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Les Dépossédés
Henry-Luc Planchat (traduit par), Sébastien Guillot (traduit par)
Date de parution : 14/04/2022
Éditeurs :
Lizzie
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PRIX CONSEILLÉ
22.99 €

Les Dépossédés

Henry-Luc Planchat (traduit par), Sébastien Guillot (traduit par)
Date de parution : 14/04/2022
Un des romans emblématiques d'Ursula K. Le Guin, qui a obtenu les prix Hugo, Nebula et Locus et qui n'a rien perdu de sa virulence politique. Bien au contraire...
Deux planètes se font face.
Anarres est une utopie concrète fondée sur la liberté absolue et la coopération.
Mais loin d’être un paradis, c’est un monde pauvre et dur.
Sur Urras, le capitalisme...
Deux planètes se font face.
Anarres est une utopie concrète fondée sur la liberté absolue et la coopération.
Mais loin d’être un paradis, c’est un monde pauvre et dur.
Sur Urras, le capitalisme et le culte du profit règnent en maîtres. L’État centralisateur est tout-puissant, l’individualité niée.
Le Dr Shevek, éminent physicien d’Anarres, se...
Deux planètes se font face.
Anarres est une utopie concrète fondée sur la liberté absolue et la coopération.
Mais loin d’être un paradis, c’est un monde pauvre et dur.
Sur Urras, le capitalisme et le culte du profit règnent en maîtres. L’État centralisateur est tout-puissant, l’individualité niée.
Le Dr Shevek, éminent physicien d’Anarres, se rend en mission sur Urras au grand dam des siens.
Pourra-t-il faire partager aux habitants d’Urras la promesse dont il est porteur, celle de la liberté ?

Traduction révisée par Sébastien Guillot
Préface de David Meulemans et postface d’Elisabeth Vonarburg

 
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EAN : 9791036621499
Façonnage normé : MP3
Lizzie
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BCO22 12/08/2024
    Très déçue j'en attendais peut-être trop, on me l'avait tellement recommandé, l'histoire m'emballait follement mais j'ai trouvé ça très très soporifique. Je n'ai réussi à accrocher à aucun moment, j'ai attendu vainement une action ou un début de retournement mais non, rien ne se passe, les pages se suivent pleines de considérations mais sans la moindre péripétie... Je l'ai lu très lentement, péniblement, sans joie ni émerveillement, même s'il n'y a rien à redire de l'écriture (ULG écrit vraiment très bien) et de l'histoire en elle-même pourtant prometteuse.... C'est peut-être une écriture datée, très années 70 avec un rythme, une conception de l'intrigue un peu ancienne ? C'est en tout cas globalement ennuyeux, malgré le thème accrocheur. Il ne se passe absolument rien = UKLG nous décrit ces deux mondes (capitaliste et anarchiste) avec leurs aspects positifs et négatifs, et raconte la lassitude, les déconvenues et l'ennui qu'ils provoquent l'un et l'autre chez son personnage Shevek, ainsi que sa solitude, sa dépression... Mais on finit vraiment par s'ennuyer et déprimer avec lui. L'action est au ralenti. On se noie dans les pensées du héros et (pardon) on s'emmerde ferme. Bref je ne recommande pas tellement ce livre meme si j'aime beaucoup cette autrice. Ou alors allez-y sans la moindre attente c'est peut-être la clef. Très déçue j'en attendais peut-être trop, on me l'avait tellement recommandé, l'histoire m'emballait follement mais j'ai trouvé ça très très soporifique. Je n'ai réussi à accrocher à aucun moment, j'ai attendu vainement une action ou un début de retournement mais non, rien ne se passe, les pages se suivent pleines de considérations mais sans la moindre péripétie... Je l'ai lu très lentement, péniblement, sans joie ni émerveillement, même s'il n'y a rien à redire de l'écriture (ULG écrit vraiment très bien) et de l'histoire en elle-même pourtant prometteuse.... C'est peut-être une écriture datée, très années 70 avec un rythme, une conception de l'intrigue un peu ancienne ? C'est en tout cas globalement ennuyeux, malgré le thème accrocheur. Il ne se passe absolument rien = UKLG nous décrit ces deux mondes (capitaliste et anarchiste) avec leurs aspects positifs et négatifs, et raconte la lassitude, les déconvenues et l'ennui qu'ils provoquent l'un et l'autre chez son personnage Shevek, ainsi que sa solitude, sa dépression... Mais on finit vraiment par s'ennuyer et déprimer avec lui. L'action est au ralenti. On se noie dans les pensées du héros et (pardon) on s'emmerde ferme. Bref je ne recommande pas tellement ce livre meme si j'aime...
