Lisez! icon: Search engine
Voyage en France
Philippe Blanchard (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 20/09/2012
Éditeurs :
Robert Laffont

Voyage en France

Philippe Blanchard (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 20/09/2012

C’est en 1882, peu après le décès de sa mère, que Henry James entreprend le « petit tour de France » qui va donner naissance au présent ouvrage. À cette...

C’est en 1882, peu après le décès de sa mère, que Henry James entreprend le « petit tour de France » qui va donner naissance au présent ouvrage. À cette époque, il a déjà beaucoup voyagé en France et a lu quantité d’auteurs français. C’est donc en connaisseur du pays,...

C’est en 1882, peu après le décès de sa mère, que Henry James entreprend le « petit tour de France » qui va donner naissance au présent ouvrage. À cette époque, il a déjà beaucoup voyagé en France et a lu quantité d’auteurs français. C’est donc en connaisseur du pays, de son histoire et de sa littérature qu’il va suivre un itinéraire qui le mènera d’abord à Tours et dans les châteaux de la Loire, puis au Mans et à Nantes, avant qu’il se dirige vers le Sud, où il passera par Bordeaux, Toulouse, Arles, Nîmes, Carcassone, et termine son périple par la Bourgogne. Tout au long de ses promenades, dans une prose raffi née, l’auteur évoque les lieux visités sous les différents angles que sa culture lui permet d’appréhender et cite Honoré de Balzac ou George Sand aussi bien que John Ruskin. Ce vagabondage d’un grand esprit a longtemps servi de guide aux visiteurs anglo-saxons de nos contrées. Une splendide « leçon de regard ».

« De vergers en châteaux, Henry James livre un guide divinement littéraire et lyrique du “doux pays de France”. » Madame Figaro

