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Vox
Michael Belano (traduit par)
Date de parution : 14/03/2019
Éditeurs :
Lizzie
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PRIX CONSEILLÉ
20.99 €

Vox

Michael Belano (traduit par)
Date de parution : 14/03/2019
Christina Dalcher nous offre avec Vox un roman dystopique glaçant qui rend hommage au pouvoir des mots et du langage.

Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle...

Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un...

Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…
 

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EAN : 9791036603976
Façonnage normé : MP3
Durée : 651 min
Lizzie
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Durée : 651 min

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ycy45rtrgq_1708382397665 12/04/2024
    Ce roman glaçant m'a littéralement captivée du début à la fin ! J'ai été totalement happée par l'intrigue et je n'ai pas pu décrocher. Dans cet univers où les femmes sont réduites au silence, contraintes par un compteur de mots, j'ai été profondément bouleversée. L'histoire de Jean McClellan, cette brillante chercheuse en neuroscience, m'a replongée dans un environnement proche du nôtre mais tellement différent. Cette lecture m'a mise mal à l'aise, notamment en découvrant les conditions de vie des femmes et la manière dont la société peut être endoctrinée. Mais, je pense que cette lecture est essentielle pour nous faire réfléchir sur le pouvoir de la parole et l'importance de la liberté d'expression.
  • Lumxyz 08/04/2024
    J'ai été saisie quand j'ai compris le contexte de ce roman. On a fait subir un tas de trucs aux femmes mais un compteur de mots, ça, pas encore... ! J'ai été époustouflée de voir comment ça arrive, l'air de rien, combien c'est révoltant quand Jean le vit et surtout quand Jean voit les effets de cette "politique" sur sa fille Sonia. C'est tellement barré, et tellement crédible à la fois ! Ça m'a bien fait réfléchir. J'ai moins aimé le dénouement de l'histoire qui est très rapide et parfois (pour ma part) difficile à suivre. Mais globalement, je retiendrai un grand plaisir de lecture !
  • Mathouuu1602 05/03/2024
    Ce livre on me l'a offert en Décembre 2023, et je l'avais dans mon champ de vision depuis sa sortie... Oui beaucoup de temps est passé. Je l'ai lu, même dévoré, il était INCROYABLE. J'avais peur de me retrouver dans la complexité (à mon sens) de la servante écarlate et d'avoir une sorte de copie de ce roman, alors que pas du tout. L'idée est ingénieuse, le récit en lui même est ingénieux, lumineux et intéressants. Les femmes dans ce roman, est vraiment un plus à mon sens, même si par moment elles ne font pas grands choses pour leurs droits, l'auteure nous dépeint la chose avec tellement de maniabilité que ça nous touche, nous femmes en 2024. Bref, j'ai beaucoup aimé, je vous le recommandes !
  • fabienne2909 26/01/2024
    Vox est le roman de nos pires craintes devenues réalité. Aux Etats-Unis, dans une époque contemporaine, à force de penser que la démocratie est indestructible, les consciences se sont assoupies, tandis que les extrémistes s’organisaient. C’est ainsi qu’une dictature théocratique s’est installée, par la voie des urnes pourtant, privant les femmes de leurs droits, allant même jusqu’à leur ôter la parole, en ne leur autorisant plus que cent mots par jour, sous peine d’être châtiées physiquement. Jean McClellan se rebelle contre ce système et tente de le faire chuter. Y arrivera-t-elle ? Cent mots. Cela correspond au petit paragraphe que vous venez de lire, et qui résume inégalement le roman. Difficile de résumer avec nuances une intrigue quand on n’a pas assez de mots en réserve ! Dans cette dystopie bien faite, Christina Dalcher rend sa voix à Jean McClellan, docteure en neurolinguistique devenue femme au foyer contrainte et forcée par un gouvernement qu’elle a autorisé à s’installer en ne votant plus, malgré les nombreuses mises en garde de son amie Jackie, militante féministe. Jean avait toujours une bonne raison pour se détourner des urnes : ses études à terminer, son travail de recherche à effectuer, ses quatre enfants à éduquer. Difficile de concilier toutes les priorités, quand de plus on vit au pays de la liberté ! Depuis un an que la théocratie s’est installée, elle a eu le temps de s’en mordre les doigts, et quand l’opportunité d’agir se présentera, hésitera-t-elle ? Que sera-t-elle prête à faire pour regagner sa liberté ? Le sujet est simple, pas invraisemblable puisqu’un gouvernement qui dévie dans l’extrémisme, ça s’est déjà vu, et c’est cela qui m’a plu et fait m’accrocher à ce roman : le système imaginé par Christina Dalcher est tellement cohérent qu’il en devient crédible ; chaque exemple est toujours plus écœurant dans l’impact qu’il peut avoir sur les femmes, et spécifiquement les petites filles, comme Sonia, la fille de Jean, qui ne peut développer son vocabulaire puisqu’elle ne parle pas assez… Jean, dans son récit, raconte parfaitement comment cette réduction de la parole pour les femmes a changé les enfants, certains étant plus sensibles que d’autres à l’endoctrinement, et a eu pour conséquence de briser des familles en éloignant leurs membres. Jean en vient en effet à ressentir de la distance envers ses fils, et son mari dont elle déteste la faiblesse servile dont il fait preuve envers le Gouvernement, ce qui revient à les accepter. J’ai aimé ce personnage de Jean, une héroïne qui résiste du mieux qu’elle le peut, partant du principe que des petites actions, même dans l’ombre, peuvent changer quelque chose. Sa présence fait beaucoup pour cette dystopie haletante, qui délivre un propos féministe habile, en même temps qu’elle rappelle l’importance de participer à la vie démocratique de son pays. Alors… votez, tant que vous le pouvez ! Vox est le roman de nos pires craintes devenues réalité. Aux Etats-Unis, dans une époque contemporaine, à force de penser que la démocratie est indestructible, les consciences se sont assoupies, tandis que les extrémistes s’organisaient. C’est ainsi qu’une dictature théocratique s’est installée, par la voie des urnes pourtant, privant les femmes de leurs droits, allant même jusqu’à leur ôter la parole, en ne leur autorisant plus que cent mots par jour, sous peine d’être châtiées physiquement. Jean McClellan se rebelle contre ce système et tente de le faire chuter. Y arrivera-t-elle ? Cent mots. Cela correspond au petit paragraphe que vous venez de lire, et qui résume inégalement le roman. Difficile de résumer avec nuances une intrigue quand on n’a pas assez de mots en réserve ! Dans cette dystopie bien faite, Christina Dalcher rend sa voix à Jean McClellan, docteure en neurolinguistique devenue femme au foyer contrainte et forcée par un gouvernement qu’elle a autorisé à s’installer en ne votant plus, malgré les nombreuses mises en garde de son amie Jackie, militante féministe. Jean avait toujours une bonne raison pour se détourner des urnes : ses études à terminer, son travail de recherche à effectuer, ses quatre enfants à éduquer....
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  • viperevulgaire 26/01/2024
    Christina Dalcher nous offre une dystopie très intéressante mais pas assez poussée à mon goût. Tout ici est fait pour faire taire les femmes. Bracelets compteurs de mots, interdiction de parler par gestes ou encore d'écrire pour se faire comprendre. La première partie du roman m'a beaucoup plu, on est dans un vrai cauchemar. La deuxième partie, lors de la rébellion scientifique m'a un peu lassée, la femme qu'on croyait forte n'est et ne restera qu'une simple mère au foyer.
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