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  • KamilleB 03/08/2024
    Alalalala... Quel monument !!! J'ai décidé de relire Ursula K Le Guin, et je ne suis une nouvelle fois pas déçue du tout, bien au contraire. J'étais même tentée de relire immédiatement l'ouvrage pour essayer d'en saisir encore plus de subtilités. Un ouvrage fouillé, aux codes de science fiction mais aussi d'essai philosophique, des personnages aussi complexes et entiers que l'univers créé par l'autrice, je pourrais écrire des pages et des pages de compliments. Un livre à lire et relire, qui m'a marqué lors de ma première lecture et me marque de façon exponentielle à chaque fois que je le rouvre, un vrai doudou littéraire, ce qui n'est pourtant pas dans mes habitudes. Incontestablement une immense autrice, un monument de la littérature, je suis si heureuse que son œuvre soit vaste et que de multiples ouvrages d'elle m'attendent encore.
  • LaGeekosophe 20/07/2024
    L’heure de la lecture du roman annuel d’Ursula Le Guin est arrivé. Je poursuis mon exploration du Cycle de Hain avec Les dépossédés, l’une des œuvres majeures de la Grande Dame de la science-fiction. Avec ce livre, elle explore les différences politiques et sociales entre deux mondes lointains à travers le vision d’un outsider. Qu’en ai-je pensé ? Ursula Le Guin utilise ici un principe bien connu qu’elle a déjà mobilisé dans d’autres romans : un étranger découvre les us et coutumes d’une planète inconnue. Un procédé qui permet de comparer des situations sociales, économiques et politiques souvent opposées. Ici, un physicien renommé quitte la lune désolée d’Anarres pour tenter de rétablir le contact avec la planète mère, Urras. Mais les deux sociétés ont évolué des siècles complètement séparées l’une de l’autre, et ont pris des voies bien différentes. Ainsi, Anarres est une terre désertique avec peu de ressources, au système politique plat basé sur l’autogestion sans être pour autant anarchique. Urras est plus proche de notre société capitaliste, avec beaucoup de ressources mais aussi beaucoup d’inégalités, sociales comme économiques. L’autrice développe avec sa précision habituelle ces deux sociétés, avec leurs propres traditions, coutumes et façons de vivre. A travers le personnage principal, Shevek, elle crée tout un vocabulaire pour Anarres afin de décrire de manière la plus juste cette société qui se rapproche beaucoup d’une forme de communisme. Au point de paraphraser l’un des éléments de la pensée marxiste qui est de dire que la propriété est du vol. Ainsi, à cause des faibles ressources de la Lune, les habitant d’Anarres cultive un mode de vie simple et ce minimalisme est vu comme une forme de droiture morale. Urras valorise tout le contraire : l’ostentation et la possession sont au cœur de leur culture. Shevek doit donc s’habituer à cette nouvelle société pour tenter de faire passer son message, une mission aussi solitaire que difficile. Mais cela signifie-t-il qu’Ursula Le Guin prend partie pour l’un des modèles de société qu’elle propose ? Pas vraiment, car elle n’hésite pas à revenir sur le passé de Shevek pour que nous puissions également comprendre le fonctionnement d’Anarres. Par exemple, les travaux de ce dernier ne pas publiés pour des raisons dogmatiques de la par de l’un de ses pairs. Ainsi, même dans une société qui se veut égalitaire, a censure existe et des individus peuvent de manière pernicieuse, exercer beaucoup de pouvoir. Il y a donc un parallèle à faire avec la société Urrasti, viciée par la corruption et la frivolité. Ainsi, l’autrice se montre assez fine dans son analyse derrière la simplicité fluide de l’écriture. Son analyse passe également par le caractère de son personnage principal. Scientifique génial, Shevek subit les inconvénients de la Lune d’Anarres à travers sa recherche de la vérité et son caractère atypique. Son caractère analytique n’est pas une marque de rébellion mais le pousse à une forme de puissante honnêteté. Cette candeur radicale sera un frein pour d’autres raisons sur Urras. En effet, il passe facilement pour un naïf idéaliste aisément manipulable. Il semble au contraire lucide, car il sait que sa planète est mise en danger par l’autarcie. Pour preuve, beaucoup de ses découvertes scientifiques se sont nourries des échanges avec d’autres physiciens Urrastis, semblant montrer que c’est en réalité des échanges entre différentes opinions que naissent les découvertes les plus innovantes. Les dépossédés met en scène deux sociétés que tout oppose avec talent et minutie. Ici, nous faisons à des systèmes politiques qui créent des normes et des valeurs très différentes entre une planète riche et vaste et sa lune habitée de colons. Shevek, physicien de la Lune Anarres, se rend sur Urras pour tenter de rétablir le contact. Ce voyage permet de mettre en exergue deux cultures aux antipodes l’une de l’autre, chacune avec leurs