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Adeline Mowbray
Isabelle Vieville Degeorges (préface de), C. Chenel (traduit par)
Date de parution : 03/01/2013
Éditeurs :
Archipoche

Adeline Mowbray

Isabelle Vieville Degeorges (préface de), C. Chenel (traduit par)
Date de parution : 03/01/2013
Mr Woodville, respectable propriétaire terrien, a épousé la fille d'un riche marchand de Londres, dont la dot lui a permis de rembourser de lourdes hypothèques. Peu à peu, l'homme en... Mr Woodville, respectable propriétaire terrien, a épousé la fille d'un riche marchand de Londres, dont la dot lui a permis de rembourser de lourdes hypothèques. Peu à peu, l'homme en vient à se prendre d'affection pour sa jeune épouse.De leur union naît une fille unique, Editha Woodville, future héritière du... Mr Woodville, respectable propriétaire terrien, a épousé la fille d'un riche marchand de Londres, dont la dot lui a permis de rembourser de lourdes hypothèques. Peu à peu, l'homme en vient à se prendre d'affection pour sa jeune épouse.De leur union naît une fille unique, Editha Woodville, future héritière du domaine. Chérie de ses parents, Editha grandit dans l'égoïsme, apprenant à vivre selon son caprice, ne considérant que l'utilité d'autrui. À moins qu'elle ne représente l'indépendance d'esprit d'une nouvelle de génération de femmes, dans une société patriarcale et conformiste...Comment, devenue mère célibataire, éduquera-t-elle à son tour sa fille, Adeline, avec qui elle part vivre à Rosevalley, dans le Gloucestershire ?Adeline Mowbray se ressent des débats de l'époque sur l'éducation des enfants, la débauche masculine et la sexualité féminine hors mariage. Mêlant satire et sentiments, Amelia Opie explore les relations mère-fille, et aborde avec franchise la question morale du désir des femmes.
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EAN : 9782352874416
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 398
Format : 110 x 179 mm
EAN : 9782352874416
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 398
Format : 110 x 179 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Jamais_Content 20/01/2020
    L'intrigue traîne en longueur, mais le propos, servi par une femme du XIXème siècle, jette les bases d'une réflexion originale, nuancée et visionnaire, sur les conséquences du féminisme appliqué et de la généralisation de l'union libre.
  • JessSwann 21/08/2017
    Alors, le résumé m'avait alléchée et effectivement, j'ai beaucoup apprécié ce roman même si j'ai plusieurs fois pesté contre l'entêtement d'Adeline ! Dans cette histoire, on comprend effectivement le piège de professer trop jeune ses opinions. C'est ce qui arrive au grand amour d'Adeline... Elle tombe amoureuse de lui à cause de ses idées et il l'aime à la folie. Lui, comprend ce que ces préceptes ont de négatifs. Mais s'il se renie, Adeline ne l'aimera plus... J'ai aimé leur histoire, un peu moins la suite où Adeline épouse un homme pour assurer à son enfant une vie exempte de disgrâce, elle en sera bien punie ! La relation entre Adeline et sa mère est également poussée à l'extrême et on comprend que c'est la mère qui cause la ruine de sa fille. D'abord en se concentrant sur ses idées d'éducation au lieu d'éduquer puis, en cédant au désir qu'elle éprouve pour un libertin. La malédiction lancée par la mère est l'un des moments les plus forts du roman. J'avoue avoir frémi ce moment. Au final, le tout est bien écrit et donne à réfléchir sur l'utilité des règles et surtout sur la nécessité de s'y conformer Ce que j'aime : le personnage d'Adeline, tout d'abord fidèle à ses convictions puis vaincue par la société Ce que j'aime moins : j'aurais apprécié de connaitre le devenir de l'enfant d'Adeline En bref : Un excellent roman qui donne à réfléchir Ma note 7/10Alors, le résumé m'avait alléchée et effectivement, j'ai beaucoup apprécié ce roman même si j'ai plusieurs fois pesté contre l'entêtement d'Adeline ! Dans cette histoire, on comprend effectivement le piège de professer trop jeune ses opinions. C'est ce qui arrive au grand amour d'Adeline... Elle tombe amoureuse de lui à cause de ses idées et il l'aime à la folie. Lui, comprend ce que ces préceptes ont de négatifs. Mais s'il se renie, Adeline ne l'aimera plus... J'ai aimé leur histoire, un peu moins la suite où Adeline épouse un homme pour assurer à son enfant une vie exempte de disgrâce, elle en sera bien punie ! La relation entre Adeline et sa mère est également poussée à l'extrême et on comprend que c'est la mère qui cause la ruine de sa fille. D'abord en se concentrant sur ses idées d'éducation au lieu d'éduquer puis, en cédant au désir qu'elle éprouve pour un libertin. La malédiction lancée par la mère est l'un des moments les plus forts du roman. J'avoue avoir frémi ce moment. Au final, le tout est bien écrit et donne à réfléchir sur l'utilité des règles et surtout sur la nécessité de s'y conformer Ce que j'aime...
