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Passé imparfait
Jean Szlamowicz (traduit par)
Date de parution : 03/10/2019
Éditeurs :
Lizzie
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PRIX CONSEILLÉ
26.99 €

Passé imparfait

Jean Szlamowicz (traduit par)
Date de parution : 03/10/2019
Par le créateur de Downton Abbey
Une invitation de Damian Baxter ? Voilà qui est inattendu ! Cela fait  près de quarante qu’ils sont fâchés ! Inséparables durant leurs études à Cambridge, leur indéfectible amitié s'est muée en... Une invitation de Damian Baxter ? Voilà qui est inattendu ! Cela fait  près de quarante qu’ils sont fâchés ! Inséparables durant leurs études à Cambridge, leur indéfectible amitié s'est muée en une haine féroce, suite à de mystérieux événements survenus lors de vacances au Portugal en 1970.  Après de déconcertantes retrouvailles,... Une invitation de Damian Baxter ? Voilà qui est inattendu ! Cela fait  près de quarante qu’ils sont fâchés ! Inséparables durant leurs études à Cambridge, leur indéfectible amitié s'est muée en une haine féroce, suite à de mystérieux événements survenus lors de vacances au Portugal en 1970.  Après de déconcertantes retrouvailles, la révélation tombe : riche, à l’article de la mort, Damian charge le narrateur, sur la foi d’une lettre anonyme, de retrouver parmi ses ex-conquêtes – six jeunes filles huppées qu’ils fréquentaient alors – la mère de son enfant. Un voyage vers le passé plein de fantômes et de stupéfiantes révélations... Avec une verve élégante, le créateur de la série Downton Abbey signe un portrait au vitriol de l'aristocratie anglaise bousculée par les sixties.

"De Cambridge à Ascot, le créateur de la série Downton Abbey compose un portrait au vitriol de la bonne société britannique des années 1960."
Telerama

« La vraie affaire de Fellowes, c’est le milieu qui l’a vu naître : l’aristocratie anglaise. […] Un régal aux senteurs surannées, comme les Anglais en ont le secret. »
Les Inrockuptibles


 
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EAN : 9791036605949
Façonnage normé : MP3
Durée : 1015 min
Lizzie
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Peluche0706 14/12/2023
    Avec ce roman, on découvre l’Angleterre depuis les années 60-70 jusqu’à nos jours. Et du côté des « aristocrates », le changement a été radical. De ce côté-là, ce roman est passionnant. On passe d’un monde d’entre soi, où les héritiers, nobles avec le titre qui va bien, se rencontre pour des grands évènements, comme la saison des débutantes entre autres. L’auteur nous explique qu’à compter la fin des années 60, il y a eu un changement radical. Les cérémonies des débutantes, présentées devant la monarque, se sont perdues au fil de l’eau. Les « nouveaux riches », ceux qui se sont enrichies à la City, sont au départ mal vu mais petit à petit, ce sont bien eux qui sont admirés. Le fond de l’histoire est la réception d’une lettre d’un viel ami : Damian Baxter. Celui-ci est en fin de vie et souhaite retrouver la mère de son enfant, qu’il aurait eu quand il était jeune et qu’il fréquentait le narrateur. Le problème est que le narrateur, dont on ignore le nom, et Damian Baxter ne se parle plus depuis près de 20 ans. Ils sont en froid depuis leurs vacances communes au Portugal. Que s’est-il passé ? On le sait à la fin du roman. Damian Baxter donne une liste de 5 filles avec qui il a une relation. Le narrateur va donc reprendre contact avec ces filles. A travers ces rencontres, on remonte dans les années 60-70, avec ses bals, ses fêtes, les repas organisés,… Il faut dire que Damian Baxter a été introduit dans le paysage du milieu des aristocrates par la petite porte. Le narrateur l’a invité à une première fête et a réussi à se faire réinviter pour les autres fêtes. On est rapidement pris dans l’histoire. Il y a pas mal de digressions mais c’est pour mieux saisir l’enjeu de l’évolution des « mœurs » de l’aristocratie de l’époque. Le narrateur prend du recul sur le passé. On s’aperçoit que lui-même en tant que partie prenante de ce milieu, ne prenait pas vraiment part aux histoires. En écoutant les histoires de ces 