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Le meilleur des mondes
Michel Pagel (traduit par)
Collection : BD SF
Date de parution : 13/10/2022
Éditeurs :
Philéas

Le meilleur des mondes

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Michel Pagel (traduit par)
Collection : BD SF
Date de parution : 13/10/2022
Le chef-d’œuvre d’Aldous Huxley, Le Meilleur des Mondes, “L’une des œuvres dystopiques les plus prophétiques du XXe siècle” (Wall Street Journal), pour la première fois adapté en roman graphique.
Publié pour la première fois en 1932, Le Meilleur des Mondes est l’une des œuvres les plus vénérées et les plus profondes de la littérature du XXe siècle. Abordant les thèmes... Publié pour la première fois en 1932, Le Meilleur des Mondes est l’une des œuvres les plus vénérées et les plus profondes de la littérature du XXe siècle. Abordant les thèmes de l’hédonisme et du contrôle, de l’humanité, de la technologie et de l’influence, le classique d’Aldous Huxley est un reflet... Publié pour la première fois en 1932, Le Meilleur des Mondes est l’une des œuvres les plus vénérées et les plus profondes de la littérature du XXe siècle. Abordant les thèmes de l’hédonisme et du contrôle, de l’humanité, de la technologie et de l’influence, le classique d’Aldous Huxley est un reflet et un avertissement pour l’époque à laquelle il a été écrit, mais reste terriblement pertinent aujourd’hui.
L’adaptation revisitée de cette récit puissant et stimulant par Fred Fordham révèle une identité visuelle inédite, la présentant à une nouvelle génération de lecteurs modernes d’une manière originale et convaincante.
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EAN : 9782491467562
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 165 x 235 mm
EAN : 9782491467562
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 165 x 235 mm

Ils en parlent

"Un style rétro superbement dynamique : chaque image respire l'aventure ou l'éloquence, ou les deux." Rachel Cooke, The Guardan
Rachel Cooke / The Guardan

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BurjBabil 02/02/2024
    C'est drôle de se plonger dans un univers qui a marqué son adolescence et de se demander à chaque page ou presque si ce qu'on a sous les yeux est fidèle au roman ou pas... Car le paradoxe est là : je ne me souviens que de bribes... En discutant de ça avec un ami, il m'a avoué que ce qui l'avait marqué le plus était l'amour libre là où mes souvenirs se cristallisaient plutôt sur la notion de conditionnement et de contrainte acceptée et même souhaitée... Voilà, cette bande dessinée trace au minimum les contours de cette dystopie du bonheur pour tous à condition de se fondre dans une idéologie communautaire et de prendre sa dose de "soma" lorsqu'un vague à l'âme se fait sentir. Le contraste avec les sauvages qui restent, parqués comme il se doit dans des réserves, est assez saisissant. d'autant que les sauvages, en gros, c'est nous aujourd'hui... Le dessin et les couleurs sont numériques et ajoutent à la déshumanisation (au sens actuel) de la bande dessinée. Après ça, il me vient une envie assez rare, celle de me replonger dans l’œuvre originale, histoire de voir si le choc qu'elle a représenté dans ma construction personnelle y a laissé plus que des échos conscients... Pourquoi pas? C'est drôle de se plonger dans un univers qui a marqué son adolescence et de se demander à chaque page ou presque si ce qu'on a sous les yeux est fidèle au roman ou pas... Car le paradoxe est là : je ne me souviens que de bribes... En discutant de ça avec un ami, il m'a avoué que ce qui l'avait marqué le plus était l'amour libre là où mes souvenirs se cristallisaient plutôt sur la notion de conditionnement et de contrainte acceptée et même souhaitée... Voilà, cette bande dessinée trace au minimum les contours de cette dystopie du bonheur pour tous à condition de se fondre dans une idéologie communautaire et de prendre sa dose de "soma" lorsqu'un vague à l'âme se fait sentir. Le contraste avec les sauvages qui restent, parqués comme il se doit dans des réserves, est assez saisissant. d'autant que les sauvages, en gros, c'est nous aujourd'hui... Le dessin et les couleurs sont numériques et ajoutent à la déshumanisation (au sens actuel) de la bande dessinée. Après ça, il me vient une envie assez rare, celle de me replonger dans l’œuvre originale, histoire de voir si le choc qu'elle a représenté dans ma construction personnelle y a laissé plus que...
