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Agnes Grey
Ch. Romey (traduit par), A. Rolet (traduit par), Isabelle Vieville Degeorges (préface de)
Date de parution : 13/06/2012
Éditeurs :
Archipoche

Agnes Grey

Ch. Romey (traduit par), A. Rolet (traduit par), Isabelle Vieville Degeorges (préface de)
Date de parution : 13/06/2012
Élevée au sein d'une famille unie mais pauvre - qui n'est pas sans rappeler la fratrie Brontë -, Agnès Grey, 18 ans, fille d'un pasteur d'un village du nord de... Élevée au sein d'une famille unie mais pauvre - qui n'est pas sans rappeler la fratrie Brontë -, Agnès Grey, 18 ans, fille d'un pasteur d'un village du nord de l'Angleterre, décide de tenter sa chance dans le monde en se faisant gouvernante. Trop discrète et inexpérimentée, elle est vite... Élevée au sein d'une famille unie mais pauvre - qui n'est pas sans rappeler la fratrie Brontë -, Agnès Grey, 18 ans, fille d'un pasteur d'un village du nord de l'Angleterre, décide de tenter sa chance dans le monde en se faisant gouvernante. Trop discrète et inexpérimentée, elle est vite confrontée à la dure réalité dès son arrivée chez la famille Bloomfield.Désarmée face à l'indiscipline des enfants gâtés dont elle a la garde, et à l'indifférence cruelle des adultes, elle est renvoyée au bout de quelques mois. Sans désemparer, et dans l'obligation de subvenir à ses besoins, elle trouve alors un emploi chez les Murray. Les jours passent, avec leur lot de monotonie et de difficultés, jusqu'à l'arrivée du nouveau pasteur, Mr Weston...Chronique réaliste à la première personne, non dénuée de satire, Agnes Grey est largement inspiré de l'expérience de gouvernante d'Anne Brontë dans l'Angleterre provinciale de son siècle, tout comme Jane Eyre de sa soeur Charlotte.
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EAN : 9782352873143
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 275
Format : 112 x 179 mm
EAN : 9782352873143
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 275
Format : 112 x 179 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • TheWind 05/03/2024
    Anne, la plus jeune des sœurs Brontë, écrit ce premier roman à 27 ans. S'il n'a pas la passion tragique et l'exaltation des sentiments de Jane Eyre ou encore des Hauts de Hurlevent, ce roman mérite qu'on s'y intéresse de près. A travers la narration d'Agnès Grey, l'héroïne de ce roman, c'est sa propre histoire et son propre ressenti qu'Anne dévoile à ses lecteurs. Dans la préface, Isabelle Viéville Degeorges présente Agnès comme l'alter ego de sa créatrice. Comme elle, elle devint gouvernante au service, tour à tour, de deux familles riches et peu respectueuses des valeurs éducatives. Sa narration simple et transparente ne peut rendre indifférent. Comme je comprends le désarroi qu'Agnès / Anne a pu ressentir face à ces enfants égoïstes et turbulents, face à ces jeunes filles coquettes dont le seul souci était de plaire à la gente masculine sans se soucier des sentiments d'autrui. Ce roman est à la fois moderne et universel. Même si les méthodes éducatives ont évolué , bien heureusement, il n'en reste pas moins un plaidoyer pour une éducation basée sur l'honnêteté, la bienveillance, le respect de la nature et des animaux , et surtout la nécessité d'un cadre bien défini. Bien sûr, le côté biblique du discours de l'héroïne peut paraître un brin moralisateur mais il convient de ne pas oublier qu'Anne Brontë était elle même fille de pasteur. Ce roman m'a fait penser à la prose de la Comtesse de Ségur, dont la littérature a bercé mon enfance , par son côté moralisateur justement, et par la fin heureuse pour l'héroïne. On trouve aussi dans ce roman de l'amour. Beaucoup moins ravageur que dans les romans de ses sœurs. Mais les tourments d'Agnès ne m'ont pas laissée indifférente. Une jolie découverte que la prose de la troisième des sœurs Brontë que je compte bien prolonger avec la lecture de son second roman. Anne, la plus jeune des sœurs Brontë, écrit ce premier roman à 27 ans. S'il n'a pas la passion tragique et l'exaltation des sentiments de Jane Eyre ou encore des Hauts de Hurlevent, ce roman mérite qu'on s'y intéresse de près. A travers la narration d'Agnès Grey, l'héroïne de ce roman, c'est sa propre histoire et son propre ressenti qu'Anne dévoile à ses lecteurs. Dans la préface, Isabelle Viéville Degeorges présente Agnès comme l'alter ego de sa créatrice. Comme elle, elle devint gouvernante au service, tour à tour, de deux familles riches et peu respectueuses des valeurs éducatives. Sa narration simple et transparente ne peut rendre indifférent. Comme je comprends le désarroi qu'Agnès / Anne a pu ressentir face à ces enfants égoïstes et turbulents, face à ces jeunes filles coquettes dont le seul souci était de plaire à la gente masculine sans se soucier des sentiments d'autrui. Ce roman est à la fois moderne et universel. Même si les méthodes éducatives ont évolué , bien heureusement, il n'en reste pas moins un plaidoyer pour une éducation basée sur l'honnêteté, la bienveillance, le respect de la nature et des animaux , et surtout la nécessité d'un cadre bien défini. Bien sûr, ...
