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Essais
Date de parution : 14/03/2019
Éditeurs :
Lizzie
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Essais

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Date de parution : 14/03/2019
Sélection d'Essais de Jean-Yves Tadié.
Montaigne se lance dans la rédaction des Essais avec un objectif : se connaître soi-même.
Philosophie, nature, justice, lecture, histoire… Les réflexions qui nourrissent l’œuvre de cet humaniste curieux et érudit sont...
Montaigne se lance dans la rédaction des Essais avec un objectif : se connaître soi-même.
Philosophie, nature, justice, lecture, histoire… Les réflexions qui nourrissent l’œuvre de cet humaniste curieux et érudit sont le résultat d’une vaste introspection.
Le génie de Montaigne est de donner à cette découverte du moi une portée universelle.
Le plaisir...
Montaigne se lance dans la rédaction des Essais avec un objectif : se connaître soi-même.
Philosophie, nature, justice, lecture, histoire… Les réflexions qui nourrissent l’œuvre de cet humaniste curieux et érudit sont le résultat d’une vaste introspection.
Le génie de Montaigne est de donner à cette découverte du moi une portée universelle.
Le plaisir de lecture qu’offrent les Essais ne serait rien sans la saveur d’une langue si singulière. L’ancien français — parfois difficile d’accès — a été ici « rajeuni », donnant ainsi une nouvelle vitalité à la finesse de style et à l’acuité de jugement de Montaigne.
La lecture d’une sélection d’essais par Didier Sandre offre une nouvelle porte d’entrée dans cette œuvre fondatrice des lettres françaises, dont Montaigne est l’un des pères.
 
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EAN : 9791036604003
Façonnage normé : MP3
Durée : 464 min
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • H-mb 28/12/2023
    De fait, je n'avais pas lu Montaigne depuis longtemps. Il m'a fallu me réhabituer au vieux français, à l'orthographe erratique et à la ponctuation surprenante. Juste quelques notes prises en lisant le troisième livre. Il m'a perdue dans le long chapitre de la vanité où il parle des voyages, des embarras de la vie, de la politique, de la mémoire, des voyages, des femmes, de l'amitié, de la mort, des voyages, de sa vénération pour les anciens Romains et quel qu'autres sujets que je n'ai pas notés, mais je n'ai pas vu la vanité... Et je tombe soudain sur "Cette farcissure est un peu hors de mon thème", ben voyons ! Lequel ? C'est suivi un peu plus loin de "J'aime l'allure poétique à sauts et à gambades", ce dont je me doutais depuis un moment :-) Un peu plus loin encore, "C'est l'indiligent lecteur qui perd son sujet, non pas moi" : au temps pour moi. Autant j'aime la parfaite architecture rhétorique de Pascal, autant je me délecte des méandres de la pensée montanienne ; il ne faut pas chercher à comprendre. “A foolish consistency is the hobgoblin of little minds" (Emerson). Je suis un grand esprit CQFD ! ;-) Montaigne me met en joie. Même lorsqu'il parle de sujets dramatiques comme la quasi destruction des peuples indigènes de l'Amérique latine (Des coches), il reste que sa manière d'aborder le thème, directe, sans façon, passant et repassant pour balayer la totalité du champ, me réjouit. Il est assez machiavélien dans ses postures politiques (De l'utile et de l'honnête) : les rois sont contraints à la violence, la traitrise et au mensonge de par leur fonction. Très désabusé quant à l'espoir d'une amélioration - les guerres civiles ont parfois cet effet - ce qui l'amène à une position très conservatrice (De la vanité). Quelques citations que j'aime particulièrement. Ma préférée : "Le monde n'est qu'une branloire pérenne. Toutes choses y branlent sans cesse, la Terre, les rochers du Caucase, les pyramides d'Egypte, et du branle public et du leur. La constance même n'est autre chose qu'un branle plus languissant. Je ne puis assurer mon objet : il va trouble et chancelant, d'une ivresse naturelle" (Du repentir). En nos temps d'accélération extrême, de brouillage du vrai et du faux, des algorithmes et des IA régissant nos vies, l'impossibilité