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La part des flammes
Wyllow (dessins de), Daniel Florent (coloriste)
Date de parution : 10/03/2022
Éditeurs :
Philéas

La part des flammes

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Wyllow (dessins de), Daniel Florent (coloriste)
Date de parution : 10/03/2022
Le Bazar de la Charité est une vente de bienfaisance courue du Tout-Paris. Le 4 mai 1897 un effroyable incendie ravage le lieu et fait plus de 120 victimes.
Parmi les participantes : la Duchesse d’Alençon, la jeune veuve à la réputation sulfureuse Violaine de Raenzel et la pieuse Constance d’Estingel.
Trois femmes à la destinée liée par la tragédie du Bazar de la Charité.
Mai 1897. Où se pressent donc la duchesse Sophie d’Alençon, la comtesse Violaine de Raezal et la délicieuse Constance d’Estingel ? Vers la rue Jean Goujon à Paris où a lieu... Mai 1897. Où se pressent donc la duchesse Sophie d’Alençon, la comtesse Violaine de Raezal et la délicieuse Constance d’Estingel ? Vers la rue Jean Goujon à Paris où a lieu tous les ans au Bazar de la charité la plus mondaine et la plus brillante des ventes de bienfaisance. Pour certaines,... Mai 1897. Où se pressent donc la duchesse Sophie d’Alençon, la comtesse Violaine de Raezal et la délicieuse Constance d’Estingel ? Vers la rue Jean Goujon à Paris où a lieu tous les ans au Bazar de la charité la plus mondaine et la plus brillante des ventes de bienfaisance. Pour certaines, il s’agit d’un pas important vers la respectabilité, pour d’autres il faut y être vue tandis que quelques-unes espèrent y retrouver en secret un galant …Mais un incendie terrible se déclare et en quelques minutes l’endroit se mue en un charnier. Très vite, la liste des portés disparus s’allonge. C’est toute la noblesse française qui pleure ses morts, ses blessés, ses défigurés à jamais.

Constance qui vient de rompre avec son fiancé Lazlo par foi religieuse, est blessée et choquée. Elle sera internée de manière abusive dans la clinique du Docteur Brunet qui prétend soigner l’hystérie. Des rumeurs folles circulent dans Paris affolé : certains hommes ont-ils vraiment piétiné des femmes pour sortir de la fournaise ? Tandis que Lazlo, devenu journaliste au Figaro, cherche à laver son honneur, nos héroïnes, rebelles dans l’âme vont travailler à libérer Constance de sa prison.

Extrait blog d’Ariane Bois
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EAN : 9782491467142
Façonnage normé : CARTONNE
Nombre de pages : 136
Format : 215 x 280 mm
EAN : 9782491467142
Façonnage normé : CARTONNE
Nombre de pages : 136
Format : 215 x 280 mm

Ils en parlent

« L'essentiel de l'album est donc une histoire d'empowerment féminin dans une période qui n'y était pas encore favorable. » Spooky, BDthèque
Spooky / BDthèque