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  • berni_29 29/02/2024
    Mes lectures d'autrices du XIXème siècle se suivent et ne se ressemblent pas... Après Jane Austen, me voici chez Anne Brontë, oui vous savez la benjamine de la fameuse fratrie. L'univers littéraire des seules soeurs Brontë que je connaissais jusqu'à présent, - Charlotte et Emily, m'ont entrainé dans des territoires romanesques où se côtoient le sombre, le gothique, le morbide... Anne Brontë est sans doute moins connue que ses deux autres soeurs, elle partage cependant deux points communs avec ses aînées : elle fut à son tour une femme de lettres et elle connut un destin tragique, la mort la fauchant elle aussi à la fleur de l'âge. Agnès Grey est son premier roman. Il est pour une large part autobiographique, le roman étant fondé sur la propre expérience de l'autrice comme gouvernante et préceptrice. Ici on est très éloigné de la dramaturgie noire qu'on peut rencontrer dans Jane Eyre ou encore dans Les Hauts de Hurlevent. J'ai abordé ce roman avec l'attention qu'on porte lorsqu'on est autorisé à ouvrir un journal intime. Agnes Grey est la fille du pasteur d'un village du nord de l'Angleterre, entouré de landes à perte de vue. Ses parents ayant subi un revers de fortune, Agnes Grey décide de les aider financièrement. Elle quitte le presbytère familial pour confier ses services à une riche famille aristocratique, les Bloomfield. Elle va occuper l'un des rares emplois permis aux femmes respectables au début de l'ère victorienne : gouvernante d'enfants de riches. Dès les premiers jours, elle doit faire face non seulement à l'indiscipline d'enfants gâtés plus passionnés à chaparder les nids, à étrangler les oiseaux dans leurs si douces mains qu'à apprendre leurs leçons, mais aussi aux humiliations des parents qui prennent systématiquement la défense de leurs « adorables » petits chérubins. Ah ! Ces sales gosses ! À sa place, moi je les aurais... Pardon, je m'emballe... Mais qui voudra encore croire après cela à l'innocence éperdue de l'enfance... L'écriture, simple, fluide, certes très académique, est d'une très belle tenue. Le roman vaut surtout pour la peinture, brossée par petites touches mais sans concession, de cette riche bourgeoisie terrienne de l'ère victorienne qui écrase la condition de femmes modestes, société dont les principes fondés sur le rang et l'argent se heurtent à toutes valeurs sociales et morales. Ce roman avait tout pour égayer mes pensées, j'avais posé mes pas dans la douceur de la narratrice, dans la beauté de ses joues qui rosissent de confusion, son esprit oscillant entre volontarisme et résignation, mais le récit très conventionnel offre finalement peu de nuances d'Agnes Grey, de sorte que l'ennui est venu rapidement au gré de ma lecture. Dieu aussi est venu s'en mêler, le bougre. Un des personnages a beau rétorquer à notre héroïne que « Dieu est amour », la belle affaire ! je vous avoue que j'ai une autre opinion de ce sentiment exalté... J'étais pourtant tout émoustillé lorsque j'ai lu cette citation de la narratrice qui commençait pourtant bien : « J'ai commencé ce livre avec l'intention de ne rien cacher, afin que ceux qui le voudraient pussent lire dans le coeur d'une de leurs semblables ; mais nous avons des pensées que nous ne voudrions laisser voir qu'aux anges du ciel, et non à nos frères les hommes, pas même aux meilleurs et aux plus bienveillants d'entre eux. » Alors je l'ai laissée folâtrer vers les anges du ciel et de la terre. J'ai poursuivi ma lecture avec ce bel ennui traversant ce ciel pâle d'automne au-dessus de la campagne anglaise. J'ai tenté d'effleurer les pages, cherchant à éveiller la sensation mutine d'un battement d'ailes, mais leur mélancolie délicieusement désuète ne concédait rien. Il n'en demeure pas moins un roman de qualité, méconnu tout comme son autrice, méritant d'être déplacé vers la lumière parce qu'il a des choses à nous dire sur les vicissitudes de la condition féminine, bien davantage que sur les états d'âme et les sentiments de sa narratrice. Mes lectures d'autrices du XIXème siècle se suivent et ne se ressemblent pas... Après Jane Austen, me voici chez Anne Brontë, oui vous savez la benjamine de la fameuse fratrie. L'univers littéraire des seules soeurs