d'assurer son objet prend une tournure aigüe et la posture de Montaigne face au savoir et à la prise de décision est d'autant plus précieuse. "C'est mettre ses conjectures à bien haut prix que d'en faire cuire un homme tout vif" (Des boiteux). Au milieu de nos nouvelles guerres de religion, la phrase fait frémir, même si on décapite plus qu'on ne brûle. Je termine avec "C'est une absolue perfection, et comme divine, de savoir jouir loyalement de son être" (De l'expérience) : ça vaut tous les préceptes des psychologies positive ou du bonheur. De fait, je n'avais pas lu Montaigne depuis longtemps. Il m'a fallu me réhabituer au vieux français, à l'orthographe erratique et à la ponctuation surprenante. Juste quelques notes prises en lisant le troisième livre. Il m'a perdue dans le long chapitre de la vanité où il parle des voyages, des embarras de la vie, de la politique, de la mémoire, des voyages, des femmes, de l'amitié, de la mort, des voyages, de sa vénération pour les anciens Romains et quel qu'autres sujets que je n'ai pas notés, mais je n'ai pas vu la vanité... Et je tombe soudain sur "Cette farcissure est un peu hors de mon thème", ben voyons ! Lequel ? C'est suivi un peu plus loin de "J'aime l'allure poétique à sauts et à gambades", ce dont je me doutais depuis un moment :-) Un peu plus loin encore, "C'est l'indiligent lecteur qui perd son sujet, non pas moi" : au temps pour moi. Autant j'aime la parfaite architecture rhétorique de Pascal, autant je me délecte des méandres de la pensée montanienne ; il ne faut pas chercher à comprendre. “A foolish consistency is the hobgoblin of little minds" (Emerson). Je suis un grand esprit CQFD ! ;-) Montaigne...
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  • marpontes5 25/10/2023
    Montaigne voyait son époque, la Renaissance, comme une époque de dissimulation, de corruption, de violence et d'hypocrisie, et il n'est donc pas surprenant que le point de départ des Essais se situe dans la négativité, la domination des apparences et la perte du lien avec la vérité. d'être. Le scepticisme tant discuté de Montaigne résulte de cette négativité initiale, car il remet en question la possibilité de toute connaissance et voit l'être humain comme une créature de faiblesse et d'échec, d'inconstance et d'incertitude, d'incapacité et de fragmentation ou, comme il l'écrit dans le premier de ses essais, comme « une chose merveilleusement vaine, diverse et ondulante ». Son scepticisme se reflète dans le titre français de son ouvrage, Essais, ou « Tentatives », qui n'implique pas une transmission de connaissances éprouvées ou d'opinions confiantes, mais un projet d'essais et d'erreurs, d'exploration provisoire. Ni référence à un genre établi (puisque le livre de Montaigne a inauguré le terme d'essai pour désigner la courte composition en prose qui traite d'un sujet donné de manière très informelle et personnelle) ni indication d'une unité et d'une structure interne nécessaires à l'œuvre, le titre indique une attitude intellectuelle de questionnement et d’évaluation continue. Le scepticisme de Montaigne n'exclut cependant pas la croyance en l'existence de la vérité, mais constitue une défense contre le danger de trouver la vérité dans des notions fausses, non examinées et imposées de l'extérieur. Son scepticisme, combiné à son désir de vérité, le conduit à rejeter les idées communément acceptées et à une profonde méfiance à l'égard des généralisations et des abstractions ; il vous montre également le chemin vers une exploration du seul domaine qui promet des certitudes : celui des phénomènes concrets et surtout du phénomène fondamental de votre propre corps et de votre esprit. Ce moi, avec toutes ses imperfections, constitue le seul lieu possible d'où peut commencer la recherche de la vérité, et c'est pourquoi Montaigne, du début à la fin des Essais, ne cesse d'affirmer que « je suis la matière de mon livre. » Il découvre que son identité, sa « forme maîtresse », comme il l'appelle, ne peut être définie en termes simples d'un soi constant et stable, car il s'agit de quelque chose de changeant et