Lisez! icon: Search engine
Nous, les Allemands
Diane Meur (traduit par)
Date de parution : 10/11/2022
Éditeurs :
Lizzie
En savoir plus
PRIX CONSEILLÉ
19.99 €

Nous, les Allemands

Diane Meur (traduit par)
Date de parution : 10/11/2022
Sélection Prix Femina étranger 2022.
Sélection Prix Médicis étranger 2022.


Lauréat du Dayton Literary Peace Prize, un court roman stupéfiant d’intensité, un texte riche, souvent dérangeant, sur un passé qui n’en finit pas de résonner.
 
Je n’ai pas été un nazi. Ce que je veux te raconter ne concerne ni des atrocités, ni un génocide. Je n’ai pas vu les camps de la mort et... Je n’ai pas été un nazi. Ce que je veux te raconter ne concerne ni des atrocités, ni un génocide. Je n’ai pas vu les camps de la mort et je ne suis pas qualifié pour en dire un seul mot. J’ai lu le livre de Primo Levi sur ce... Je n’ai pas été un nazi. Ce que je veux te raconter ne concerne ni des atrocités, ni un génocide. Je n’ai pas vu les camps de la mort et je ne suis pas qualifié pour en dire un seul mot. J’ai lu le livre de Primo Levi sur ce sujet, comme tout le monde. Sauf qu’en le lisant, nous, les Allemands, nous sommes obligés de penser : Nous avons commis cela.
 
Longtemps, les questions posées par Callum à son grand-père allemand sur la guerre sont restées sans réponse. Et puis, un jour, Meissner s’est décidé à raconter.
 
Sa vie de soldat sur le front de l’Est, les débuts triomphants, l’esprit de corps, l’ivresse des batailles, et puis le froid, la faim, la misère. Et surtout l’année 1944 quand lui et ses camarades ont compris que la guerre était perdue ; que tout ce en quoi ils avaient cru, tout ce qui les faisait tenir, l’appartenance à une nation, l’espoir d’une guerre rapide, les rêves de retour, tout était en train de s’écrouler ; que dans la déroute, les hommes ne sont plus des hommes ; que le désespoir vous fait accomplir le pire et que rien, jamais, ne permettra d’expier la faute de tout un peuple.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9791036625510
Façonnage normé : MP3
Lizzie
En savoir plus
PRIX CONSEILLÉ
19.99 €
EAN : 9791036625510
Façonnage normé : MP3

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LesLecturesEphemeres 11/01/2024
    Il s'agit d'un récit court, sur la guerre vu et vécu par un allemand contraint de se battre et de tuer, contre ses principes. L'histoire d'un homme qui a dû suivre les ordres malgré l'horreur. 😬 . C'est un roman très touchant où le personnage de Meissner évoque la culpabilité et la honte qui l'a suivi toute sa vie pour les actions commises. 😔 . "La honte ne s'expie pas ; elle est une dette impossible à acquitter." . Ce livre est un coup..dur.. de poings..de tout. Un enfant qui demande des réponses à son grand-père sur ses actions sur cette affreuse guerre. Ce roman exprime parfaitement le malaise ressenti par cet homme mais également par beaucoup d'autres qui ont dû répondre de leurs actes et vivre avec le regard des autres, la culpabilité, la tristesse et des souvenirs remplis d'horreur. 🥺 . Un roman fort, prenant, dur et touchant que je recommande à tous les curieux de guerre et d'histoire. #9786;
  • YvonS 15/10/2023
    Un court roman au ton et au point de vue inhabituels sur la 2e Guerre Mondiale. La déroute de l'armée allemande, l'errance des soldats, le point de vue d'un jeune Allemand vers la fin de la guerre. Un récit dense mais fluide. Je vous raconte... Ce roman se présente sous la forme d'une longue lettre où Meissner, un grand-père qui a combattu sur le front de l'Est pendant la guerre 39-45 répond aux questions de son petit-fils Callum, lettre entrecoupée de commentaires du petit-fils. Callum donc, mi-écossais mi-allemand, a interrogé son aïeul sur ce qu'il a fait et vu pendant le conflit. La discussion s'étant mal passée, et regrettant sa colère Meissner revient vers lui