5 filles, il va s’apercevoir que ce qu’il pensait à l’époque était en réalité biaisé car il était encore trop naïf pour comprendre ce qu’il se tramait. J’ai apprécié cette lecture mais j’ai souvent été agacée par le narrateur, qui est plein de préjugés : remarques sexistes, grossophobie, remarques déplacées sur le physiques des femmes, la manière de se comporter de son entourage,… Au-delà du mépris qu’il a pour les autres, rencontrer ces 5 filles et se remémorer son passé, le narrateur va se remettre en question car il n’a pas réussi à avoir la vie qu’il rêvait quand il était jeune. Qui est donc la femme de l’enfant de Damian Baxter ? On le sait à la fin du roman. Le lecteur ne peut pas deviner en réalité car on apprend à connaître chacune d’elles au fur et à mesure de la lecture. Il y a des surprises tout au long du roman, mais comme pas mal de roman anglais, il ne faut pas s’attendre à des rebondissements incroyablesAvec ce roman, on découvre l’Angleterre depuis les années 60-70 jusqu’à nos jours. Et du côté des « aristocrates », le changement a été radical. De ce côté-là, ce roman est passionnant. On passe d’un monde d’entre soi, où les héritiers, nobles avec le titre qui va bien, se rencontre pour des grands évènements, comme la saison des débutantes entre autres. L’auteur nous explique qu’à compter la fin des années 60, il y a eu un changement radical. Les cérémonies des débutantes, présentées devant la monarque, se sont perdues au fil de l’eau. Les « nouveaux riches », ceux qui se sont enrichies à la City, sont au départ mal vu mais petit à petit, ce sont bien eux qui sont admirés. Le fond de l’histoire est la réception d’une lettre d’un viel ami : Damian Baxter. Celui-ci est en fin de vie et souhaite retrouver la mère de son enfant, qu’il aurait eu quand il était jeune et qu’il fréquentait le narrateur. Le problème est que le narrateur, dont on ignore le nom, et Damian Baxter ne se parle plus depuis près de 20 ans. Ils sont en froid depuis leurs vacances communes au Portugal. Que s’est-il passé ? On...
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  • Lucilou 28/10/2023
    Avec l'automne et la teinte mordorée des feuilles mortes me viennent toujours des rêves de plaids tartans, de longues promenades aux châtaignes et champignons, de feu crépitant dans la cheminée, de thé fumant et de brioches à la cannelle, de vent et de pluie, de soudaines mais froide éclaircies... De ces rêves aussi douillets que réconfortants aux cottages britanniques qui font la joie des photographes, il n'y a qu'un pas et il est vite franchi. En automne, j'ai des envie d'Angleterre, d'une ambiance so british (ou du moins, d'une ambiance so british telle que je l'imagine, carte postale et d'Epinal que moquerait sans doute la réalité...), de scones, d'Hercule Poirot et de "Downton Abbey". "Passé Imparfait" qui traînait depuis quelques temps dans ma bibliothèque m'est donc apparu et en toute logique comme le roman parfait pour angleterriser mon mois d'octobre, d'autant plus parfait qu'il est signé Julian Fellows: Monsieur Downton lui-même dont j'avais par ailleurs beaucoup aimé "Belgravia" il y a quelques années. Le narrateur de "Passé Imparfait" (dont à l'instar de la narratrice de "Rebecca" nous ne connaîtrons jamais le nom) est un écrivain reconnu, issu la petite aristocratie britannique. Un beau jour, cet homme proche de la soixantaine et qui semble cultiver un certain flegme allié à un désenchantement encore plus certain, a la surprise de trouver dans son courrier, au milieu des factures et des invitations aux cocktails mondains, une lettre manuscrite, une lettre comme on n'en écrit plus. Elle émane d'un certain Damian Baxter et le nom seul de cet émetteur surgi du passé ainsi que nous le comprendrons fait bondir notre narrateur. Damian Baxter... Damian... Qui fut son ami autrefois... Qui fut son ami jusqu'à un séjour au Portugal quarante ans plus tôt qui fit voler en éclat leur amitié. La curiosité étant plus puissante que les vieilles rancœurs, notre écrivain décachète la lettre et la dévore. Son meilleur ennemi l'y invite à une rencontre dans son domaine du