fragmenté, et que l'appréciation et l'acceptation de ces caractéristiques sont les seules. garantie d'authenticité et d'intégrité, seule manière de rester fidèle à la vérité de son être et de sa nature et non aux apparences des autresMontaigne voyait son époque, la Renaissance, comme une époque de dissimulation, de corruption, de violence et d'hypocrisie, et il n'est donc pas surprenant que le point de départ des Essais se situe dans la négativité, la domination des apparences et la perte du lien avec la vérité. d'être. Le scepticisme tant discuté de Montaigne résulte de cette négativité initiale, car il remet en question la possibilité de toute connaissance et voit l'être humain comme une créature de faiblesse et d'échec, d'inconstance et d'incertitude, d'incapacité et de fragmentation ou, comme il l'écrit dans le premier de ses essais, comme « une chose merveilleusement vaine, diverse et ondulante ». Son scepticisme se reflète dans le titre français de son ouvrage, Essais, ou « Tentatives », qui n'implique pas une transmission de connaissances éprouvées ou d'opinions confiantes, mais un projet d'essais et d'erreurs, d'exploration provisoire. Ni référence à un genre établi (puisque le livre de Montaigne a inauguré le terme d'essai pour désigner la courte composition en prose qui traite d'un sujet donné de manière très informelle et personnelle) ni indication d'une unité et d'une structure interne nécessaires à l'œuvre, le titre indique une attitude intellectuelle de questionnement et d’évaluation continue. Le scepticisme de...
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  • Adrien_Establet 11/08/2023
    En abordant "Les Essais" de Michel de Montaigne, on pénètre dans l'esprit d'un homme profondément introspectif, curieux et avant-gardiste pour son époque. C'est une œuvre qui nous invite à nous questionner sur nous-mêmes et sur la nature humaine de manière générale. J'ai été particulièrement séduit par la manière dont Montaigne tisse des réflexions sur des sujets aussi divers que l'amitié, l'éducation, la mort ou encore la morale. Son style, bien que parfois difficile d'accès pour le lecteur moderne en raison de ses tournures et références de l'époque, reste d'une élégance et d'une profondeur rarement égalées. Cependant, je dois admettre que certains passages m'ont semblé répétitifs ou trop ancrés dans le contexte de son temps, ce qui peut occasionnellement entraver la fluidité de la lecture. Néanmoins, cette immersion dans l'esprit d'un homme du XVIe siècle a une valeur inestimable. En somme, "Les Essais" demeurent, pour moi, une exploration fascinante de la pensée humaine, bien que l'œuvre nécessite parfois une lecture attentive et patiente. À tous ceux qui souhaitent se lancer, je recommande vivement de prendre le temps d'apprécier chaque essai individuellement, car chacun regorge de pépites de sagesse et d'insight.
  • DYOGENE 12/03/2023
    La prose de l'époque, même délicieusement adaptée par André Lanly, en dit long, déjà, par elle même, sur la sublime façon de vivre le monde d'alors, et pour autant les problèmes vitaux sont restés semblables aux nôtres. Il sera le dépositaire du " discours de la servitude volontaire" de La Boétie, le seul ami de sa vie, mort très jeune. Pour qui s'intéresserait à cet auteur du XVIe siècle, voilà un ouvrage à savourer onctueusement. Le parcours de ce sage tout en humilité, simplicité et savoir vivre,pourrait faire bien des jaloux parmi beaucoup de philosophes qui se prennent sans doute trop au sérieux. Exquis, de fouiller un peu dans ce discours dont l'auteur a gardé seul le fil, exquis de voir comment il a pu humblement et sciemment changer sa vision de l'homme entre le temps de sa jeunesse et celui de sa vieillesse, où il est beaucoup question des fondamentaux que sont la mort et la vie, la santé et la maladie, mais aussi des relations amoureuses. Les références à la littérature de l'antiquité grecque et romaine sont omniprésentes. Un long voyage en Europe lui fera prendre également de la distance à l'égard de multiples préjugés. Un ouvrage majeur dans l'histoire de la littérature francophone.