et raconte... leur sentiment de supériorité après la guerre éclair et la victoire sur la Pologne et la France. Les soldats allemands se pensaient invincibles... mais à l'Est tout est parti à vau l'eau. "La Russie nous a avalés", dit-il. On est face à un retraité très âgé, un ancien soldat qui fait honnêtement et lucidement son auto-critique en n'épargnant personne, ni lui-même ni sa hiérarchie, ni ses compagnons d'armes, ni même les Russes. Ce n'était pas un combat mais vengeances sur vengeances, chacun faisant payer à l'autre ses exactions. Alors il ne nous épargne pas quelques massacres et atrocités mais c'est surtout la dérive, l'errance de quelques soldats coincés entre la Wehrmacht et l'Armée Rouge, le pillage et la goinfrerie qui s'ensuit, les affrontements internes mais aussi le courage de se soutenir l'un l'autre. La démoralisation après la glorification, la lucidité après l'endoctrinement. Et puis, Meissner le dit : qu'est-ce que la responsabilité collective du peuple allemand ? Si on n'est pas un héros (si on n'a pas résisté), on est automatiquement complice par défaut. Il en résulte une Honte perpétuelle "de ce que nous, les Allemands, avons fait et laissé faire". La Honte ne s'expie pas, elle est une dette impossible à solder... Un texte lucide bien que romanesque qui donne à réfléchir sur cette guerre vue par un soldat ordinaire, un vieil homme qui revient sur ce qu'il a vu et fait, sans gloriole, sur sa haine des naz.is, sur sa honte. Et l'oeil distancié de ce jeune homme de naissance et de culture britannique qui ne juge pas son grand-père mais qui veut savoir ce qu'il peut, doit ou veut transmettre à ses propres enfants. Intense dialogue à distance. Un texte court mais qui raconte beaucoup : la peur, les combats, l'euphorie de survivre et l'espoir de la paix... Et puis, quand même, l'amour de Opa (grand-père) pour Oma (grand-mère), celui du soldat qui rentre d'un camp de prisonniers en Russie pour la belle infirmière qui l'a soigné... Histoire qu'évoque pudiquement le vieil homme, mais histoire qu'il vit encore. Un homme donc, pas seulement un soldat. Je terminerai par deux citations de la lettre de Meissner qui me semblent bien résumer son récit... Il était clair que nous allions perdre cette guerre et c'était bien, c'était juste. Et parlant de sa défunte épouse : Je ne me souviens que d'elle, de ses yeux, de son bonheur et pour moi c'est cela qui a compté et qui compte encore plus que tout : plus que la guerre, plus que ce que j'ai pu faire ou ne pas faire, plus que de savoir quel genre d'homme je suis. Ce n'est peut-être pas moral, mais c'est la vérité. Belle leçon, non ?Un court roman au ton et au point de vue inhabituels sur la 2e Guerre Mondiale. La déroute de l'armée allemande, l'errance des soldats, le point de vue d'un jeune Allemand vers la fin de la guerre. Un récit dense mais fluide. Je vous raconte... Ce roman se présente sous la forme d'une longue lettre où Meissner, un grand-père qui a combattu sur le front de l'Est pendant la guerre 39-45 répond aux questions de son petit-fils Callum, lettre entrecoupée de commentaires du petit-fils. Callum donc, mi-écossais mi-allemand, a interrogé son aïeul sur ce qu'il a fait et vu pendant le conflit. La discussion s'étant mal passée, et regrettant sa colère Meissner revient vers lui et raconte... leur sentiment de supériorité après la guerre éclair et la victoire sur la Pologne et la France. Les soldats allemands se pensaient invincibles... mais à l'Est tout est parti à vau l'eau. "La Russie nous a avalés", dit-il. On est face à un retraité très âgé, un ancien soldat qui fait honnêtement et lucidement son auto-critique en n'épargnant personne, ni lui-même ni sa hiérarchie, ni ses compagnons d'armes, ni même les Russes. Ce n'était pas un combat mais vengeances sur vengeances, chacun faisant...
