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Von Manstein
Le stratège du IIIe Reich
Date de parution : 23/05/2013
Éditeurs :
Perrin

Von Manstein

Le stratège du IIIe Reich

Date de parution : 23/05/2013

Le 4e volume de la collection "Maîtres de Guerre" par le plus médiatique des spécialistes d'histoire militaire. La biographie du plus talentueux des généraux du IIIe Reich: Erich von Manstein. 

 

Maître de la Blitzkrieg, stratège audacieux et génial tacticien, le maréchal Erich von Manstein a été au coeur de la plupart des grandes opérations de la Seconde Guerre mondiale, apportant...

Maître de la Blitzkrieg, stratège audacieux et génial tacticien, le maréchal Erich von Manstein a été au coeur de la plupart des grandes opérations de la Seconde Guerre mondiale, apportant au IIIe Reich une combinaison rare de talents. Capable de se mettre dans la peau de ses adversaires, qu’ils soient...

Maître de la Blitzkrieg, stratège audacieux et génial tacticien, le maréchal Erich von Manstein a été au coeur de la plupart des grandes opérations de la Seconde Guerre mondiale, apportant au IIIe Reich une combinaison rare de talents. Capable de se mettre dans la peau de ses adversaires, qu’ils soient polonais, français, britanniques ou russes, ce joueur d’échecs impénitent fournit à Hitler le plan diabolique d’invasion de la France, reçoit son bâton de maréchal pour avoir conquis l’ « imprenable » forteresse de Sébastopol et est, sur le front russe, l’infatigable voltigeur du Führer dans les situations désespérées.
Mais Adolf Hitler se méfie instinctivement de ce Prussien qui n’est pas d’un métal malléable. De son vrai nom « von Lewinski von Manstein », la rumeur sur ses origines juives a sans doute renforcé la méfiance du Führer pour cet esprit fort et aristocratique qui, après la défaite allemande et un passage par la case prison, sera l’un des conseillers écoutés de la Bundeswehr.

Pierre Servent, historien militaire et spécialiste des conflits contemporains, a enseigné pendant vingt ans à l’Ecole de guerre. Colonel de réserve, il est le « consultant militaire » de France 2 et collabore à un grand nombre de médias écrits et audiovisuels. Il a publié une dizaine d’ouvrages, parmi lesquels Le Mythe Pétain, Les Guerres modernes, Le Complexe de l’autruche. Pour en finir avec les défaites françaises. 1870-1914-1940.

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EAN : 9782262042967
Façonnage normé : EFL2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262042967
Façonnage normé : EFL2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • migdal 05/12/2020
    Le Maréchal Von Manstein n’est pas aussi connu des français que les Généraux Guderian, Rommel ou Von Choltitz, probablement parce qu'il fut peu visible sur notre territoire, mais l'historien britannique Liddel Hart le considère comme " l'adversaire le plus redoutable des alliés " et le maréchal de l’Armée Rouge Rodion Malinowski écrit «nous considérons le détesté Erich von Manstein comme notre plus dangereux ennemi. (...) La situation serait peut-être devenue mauvaise pour nous si tous les généraux de l'armée allemande avaient été de son envergure.» Chef adjoint de l'état-major en 1936, puis chef de l'état-major du maréchal von Rundstedt pendant la campagne de Pologne, Manstein suggère à Hitler le « coup de faucille » qui lance en mai 1940 les blindés allemands dans les Ardennes, en évitant la ligne Maginot, et brise en deux notre défense en contraignant les forces britanniques à rembarquer à Dunkerque. En 1942, Manstein conquiert la Crimée et prend la forteresse de Sébastopol, ce qui lui vaut d’être nommé Maréchal. Puis il tente de dégager la VI° armée encerclée à Stalingrad, brise l’offensive soviétique sur Rostov, échoue à réduire le saillant de Koursk à l’été 1943. Partisan d’une défense élastique face aux grandes offensives soviétiques en 1944, il est relevé de son commandement en mars 1944. Informé de l’attentat contre Hitler en juillet 1944, par les comploteurs dont plusieurs avaient été ses subordonnés, il refuse de s’y associer. En 1949 il est condamné pour crimes de guerre à dix huit ans de prison, et libéré dès 1953. Conseiller de la nouvelle armée allemande, il décède en 1973 et les honneurs militaires lui sont rendus lors de ses obsèques… privilège unique pour un Maréchal de la Wehrmacht dans l’histoire de la RFA. L’étude que Pierre SERVENT nous offre dans la collection « Maitres de Guerre » consacrée aux stratèges de la seconde guerre mondiale, est passionnante et revient sur les origines d’Erich von Lewinski von Manstein, neveu du Maréchal Baron von Ludendorff, incarnation de la caste aristocratique prussienne. Les lecteurs d’Ernst von Salomon retrouvent dans l’éducation du futur Maréchal, l’évocation du rigoureux dressage subi par « Les Cadets », mais à la différence de Salomon, en 1919, Manstein ne rejoignit pas « Les Réprouvés », mais fit partie du corps de quatre mille officiers de la République de Weimar, autorisé par le Traité de Versailles. Artisan de la reconstruction de l’armée, son ascension dans la hiérarchie est ralentie dès l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933. Le Führer qui détestait les aristocrates favorise les plébéiens comme Rommel. Les talents stratégiques de Manstein, l’originalité de ses conceptions, le sortent de l’ombre et ses victoires lui rendent sa prééminence. Le Maréchal von Manstein est l’un des plus grands stratèges du conflit mondial. Son respect prussien de l’ordre établi l’a conduit à rester fidèle au troisième Reich jusqu’au bout, contrairement à Rommel… et donc condamné aux yeux de l’histoire.Le Maréchal Von Manstein n’est pas aussi connu des français que les Généraux Guderian, Rommel ou Von Choltitz, probablement parce qu'il fut peu visible sur notre territoire, mais l'historien britannique Liddel Hart le considère comme " l'adversaire le plus redoutable des alliés " et le maréchal de l’Armée Rouge Rodion Malinowski écrit «nous considérons le détesté Erich von Manstein comme notre plus dangereux ennemi. (...) La situation serait peut-être devenue mauvaise pour nous si tous les généraux de l'armée allemande avaient été de son envergure.» Chef adjoint de l'état-major en 1936, puis chef de l'état-major du maréchal von Rundstedt pendant la campagne de Pologne, Manstein suggère à Hitler le « coup de faucille » qui lance en mai 1940 les blindés allemands dans les Ardennes, en évitant la ligne Maginot, et brise en deux notre défense en contraignant les forces britanniques à rembarquer à Dunkerque. En 1942, Manstein conquiert la Crimée et prend la forteresse de Sébastopol, ce qui lui vaut d’être nommé Maréchal. Puis il tente de dégager la VI° armée encerclée à Stalingrad, brise l’offensive soviétique sur Rostov, échoue à réduire le saillant de Koursk à l’été 1943. Partisan d’une défense élastique face aux grandes offensives soviétiques en 1944, il est relevé...
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