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1915
L'enlisement
Collection : Tempus
Date de parution : 26/10/2017
Éditeurs :
Perrin

1915

L'enlisement

Collection : Tempus
Date de parution : 26/10/2017
« Après 1914, La grande illusion, l'historien Jean-Yves Le Naour explore les stratégies politiques, le quotidien des soldats mais aussi la vie à l'arrière du front. […] La suite d'une somme appelée à devenir une référence. »
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1915. Pour les Français pris dans la Grande Guerre, c’est l’enlisement. Le conflit entre dans une phase meurtrière marquée par des offensives aussi terribles qu’inutiles, auxquelles s’ajoute le cruel recours... 1915. Pour les Français pris dans la Grande Guerre, c’est l’enlisement. Le conflit entre dans une phase meurtrière marquée par des offensives aussi terribles qu’inutiles, auxquelles s’ajoute le cruel recours aux gaz asphyxiants. Sur terre comme sur mer, impossible d’échapper aux bombardements. Les zeppelins tombent sur Londres et Paris, les... 1915. Pour les Français pris dans la Grande Guerre, c’est l’enlisement. Le conflit entre dans une phase meurtrière marquée par des offensives aussi terribles qu’inutiles, auxquelles s’ajoute le cruel recours aux gaz asphyxiants. Sur terre comme sur mer, impossible d’échapper aux bombardements. Les zeppelins tombent sur Londres et Paris, les Turcs lancent un djihad en Afrique et au Moyen-Orient, les Allemands étrillent la Russie et écrasent la Serbie. Les Alliés, eux, enchaînent les échecs.
Sourd aux critiques, le général Joffre conduit la guerre comme il l’entend et sacrifie, purement et simplement, 320 000 hommes. Pour les Français, 1915 est une année sans horizon. La crise politique et la lassitude grandissent sur les décombres d’une Union sacrée qui a vécu.
Avec son talent habituel, Jean-Yves Le Naour s’immerge dans le quotidien des Français ; un récit haletant.
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EAN : 9782262072728
Code sériel : 703
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 512
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262072728
Code sériel : 703
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 512
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • myrtigal 10/03/2020
    Je poursuis ma lecture de l'excellente série de Jean-Yves le Naour avec ce deuxième tome tout aussi passionnant, captivant et sidérant à lire que le précédent. Et comme le précédent il y retrace les événements de toute une année, ici l'année 1915, tant au niveau politique, que militaire, civil, national et international. Tout comme 1914 : La grande illusion, ce deuxième tome fut un délice à lire. Encore une fois le génial talent de Jean-Yves le Naour est au rendez-vous, il nous narre les événements de cette année 1915 avec le style d'un romancier mais avec le travail d'un historien. Un travail encore une fois colossal et on le sent à chaque chapitre. 1915, année d'enlisement, de stagnation, de doutes, de tentatives de percées... Et surtout encore et toujours l'aveuglement du bon vieux Joffre, qui continue de diriger cette guerre comme un jeu de dames... On plonge au coeur de cette année à l'échelle mondiale, on voyage des fronts de Champagne aux rives de Constantinople en passant par les plaines de la Russie. Il nous emmène au coeur des troupes de soldats dans les tranchées, dans les bureaux des généraux, dans l'hémicycles des députés ou encore dans les rues des villes et villages. À aucun moment les détails ou la narration ne deviennent trop lourds, ils restent captivant du début à la fin et c'est là l'immense talent de l'auteur. Le chapitre sur le génocide Arménien a été particulièrement poignant... Moi qui n'en connaissais rien, j'ai été frappée par l'horreur des détails et surtout par l'oublie qui en a résulté après... Bref, c'est un véritable voyage et dans le temps et dans l'espace. Tout simplement fascinant. Et ce que l'on retient sur 1915, c'est qu'elle fut pour les allies une année d'un gâchis humain et stratégique inouï...Je poursuis ma lecture de l'excellente série de Jean-Yves le Naour avec ce deuxième tome tout aussi passionnant, captivant et sidérant à lire que le précédent. Et comme le précédent il y retrace les événements de toute une année, ici l'année 1915, tant au niveau politique, que militaire, civil, national et international. Tout comme 1914 : La grande illusion, ce deuxième tome fut un délice à lire. Encore une fois le génial talent de Jean-Yves le Naour est au rendez-vous, il nous narre les événements de cette année 1915 avec le style d'un romancier mais avec le travail d'un historien. Un travail encore une fois colossal et on le sent à chaque chapitre. 1915, année d'enlisement, de stagnation, de doutes, de tentatives de percées... Et surtout encore et toujours l'aveuglement du bon vieux Joffre, qui continue de diriger cette guerre comme un jeu de dames... On plonge au coeur de cette année à l'échelle mondiale, on voyage des fronts de Champagne aux rives de Constantinople en passant par les plaines de la Russie. Il nous emmène au coeur des troupes de soldats dans les tranchées, dans les bureaux des généraux, dans l'hémicycles des députés ou encore dans les rues des villes et villages....
