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Lëd
Date de parution : 12/05/2021
Éditeurs :
Lizzie

Lëd

Date de parution : 12/05/2021
Lëd (« Glace » en russe) est une immersion dans une Russie de tous les extrêmes. 
Caryl Férey au sommet de son art.
Norilsk est la ville de Sibérie la plus au Nord et la plus polluée au monde. Dans cet univers dantesque où les aurores boréales se succèdent, les températures peuvent descendre... Norilsk est la ville de Sibérie la plus au Nord et la plus polluée au monde. Dans cet univers dantesque où les aurores boréales se succèdent, les températures peuvent descendre sous les 60°C.
Au lendemain d’un ouragan arctique, le cadavre d’un éleveur de rennes émerge des décombres d’un toit d’immeuble, arraché...
Norilsk est la ville de Sibérie la plus au Nord et la plus polluée au monde. Dans cet univers dantesque où les aurores boréales se succèdent, les températures peuvent descendre sous les 60°C.
Au lendemain d’un ouragan arctique, le cadavre d’un éleveur de rennes émerge des décombres d’un toit d’immeuble, arraché par les éléments.
Boris, flic flegmatique banni d’Irkoutsk, est chargé de l’affaire.
Dans cette prison à ciel ouvert, il découvre une jeunesse qui s’épuise à la mine, s’invente des échappatoires, s’évade et aime au mépris du danger.
Parce qu’à Norilsk, où la corruption est partout, chacun se surveille.
Et la menace rôde à mesure que Boris s’entête...
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EAN : 9791036615801
Façonnage normé : Coffret CD
Durée : 748 min
Lizzie
EAN : 9791036615801
Façonnage normé : Coffret CD
Durée : 748 min

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Eric3474 05/04/2024
    Tout simplement sublime de qualité dans la description des êtres et des lieux. Un plaisir complet de lire une telle œuvre qui ne rassure pas sur le monde tel qu’il va aujourd’hui dans le pays continent. C’est mon premier titre de l’auteur et ce n’est pas tombé à côté. Merci à la libraire pour don bon conseil. Encore
  • DanR 29/03/2024
    Dans la foulée d’Okawango je me suis astreint à lire plusieurs autres romans de Caryl Ferey. LED en fait partie. Ce qui m’a permis de lire du bon, voire très bon et du beaucoup moins bon. Et pour moi LED en fait partie. Des longueurs, des phrases bizarrement tournées, pour ne pas dire plus. Une intrigue pas vraiment passionnante et des personnages caricaturaux. Par contre un vrai voyage dans un endroit étonnant et réel comme toujours chez Caryl Ferey.
  • epaminondasse 09/03/2024
    Caryl Ferey est un des ces auteurs français dont nous pouvons être fiers, parce qu'il creuse la niche littéraire qu'il a créé (polars violents aux quatre coins de monde sur fond de régimes répressifs et d' ethnies traditionnelles opprimées) avec une énergie infatigable et un style exigeant et magnifique. Ses livres, ultradocumentés y compris par des recherches de terrain (ex grand reporter), sont sous couvert de littérature de genre de véritables autopsies malade des excès de civilisations du monde moderne, et s'inscrivent parfaitement dans le courant écologique actuel. On est rarement déçu par les livres de Férey mais selon sa sensibilité personnelle, on a forcément son livre chouchou. J'ai commencé par la saga Maori, qui m'a totalement embarqué, mais ne peux m'empêcher de déceler désormais un air de déjà vu dans chacune de ces histoires. C'est le cas de Norilsk, où pourtant il n' y a va pas de main morte. Sibérie du Nord, Norilsk, – 60 ° en hiver, +30° l'été, trois mois de nuit permanente, trois de jour total, 260 jours de neige par an par an. Accessible seulement en avion ou en cargo, l'été. Cité minière industrielle exploitant le plus grand gisement du monde de nickel et de cuivre à coup de mineurs surexploités et site de production