Surrey. Il est, écrit-il, très malade et présente sa requête -aussi surprenante soit-elle- comme une dernière faveur à accorder à un mourant. Bien sûr, le narrateur accepte -sans quoi, il n'y aurait pas d'histoire- et se rend à cette version fort sombre d'un "Ultime Souper" sans se douter que cette visite fera resurgir son passé dans ce qu'il a plus douloureux... Pouvait-il se douter de la mission que lui confie Julian? Aurait-il accepté s'il avait su? L'ancien séducteur, richissime transfuge de classe, lui demande en effet d'identifier parmi les enfants de ses anciennes conquêtes celui ou celle qui pourrait être aussi le sien, bien qu'illégitime, afin de lui léguer sa fortune puisqu'il est seul. Puisqu'il est mourant. Commence alors pour le narrateur qui n'a d'autres choix que celui d'accepter (comment refuser quoique ce soit à un mourant sans passer pour un barbare sans cœur de la pire espèce?) un voyage qui le mènera de la campagne anglaise la plus verdoyante au soleil de Los Angeles et au cœur de son passé surtout, de ces années soixante, soixante-dix, en ce temps où lui et ses comparses avaient encore toute la vie devant eux, des rêves et des idéaux. "Passé Imparfait" est une enquête sans crime ni meurtrier, une intrigue simple et intelligente qui mêle à la fresque sociale permettant de revenir sur quarante années d'évolution sociale au Royaume-Uni un récit intimiste et presque poignant de la part du narrateur qui prend douloureusement conscience que le temps passe et ne revient pas, que les retrouvailles avec ceux qui ont tellement compté autrefois peuvent être bien amères. Le roman est nimbé de nostalgie voire de mélancolie et explore les failles et le cœur d'un homme vieillissant avec beaucoup de tendresse. Pour autant, il est aussi plein d'humour, de cet humour caustique, grinçant qui confine parfois à la cruauté et dresse un portrait satirique autant que savoureux de l'aristocratie anglaise des années soixante en plein délitement, de cette aristocratie qui se raccroche désespérément à ses traditions agonisantes. Le constat n'est pas des plus optimistes concernant notre époque que fustige aussi le narrateur au détour d'un chapitre, d'une page, d'un paragraphe. C'est sans doute moins douloureux que de constater la mort de sa jeunesse… Il est d'ailleurs bien attachant ce narrateur anonyme dont on saisit bien quel jeune homme sensible il était. Les personnages qui l'entourent sont quant à eux bien campés. Quant à l'intrigue, elle est accrocheuse et on se prend à enquêter avec autant de curiosité que le personnage. On se prend aussi à lui en vouloir un peu de ne pas nous parler autant qu'on le voudrait du Portugal. Patience, les révélations attendues arriveront pourtant, au terme d'un très bon roman qui pèche toutefois peut-être par excès de longueur et par une chute qu'on aurait espéré plus fracassante. Avec l'automne et la teinte mordorée des feuilles mortes me viennent toujours des rêves de plaids tartans, de longues promenades aux châtaignes et champignons, de feu crépitant dans la cheminée, de thé fumant et de brioches à la cannelle, de vent et de pluie, de soudaines mais froide éclaircies... De ces rêves aussi douillets que réconfortants aux cottages britanniques qui font la joie des photographes, il n'y a qu'un pas et il est vite franchi. En automne, j'ai des envie d'Angleterre, d'une ambiance so british (ou du moins, d'une ambiance so british telle que je l'imagine, carte postale et d'Epinal que moquerait sans doute la réalité...), de scones, d'Hercule Poirot et de "Downton Abbey". "Passé Imparfait" qui traînait depuis quelques temps dans ma bibliothèque m'est donc apparu et en toute logique comme le roman parfait pour angleterriser mon mois d'octobre, d'autant plus parfait qu'il est signé Julian Fellows: Monsieur Downton lui-même dont j'avais par ailleurs beaucoup aimé "Belgravia" il y a quelques années. Le narrateur de "Passé Imparfait" (dont à l'instar de la narratrice de "Rebecca" nous ne connaîtrons jamais le nom) est un écrivain reconnu, issu la petite aristocratie britannique. Un beau jour, cet homme proche de la soixantaine et qui...