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  • cmpf 01/01/2017
    Ce titre fait partie de la collection classique poche chez Archipel qui réédite des titres anglais moins connus. L’intérêt de ce livre est dans les débats qu’il a dû susciter à sa parution ( Il a été écrit en 1804). Il évoque l'union libre, la naissance hors mariage, l'éducation, en particulier des filles, leur statut dans la société… Une femme, intelligente mais très gâtée dans son enfance refuse les conversations futiles et cherche à s’instruire par ses lectures. Veuve, elle élève sa fille selon de grand principes mais sans beaucoup de bon sens. Cette fille, Adeline, très admirative de sa mère, prend pour acte de foi tout ce que celle-ci lui fait lire. C’est ainsi qu’elle est persuadée que le mariage est une institution inutile et que l’union volontaire de deux êtres est la source de la vertu. Aussi lorsqu’elle rencontre l’auteur, a peine plus âgé qu’elle, du livre qui professe le mépris du mariage en tombe-t-elle éperdument amoureuse. La seconde union de sa mère avec un homme avide qui épouse la mère tout en convoitant la fille la pousse à s’enfuir avec l’homme qu’elle aime. Candide elle ne comprend pas que c’est se mettre au ban de la société. Son cœur pur lui semble être la seule mesure valable de son comportement. Pourtant aux yeux des membres “respectables”MP de la société, le seul fait de refuser le mariage avec l’homme avec qui elle vit fait d’elle une “femme entretenue”. Il lui faudra beaucoup souffrir pour comprendre qu’on ne peut à soi tout seul réformer la société. Si Amelia Opie a pu choquer certain(e)s par le fond, la forme quant à elle est très morale, les relations sexuelles ne sont évoquées qu’à travers leur résultat, la naissance d’un enfant. Inspiré par la vie de Mary Wollstonecraft et sa fille Mary Shelley, féministes de la fin du 18ème et de la première moitié du 19eme, le livre vaut plus à mon avis par ses thèmes, que par l'écriture elle même. Challenge ABC 2016-2017 Ce titre fait partie de la collection classique poche chez Archipel qui réédite des titres anglais moins connus. L’intérêt de ce livre est dans les débats qu’il a dû susciter à sa parution ( Il a été écrit en 1804). Il évoque l'union libre, la naissance hors mariage, l'éducation, en particulier des filles, leur statut dans la société… Une femme, intelligente mais très gâtée dans son enfance refuse les conversations futiles et cherche à s’instruire par ses lectures. Veuve, elle élève sa fille selon de grand principes mais sans beaucoup de bon sens. Cette fille, Adeline, très admirative de sa mère, prend pour acte de foi tout ce que celle-ci lui fait lire. C’est ainsi qu’elle est persuadée que le mariage est une institution inutile et que l’union volontaire de deux êtres est la source de la vertu. Aussi lorsqu’elle rencontre l’auteur, a peine plus âgé qu’elle, du livre qui professe le mépris du mariage en tombe-t-elle éperdument amoureuse. La seconde union de sa mère avec un homme avide qui épouse la mère tout en convoitant la fille la pousse à s’enfuir avec l’homme qu’elle aime. Candide elle ne comprend pas que c’est se mettre au ban de la société. Son cœur pur...
