crédibles et attachants qui font réfléchir au destin des jeunes à l'entrée dans la vie d'adulte. Qui veulent-ils être ? Benoit, Philippe et Marie s'emparent en 44, en tant que combattants FFI, des locaux d'un grand quotidien parisien qui a jusque là collaboré avec les Allemands. Ils aiment tous deux Marie. Benoit est un résistant de dernière heure, décidé à avoir un bel avenir, sa revanche sur une vie frustrée. Il y parvient en succédant au grand patron de presse qui influence toute l'opinion de l'après-guerre ; il épouse Marie également. Philippe, plus clairvoyant sur le monde du pouvoir et ses compromissions, se contente d'une moins brillante carrière, amoureux transi, fidèle ami du couple, parrain du garçon à venir. On va suivre au travers de ces personnes et de leurs familles respectives toute la période de 45 à 68 et comprendre la mécanique qui a permis...
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  • aouatef79 08/11/2017
    Ce roman , commence à la libération de Paris en 1944. L' auteur , Gilbert Cesbron nous montre comment trois jeunes gens et amis s' emparent de l' immeuble de ' un grand quotidien du soir par ambition pour se faire une place au soleil . L' auteur s' élève contre la triche et l' imposture de ces jeunes gens qu' il fustige .L' auteur fait la remarque suivante en guise d' avertissement :" L' imposture n' est pas le monopole des milieux que je raconte ici . On peut fabriquer des sabots et se montrer un fieffé imposteur. Mais il existe , de nos jours, des professions qui vous y contaignent presque et qu' on ne peut guère exercer honorablement sans avoir recours à l' imposture . Comme ces métiers-là prospèrent en Occident , y séduisent les jeunes , y mènent l' opinion , cela m' a paru un signe des temps . Et comme il se trouve que je les connais assez bien , j' ai cru pouvoir y situer une histoire qui , elle , est de tous les temps . Mais il ne faudrait pas prendre le décor pour la pièce..."
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