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221132364
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782221132364
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DanR 13/09/2020
    Interessante photographie d’une partie de la France en 1882 par un touriste américain qui a tout son temps (le rêve !) pour découvrir, visiter, critiquer, admirer mais aussi détester quelques villes et leurs monuments, quelques provinces et leurs paysages. Très subjectif mais on passe un bon moment ne serait ce que pour comparer les lieux avec l’époque actuelle.
  • fran6h 06/09/2016
    Un beau tour de France que voilà. Nous sommes en 1882 et Henry James entreprend de visiter quelques lieux à travers la France. Des châteaux de la Loire à Beaune et Dijon, en passant par quelques villes (Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier) et la Provence (Avignon, Aigues-Mortes, Pont du Gard ...) on se régale de ces chroniques. Évidemment à l'époque le tourisme est balbutiant, et la plupart des lieux tels qu''on les connaît aujourd'hui sont parfois à peine restauré, voire en état de quasi abandon. La structure touristique n'existe pratiquement pas, on va, on vient, on trouve un gardien qui ouvre des portes, explique le monument et éventuellement vend des photos ou un guide. Car c'est sous l'angle du patrimoine architectural et plastique (peinture et sculpture essentiellement) que les commentaires sont rédigés. Mais au delà, on mange et on couche dans des auberges pour voyageurs de commerce, et les déplacement en train ou en patache sont parfois épiques. Ne cédant en rien à la facilité, Henry James donne une opinion, il assume la subjectivité de son jugement qu'il cherche néanmoins à tempérer. Sans être un guide de voyage, la lecture s'apparente plutôt à une aventure touristique, à une expérience unique que le voyageur du XXIème siècle envie à tout point de vue.Un beau tour de France que voilà. Nous sommes en 1882 et Henry James entreprend de visiter quelques lieux à travers la France. Des châteaux de la Loire à Beaune et Dijon, en passant par quelques villes (Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier) et la Provence (Avignon, Aigues-Mortes, Pont du Gard ...) on se régale de ces chroniques. Évidemment à l'époque le tourisme est balbutiant, et la plupart des lieux tels qu''on les connaît aujourd'hui sont parfois à peine restauré, voire en état de quasi abandon. La structure touristique n'existe pratiquement pas, on va, on vient, on trouve un gardien qui ouvre des portes, explique le monument et éventuellement vend des photos ou un guide. Car c'est sous l'angle du patrimoine architectural et plastique (peinture et sculpture essentiellement) que les commentaires sont rédigés. Mais au delà, on mange et on couche dans des auberges pour voyageurs de commerce, et les déplacement en train ou en patache sont parfois épiques. Ne cédant en rien à la facilité, Henry James donne une opinion, il assume la subjectivité de son jugement qu'il cherche néanmoins à tempérer. Sans être un guide de voyage, la lecture s'apparente plutôt à une aventure touristique, à une expérience unique que le voyageur du...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Syl 28/07/2012
    En introduction, Léon Edel s'étonne de "l'impression d'aisance, de confort même, se dégageant d'une expédition que l'on trouverait aujourd'hui épuisante et fastidieuse..." Henry James, né en 1843, décédé en 1916, était un écrivain américain du XIXème siècle. Grand voyageur, il aimait contempler la vieille Europe dans son architecture, ses terres, son histoire et son humanité. Dans "Voyage en France", visions et sentiments extraits de ses notes, souvenirs parfois fugaces et incertains, il peint notre pays de manière réaliste et non caricaturale. Sa toile, il la prépare en racontant une vie, une histoire, avant de détailler le paysage. Ainsi, l'Histoire de France, celle de nos souverains, de nos auteurs, de nos artistes... se mêle à nos pierres et à notre terre. Pour l'étranger qui s'aventure dans nos régions, Henry James dit que la France est plus qu'une capitale agrémentée de ses monuments et de sa Tour Eiffel. Elle est avant tout un pays morcelé de terroirs riches, nuancés et complexes. Plusieurs fois dans son récit, il rend hommage à Balzac, Sand, Rabelais... qui honorent la province dans leurs romans. La littérature est un merveilleux support pour le tourisme ! 1882, Son périple débute à Tours. C'est en octobre, l'automne, avec des journées ensoleillées, pluvieuses, venteuses. La Touraine a une terre généreuse pour ses vignes, ses vergers... ses châteaux... et son "pedigree royal". La Loire, capricieuse et superbe, est un ornement, un bijoux qui scintille sous les couleurs du temps. L'auteur déploie sa fougue avec des mots qui chantent sa majesté. Ce n'est pas une écriture pompeuse, grandiloquente, mais simple, aisée, stylée, qui nous aimante. Dans la ville, il recherche l'héritage historique et se montre très curieux pour la cathédrale. De Tours, il arrive à Blois. La Renaissance domine les terres de la Loire. Très scrupuleux, il prévient le lecteur-voyageur de quelques déceptions ou de certaines importances sur des constructions, une place, une