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  • Rominath 28/07/2023
    Une lecture agréable mais très inégale. On retrouve l'écriture travaillée et cynique de Julian Fellows avec quelques traits acerbes. L'histoire de la recherche d'un enfant illégitime est vraiment un prétexte pour l'auteur à raconter le temps qui passe, les changements qui ont eu lieu en 40 ans, la disparition de l'aristocratie et des grandes familles remplacées par des nouveaux riches. Le schéma du livre est le suivant, on alterne épisode dans les années 60 avec le présent. Dans l'épisode du passé, il va nous raconter comment il a rencontré telle personne / un évènement important en lien avec cette personne. Mais surtout, il va nous présenter les traditions, les façons de se comporter, l'organisation sociale de l'aristocratie de l'époque. La première moitié du livre est franchement longue et manque de rythme. On se lasse un peu de ces descriptions de bals, de traditions et de costumes. La deuxième prend un peu plus d'étoffe avec beaucoup plus de pensées sur la vie qui passe, les espérances perdues ou les accomplissements que l'on attendait pas. Un très bon livre pour découvrir l'uper class anglaise, mais sinon l'histoire en elle-même n'est pas incroyable. La fin rattrape tout le livre, certain ont dit que la chute était décevante mais j'ai trouvé que c'était elle qui donnait tout le sens du livre. [masquer] Par cette scène finale, au Portugal, on comprend enfin l'histoire et le vécu de Damian, à quel point il est méprisé par cette classe sociale vaine, imbue d'elle même. Personnellement je trouvais tous ces gens tellement vides, sans aucun intérêt ni aucune passion. C'est tellement jouissif de lire dans la bouche de Damian tout ce que l'on aimerait dire à ces vieux inutiles. [/masquer] J'avais adoré Snobs du même auteur, je suis un peu déçue par ce deuxième livre qui correspond plus à la rumination d'un cinquantenaire sur sa vie qu'à ce qu'il avait pu nous présenter par le passé. Une lecture agréable mais très inégale. On retrouve l'écriture travaillée et cynique de Julian Fellows avec quelques traits acerbes. L'histoire de la recherche d'un enfant illégitime est vraiment un prétexte pour l'auteur à raconter le temps qui passe, les changements qui ont eu lieu en 40 ans, la disparition de l'aristocratie et des grandes familles remplacées par des nouveaux riches. Le schéma du livre est le suivant, on alterne épisode dans les années 60 avec le présent. Dans l'épisode du passé, il va nous raconter comment il a rencontré telle personne / un évènement important en lien avec cette personne. Mais surtout, il va nous présenter les traditions, les façons de se comporter, l'organisation sociale de l'aristocratie de l'époque. La première moitié du livre est franchement longue et manque de rythme. On se lasse un peu de ces descriptions de bals, de traditions et de costumes. La deuxième prend un peu plus d'étoffe avec beaucoup plus de pensées sur la vie qui passe, les espérances perdues ou les accomplissements que l'on attendait pas. Un très bon livre pour découvrir l'uper class anglaise, mais sinon l'histoire en elle-même n'est pas incroyable. La fin rattrape tout le livre, certain ont dit que la chute était décevante...
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  • Goeland2 03/04/2023
    Ce livre, très british, brasse deux thèmes : la disparition du mode de vie de l’aristocratie anglaise à partir des années 60 et la façon dont à 40 ans d’écart, les destins des personnes qu’on a connues s’éloignent de façon surprenante des prévisions. Sans être un chef d’œuvre, ce livre est amusant et intéressant. Il fait aussi fonctionner un classique triangle amoureux : le narrateur, personnage conformiste, lisse, se disant laid ; Julian, une connaissance d’Oxford qu’il fait entrer dans la « saison » de l’aristocratie ; Séréna, la belle aristocrate qui, par conformisme, manquera son amour pour Julian et se mariera avec un duc niais. Une intrigue policière nouera le tout, c’est de la belle ouvrage.
  • Sicily 04/03/2023
    Ce fut plutôt une lecture agréable. Julian Fellowes est un bon conteur de l'aristocratie anglaise et l'écriture est plaisante. L'idée de départ du roman suscite l'intérêt et le narrateur est un personnage attachant. J'ai tout de même regretté quelques longueurs dans les descriptions de soirées mondaines et je suis un peu restée sur ma faim...à la fin.
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