Brontë que je connaissais jusqu'à présent, - Charlotte et Emily, m'ont entrainé dans des territoires romanesques où se côtoient le sombre, le gothique, le morbide... Anne Brontë est sans doute moins connue que ses deux autres soeurs, elle partage cependant deux points communs avec ses aînées : elle fut à son tour une femme de lettres et elle connut un destin tragique, la mort la fauchant elle aussi à la fleur de l'âge. Agnès Grey est son premier roman. Il est pour une large part autobiographique, le roman étant fondé sur la propre expérience de l'autrice comme gouvernante et préceptrice. Ici on est très éloigné de la dramaturgie noire qu'on peut rencontrer dans Jane Eyre ou encore dans Les Hauts de Hurlevent. J'ai abordé ce roman avec l'attention qu'on porte lorsqu'on est autorisé à ouvrir un journal intime. Agnes Grey est la fille du pasteur d'un village du nord de l'Angleterre, entouré de landes à perte de vue. Ses parents ayant subi un revers de fortune, Agnes Grey décide...
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  • missbeelit 31/01/2024
    Oh Anne Décidément la star de mon janvier 2024 avec un livre qui dort dans ma bibliothèque depuis 2012, je suis a peine en retard ! Ah ces fameux oubliés de la honte comme le dit ma chère Cathsbooks dont l'éradication est mon objectif de cette année. Pour ce 1er mois j'avais le choix entre Le Professeur et Agnès Grey mais mon amour pour Anne a choisi. Dès ce 1er roman Anne se démarque par son réalisme et son pragmatisme. Elle est clairement moins romanesque que ses sœurs, plus religieuse également, mais les horreurs qu'elle a vécu dans son travail illustrées ici par la merveilleuse bio de @paulinaspucches ne peuvent qu'expliquer cette différence avec elles. Ce qui agace d'ailleurs quand on sait que Charlotte a pris le même thème et façon de rédiger pour son romanesque Jane Eyre valant au 1er roman, plus realiste, de sa jeune sœur d'être accusé de plagiat raté. Un comble! On sent que Anne se sert de son vécu, de ses espoirs et des horreurs que les enfants et les familles lui font subir. Plus encore que dans Jane Eyre nous voyons le vrai quotidien d'une gouvernante: être ignoré voire moqué par tous même les domestiques, les enfants ingérables digne des pires épisodes d'esprits criminels, des parents inefficaces blamant la gouvernante pour la mauvaise éducation que leurs enfants ont reçu avant qu'elle arrive et lui fonnant même des ordres qu'ils sont incapables de mettre en place eux-mêmes. Cependant elle décrit ces vicissitudes avec un humour mordant que Jane Austen n'aurait pas renié: sa façon de décrire les défauts de ses employeurs est savoureuse. Comme dans la Tennant nous voyons les soucis imposés aux femmes: perdre l'argent familial car on aime le mauvais homme, devoir épouser un homme laid uniquement car sa famille l'a décidé, subir les brimades de tous car la beauté et l'argent nous font défaut. Et là encore le personnage masculin n'est pas inoubliable mais ce n'est pas un problème tant le personnage féminin et son voyage sont réellement le cœur du livre et non son statut amoureux. Bref, Anne merci tu es définitivement ma favoriteOh Anne Décidément la star de mon janvier 2024 avec un livre qui dort dans ma bibliothèque depuis 2012, je suis a peine en retard ! Ah ces fameux oubliés de la honte comme le dit ma chère Cathsbooks dont l'éradication est mon objectif de cette année. Pour ce 1er mois j'avais le choix entre Le Professeur et Agnès Grey mais mon amour pour Anne a choisi. Dès ce 1er roman Anne se démarque par son réalisme et son pragmatisme. Elle est clairement moins romanesque que ses sœurs, plus religieuse également, mais les horreurs qu'elle a vécu dans son travail illustrées ici par la merveilleuse bio de @paulinaspucches ne peuvent qu'expliquer cette différence avec elles. Ce qui agace d'ailleurs quand on sait que Charlotte a pris le même thème et façon de rédiger pour son romanesque Jane Eyre valant au 1er roman, plus realiste, de sa jeune sœur d'être accusé de plagiat raté. Un comble! On sent que Anne se sert de son vécu, de ses espoirs et des horreurs que les enfants et les familles lui font subir. Plus encore que dans Jane Eyre nous voyons le vrai quotidien d'une gouvernante: être ignoré voire moqué par tous même les...