petite rue, un escalier... une porte. Artistiquement, il met en scène le décor, les éléments, et devient le soupirant qui conte fleurette à sa demoiselle. En une vingtaine de pages, il croque les villes. Il est bon de conseiller au lecteur de souligner les passages accrocheurs car Henry James a la précision d'un peintre, d'un architecte ou d'un paysagiste. Il ne complimente pas toujours ce qu'il regarde. Il ose traiter de "grotesque" et de "vulgaire" certaines choses sacrées par l'Eglise Catholique. Ses anecdotes abondent et rendent un recueil vivant et passionnant. Chenonceaux... En ces lieux, il expérimente un adage... Que le monde est petit ! Il retrouve son gondolier vénitien attitré ! Henry James est aussi un amoureux de l'Italie, qu'il visite régulièrement. Il compare le Château des Dames a une villa. L'intimité qu'il dégage, apporte à l'édifice un statut familier et non cérémonieux. Il est vrai que lorsqu'on voit pour la première fois le château de Chenonceau, on se sent en villégiature et on ne retient de son histoire que les fastes du temps de Diane de Poitiers et non la rigueur de Catherine de Médicis. Azay-le-Rideau... Langeais... Chambord... Il trouve du charme à la pluie et au froid. Il est de bonne composition ! De Chambord, il dit que ses terres sont potagères. La terre sablonneuse est fertile. Il décrit la traversée du petit village qui s'épanouit à l'entrée du château, la taverne, la place, l'allée qui mène vers un palais enchanteur. La cour, l'escalier à double révolution, le vide intérieur... "sa séduction mystique"... C'est dans cette description que je me suis le plus projetée. Je lisais ses évocations et je revivais ma visite, une journée de bonheur en famille. Il traverse des forêts pour aller à Cheverny, Chaumont, Amboise... il raconte des cocasseries avec les gens du cru, il rend une atmosphère, s'attarde volontiers sur le portrait d'un représentant de commerce, une hôtelière, une grand-mère... et dénigre les idées préconçues sur les Français ; ils ne sont pas tous bavards et bruyants ! A pied, à cheval, en train, en omnibus, en diligence, accompagné, solitaire, il semble avide de découvrir la moindre petite pierre, d'admirer toutes les voûtes des cathédrales et le secret des petites églises. Ce n'est pas toujours sous la lumière qu'il accoste dans les ports. Ses arrivées se font aussi la nuit et elles prennent alors une autre dimension. Loches, Bourges, Le Mans... A cette époque, les rentrées scolaires se faisaient en octobre. Sur le quai de la gare, l'effervescence est estudiantine. Angers, Nantes, La Rochelle, Poitiers... Les villes ne se confondent pas, mais l'enchaînement rend des similitudes entre elles. L'oeil du connaisseur cherchera dans sa lecture le plaisir des descriptions et celui qui projette son voyage notera avec délice les "petits trucs" de l'éclaireur parti en reconnaissance. Angoulême, Bordeaux... Vision d'un autre siècle sur les quais bordelais. Ville marchande, ruche rugissante, on y côtoie des hommes rudes, les Basques. Toulouse, Carcassonne, Narbonne, Montpelliers, Le Pont du Gard... Le sud est éclatant, même sous la pluie et le vent automnal. Il rappelle les écrits de Stendhal sur "Ses mémoires d'un touriste" et souhaite percevoir l'antique nation de Rome dans l'architecture de ces villes. Mais à son grand désespoir, les monuments sont bien souvent délaissés à leur état de ruine. Aigues-Mortes, Nîmes, Tarascon, Arles, Les Baux, Avignon, Villeneuve-lès-Avignon, Vaucluse, Orange... La boucle va bientôt se refermer... Mâcon, Bourg-en-Bresse, Beaune... et Dijon. "Sur la berge la plus proche, je trouvai un banc sur lequel je m'attardai un moment : c'est exactement ce genre d'endroit que j'aime. C'était le terme ultime de mon petit tour de France. Comme j'étais assis là, j'y repensai, avant de prendre le lendemain l'express pour Paris ; et tandis que la lumière baissait sur le parc, certaines des choses que j'avais vues m'apparaissaient avec plus de clarté." S'asseoir un petit moment et retrouver les images, les impressions figées dans notre mémoire. Des détails ont fuit, mais ils reviennent à l'évocation d'un ressenti ou à l'imbrication d'éléments que l'on énumère. Henry James le reconnaît dans sa dernière strophe. C'est ce que j'ai fait... Lire ce carnet de voyage et revivre mes visites. La magie a opéré. Entre les pages, j'ai revu des châteaux, la cathédrale de Bourges et ses vitraux, Nîmes et son arène, sa maison carrée, les murs de la citadelle de Carcassonne et ceux de la Cité des Pâpes à Avignon... L'espace du temps qui nous sépare est aboli, on voit les mêmes choses, on respire le même air. Pour les lieux que je n'ai pas explorés, j'ai pris des notes. Depuis longtemps, je voudrais aller à Beaune. J'aurais alors le privilège d'admirer le polyptyque du Jugement dernier, le retable peint par Roger Van Der Weyden qu'Henry James n'a pas eu le plaisir de voir ! A l'heure où il était, les soeurs hospitalières des Hospices déjeunaient dans leur réfectoire face à la peinture flamande et il n'était pas possible de les déranger... Nous en garderons une leçon, comme quoi en voyage, il est judicieux de tout programmer ! Pour ceux et celles qui désirent prendre les routes de