    Lire la suite
    En lire moins
  • LecturesDeSophie 13/10/2023
    Lorsque Callum demande à son grand-père allemand ce qu’il a vécu en Russie pendant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier ne dit rien. Sur le moment, en effet, cette question le met tellement en colère par sa stupide maladresse qu’il ne daigne pas répondre. Mais aussi, à dire vrai, il se trouve dans l’incapacité de se souvenir distinctement des expériences extrêmes qui ont été les siennes pendant cette période et qu’il refoule depuis des années. Toutefois, la mémoire lui revient tranquillement et, des mois plus tard, il décide de prendre la plume pour écrire à son petit-fils dans une longue lettre les souvenirs qui affluent. Il raconte ainsi les visages oubliés depuis des décennies, la sensation de faim qui dévore le corps et l’esprit, mais aussi, et surtout, les épisodes traumatisants auxquels il a dû faire face et auxquels il n’a volontairement pas pensé pendant longtemps. Par son récit, Meissner tentera de répondre à la question subjacente de son petit-fils, à savoir : est-il coupable? Ce roman, j’avais très envie de le lire pour tenter, peut-être assez naïvement, de savoir comment les Allemands d’aujourd’hui se sentaient face aux horreurs qui ont été commises par leur pays durant la Deuxième Guerre mondiale. Comment vivent-ils face au poids de cette partie de leur histoire? Bien que fictif, le témoignage de Meissner apporte une réponse lucide et complexe qui porte indiscutablement à réfléchir, en particulier sur la notion de culpabilité. Cette réponse, cependant, même lui ne la connaissait que confusément avant de la formuler. C’est pourquoi il a choisi de commencer sa lettre en restituant le contexte de la guerre à l’Est dans laquelle il a été entraîné à la fin de l’année 1944. Cette guerre, très différente de celle à l’Ouest, a été particulièrement cruelle et impitoyable. En partant de ce contexte, le vieil homme raconte une série d’événements brutaux et marquants qui leur sont arrivés à ses compagnons et lui. Ces épisodes sont absolument renversants et il est difficile de poser le livre avant d’en avoir terminé la lecture. Les scènes, presque irréelles, défilent rapidement et attestent toutes de la distinction que s’efforce de faire Meissner entre les soldats allemands et les soldats nazis. Leur situation à eux, sur le terrain à ce moment-là, avait tout à voir avec celle de n’importe quel autre soldat (russe, polonais, français…) et bien peu à voir avec celle des soldats nazis qui se trouvaient dans les camps de concentration par exemple. Cette différence, même si elle est importante, ne le blanchit pas, mais elle fait inévitablement partie de sa réflexion (et de la nôtre!). À travers les pages de ce roman, l’auteur restitue donc parfaitement la froide violence dont les soldats peuvent faire preuve en temps de guerre. Il arrive à nous faire plonger dans un décor à ciel ouvert puant la mort et étouffant de cruauté. Mais surtout, il rend compte avec une grande sensibilité de la souffrance, bien souvent tue et ce encore