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  • Cristofire 15/11/2018
    Passionnant de bout en bout. Le Naour trouve les mots justes pour décrire un conflit hors norme. Belle écriture au service de la grande Histoire. Allez, on file en 1916.
  • Nikoz 27/05/2015
    Plus on explore la guerre de 14... Plus on est abasourdi! Que cela soit écrit avec le sang des hommes et non avec l'encre de la science fiction reste inimaginable.
  • ay_guadalquivir 29/09/2014
    Jean-Yves LE NAOUR poursuit son feuilleton de la Grande Guerre. Il égrène les années, caractérise chacune de ces époques de la première geurre mondiale. 1915 est l'année de l'enlisement, son sous-titre. L'espoir d'une guerre de mouvement s'est évanoui depuis la Marne. Le Naour est très sévère envers Joffre, qui impose au gouvernement sa propre vision de la guerre. En 1915, le Parlement se rebelle, exige de pouvoir contrôler l'action du Grand Quartier Général. L'auteur détaille cette bataille - l'Union sacrée est loin, même si les fissures sont cachées à la population - entre Joffre et les ministres, et les Députés parfois eux-mêmes combattants. 1915 est aussi l'année de l'Armée d'Orient, que Joffre ne semblait pas vouloir, et qui arrive trop tard pour modifier le cours de la guerre dans les Balkans. L'épisode des Dardanelles est un désastre. L'auteur montre aussi comment chacun des bélligérants entretient la haine, quitte à la retourner vers l'intérieur. Peur des traîtres, espionnite aigue, et recherche de boucs émissaires. Les Arméniens en seront les victimes en Turquie. Cette année est complexe, car les alliances ne sont pas simples à construire ou à faire durer. Mais 1915 ne sera pas l'année décisive. Je mets cette série en parallèle de celle que dessina tardi il y a quelques années, au coeur des combats et des tranchées.Jean-Yves LE NAOUR poursuit son feuilleton de la Grande Guerre. Il égrène les années, caractérise chacune de ces époques de la première geurre mondiale. 1915 est l'année de l'enlisement, son sous-titre. L'espoir d'une guerre de mouvement s'est évanoui depuis la Marne. Le Naour est très sévère envers Joffre, qui impose au gouvernement sa propre vision de la guerre. En 1915, le Parlement se rebelle, exige de pouvoir contrôler l'action du Grand Quartier Général. L'auteur détaille cette bataille - l'Union sacrée est loin, même si les fissures sont cachées à la population - entre Joffre et les ministres, et les Députés parfois eux-mêmes combattants. 1915 est aussi l'année de l'Armée d'Orient, que Joffre ne semblait pas vouloir, et qui arrive trop tard pour modifier le cours de la guerre dans les Balkans. L'épisode des Dardanelles est un désastre. L'auteur montre aussi comment chacun des bélligérants entretient la haine, quitte à la retourner vers l'intérieur. Peur des traîtres, espionnite aigue, et recherche de boucs émissaires. Les Arméniens en seront les victimes en Turquie. Cette année est complexe, car les alliances ne sont pas simples à construire ou à faire durer. Mais 1915 ne sera pas l'année décisive. Je mets cette série en parallèle...