France, baguenauder dans nos campagnes, s'imprégner de l'Histoire à travers nos pierres et notre art, laissez Henry James vous accompagner... il paraît être un homme charmant et de bonne compagnie. Ce carnet de voyage amène aussi le rêve... au fond d'un canapé ou à l'ombre d'un arbre dans son jardin. En introduction, Léon Edel s'étonne de "l'impression d'aisance, de confort même, se dégageant d'une expédition que l'on trouverait aujourd'hui épuisante et fastidieuse..." Henry James, né en 1843, décédé en 1916, était un écrivain américain du XIXème siècle. Grand voyageur, il aimait contempler la vieille Europe dans son architecture, ses terres, son histoire et son humanité. Dans "Voyage en France", visions et sentiments extraits de ses notes, souvenirs parfois fugaces et incertains, il peint notre pays de manière réaliste et non caricaturale. Sa toile, il la prépare en racontant une vie, une histoire, avant de détailler le paysage. Ainsi, l'Histoire de France, celle de nos souverains, de nos auteurs, de nos artistes... se mêle à nos pierres et à notre terre. Pour l'étranger qui s'aventure dans nos régions, Henry James dit que la France est plus qu'une capitale agrémentée de ses monuments et de sa Tour Eiffel. Elle est avant tout un pays morcelé de terroirs riches, nuancés et complexes. Plusieurs fois dans son récit, il rend hommage à Balzac, Sand, Rabelais... qui honorent la province dans leurs romans. La littérature est un merveilleux support pour le tourisme ! 1882, Son périple débute à Tours. C'est en octobre, l'automne, avec des journées ensoleillées, pluvieuses, venteuses. La Touraine...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Nadael 13/07/2012
    Ce récit est une vraie invitation au voyage, une douce promenade à travers la France. Henry James a effectué son « Little tour » dans notre pays en 1877 durant six semaines. Grand connaisseur de l'Italie, la France à qui il trouvait des similitudes l'intriguait beaucoup. Et comme il était fréquent à l'époque pour les écrivains-touristes (Stendhal, Mérimée, Flaubert entre autres), Henry James notait ses impressions sur un petit carnet à chaque visite. Le récit sur son voyage en France sera publié pour la première fois en 1884 dans The Atlantic Journal. L'auteur débute son « circuit touristique » à Tours et sillonnera ainsi une quinzaine de villes et de lieux qui méritent le détour dont Blois, Chambord, Chenonceaux, Bourges, Le Mans, Nantes, La Rochelle, Poitiers, Toulouse, Carcassonne, Montpellier, Le pont du Gard, Tarascon, Arles, Avignon, Orange, Bourg-en-Bresse, Beaune et terminera sa route dans la capitale bourguignonne Dijon. Henry James ne se contente pas de décrire les cités, châteaux et autres monuments, il pose un regard juste et sensible sur ce qu'il voit. De la beauté des paysages à la dureté des batailles anciennes, en passant par des images pittoresques de femmes aux lavoirs et de paysans aux labeurs des champs, il propose au lecteur ses reflexions et ses humeurs. Il aime observer les petites choses, les détails que personne ne voit, une ruelle singulière, un rayon de soleil frappant une pierre ou un jardin. Evidemment, l'ouvrage est parsemé de références historiques mais offre aussi un éclairage intéressant sur l'époque dudit voyage – la vie quotidienne dans les campagnes à la fin du dix-neuvième siècle –. Le tourisme de masse n'existait pas encore, ce qui fait que le regard d'un écrivain , étranger de surcroît, est d'autant plus précieux. Et les yeux de l'auteur américain nous apparaissent ici d'une grande bonté. Il aime les gens. Il aime les regarder « évoluer » dans leur pays, observer leurs activités et leurs habitudes. Il s'intéressent aux hommes et aux femmes autant qu'au décor environnant, semblant rechercher une certaine harmonie, un équilibre entre eux et le milieu dans lequel ils vivent. Un voyage délicieux. Ce récit est une vraie invitation au voyage, une douce promenade à travers la France. Henry James a effectué son « Little tour » dans notre pays en 1877 durant six semaines. Grand connaisseur de l'Italie, la France à qui il trouvait des similitudes l'intriguait beaucoup. Et comme il était fréquent à l'époque pour les écrivains-touristes (Stendhal, Mérimée, Flaubert entre autres), Henry James notait ses impressions sur un petit carnet à chaque visite. Le récit sur son voyage en France sera publié pour la première fois en 1884 dans The Atlantic Journal. L'auteur débute son « circuit touristique » à Tours et sillonnera ainsi une quinzaine de villes et de lieux qui méritent le détour dont Blois, Chambord, Chenonceaux, Bourges, Le Mans, Nantes, La Rochelle, Poitiers, Toulouse, Carcassonne, Montpellier, Le pont du Gard, Tarascon, Arles, Avignon, Orange, Bourg-en-Bresse, Beaune et terminera sa route dans la capitale bourguignonne Dijon. Henry James ne se contente pas de décrire les cités, châteaux et autres monuments, il pose un regard juste et sensible sur ce qu'il voit. De la beauté des paysages à la dureté des batailles anciennes, en passant par des images pittoresques de femmes aux lavoirs et de paysans aux labeurs des champs, il propose au...
    Lire la suite
    En lire moins
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.