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • pipige 30/10/2022
    Fin du XIXe siècle ! Madame de Raezal assiste impuissante au dernier moment de son époux. Au même moment Constance D'Estingel refuse la main de Lazlo de Nérac. Par un concours de circonstance, ces 2 jeunes femmes vont se retrouver réunies autour de la Duchesse d'Alençon lors de l'ouverture du Bazar de la Charité à Paris. C'est alors que se déclenche un terrible incendie dans le tout nouveau bâtiment... Adaptée d'une histoire vraie, cette BD se lit sans déplaisir. Les dessins sont très classiques et agréables. L'histoire est facile à suivre et permet de voir l'aristocratie du début du XXe siècle. C'est réussi. La fin de la BD semble donner l'impression d'un second tome à venir. A surveiller donc.
  • Mesptiiteslectures 27/08/2022
    Paris, 1897 🔥 "La part des flammes" de Quella et Guyot aux éditions Phileas retrace l'histoire du terrible incendie qui a eu lieu à cette époque au bazar de la charité. Les femmes s'y retrouvent bloquées, prisent au piège et beaucoup d'entre elles périront ou seront gravement blessées. Au lendemain de cet effroyable incident, les polémiques vont bon train. Certains hommes, pour survivre, auraient pousser ou piétiner des femmes. A cette période où les hommes sont tout puissants, le destin de trois femmes va être lié pour faire entendre la vérité et et leur voix, celle des Femmes. A l'image de la série télévisée que j'avais apprécié "Le bazar de la charité", cet ouvrage nous permet de nous souvenir. Il est important de ne pas oublier l'histoire. Chaque petit pas, chaque bataille et chaque victoire a été une avancée pour les femmes d'aujourd'hui. Car finalement, c'était il n'y a pas si longtemps.... Merci aux éditions Phileas pour leur confiance et pour m'avoir permis de découvrir cette merveille.
  • Labiblyllotheque 22/08/2022
    Connaissez-vous la triste destinée du Bazar de la Charité ? Cette vente de bienfaisance organisée dès 1885 à Paris, endeuilla la ville le 4 mai 1897, ravagée par un gigantesque incendie qui fit 125 victimes, majoritairement des femmes, riches épouses et jeunes prétendantes venues pour la plupart tromper l'ennui ou se faire voir, feignant générosité et grandeur d'âme. Cette tragédie a inspiré de nombreux artistes : peintres, écrivains ou encore réalisateurs. Gaëlle Nohant fait partie de ceux-là avec son roman La Part des flammes paru en 2015 aux @editions_heloise_dormesson . Aujourd'hui, c'est au tour des éditions Philéas de remettre à l'honneur les femmes du Bazar de la Charité en proposant une adaptation très réussie de ce roman. On y suit trois femmes qui au lendemain de cet évènement meurtrier, vont devoir faire front et se révolter face à la toute-puissance masculine et aux dictats de la bourgeoisie et de la religion. Si l'incendie ne leur a pas pris la vie, désormais rien ne pourra les empêcher de la vivre pleinement. N'ayant pas lu le roman, c'était une totale découverte pour moi. J'ai beaucoup apprécié cette amitié féminine indéfectible et l'esprit féministe qui s'en échappe. Difficile toutefois de creuser les personnages et l'intrigue dans cet... Connaissez-vous la triste destinée du Bazar de la Charité ? Cette vente de bienfaisance organisée dès 1885 à Paris, endeuilla la ville le 4 mai 1897, ravagée par un gigantesque incendie qui fit 125 victimes, majoritairement des femmes, riches épouses et jeunes prétendantes venues pour la plupart tromper l'ennui ou se faire voir, feignant générosité et grandeur d'âme. Cette tragédie a inspiré de nombreux artistes : peintres, écrivains ou encore réalisateurs. Gaëlle Nohant fait partie de ceux-là avec son roman La Part des flammes paru en 2015 aux @editions_heloise_dormesson . Aujourd'hui, c'est au tour des éditions Philéas de remettre à l'honneur les femmes du Bazar de la Charité en proposant une adaptation très réussie de ce roman. On y suit trois femmes qui au lendemain de cet évènement meurtrier, vont devoir faire front et se révolter face à la toute-puissance masculine et aux dictats de la bourgeoisie et de la religion. Si l'incendie ne leur a pas pris la vie, désormais rien ne pourra les empêcher de la vivre pleinement. N'ayant pas lu le roman, c'était une totale découverte pour moi. J'ai beaucoup apprécié cette amitié féminine indéfectible et l'esprit féministe qui s'en échappe. Difficile toutefois de creuser les personnages et l'intrigue dans cet exercice d'adaptation. Je reste donc un peu sur ma faim, mais avec la curiosité suffisamment aiguisée pour me tourner vers l'œuvre originale pour approfondir l'aventure !
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  • agathebooks 31/07/2022