défauts, leurs qualités et leurs traditions. Ursula Le Guin propose un texte permettant de nombreux angles d’analyse, avec une forme de rigueur bienvenue. C’est une fois de plus une grande œuvre du space opera et de la soft SF.L’heure de la lecture du roman annuel d’Ursula Le Guin est arrivé. Je poursuis mon exploration du Cycle de Hain avec Les dépossédés, l’une des œuvres majeures de la Grande Dame de la science-fiction. Avec ce livre, elle explore les différences politiques et sociales entre deux mondes lointains à travers le vision d’un outsider. Qu’en ai-je pensé ? Ursula Le Guin utilise ici un principe bien connu qu’elle a déjà mobilisé dans d’autres romans : un étranger découvre les us et coutumes d’une planète inconnue. Un procédé qui permet de comparer des situations sociales, économiques et politiques souvent opposées. Ici, un physicien renommé quitte la lune désolée d’Anarres pour tenter de rétablir le contact avec la planète mère, Urras. Mais les deux sociétés ont évolué des siècles complètement séparées l’une de l’autre, et ont pris des voies bien différentes. Ainsi, Anarres est une terre désertique avec peu de ressources, au système politique plat basé sur l’autogestion sans être pour autant anarchique. Urras est plus proche de notre société capitaliste, avec beaucoup de ressources mais aussi beaucoup d’inégalités, sociales comme économiques. L’autrice développe avec sa précision habituelle ces deux sociétés, avec leurs propres traditions, coutumes et façons de vivre. A travers le personnage...
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  • pdefreminville 20/07/2024
    Voici un roman singulier qui a raflé de prestigieux prix, le palmarès d'Ursula Le Guin (du nom de son mari Français) est plus qu'impressionnant. On y explore de manière impartiale les mécanismes de l'anarchie en créant une utopie sur une première planète - issue de la civilisation humaine -, tandis que la planète voisine et lune a opté ou conservé un système plus capitaliste, dont nous connaissons parfaitement les défauts. La description de l'anarchie et de son fonctionnement est passionnante et l'auteur a la sagesse de pointer les ce qui n'y fonctionne pas correctement. Le héros est un scientifique qui a fait une immense découverte. C'est justement le genre de choses qu'un régime anarchiste ne sait pas gérer car ici nul ne sort des sentiers battus. Les institutions, la vie fonctionnent comme elles peuvent, les populations sont résignées, semblent exemptes de mauvais sentiments à l'encontre des autres. "Semblent" est le mot. Nous suivons notre héros dans un voyage interdit vers la planète voisine, en une alternance de chapitres sur une planète et sur l'autre, avec un décalage temporel puisque les actions en anarchie constituent donc des flashbacks. Il manque un petit quelque chose, c'est ce qui rend ce livre si singulier : il y a très peu d'action et beaucoup d'explications. La partie scientifique est presque anecdotique par rapport aux aspects politiques et critiques des deux systèmes. Il y a des phrases et des considérations passionnantes, des mises en situation qui poussent chaque système dans ses retranchements. C'en est jubilatoire et très brillant. Presque un traité. Par exemple, une discussion sur le fait de quitter la planète et d'y revenir donne lieu à un passionnant débat, on ne sait pas qu'en penser. S'il n'y a pas de loi, on fait ce qu'on veut. Mais si on quitte l'anarchie, on n'est pas sensé y revenir. Le système ne prévoit pas de nouveaux venus. Que de débats possibles. A lire pour la réflexion, sans aucun doute, à la recherche du régime idéal, et on est loin de le trouver.Voici un roman singulier qui a raflé de prestigieux prix, le palmarès d'Ursula Le Guin (du nom de son mari Français) est plus qu'impressionnant. On y explore de manière impartiale les mécanismes de l'anarchie en créant une utopie sur une première planète - issue de la civilisation humaine -, tandis que la planète voisine et lune a opté ou conservé un système plus capitaliste, dont nous connaissons parfaitement les défauts. La description de l'anarchie et de son fonctionnement est passionnante et l'auteur a la sagesse de pointer les ce qui n'y fonctionne pas correctement. Le héros est un scientifique qui a fait une immense découverte. C'est justement le genre de choses qu'un régime anarchiste ne sait pas gérer car ici nul ne sort des sentiers battus. Les institutions, la vie fonctionnent comme elles peuvent, les populations sont résignées, semblent exemptes de mauvais sentiments à l'encontre des autres. "Semblent" est le mot. Nous suivons notre héros dans un voyage interdit vers la planète voisine, en une alternance de chapitres sur une planète et sur l'autre, avec un décalage temporel puisque les actions en anarchie constituent donc des flashbacks. Il manque un petit quelque chose, c'est ce qui rend ce livre si singulier : il y...