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  • CeciBonDeLire 15/07/2023
    Cher Vous, Ce roman d’anticipation dystopique est sorti en 1932, donc écrit lors du départ de la grande dépression qui fait suite au krach boursier de 1929. Huxley y décrit un monde eugéniste où il n’y a plus qu’un seul Dieu, Henri Ford, où tout être humain est sous le contrôle d’une drogue, le Soma. Pas de cours d’Histoire, pas d’individualisme ni de culture, on bosse, on baise et on vénère notre Ford… Tous ces détails font que ce livre, jusque dans les années 1980 a subi les foudres de la censure. Ce roman de SF tombe parfois dans l’oubli, puis une personne le relit et le fait découvrir à une nouvelle génération, il revient et un nouveau lectorat en découvre la force. Quelle merveilleuse idée a eu là l’éditeur Philéas que d’en faire une adaptation graphique ! Un dessin aux traits fluides, une belle mise en couleurs, et surtout le respect complet du roman original. Une nouvelle vie pour cette œuvre qui fait quelque peu réfléchir aux bonheurs artificiels. Est-ce bon de ne pas vieillir, de ne plus enfanter, d’utiliser la sexualité juste comme un moyen de se détendre, de tenir le peuple, peu importe la personne et le nombre de participants… Bref, un roman dystopique qui fait partie des classiques et que l’on peut (re)découvrir dans ce nouveau format fort bien réussi… Stanislas Petrosky Cher Vous, Ce roman d’anticipation dystopique est sorti en 1932, donc écrit lors du départ de la grande dépression qui fait suite au krach boursier de 1929. Huxley y décrit un monde eugéniste où il n’y a plus qu’un seul Dieu, Henri Ford, où tout être humain est sous le contrôle d’une drogue, le Soma. Pas de cours d’Histoire, pas d’individualisme ni de culture, on bosse, on baise et on vénère notre Ford… Tous ces détails font que ce livre, jusque dans les années 1980 a subi les foudres de la censure. Ce roman de SF tombe parfois dans l’oubli, puis une personne le relit et le fait découvrir à une nouvelle génération, il revient et un nouveau lectorat en découvre la force. Quelle merveilleuse idée a eu là l’éditeur Philéas que d’en faire une adaptation graphique ! Un dessin aux traits fluides, une belle mise en couleurs, et surtout le respect complet du roman original. Une nouvelle vie pour cette œuvre qui fait quelque peu réfléchir aux bonheurs artificiels. Est-ce bon de ne pas vieillir, de ne plus enfanter, d’utiliser la sexualité juste comme un moyen de se détendre, de tenir le peuple, peu importe la personne et le nombre de participants… Bref, un roman dystopique qui...
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  • estelleguillemin 14/03/2023
    Un passage au roman graphique très réussi. Dans sa découpe du roman, mais également dans sa traduction des détails, des scènes et de l'univers créé par Aldous Huxley. L'actualité du livre est criante et critique du matérialisme vive. Mais le tableau dressé reste d'une puissante intelligence et au final d'une profonde humanité. Beau et troublant.