    Je suis une adepte des bds Philéas et c'est avec joie que je me suis plongée dans les superbes planches de cette adaptation du roman de Gaëlle Nohant "La part des Flammes". Le 4 mai 1897 à Paris, une vente de bienfaisance mondaine est organisée au Grand Bazar de la Charité. Mais une sombre tragédie intervient lorsque les flammes d'un incendie dans la salle de cinéma ravagent les lieux faisant de nombreuses victimes. Trois femmes étaient présentes ce jour-là et leur destin deviendra lié, la duchesse Sophie d'Alençon, Constance d'Estingel et la comtesse Violaine de Raezal. Cette adaptation dénonce la maigre condition féminine du 19e siècle. Comme nous le remarquons souvent dans ce type d'intrigue historique, les femmes doivent se battre pour se faire entendre. Constance d'Estingel, encore très choquée par les événements, fût internée de force jugée hystérique. Et ce n'est pas son fiancé, Laszlo Hérac, qui se préoccupera de sa situation bien trop absorbé par la sienne. Accusé d'avoir piétiné des femmes le jour de l'incendie, il ne pense qu'à trouver une solution pour laver son honneur. J'ai été happée par cette histoire sur l'indépendance de la femme, les trahisons et les faux-semblants. Quant au réalisme des décors de l'époque et... Je suis une adepte des bds Philéas et c'est avec joie que je me suis plongée dans les superbes planches de cette adaptation du roman de Gaëlle Nohant "La part des Flammes". Le 4 mai 1897 à Paris, une vente de bienfaisance mondaine est organisée au Grand Bazar de la Charité. Mais une sombre tragédie intervient lorsque les flammes d'un incendie dans la salle de cinéma ravagent les lieux faisant de nombreuses victimes. Trois femmes étaient présentes ce jour-là et leur destin deviendra lié, la duchesse Sophie d'Alençon, Constance d'Estingel et la comtesse Violaine de Raezal. Cette adaptation dénonce la maigre condition féminine du 19e siècle. Comme nous le remarquons souvent dans ce type d'intrigue historique, les femmes doivent se battre pour se faire entendre. Constance d'Estingel, encore très choquée par les événements, fût internée de force jugée hystérique. Et ce n'est pas son fiancé, Laszlo Hérac, qui se préoccupera de sa situation bien trop absorbé par la sienne. Accusé d'avoir piétiné des femmes le jour de l'incendie, il ne pense qu'à trouver une solution pour laver son honneur. J'ai été happée par cette histoire sur l'indépendance de la femme, les trahisons et les faux-semblants. Quant au réalisme des décors de l'époque et les expressions des personnages à travers les illustrations, ils sont tout simplement bluffants.
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  • mallaurylit 30/05/2022
    Cher Didier et cher Yohann, Je ne sais pas pourquoi, mais j’appréhendais un peu la lecture de cet album. Peut être parce que j’avais lu le résumé alors que je sais qu’il ne faut jamais faire cela. J’imaginais un récit avec une intensité dramatique telle que mes émotions auraient débordé, une tragédie qui serait tellement bouleversante qu’elle me collerait à la peau pendant plusieurs jours. J’ai commencé à lire les premières planches, un soir juste avant de me coucher. Je l’ai reposé car toujours ce sentiment étrange. Je fais partie de cette catégorie de lecteur qui se raconte le livre avant de l’avoir lu. Et puis, un après-midi, sans raison apparente, j’ai fait taire cette petite sensation au creux de l’estomac et j’ai repris l’album. Le bon moment très certainement. Parce qu’alors, prise par le récit, j’ai été incapable de m’arrêter…. Les personnalités des différents personnages sont précisément esquissées. Il y a dans les portraits de ces femmes dont le destin va être inéluctablement, une peinture de la société de l’époque qui met en avant la triste condition féminine. A cela s'ajoutent d’autres thématiques fortes qui, même si elles ont pour contexte la fin du 19eme siècle, n’en demeurent pas moins des points sur... Cher Didier et cher Yohann, Je ne sais pas pourquoi, mais j’appréhendais un peu la lecture de cet album. Peut être parce que j’avais lu le résumé alors que je sais qu’il ne faut jamais faire cela. J’imaginais un récit avec une intensité dramatique telle que mes émotions auraient débordé, une tragédie qui serait tellement bouleversante qu’elle me collerait à la peau pendant plusieurs jours. J’ai commencé à lire les premières planches, un soir juste avant de me coucher. Je l’ai reposé car toujours ce sentiment étrange. Je fais partie de cette catégorie de lecteur qui se raconte le livre avant de l’avoir lu. Et puis, un après-midi, sans raison apparente, j’ai fait taire cette petite sensation au creux de l’estomac et j’ai repris l’album. Le bon moment très certainement. Parce qu’alors, prise par le récit, j’ai été incapable de m’arrêter…. Les personnalités des différents personnages sont précisément esquissées. Il y a dans les portraits de ces femmes dont le destin va être inéluctablement, une peinture de la société de l’époque qui met en avant la triste condition féminine. A cela s'ajoutent d’autres thématiques fortes qui, même si elles ont pour contexte la fin du 19eme siècle, n’en demeurent pas moins des points sur lesquels il convient de rester vigilants. L’harmonie est totale entre le graphisme qui apporte une vraie dimension au récit et dessine un cadre historique réaliste et un déroulé d’histoire qui se vit comme une épopée romanesque forte. Ce roman graphique a été bien plus que ce que j’en attendais, une lecture qui fait vivre de grandes sensations et qui m’a totalement convaincue. Un album à lire sans hésiter !!
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