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  • celinelecture 22/05/2024
    Après le puissant roman « la main gauche de la nuit » je poursuis ma découverte du Cycle de l’Ekumen avec Les Dépossédés. Alternant les chapitres passé/présent, le récit nous emmène aux côtés de Shevek, déterminé à bâtir un lien entre deux sociétés radicalement différentes. À travers lui, nous explorons le fonctionnement des mondes Annares et Urras. Il va mettre en opposition deux systèmes antinomiques que ce soit dans le domaine social, celui de l’éducation, l’entraide entre les habitants, leur rapport aux autres, en passant par l’absence de propriété, de monnaie, de gouvernement, de répression, de surconsommation. Le roman expose également l’égalité des genres, les relations entre parents et enfants, et bien d’autres domaines, soulignant qu’aucun système n’est parfait. Le texte offre une réflexion passionnante sur les thèmes de la liberté, de la justice sociale et de l’utopie, tout en critiquant les systèmes politiques oppressifs et les structures de pouvoir. L’autrice prend le temps de placer son contexte et de détailler les deux schémas politiques présentés et notamment les idéaux anarchistes de façon tout simplement captivante. Il ne s’agit pas d’un roman d’action, l’intrigue progresse lentement et manque parfois de rythme, mais l’essentiel réside ailleurs. En effet c’est la réflexion philosophique autour des différentes thématiques que l’on retient et le voyage, au sens propre comme au figuré, de Shevek. 𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 : Un roman d’une grande richesse, qui offre de fascinantes réflexions sur la philosophie anarchiste VS une politique ultralibérale tout en suivant un personnage attachant, qui navigue entre deux mondes. Découvert en audiobook, je compte le relire en papier afin de relever une multitude de passages.Après le puissant roman « la main gauche de la nuit » je poursuis ma découverte du Cycle de l’Ekumen avec Les Dépossédés. Alternant les chapitres passé/présent, le récit nous emmène aux côtés de Shevek, déterminé à bâtir un lien entre deux sociétés radicalement différentes. À travers lui, nous explorons le fonctionnement des mondes Annares et Urras. Il va mettre en opposition deux systèmes antinomiques que ce soit dans le domaine social, celui de l’éducation, l’entraide entre les habitants, leur rapport aux autres, en passant par l’absence de propriété, de monnaie, de gouvernement, de répression, de surconsommation. Le roman expose également l’égalité des genres, les relations entre parents et enfants, et bien d’autres domaines, soulignant qu’aucun système n’est parfait. Le texte offre une réflexion passionnante sur les thèmes de la liberté, de la justice sociale et de l’utopie, tout en critiquant les systèmes politiques oppressifs et les structures de pouvoir. L’autrice prend le temps de placer son contexte et de détailler les deux schémas politiques présentés et notamment les idéaux anarchistes de façon tout simplement captivante. Il ne s’agit pas d’un roman d’action, l’intrigue progresse lentement et manque parfois de rythme, mais l’essentiel réside ailleurs. En effet c’est la réflexion philosophique autour des différentes thématiques que...
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