aujourd’hui, de ces soldats allemands qui ont perdu beaucoup plus que la guerre en 1945. Ces derniers, entre autres, ont dû faire face à une amère désillusion lorsqu’ils ont compris l’ampleur de la débâcle de leur pays. Ils ont dû renoncer à une certaine idée qu’ils se faisaient d’eux-mêmes et tâcher d’apprendre à vivre avec la culpabilité et la honte engendrées par les atrocités perpétrées par l’Allemagne : « Les choses étant ce qu’elles étaient, nous en étions venus à comprendre, ou j’en étais venu à comprendre, que nous étions en tort. Cette vérité nous était assénée par la mort de nos amis et le viol de nos femmes. Et l’énormité de notre crime nous obligeait à admettre que le châtiment, quoique terrible, n’était pas inique. » En déployant ainsi de nombreuses phrases percutantes, Alexander Starritt nous offre un roman riche et intense. Et grâce à des touches d’humour savamment dosées, ce livre n’est nullement accablant malgré la gravité de son sujet. Mon seul bémol (qui n’en est pas un réellement) est que j’en aurais pris davantage! Lorsque Callum demande à son grand-père allemand ce qu’il a vécu en Russie pendant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier ne dit rien. Sur le moment, en effet, cette question le met tellement en colère par sa stupide maladresse qu’il ne daigne pas répondre. Mais aussi, à dire vrai, il se trouve dans l’incapacité de se souvenir distinctement des expériences extrêmes qui ont été les siennes pendant cette période et qu’il refoule depuis des années. Toutefois, la mémoire lui revient tranquillement et, des mois plus tard, il décide de prendre la plume pour écrire à son petit-fils dans une longue lettre les souvenirs qui affluent. Il raconte ainsi les visages oubliés depuis des décennies, la sensation de faim qui dévore le corps et l’esprit, mais aussi, et surtout, les épisodes traumatisants auxquels il a dû faire face et auxquels il n’a volontairement pas pensé pendant longtemps. Par son récit, Meissner tentera de répondre à la question subjacente de son petit-fils, à savoir : est-il coupable? Ce roman, j’avais très envie de le lire pour tenter, peut-être assez naïvement, de savoir comment les Allemands d’aujourd’hui se sentaient face aux horreurs qui ont été commises par leur pays durant la Deuxième Guerre...
    Lire la suite
    En lire moins
  • SidOly 17/09/2023
    Merci à NetGalley de m'avoir permis cette lecture. Ce roman met en scène un vieil Allemand qui répond, par une très longue lettre à son petit-fils, élèvé en Écosse, Londonien depuis qu'il travaille, qui lui a demandé comment était la guerre. Enrôlé en 1940 alors qu'il se destinait à faire des études de chimie pour devenir chercheur, Opa est envoyé sur le front de l'Est. Il sera fait prisonnier par les Russes à la fin de la guerre et restera prisonnier jusqu'en 1948. Je ne m'attendais pas à ça. Mais c'est sans doute la force de ce roman, de nous déstabiliser et de nous plonger dans le quotidien d'un soldat qui, à la fois, n'avait rien demandé et, à la fois, ne s'est pas rebellé et a fait la guerre...
