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Antonin, paysan du causse
1897-1974
Date de parution : 27/10/2005
Éditeurs :
Seghers
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Antonin, paysan du causse

1897-1974

Date de parution : 27/10/2005

Christian Signol est originaire d'un village du Lot, à la frontière du Limousin et du Quercy. Par toutes ses racines, c'est un homme du Causse - monde singulier, immobile planète...

Christian Signol est originaire d'un village du Lot, à la frontière du Limousin et du Quercy. Par toutes ses racines, c'est un homme du Causse - monde singulier, immobile planète qui, des environs de Brive au fond du Larzac, figée dans son isolement, a pris dans notre imagination une dimension...

Christian Signol est originaire d'un village du Lot, à la frontière du Limousin et du Quercy. Par toutes ses racines, c'est un homme du Causse - monde singulier, immobile planète qui, des environs de Brive au fond du Larzac, figée dans son isolement, a pris dans notre imagination une dimension légendaire.
L'Antonin, que Christian Signol fait revivre pour nous, incarne ce pays à nul autre pareil. Lorsqu'il naît, en 1897, les bourgs et les villages du causse de Martel bruissent d'activité : la vieille France gauloise et rurale perpétue un art de vivre rude, pauvre et honnête : «Ils savaient que le vent a un parfum, le pain une saveur et la vie un sens.» La Grande Guerre, qui tue quarante hommes de chaque commune, sonne le glas d'une civilisation. Des survivants, beaucoup quittent la terre. La Seconde Guerre mondiale venue et dépassée, ceux qui s'accrochent à leurs pierres, à leur arpent de vigne, à leurs moutons et à leurs dernières chèvres vivent la «passion» des oubliés de notre société. Ils s'éteignent seuls, en silence, comme Antonin en 1974, dans leur village mort.
Ces hommes, ces femmes, ce sont nos parents, nos grands-parents. Leur sang coule dans nos veines et, dans notre coeur et notre esprit, les vertus simples qui leur ont donné la force de vivre jusqu'en nous.
Leur redonner vie, c'est tout l'objet de la collection «Mémoire vive», dont ce livre est une des plus belles illustrations.