  • amarauggg 28/04/2021
    Sur les trois livres rassemblés dans « Les Essais » de Montaigne, je n'ai lu que le premier. Et pourtant, j'ai l'impression que ces quelques centaines de pages contiennent déjà toute la sagesse et la matière philosophique nécessaires à la « vie bonne ». Avec une langue percutante, riche et naturelle, Montaigne nous parle de la mort, de l'éducation, de la culture, du voyage, des émotions, des hommes, des arts, de l'Histoire et de la poésie. Son propre texte et les vers latins qu'il ajoute forment ensemble une oeuvre bouleversante, profonde et intemporelle. J'insiste sur la notion d'intemporalité. C'est toujours un privilège exceptionnel que de recevoir directement des conseils et des enseignements d'un génie des siècles passés. Mais cette expérience transcende le lecteur qui prend conscience que ces conseils nous touchent profondément, nous modernes, et impactent frontalement notre vision du monde et des hommes. Car en effet, dans ce cas, les siècles et la distance sont soudainement oubliés : c'est une conversation des âmes à l'échelle universelle. Montaigne se place dans l'histoire des idées et de la littérature comme une plaque tournante en Occident ; il forme à lui tout seul une transition remarquable entre le monde antique/médiéval, et le monde moderne. Ainsi, il puise son inspiration et ses idées dans la littérature antique, principalement romaine, puis transpose les réflexions d'Horace ou de Cicéron pour les appliquer à son époque (car selon lui tout savoir doit pouvoir s'appliquer en pratique). Il invente le genre prometteur de l'essai, et peut être considéré comme le premier grand philosophe et écrivain français. Il est ainsi, dans l'histoire de France et plus largement de l'Occident, un penseur fondamental. Montaigne maîtrise incontestablement l'art de la formule, et je n'ai pas pu m'empêcher de recopier une bonne centaine de citations extraites du premier livre, qui par leur concision et leur esprit, pourraient s'appliquer à tous les évènements de la vie. Les Essais forment un guide, un Vade-Mecum, qui, comme l'aurait voulu son auteur, doit non seulement se lire, mais aussi se digérer et se pratiquer. Il me parait donc trop tôt pour juger de l'influence de cette oeuvre sur moi, car j'estime que ses enseignements s'étireront tout au long de ma vie. Sur les trois livres rassemblés dans « Les Essais » de Montaigne, je n'ai lu que le premier. Et pourtant, j'ai l'impression que ces quelques centaines de pages contiennent déjà toute la sagesse et la matière philosophique nécessaires à la « vie bonne ». Avec une langue percutante, riche et naturelle, Montaigne nous parle de la mort, de l'éducation, de la culture, du voyage, des émotions, des hommes, des arts, de l'Histoire et de la poésie. Son propre texte et les vers latins qu'il ajoute forment ensemble une oeuvre bouleversante, profonde et intemporelle. J'insiste sur la notion d'intemporalité. C'est toujours un privilège exceptionnel que de recevoir directement des conseils et des enseignements d'un génie des siècles passés. Mais cette expérience transcende le lecteur qui prend conscience que ces conseils nous touchent profondément, nous modernes, et impactent frontalement notre vision du monde et des hommes. Car en effet, dans ce cas, les siècles et la distance sont soudainement oubliés : c'est une conversation des âmes à l'échelle universelle. Montaigne se place dans l'histoire des idées et de la littérature comme une plaque tournante en Occident ; il forme à lui tout seul une transition remarquable entre le monde antique/médiéval, et le monde...
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