"Dans une prose lyrique et parfois hallucinée, l'écrivaine noire américaine, Jesmyn Ward convoque inlassablement vivants et morts, retrace les actes de barbarie des Blancs d'ajourd'hui, dépeint un univers d'injustices et de souffrances [...]. Chacun des protagonistes se débat comme il peut, pris dans des courants trop forts, submergé par la violence ambiante dans ce Sud qui baigne encore dans l'histoire de l'esclavagisme".
Le Journal du Dimanche
"Un chef-d'oeuvre. [...] un roman unique où rien n'est vain et où tout sonne juste. Un roman sombre, mais aussi bienveillant. [...] jamais les personnages ne sont réduits à leurs addictions ou à leurs pulsions violentes. Et jamais celles-ci ne sont gommées : ce n'est pas de l'angélisme, mais de l'emphatie, cette qualité essentielle aux romanciers quand ils s'aventurent hors de leur nombril..."
Alexis Brocas / Le nouveau magazine littéraire
""Entre réalisme cru et onirisme, un très grand roman américain".
Baptiste Liger et Estelle Lenartowicz / LiRE
« Avec ses fulgurances d’écriture, en une cruelle et implacable poésie, Jesmyn Ward explore des mémoires sans sépultures, des paradis salement artificiels, et une Amérique cernée de ses fantômes. »
Clémence Boulouque / Transfuge
"Chronique familiale, roman choral hanté par le passé esclavagiste et les voix des morts. Une contre-histoire du Sud américain tout à fait hypnotique et renversante".
Hubert Artus / Causette
« [Un] roman polyphonique, lyrique, et tourmenté »
Nathalie Crom / Télérama
« À lire d'urgence »
Celeste Ng
« Jesmyn Ward enfonce sa plume expressive et puissante dans la douloureuse histoire des Afro-Américains. Elle mène son récit sur deux temporalités dans une tension qui tient à l’insuffisance de parents paumés, susceptibles à tout moment de représenter un danger pour leurs propres enfants, et à la folie raciste des hommes. Cette âpreté sur le fil du rasoir n’en rend que plus poignante l’immense douceur de Jojo et de son grand-père qui savent mieux que personne la nécessité absolue de la tendresse pour rendre le présent vivable et éloigner les fantômes du passé. »
Corinne Renou-Nativel / La Croix
« [Un] roman à la beauté âpre, lyrique et suave, un objet unique en son genre. La virulence y alterne avec la douceur, la révolte avec le recueillement. […] Un monde où l’on croit aux esprits, à la nuit qui rend fou, à la mauvaise humeur de la Lune. Un monde où les morts ne sont jamais oubliés : c’est leur voix qui se fait entendre dans « Le Chant des revenants », la voix d’un peuple qui souffre, qui se lamente, qui jamais ne se résigne. »
Didier Jacob / L'Obs
À propos de Bois Sauvage :
« Voici une chronique familiale et sociale réaliste et marquante. La grande trouvaille de Jesmyn Ward est lobsession de sa narratrice pour la tragédie grecque et la figure de Médée. Une obsession qui grandit à mesure que Katrina approche. Comme Médée, Katrina est venue pour tuer… L'ouragan devient le personnage principal d'un livre dont les échos, aussi sociaux que mythologiques, en font un des romans remarquables de la rentrée. »
Hubert Artus / Lire
« Avec ce roman déchirant, Jesmyn Ward s'attaque aux racines – pas si profondes que cela – du cauchemar américain. À lire absolument. »
Margaret Atwood
« Sidérant »
Marlon James
À propos de Bois Sauvage :
« Un roman sublime empreint d'une puissance et d'une grâce insensées. »
Olivia Mauriac / Madame Figaro
« Le portrait de cette famille du Sud rongée par la drogue et la prison est une véritable critique au vitriol de l'histoire américaine. »
The Guardian
« D'une beauté désarmante »
The Spectator