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EAN : 9782232122781
Façonnage normé : RELIE-ALB.
Nombre de pages : 204
Format : 140 x 195 mm
Seghers
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EAN : 9782232122781
Façonnage normé : RELIE-ALB.
Nombre de pages : 204
Format : 140 x 195 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • HerveMons 07/03/2024
    Christian Signol nous invite sur le causse du Quercy, sur ces terres rudes dont la beauté se mérite. Il dépeint avec beaucoup de tendresse et une certaine tristesse la vie de ces paysans du début du XXème siècle, les vies bouleversées par la "grande guerre" qui faucha tellement de jeunes vies et le perpétuel retour des tâches à accomplir, saison après saison, pour continuer à avancer, de merveilleux bonheurs fugaces en terribles peines qui vous rongent. À lire avec à l'esprit que ce n'est pas une forme de misère qui est décrite, mais un autre temps qui valait bien le nôtre.
  • YannMarcDrieu 15/07/2023
    L'âme du terroir à jamais disparu... C'est une vie tourmentée et profondément broyée qui nous est contée là. La vie d'Antonin des Causses du Quercy qui traverse comme un calvaire ce XXe siècle avec ses nombreux soubresauts cruels. Une vie rude de paysan dans un paysage éminemment minéral, où la survie ne provient que d'une ardeur têtue à la tâche et à l'entraide obligée avec le voisinage. La Grande Guerre vient alors pour ponctionner son tribut morbide. Antonin en sortira meurtri dans sa chair et son âme. De retour, la vie reprend, mais bancale et pleine de désillusions. Puis vient l'Occupation, qui de façon plus diffuse, rappellera à l'abnégation nécessaire et inhérente à tout conflit. Enfin, l'Après-guerre et sa modernité voit s'accélérer l'exode rural: tout l'environnement d'Antonin disparaît pour laisser place à un nouveau monde. Un monde fait de demeures secondaires, peuplées d'urbains déracinés, insipides et hors cadre qui côtoient sans les voir les fantômes d'un passé déjà oublié. Antonin n'aura traversé cette existence qu'en souffrance et au final sans rédemption.
  • lcath 25/01/2023
    Roman autobiographique, Signol nous fait voyager dans le temps, vers un monde qui n'est plus. Comme son héros Antonin on peut rester accroché au passé en proclamant qu'hier c'était mieux. C'est toujours facile quand on vit sans les inconvénients de ce "merveilleux" ancien temps.... Pour Antonin c'est sa vie qu'il a vu bousculée, piétinée, changée de façon irréversible. Né à la fin du XIX e , il est d'un monde paysan rude, monolithique, fermé et quasi auto-suffisant.(un rêve pour écolo d'aujourd'hui !) Il raconte le travail à la main, le manque d'eau, de nourriture parfois, le froid, l'usure des corps mais aussi une entraide, des fêtes, les foires et surtout son pays, ses champs, son herbe, son air, ses cailloux, cet environnement connu et reconnu sur le bout des doigts qui dit que la vie continue imperturbable. Mais de tout ce qu'Antonin a pensé immuable, il ne restera pas grand-chose à sa mort en 1974. le premier choc, violent, meurtrier irréraparable c'est 14/18 . On imagine assez mal comment cette guerre a modifié la vie de tous et partout. Cette monstruosité fut suivi peu à peu de migrations vers les villes jusqu'à l'abandon quasi total des villages. le retour via les touristes ou les résidences secondaires ne redonnant pas vie à tous ces hameaux . Sans me répandre sur les bienfaits du passé j'admire cette capacité à capter les infimes plaisirs de la vie et à vivre de peu, moi qui vit dans une époque où ça chouine pour tout et pour rien tout en croulant sous le bien-être matériel... La vie d'Antonin c'est une tranche d'histoire à hauteur d'un homme simple. le texte est beau et nous fait ressentir cette vie si loin de la notre et les émotions du personnage et les beautés de cette région ensoleillée certes mais rude. Une belle lecture Roman autobiographique, Signol nous fait voyager dans le temps, vers un monde qui n'est plus. Comme son héros Antonin on peut rester accroché au passé en proclamant qu'hier c'était mieux. C'est toujours facile quand on vit sans les inconvénients de ce "merveilleux" ancien temps.... Pour Antonin c'est sa vie qu'il a vu bousculée, piétinée, changée de façon irréversible. Né à la fin du XIX e , il est d'un monde paysan rude, monolithique, fermé et quasi auto-suffisant.(un rêve pour écolo d'aujourd'hui !) Il raconte le travail à la main, le manque d'eau, de nourriture parfois, le froid, l'usure des corps mais aussi une entraide, des fêtes, les foires et surtout son pays, ses champs, son herbe, son air, ses cailloux, cet environnement connu et reconnu sur le bout des doigts qui dit que la vie continue imperturbable. Mais de tout ce qu'Antonin a pensé immuable, il ne restera pas grand-chose à sa mort en 1974. le premier choc, violent, meurtrier irréraparable c'est 14/18 . On imagine assez mal comment cette guerre a modifié la vie de tous et partout. Cette monstruosité fut suivi peu à peu de migrations vers les villes jusqu'à l'abandon quasi total des villages. le retour via les touristes...
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  • Marilynzillah 31/03/2022
    Depuis quelques temps, pour alterner avec des livres policiers très sombres ( et assez perturbants..), j'ai souhaité des lectures plus douces, plus "du terroir". Et à cette occasion, j'ai découvert à travers plusieurs livres la plume si riche de Christian Signol: quel bonheur!! C. Signol est originaire d'un village du Lot, à la frontière du Limousin et du Quercy. C'est un homme du Causse: monde singulier, immobile planète qui, des environs de Brive au fond du Larzac, figée dans son isolement, a pris dans notre imagination une dimension légendaire. L'Antonin, que Christian Signol fait revivre pour nous, incarne ce pays à nul autre pareil. Lorsqu'il naît, en 1897, les bourgs et les villages du causse de Martel bruissent d'activité; la vieille France gauloise et rurale perpétue un art de vivre rude, pauvre et honnête : " Ils savaient que le vent a un parfum, le pain une saveur et la vie un sens." " La Grande Guerre, qui tue quarante hommes de chaque commune, sonne le glas d'une civilisation." Des survivants, beaucoup quittent la terre; d'autres