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  • GildeLonce 29/12/2013
    Deux poilus pouilleux et boueux sont dans leur tranchée."Pourvu qu'ils tiennent!"dit l'un."Qui ça?"demande son camarade interloqué."Ceux de l'arrière!" Cette caricature de l'époque résume exactement l'ouvrage de J.Y.Le Naour.Fidèle à sa méthode,l'auteur évite de nous raconter la Grande Guerre : tant d'autres l'ont fait avant lui...Il va donc décrire les Français dans la guerre,du moins ceux qui jouent un rôle.D'abord les généraux (ceux de l'arrière),perplexes devant cette guerre de positions et bien incapables de briser le front ennemi , mais qui refusent de l'avouer : Joffre ne cesse d'annoncer la victoire pour la prochaine offensive ; les Allemands se bornent à repousser les assauts suicidaires et c'est l'armée française qui est de la sorte "grignotée"en pure perte. Puis les députés et sénateurs qui ont solennellement juré "l'Union Sacrée"...mais c'était dans la perspective d'une guerre courte et le temps lézarde la belle union! Ensuite le gouvernement , soucieux de ne pas heurter le Parlement qui pourrait le renverser à tout moment et trop pusillanime pour destituer Joffre. Enfin les diplomates qui s'efforcent de vendre la peau de l'ours dans le secret des chancelleries parce que ces marchandages sont inavouables...Et c'est un fameux répertoire des occasions manquées qui vont coûter si cher et engluer un peu plus le conflit dans "l'enlisement"dont on n'aperçoit pas la fin. Si cette guerre n'est pas décrite,elle est par contre analysée en détail et J.Y.Le Naour nous montre combien elle préfigure celle de 39-45 : toutes les horreurs à venir sont esquissées dès 1915. La guerre "totale" est déjà là,avec ses génocides,ses attaques contre les populations civiles,ses procédés qui font fi des lois.Et si l'emploi des gaz,les attaques sous-marines contre des paquebots ou les bombardements n'ont produit qu'un nombre limité de victimes,c'est qu' on manquait encore des moyens techniques nécessaires...Patience! Vingt-cinq ans plus tard,cela sera résolu. Si l'auteur s'enlise un peu dans le tableau des manoeuvres politiques, la lecture demeure toutefois aisée et agréable,grâce à quelques phrases percutantes et à un humour inoxydable,témoin cette vision des socialistes,liés par leur serment à l'Union Sacrée,et contraignant leurs propres pacifistes à ne plus parler de la paix...avant la fin de la guerre! Deux poilus pouilleux et boueux sont dans leur tranchée."Pourvu qu'ils tiennent!"dit l'un."Qui ça?"demande son camarade interloqué."Ceux de l'arrière!" Cette caricature de l'époque résume exactement l'ouvrage de J.Y.Le Naour.Fidèle à sa méthode,l'auteur évite de nous raconter la Grande Guerre : tant d'autres l'ont fait avant lui...Il va donc décrire les Français dans la guerre,du moins ceux qui jouent un rôle.D'abord les généraux (ceux de l'arrière),perplexes devant cette guerre de positions et bien incapables de briser le front ennemi , mais qui refusent de l'avouer : Joffre ne cesse d'annoncer la victoire pour la prochaine offensive ; les Allemands se bornent à repousser les assauts suicidaires et c'est l'armée française qui est de la sorte "grignotée"en pure perte. Puis les députés et sénateurs qui ont solennellement juré "l'Union Sacrée"...mais c'était dans la perspective d'une guerre courte et le temps lézarde la belle union! Ensuite le gouvernement , soucieux de ne pas heurter le Parlement qui pourrait le renverser à tout moment et trop pusillanime pour destituer Joffre. Enfin les diplomates qui s'efforcent de vendre la peau de l'ours dans le secret des chancelleries parce que ces marchandages sont inavouables...Et c'est un fameux répertoire des occasions manquées qui vont coûter si cher et engluer un peu plus le conflit dans "l'enlisement"dont on n'aperçoit pas la...
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