« [Jesmyn Ward] convie Faulkner, Billie Holiday et Sophocle pour traverses le Mississippi –et un siècle de vies afro-américaines hantées par la peur et l’espoir. […] [Elle] tisse passé et présent, mythe et actualité, dans un roman magistral dont la matière est à la fois la mémoire et les résonnances qu’elles déclenchent en nous. »
Gladys Marivat / Le Monde des Livres
« Roman à plusieurs voix sur l’injustice qui broie sans pitié, « Le chant des revenants » se range d’emblée au côté des classiques de la littérature américaine. La noirceur du propos est transcendée par une langue à pleurer de beauté et par l’idée que la seule issue, c’est peut-être le temps. »
Olivia de Lamberterie / ELLE
"Élégant et puissant"
Claire Devarrieux / Libération
« Un grand livre sur l’héritage et la construction personnelle »
Héloïse Rocca / Version femina
" Léonie est une jeune mère droguée et trop immature pour s’occuper avec amour de ses enfants, Jojo et Kayla. Ils partent ensemble chercher Michael, son mari, sur le point de sortir de Parchman, une prison agricole. C’est un voyage éprouvant qui commence, ponctué d’événements parfois sans importance – des repas sur le pouce, des disputes, des enfants malades – et d’autres qui témoignent de la brutalité de leur quotidien. Tous ces moments dessinent le portrait d’une famille usée. Les enfants passent beaucoup de temps avec leurs grands-parents, plus aimants mais ébranlés par un passé douloureux et la maladie. Jojo, lui, est le phare dans la nuit, l’espoir d’un avenir moins obscur. Fier, tendre, il s’occupe du bébé et n’appelle pas sa mère « maman ». Le Chant des revenants est un titre loin d’être choisi au hasard. Sur le chemin du retour, à la moitié du roman, des fantômes s’invitent chez les vivants : Given, le frère décédé de Léonie, et Richie, un gamin enfermé dans la même prison des années auparavant, prennent la parole. Le surnaturel pénètre subtilement la réalité et Jesmyn Ward décortique l’histoire complexe du Sud, l’héritage du racisme, mais aussi les croyances dans les fantômes et le vaudou. Le choix des mots est redoutable, brut et poétique. C’est l’histoire d’une famille brisée dans le Mississippi, coincée entre la drogue, la violence, la prison et la décadence de l’Amérique. Jesmyn Ward a grandi dans le même État et a perdu son jeune frère, assassiné. Sa famille a survécu à l’ouragan Katrina et tous ces sujets se mêlent dans un roman lyrique, emporté par une écriture vive et des personnages plus vrais que nature. Elle est la première femme à avoir reçu deux fois le National Book Award (pour Bois Sauvage en 2011 et pour celui-ci en 2017) et il n’y a rien de plus légitime. "
Judy Manuzzi / Page - Librairie Prado Paradis - 13008 - 13008 Marseille
"Un roman magistral. [...] Puissamment sensoriel, le texte baigne dans une atmosphère mélancolique, à la fois menaçante et poétique. La douloureuse histoire des Afro-Américains irrigue comme chez Toni Morrison un chant désespéré d'une beauté crépusculaire s'adressant directement à l'âme."
Le vif / L'express (Belgique)
"Un des plus beaux livres étrangers de cette rentrée littéraire d'hiver. [...] Une mise en abîme sans concession du racisme et de la pauvreté subis par les Noi(e)s d'Amérique."
Philippe Chevilley / Les Échos Week End
"Jojo, 13 ans s'en sort comme il peut : entre sa mère paumée incapable de s'occuper de lui et de sa petite soeur et son père en prison; seul son grand-père semble être l'unique repère dans sa vie tumultueuse. C'est dans cette ambiance chaotique que les deux enfants vont être embarqués dans un road trip sous tension. Un roman intense et puissant, une lecture bouleversante qui vous révolte. Jesmyn Ward est assurément une grande écrivaine, ne passez pas à côté de ce roman."
Marie-Lise / Espace Culturel Leclerc - 81 000 - 81 000 Albi