de gaz à hauteur de la consommation française, Septième ville la plus polluée du monde. Toundra alentour rongée par les pluies acides. Ni plus ni moins qu'un décor de science fiction entre Outland et Blade Runner. Mais ici pas de réalité alternative dont puisse rêver les personnages prisonniers de ces limbes. Il y a Gleb, mineur et photographe, amant caché de son collègue Nikita ; Dasha, orpheline, styliste et amoureuse sans espoir de Gleb ; Boris Ivanov, flic minable marié à Anya, coiffeuse à domicile, qui se meurt d'asthme dans cette pollution en attendant de rallier un sanatorium, à Saint-Pétersbourg, Lena, médecine légiste, son mari Sacha, joueur de béhourd, sport de combat ultraviolent pratiqué au club cosaque. Ambiance post soviétique et implication dans l'intrigue de l'ethnie Nenets, peuple nomade, éleveur de rennes, menacé par l'exploitation du sous-sol. L'intrigue criminelle ici semble un peu faiblarde par rapport à ce à quoi nous a habitués Ferey ; aussi on se reporte sur la sociologie tramée par le récit et sur la densité des personnages, toujours aussi travaillés, dans une ambiance d'une noirceur et d'une désespérance pour le coup indéite chez Ferey, ce me semble. Hormis ce plaisir un peu voyeuriste, un peu cinéma Mondo du pittoresque local, on ne trouve guère d'enjeu humain, philosophique ou littéraire qui hisserait ce roman au dessus du genre... sinon le style inventif de l'auteur, qui fait pâlir nombre de nos auteurs de littérature blanche.Caryl Ferey est un des ces auteurs français dont nous pouvons être fiers, parce qu'il creuse la niche littéraire qu'il a créé (polars violents aux quatre coins de monde sur fond de régimes répressifs et d' ethnies traditionnelles opprimées) avec une énergie infatigable et un style exigeant et magnifique. Ses livres, ultradocumentés y compris par des recherches de terrain (ex grand reporter), sont sous couvert de littérature de genre de véritables autopsies malade des excès de civilisations du monde moderne, et s'inscrivent parfaitement dans le courant écologique actuel. On est rarement déçu par les livres de Férey mais selon sa sensibilité personnelle, on a forcément son livre chouchou. J'ai commencé par la saga Maori, qui m'a totalement embarqué, mais ne peux m'empêcher de déceler désormais un air de déjà vu dans chacune de ces histoires. C'est le cas de Norilsk, où pourtant il n' y a va pas de main morte. Sibérie du Nord, Norilsk, – 60 ° en hiver, +30° l'été, trois mois de nuit permanente, trois de jour total, 260 jours de neige par an par an. Accessible seulement en avion ou en cargo, l'été. Cité minière industrielle exploitant le plus grand gisement du monde de nickel et de...
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  • GillesL13 06/01/2024
    Comme d’habitude avec Caryl Férey : une histoire qui nous plonge dans un environnement géographique, social et historique très documenté et très intéressant. Cette fois ci : la Russie et la Sibérie inhospitalière, son histoire oppressante et ses conséquences tragiques sur la population. Un univers glacial et étouffant, un espace clos et sans limite, un complexe urbain et industriel délabré et pollué, des conditions de vie déplorables et pourtant des hommes et des femmes fiers, tout y est très bien décrit. Mais contrairement à ses romans précédents, j’ai trouvé que le récit manquait un peu de souffle en particulier au début, les personnages sont nombreux et on s’y perd, il faut attendre la moitié du livre pour que tout soit calé, que le récit prenne son rythme et entrer pleinement dans l’intrigue. L’écriture est parfois déroutante souvent heurtée et manque de fluidité, probablement la volonté de mieux nous immerger dans la violence de la société russe ? Il n’en reste pas moins que c’est un bon roman.