  • MarieVictoria 25/08/2023
    Présenté sous forme de correspondance entre un grand-père et son petit-fils, ce livre est d’une franchise rare, glaçante mais nécéssaire. Entre témoignage et roman, il est troublant de penser que ce livre date de 2022, tellement il est captivant, difficile, réel. Meissner, soldat de l’armée hitlérienne, nous livre son récit d’une guerre moins mondiale qu’individuelle. C’est parfois cru, souvent révoltant, toujours sincère. On sent la détresse du vieil homme, sa honte, ses remords et les difficultés auxquelles il (a) fait face. Malgré tout, à travers ses réminiscences, il ne se dédouane en rien des atrocités commises. Entre culpabilité collective et regrets personnels, il raconte sans pouvoir expliquer, les excès de violence et de cruauté (même envers leurs compatriotes !) quand les hommes se rendent compte que la guerre est perdue, la folie qui les emparait, les soldats perdus et livrés à eux-mêmes, les châtiments, les meurtres de sang-froid, les privations et les suicides. C’est un texte qui ne laisse pas indifférent et je crois qu’il faut garder en tête qu’ici la nationalité finalement importe peu. « 𝕃𝕒 𝕙𝕠𝕟𝕥𝕖 𝕔𝕖 𝕟’𝕖𝕤𝕥 𝕡𝕒𝕤 𝕔𝕠𝕞𝕞𝕖 𝕝𝕒 𝕔𝕦𝕝𝕡𝕒𝕓𝕚𝕝𝕚𝕥𝕖#769; ; 𝕖𝕝𝕝𝕖 𝕟’𝕒𝕕𝕞𝕖𝕥 𝕡𝕒𝕤 𝕕𝕖 𝕣𝕖#769;𝕡𝕒𝕣𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟. 𝕃𝕖𝕤 𝕁𝕦𝕚𝕗𝕤 𝕕𝕠𝕟𝕥 𝕛𝕖 𝕡𝕒𝕣𝕝𝕖 𝕤𝕠𝕟𝕥 𝕞𝕠𝕣𝕥𝕤. […] 𝕃𝕒 𝕙𝕠𝕟𝕥𝕖 𝕟𝕖 𝕤’𝕖𝕩𝕡𝕚𝕖 𝕡𝕒𝕤 ; 𝕖𝕝𝕝𝕖 𝕖𝕤𝕥 𝕦𝕟𝕖 𝕕𝕖𝕥𝕥𝕖 𝕚𝕞𝕡𝕠𝕤𝕤𝕚𝕓𝕝𝕖 𝕒#768; 𝕒𝕔𝕢𝕦𝕚𝕥𝕥𝕖𝕣. »Présenté sous forme de correspondance entre un grand-père et son petit-fils, ce livre est d’une franchise rare, glaçante mais nécéssaire. Entre témoignage et roman, il est troublant de penser que ce livre date de 2022, tellement il est captivant, difficile, réel. Meissner, soldat de l’armée hitlérienne, nous livre son récit d’une guerre moins mondiale qu’individuelle. C’est parfois cru, souvent révoltant, toujours sincère. On sent la détresse du vieil homme, sa honte, ses remords et les difficultés auxquelles il (a) fait face. Malgré tout, à travers ses réminiscences, il ne se dédouane en rien des atrocités commises. Entre culpabilité collective et regrets personnels, il raconte sans pouvoir expliquer, les excès de violence et de cruauté (même envers leurs compatriotes !) quand les hommes se rendent compte que la guerre est perdue, la folie qui les emparait, les soldats perdus et livrés à eux-mêmes, les châtiments, les meurtres de sang-froid, les privations et les suicides. C’est un texte qui ne laisse pas indifférent et je crois qu’il faut garder en tête qu’ici la nationalité finalement importe peu. « 𝕃𝕒 𝕙𝕠𝕟𝕥𝕖 𝕔𝕖 𝕟’𝕖𝕤𝕥 𝕡𝕒𝕤 𝕔𝕠𝕞𝕞𝕖 𝕝𝕒 𝕔𝕦𝕝𝕡𝕒𝕓𝕚𝕝𝕚𝕥𝕖#769; ; 𝕖𝕝𝕝𝕖 𝕟’𝕒𝕕𝕞𝕖𝕥 𝕡𝕒𝕤 𝕕𝕖 𝕣𝕖#769;𝕡𝕒𝕣𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟. 𝕃𝕖𝕤 𝕁𝕦𝕚𝕗𝕤 𝕕𝕠𝕟𝕥 𝕛𝕖 𝕡𝕒𝕣𝕝𝕖 𝕤𝕠𝕟𝕥 𝕞𝕠𝕣𝕥𝕤. […] 𝕃𝕒 𝕙𝕠𝕟𝕥𝕖 𝕟𝕖...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter Lizzie, pour que vos livres s'écoutent aussi !
Avec Lizzie, les livres ont trouvé leur voix. Chaque semaine, laissez-vous transporter au cœur de nos nouveautés.