  • hervethro 21/11/2022
    Tout le monde a lu - ou entendu causer - de ce meilleur des mondes. Il est toujours souhaitable de replonger dans ces bases, comme une piqûre de rappel. On retrouve avec plaisir un monde calibré par la génétique et le conditionnement, écrit 50 ans avant la naissance de la brebis Dolly et la toute puissance des écrans. Mais, à bien y réfléchir, Huxley n'a rien d'un visionnaire (si, pourtant, lisez sa préface à l'édition de 1946) : lorsqu'il écrit Brave New World en 1931, tout est déjà là : les ateliers Ford à Detroit ont institué la production de masse par le travail à la chaine (ce n'est surement pas un hasard si le nom de Dieu a été remplacé par Ford dans le roman), même si la télévision n'avait pas ce pouvoir hypnotisant, elle existait déjà, portée par la publicité qui s'appelait réclame. On retrouvait autant dans les jeunesses Hitlériennes que dans les camps de rééducation soviétiques le même souci de conditionnement des masses. Enfin, savoir que le livre parait au même moment où Hitler accède au pouvoir donne la chair de poule. Sûr que ce meilleur des mondes a fini sur quelques autodafés dans l'Allemagne nazie! L'art est l'ennemi du meilleur des mondes ainsi que toute société totalitaire. L'Inde et son système de castes n'est pas si éloigné du délire eugénique de l'utopie ici présentée. Bref, Huxley n'a rien inventé. Il nous montre simplement un monde si merveilleux où les jolies filles sont pneumatiques et où l'alcool et le tabac sont avantageusement remplacé par le Soma, véritable usine à rêves, drogue ultime censée vous faire évader de votre quotidien. Tout ça c'est réellement passé dans la seconde moitié du XXème siècle. Le meilleur des mondes n'est pas seulement un roman d'anticipation. Au chapitre 3, on a le cas du premier (seul?) zapping littéraire. Mais surtout, cette science fiction se transforme assez vite en philosophie lorsqu'on découvre qu'il existe des ilots de sauvagerie, un peu comme dans notre monde libéral bien réel où le nouveau Dieu se nomme Dollar, il existe encore des tribus primaires au fin fond de la jungle ou sur des iles désertes. Imaginez alors une sorte de Tarzan propulsé dans la "civilisation". Au passage, Huxley en profite pour jouer sur l'intemporalité de l'œuvre de Shakespeare (dont la traduction fait perdre beaucoup de son piquant, l'éditeur s'en excuse platement). Au terme, le "sauvage" se trouvera devant ce terrible dilemme : devoir choisir entre le confort ou la liberté. L'administrateur lui explique alors le pourquoi d'un tel meilleur des mondes. Et l'on se rend compte, quasiment un siècle plus tard, qu'il parle de notre monde à nous. L'humanité est divisée en catégories (sortes de castes), allant des Alphas à qui sont attribués les travaux les plus prestigieux jusqu'aux Epsilons, simples manœuvres, tous conditionnés (y compris la classe dirigeante) à aimer leur travail. Une société composée uniquement d'Alphas serait vouée à l'échec : ils ne pourraient pas effectuer les basses besognes, ils en deviendraient fous ou se révolteraient. Le problème de l'occident actuellement, c'est que nous sommes tous conditionnés en Alpha mais il n'y a pas que des tâches intéressantes à effectuer. Cela pose le problème du travail. Décidément, ce livre est d'une modernité confondante. L'administrateur l'analyse très bien : "le bonheur n'est jamais grandiose". Tout le monde a lu - ou entendu causer - de ce meilleur des mondes. Il est toujours souhaitable de replonger dans ces bases, comme une piqûre de rappel. On retrouve avec plaisir un monde calibré par la génétique et le conditionnement, écrit 50 ans avant la naissance de la brebis Dolly et la toute puissance des écrans. Mais, à bien y réfléchir, Huxley n'a rien d'un visionnaire (si, pourtant, lisez sa préface à l'édition de 1946) : lorsqu'il écrit Brave New World en 1931, tout est déjà là : les ateliers Ford à Detroit ont institué la production de masse par le travail à la chaine (ce n'est surement pas un hasard si le nom de Dieu a été remplacé par Ford dans le roman), même si la télévision n'avait pas ce pouvoir hypnotisant, elle existait déjà, portée par la publicité qui s'appelait réclame. On retrouvait autant dans les jeunesses Hitlériennes que dans les camps de rééducation soviétiques le même souci de conditionnement des masses. Enfin, savoir que le livre parait au même moment où Hitler accède au pouvoir donne la chair de poule. Sûr que ce meilleur des mondes a fini sur quelques autodafés dans l'Allemagne nazie!...