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  • lilasviolet 19/12/2015
    Adeline Mowbray est élevée par une mère cultivée qui s'inspire des principes des Lumières. La jeune femme découvre lors de son apprentissage un traité sur l'abolition du mariage écrit par Frédéric Glenmurray. A l'occasion d'un séjour à Bath, elle rencontre l'auteur dont elle admire et approuve les théories. Le remariage de sa mère avec un libertin provoque son évasion avec Glenmurray. Elle choisit de vivre sous son toit sans l'avoir épousé. Or, le mariage est une institution et une norme dans la société du XIXème siècle. Adeline est rapidement confrontée à la réalité de son temps qui interdit les relations hors mariage. Elle se voit ainsi considérée comme une "femme entretenue". Elle est aussitôt bannie de la bonne société. La jeune femme se bat constamment contre les préjugés de ses contemporains. Néanmoins, son point de vue évolue au moment où elle a un enfant car ce n'est plus seulement sa réputation qui est en jeu. On apprend dans la préface que le roman est inspiré de la vie de Mary Wollstonecraft, féministe et mère de Mary Shelley (Frankenstein). Ce roman d'Amélie Opie a été publié en 1804. Vu la date de la publication, il semble être peu conventionnel même s'il est un sous certains aspects moralisateur et emprunt de quelques sentiments religieux. J'ai apprécié, le style désuet et les moyens utilisés par l'auteur pour faire rebondir des situations délicates. Il est en fait difficile de lâcher le roman quand on est pris dans l'histoire.Adeline Mowbray est élevée par une mère cultivée qui s'inspire des principes des Lumières. La jeune femme découvre lors de son apprentissage un traité sur l'abolition du mariage écrit par Frédéric Glenmurray. A l'occasion d'un séjour à Bath, elle rencontre l'auteur dont elle admire et approuve les théories. Le remariage de sa mère avec un libertin provoque son évasion avec Glenmurray. Elle choisit de vivre sous son toit sans l'avoir épousé. Or, le mariage est une institution et une norme dans la société du XIXème siècle. Adeline est rapidement confrontée à la réalité de son temps qui interdit les relations hors mariage. Elle se voit ainsi considérée comme une "femme entretenue". Elle est aussitôt bannie de la bonne société. La jeune femme se bat constamment contre les préjugés de ses contemporains. Néanmoins, son point de vue évolue au moment où elle a un enfant car ce n'est plus seulement sa réputation qui est en jeu. On apprend dans la préface que le roman est inspiré de la vie de Mary Wollstonecraft, féministe et mère de Mary Shelley (Frankenstein). Ce roman d'Amélie Opie a été publié en 1804. Vu la date de la publication, il semble être peu conventionnel même s'il est un sous...
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  • amandine_koko 21/10/2013
    Impossible de lire Amélia Opie sans penser à son illustre contemporaine Jane Austen. En effet, l'époque et la societé dépeintes par ces deux romancières y sont semblables. Mais même si au début du roman on pourrait être tenté de trouver une ressemblance entre Adeline Mowbray et l'Emma de Jane Austen, le parallèle ne tient pas la distance. En effet, là où Jane relate la vie "classique" des jeunes femmes du début du XIXe siècle, Amelia elle prend un parti beaucoup plus moderne où un féminisme balbutiant se heurte à la rigide moralité de l'époque. C'est un peu comme de passer du conte de fées à la tragédie grecque ! Belle et riche héritière, douce, intelligente et généreuse, l'avenir d'Adeline s'annonce des plus radieux. Mais à l'instar de sa mère, la jeune fille se passionne pour les études, notemment la philosophie, et une rencontre littéraire va bientôt boulverser sa vie. Rocambolesque, parfois un peu désorganisée sans toutefois nuire à sa qualité, l'histoire se dévore et plus on avance plus il devient difficile de fermer le livre. J'ai beaucoup aimé ce roman, son côté visionnaire est assez impressionnant quand on pense qu'il a été écrit il y a plus de deux siècles, mais on sent également que l'auteur est bridée par la bienséance de son époque, malgré ses idées avant-gardistes. Plus qu'un roman, c'est une vrai réflexion sur la société que nous offre Adeline Mowbray !Impossible de lire Amélia Opie sans penser à son illustre contemporaine Jane Austen. En effet, l'époque et la societé dépeintes par ces deux romancières y sont semblables. Mais même si au début du roman on pourrait être tenté de trouver une ressemblance entre Adeline Mowbray et l'Emma de Jane Austen, le parallèle ne tient pas la distance. En effet, là où Jane relate la vie "classique" des jeunes femmes du début du XIXe siècle, Amelia elle prend un parti beaucoup plus moderne où un féminisme balbutiant se heurte à la rigide moralité de l'époque. C'est un peu comme de passer du conte de fées à la tragédie grecque ! Belle et riche héritière, douce, intelligente et généreuse, l'avenir d'Adeline s'annonce des plus radieux. Mais à l'instar de sa mère, la jeune fille se passionne pour les études, notemment la philosophie, et une rencontre littéraire va bientôt boulverser sa vie. Rocambolesque, parfois un peu désorganisée sans toutefois nuire à sa qualité, l'histoire se dévore et plus on avance plus il devient difficile de fermer le livre. J'ai beaucoup aimé ce roman, son côté visionnaire est assez impressionnant quand on pense qu'il a été écrit il y a plus de deux siècles, mais on sent...
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