  • Totophe17 06/12/2023
    Caryl Férey est un auteur dont j'apprécie les écrits depuis quelques années. J'ai commencé par la lecture de Haka et de Zulu, puis mapuche et Condor. À chaque fois, j'ai adhéré au scénario mais aussi au pays découvert. J'ai donc pris Lëd sur le nom de Caryl Férey et de mes souvenirs de lecture. L'histoire et l'enquête se déroulent en Sibérie par un froid ...sibérien. La ville de Norilsk est la ville la plus au Nord de Sibérie, elle est décrite comme l'un des plus polluées au monde, les températures sont indiquées autour de -60°. Eh bien j'ai ressenti cette température tout au long du roman, j'étais pris par cette froideur. J'avais l'impression que l'intrigue avançait péniblement dans ce froid intense, comme si ce froid ralentissait même le jet de l'auteur. À l'issue d'une tempête, on retrouve le corps d'un Nenets, éleveur de rennes, inconnu au pied d'un immeuble. Un jeune mineur Gleb, photographe amateur l'a trouvé. Le policier Boris Ivanov se voit confier l'enquête mais celle-ci piétine. Ce policier semble désabusé, un peu comme Lambert de Tchao Pantin, flic désabusé et démissionnaire qui revêtira le costume de justicier. Gleb travaille au fond de la mine avec Nikita et Sacha. Ce que personne ne sait, ce sont les relations entre Gleb et Nikita. Ces deux là doivent se cacher car ce type de relation ne serait pas bien perçu par leurs camarades de travail à tendance plutôt machiste. Gleb connait Dasha depuis l'enfance. Celle-ci est à la recherche de la véritable histoire de sa grand-mère, elle veut comprendre une différence dans la date de naissance. Elle va partir à la recherche du passé de son aïeule pour construire son propre présent. Les personnages sont comme prisonniers de la ville, il ne semble pas y avoir de solution pour s'échapper. L'atmosphère pèse comme une chappe de plomb. On ne voit pas l'horizon comme les personnages ne voient pas de ligne de fuite. Caryl Férey semble développer un bel écran de fumée pour brouiller les pistes. Mais en fait, il avance ses pièces sur l'échiquier. Tous les meurtres convergent vers la solution : celui de l'éleveur de rennes, celui de Valentina, la démence de Sacha qui s'est approché trop, près de la vérité. Mais à qui servent ces crimes ? Qui faut-il protéger ? Qui a intérêt à masquer la vérité ? Quel est le secret qu'il faut protéger même en sacrifiant des victimes innocentes ? Caryl Férey nous mène doucement vers le dénouement au fin fond de la Sibérie. Vous découvrirez que l'histoire s'accélère dans les dernières pages. Ce n'est pas le roman de Caryl Férey que je préfère mais c'est peut-être par rapport à la région décrite et à l'atmosphère polaire. Cela reste un roman policier intéressant car différent de ce que j'ai pu lire auparavant. Caryl Férey est un auteur dont j'apprécie les écrits depuis quelques années. J'ai commencé par la lecture de Haka et de Zulu, puis mapuche et Condor. À chaque fois, j'ai adhéré au scénario mais aussi au pays découvert. J'ai donc pris Lëd sur le nom de Caryl Férey et de mes souvenirs de lecture. L'histoire et l'enquête se déroulent en Sibérie par un froid ...sibérien. La ville de Norilsk est la ville la plus au Nord de Sibérie, elle est décrite comme l'un des plus polluées au monde, les températures sont indiquées autour de -60°. Eh bien j'ai ressenti cette température tout au long du roman, j'étais pris par cette froideur. J'avais l'impression que l'intrigue avançait péniblement dans ce froid intense, comme si ce froid ralentissait même le jet de l'auteur. À l'issue d'une tempête, on retrouve le corps d'un Nenets, éleveur de rennes, inconnu au pied d'un immeuble. Un jeune mineur Gleb, photographe amateur l'a trouvé. Le policier Boris Ivanov se voit confier l'enquête mais celle-ci piétine. Ce policier semble désabusé, un peu comme Lambert de Tchao Pantin, flic désabusé et démissionnaire qui revêtira le costume de justicier. Gleb travaille au fond de la mine avec Nikita et Sacha. Ce que personne...
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