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  • Alfr 16/11/2022
    Notre Ford qui êtes aux cieux des buildings, que ton pouvoir d’achat soit sanctifié… En 1908, Henry Ford, crée un modèle d’organisation et de développement d’entreprise à l’occasion de la sortie d’un nouveau modèle, la Ford T. Cette nouvelle organisation scientifique du travail permet de rémunérer l’ouvrier en fonction de sa productivité et donc de générer une hausse du pouvoir d’achat. Et d’acheter une Ford T. Et d’en racheter si l’on casse la Ford T. Et donc de consommer. À l’infini. C’est à partir de ce système de production qu’Aldous Huxley construit sa dystopie. Ce meilleur des mondes trouve ses origines en l’an O de Notre Ford. A la suite de multiples disparitions (littérature, systèmes de pensée…) et d’une guerre de neuf ans. Un monde nouveau laisse peu à peu place à l’ancien. Un monde dans lequel la notion de père et de mère n’existe plus, basé sur l’eugénisme (procréation d’être les plus sains possibles grâce à la science), où les embryons sont sélectionnés, triés puis rangés dans un ordre précis, correspondant aux premières lettres de l’alphabet grec : Les Alphas (dominants), les Bêtas, les Gammas, Les Deltas et enfin les Epsilons (plus laids et plus bêtes). Impossible dans ce monde d’échapper à ce tri. Mais possible de se retrouver avec une horde de jumeaux, afin de constituer une seule et même masse informe. Impossible d’éviter les autres ! Toute volonté de solitude est à bannir, elle révèle au mieux un dysfonctionnement, au pire une volonté de rébellion. Ni Dieu, ni grand amour, ni science à outrance, ni culture. Tout est dans la maîtrise. Un seul adage : faire régner l’ordre. Et quoi de mieux, lorsque l’ordre social est compromis, que de faire avaler du somma en grosse quantité à la population ? Et quoi de mieux, pour conditionner au plus tôt que l’hypnopédie ? Le Meilleur des Mondes regorge de techniques pour créer l’état totalitaire le plus parfait… Les deux héros Lénina, cette femme si pneumatique et Bernard Marx, cet Alpha dont on dit qu’il a certainement reçu la dose d’alcool des classes inférieures dans son bocal doivent se rendre dans une réserve qui a totalement échappé au conditionnement. Il sera temps alors de confronter deux mondes différents. Aldous Huxley a écrit cette dystopie en 1932. Rêveur ou visionnaire ? Nous avons, depuis quelques décennies déjà, une partie de la réponse. Notre Ford qui êtes aux cieux des buildings, que ton pouvoir d’achat soit sanctifié… En 1908, Henry Ford, crée un modèle d’organisation et de développement d’entreprise à l’occasion de la sortie d’un nouveau modèle, la Ford T. Cette nouvelle organisation scientifique du travail permet de rémunérer l’ouvrier en fonction de sa productivité et donc de générer une hausse du pouvoir d’achat. Et d’acheter une Ford T. Et d’en racheter si l’on casse la Ford T. Et donc de consommer. À l’infini. C’est à partir de ce système de production qu’Aldous Huxley construit sa dystopie. Ce meilleur des mondes trouve ses origines en l’an O de Notre Ford. A la suite de multiples disparitions (littérature, systèmes de pensée…) et d’une guerre de neuf ans. Un monde nouveau laisse peu à peu place à l’ancien. Un monde dans lequel la notion de père et de mère n’existe plus, basé sur l’eugénisme (procréation d’être les plus sains possibles grâce à la science), où les embryons sont sélectionnés, triés puis rangés dans un ordre précis, correspondant aux premières lettres de l’alphabet grec : Les Alphas (dominants), les Bêtas, les Gammas, Les Deltas et enfin les Epsilons (plus laids et plus bêtes). Impossible dans ce monde d’échapper à ce tri. Mais possible de se...
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