s'accrochent à leurs pierres, à leur arpent de vigne, à leurs moutons et à leurs dernières chèvres. Ils s'éteignent seuls, en silence, comme Antonin en 1974, dans leur village mort. Ces hommes, ces femmes, ce sont nos parents, nos grands-parents. Leur sang coule dans nos veines et, dans notre cœur et notre esprit, les vertus simples qui leur ont donné la force de vivre jusqu'en nous. Leur redonner vie, c'est tout l'objet de ce livre, une superbe illustration de ces destins. Une très belle lecture!Depuis quelques temps, pour alterner avec des livres policiers très sombres ( et assez perturbants..), j'ai souhaité des lectures plus douces, plus "du terroir". Et à cette occasion, j'ai découvert à travers plusieurs livres la plume si riche de Christian Signol: quel bonheur!! C. Signol est originaire d'un village du Lot, à la frontière du Limousin et du Quercy. C'est un homme du Causse: monde singulier, immobile planète qui, des environs de Brive au fond du Larzac, figée dans son isolement, a pris dans notre imagination une dimension légendaire. L'Antonin, que Christian Signol fait revivre pour nous, incarne ce pays à nul autre pareil. Lorsqu'il naît, en 1897, les bourgs et les villages du causse de Martel bruissent d'activité; la vieille France gauloise et rurale perpétue un art de vivre rude, pauvre et honnête : " Ils savaient que le vent a un parfum, le pain une saveur et la vie un sens." " La Grande Guerre, qui tue quarante hommes de chaque commune, sonne le glas d'une civilisation." Des survivants, beaucoup quittent la terre; d'autres s'accrochent à leurs pierres, à leur arpent de vigne, à leurs moutons et à leurs dernières chèvres. Ils s'éteignent seuls, en silence, comme Antonin en 1974, dans...
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  • Annette55 03/10/2021
    J’ai lu beaucoup de romans du terroir de Christian Signol ,au moins une dizaine il y a bien longtemps. Lorsqu’hier, à la suite de rangements , j’ai retrouvé celui - là , j’ai eu envie de re- découvrir son univers . Plus qu’un roman pour moi, l’histoire «  d’Antonin , paysan du Causse » figure à mes yeux comme le témoignage important d’une époque révolue , une lecture instructive , entre la fin du XIX° siècle et l’après deuxième guerre mondiale , Antonin est né en 1897 , mort en 1974. L’auteur dépeint dans la première partie : les Causses , chères à son coeur, chênes nains et genévriers, maisons aux toits orangés ,murs des lauzes , pierres chaudes ,terres hautes, notes grêles des cabrettes, , fond des combes silencieuses,. S’y ajoutent l’importance de la religion alors, les habitudes industrieuses des habitants du Bourg, , du Causse du Martel, les nombreuses corvées réservées aux femmes : préparation de la soupe au pain, lessive à la main des draps de chanvre, «  Les femmes étaient dures au mal et courageuses » . Levées à la pointe du jour, elles se couchaient tard sans jamais s’arrêter de trimer ,de la cuisine à l’étable , de l’étable aux champs et des champs aux bergeries . Elles étaient sèches et noueuses le plus souvent , brunies par le soleil . Les hommes étaient tisserands , paysans , balisaient les terres à l’aide de pierres , travaillaient âprement la terre et battaient le blé , chassaient , tuaient le cochon, confectionnaient les jambons , pâtés et autres cochonnailles . On usait du Chabrot , de présages et de proverbes de l’époque , on décortiquait les noix lors de veillées traditionnelles . Les petits plaisirs étaient magnifiés : fêtes et rencontres lors des foires . Mœurs et religion étaient étroitement liés , sans oublier le passage des ramoneurs , des contrebandiers de tabac ou du montreur d’ours. On travaillait dur mais on avait le bonheur de vivre chevillé au cœur …et au corps .Nul ne jalousait autrui. Malheureusement, la grande guerre leur fera perdre à jamais le bonheur de vivre , ils allaient : à l’Image d’Antonin , revenu diminué , blessé apprendre bien vite la désespérance . La vieille France d’hier , rude ,au mode de vie ancestral, les coutumes , croyances , façons de travailler , souvent frustres mais honnêtes disparaîtront . Quarante hommes ne reviennent pas de la grande guerre . Cela hâtera et sonnera la fin d’un cycle . De brusques changements surviennent , toute une noblesse terrienne disparaît , les familles partent vers Toulouse ou Paris , ce fut la première grande mutation des campagnes . Les peines furent trop lourdes à porter, le village perdit de son animation , s’endormît , l’exode rural de ces années - là signe la mort d’une époque . Le village accueillera bientôt des vacanciers . Antonin, résiste , il ne quitte pas sa terre, s’accroche à ses arpents , à ses pierres , à ses animaux après bien des désillusions . «  Là- bas où les pierres savaient chanter , elles veillaient sur lui. » . Un livre nostalgique , passéiste , au fond , décalé , riche d’enseignements pour savoir vraiment , dans le vent bleu d’hier , d’où nous venons … La roue du temps a basculé ! Et encore ,cet ouvrage a été écrit en 1985 , une éternité , n’est ce pas? J’ai lu beaucoup de romans du terroir de Christian Signol ,au moins une dizaine il y a bien longtemps. Lorsqu’hier, à la suite de rangements , j’ai retrouvé celui - là , j’ai eu envie de re- découvrir son univers . Plus qu’un roman pour moi, l’histoire «  d’Antonin , paysan du Causse » figure à mes yeux comme le témoignage important d’une époque révolue , une lecture instructive , entre la fin du XIX° siècle et l’après deuxième guerre mondiale , Antonin est né en 1897 , mort en 1974. L’auteur dépeint dans la première partie : les Causses , chères à son coeur, chênes nains et genévriers, maisons aux toits orangés ,murs des lauzes , pierres chaudes ,terres hautes, notes grêles des cabrettes, , fond des combes silencieuses,. S’y ajoutent l’importance de la religion alors, les habitudes industrieuses des habitants du Bourg, , du Causse du Martel, les nombreuses corvées réservées aux femmes : préparation de la soupe au pain, lessive à la main des draps de chanvre, «  Les femmes étaient dures au mal et courageuses » . Levées à la pointe du jour, elles se couchaient tard sans jamais s’arrêter de trimer ,de la cuisine à l’étable...
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