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  • viperevulgaire 26/01/2024
    Agnès Grey, premier roman de la plus jeune des sœurs Brontë, est très autobiographique. En effet, il relate l'expérience douloureuse d'une jeune gouvernante dans différentes familles bourgeoises anglaises. Dans ce qu'on pourrait prendre pour des confessions au lecteur, elle nous dit comment elle se sent humiliée par ses « patrons », les enfants qu'elle doit instruire et même par les autres domestiques. Le décalage entre les différentes classes sociales est très présent et est toujours d'actualité. Malgré tout, Agnès réussi, tant bien que mal à élever ces enfants, à apprendre elle même et à découvrir beaucoup de choses sur sa propre personne. J'ai beaucoup aimé ce roman, qui malgré le sujet délicat, m'a transporté dans cette Angleterre victorienne que j'aimais tant, découvert à travers les romans de ses sœurs. Ayant travaillé avec des enfants, je me rends compte que le comportement dédaigneux de certains parents n'a malheureusement pas évolué des masses.
  • Mariloup 24/01/2024
    En cette année 2024, j'ai décidé de lire un peu plus de classiques, tant sur les derniers mois de 2023, j'ai pris plaisir à découvrir des pièces de théâtre et des contes (entre autres) et justement, j'ai pas mal de romans qui attendent bien sagement au chaud dans ma PAL (contes, romances, science-fiction...), et notamment de grandes œuvres de la littérature britannique mais aussi française. Mon premier choix s'est porté sur le roman Agnes Grey de Anne Brontë, qui est la plus jeune sœur de Charlotte et Emily, elles aussi romancières et poétesse anglaises _ et qui est d'ailleurs la moins célèbre des trois soeurs. Agnès Grey est la fille du pasteur d'un village du nord de l'Angleterre. Ses parents ayant subi un revers de fortune, Agnès décide de les aider financièrement en occupant l'un des rares emplois permis aux femmes respectables au début de l'ère victorienne : gouvernante d'enfants de riches. Elle travaille dans deux familles, les Bloomfield et les Murray, et doit bientôt faire face à l'indiscipline des enfants gâtés. Elle s'aperçoit aussi que, dans cette riche bourgeoisie terrienne, l'argent et le statut détruisent les valeurs sociales et morales. Ce roman est presque une autobiographie ou du moins, Anne Brontë met en avant une partie de son vécu en tant que gouvernante dans un journal fictif. Elle s'adresse d'ailleurs très souvent au lecteur et c'est appréciable. Elle n'hésite pas à parler de la valeur du travail, de l'importance de la famille, surtout de l'éducation, de la religion, de l'amour, des inégalités sociales et des inégalités entre hommes et femmes à l'époque. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Agnes, dans laquelle je me suis pas mal retrouvée. Elle est tenace et courageuse, à l'âme solitaire, rêveuse et romantique, est patiente et pédagogue. Mais parfois, je lui reprochais de trop se laisser marcher sur les pieds, de ne pas s'exprimer plus avant et de se rabaisser. Elle doit surmonter bien des épreuves face aux parents qui délaissent l'éducation de leurs enfants, déléguant à une jeune inconnue une si importante phase de leur vie et pour leur avenir ; et surtout face aux enfants eux-même, en bas-âge ou des adolescents qui vont lui en faire voir de toutes les couleurs. J'ai bien aimé la plume de l'autrice. Les mots sont simples et non alambiqués, on plonge facilement dans cette histoire, sans en perdre le fil et parfois, je ressentais bien le côté lyrique, poétique d'Anne Brontë. Son cheminement de pensées est très intéressant aussi, explicatif et ce, étape par étape. J'ai remarqué au cours de ma lecture que l'autrice taisait les noms de lieux bien précis, seule la première lettre était notée et je soupçonne que ce n'était pas fait de façon anodine, bien que je ne sache pas du pourquoi du comment (en espérant que ce ne soit pas une anomalie de mon édition). Le roman est très court mais le rythme est extrêmement lent, ce qui occasionne quelques longueurs malheureusement. En bref, j'ai plutôt bien aimé ma lecture dans l'ensemble, malgré quelques faiblesses. Il m'a vraiment manqué d'un je-ne-sais-quoi pour l'apprécier bien plus, même si je me suis beaucoup retrouvée dans le personnage d'Agnes par certains côtés. Pour entrer dans le grand monde des classiques de la littérature, je le recommande tant il se révèle très accessible au niveau de l'intrigue sans complexité et de l'écriture. J'ai d'ailleurs son autre roman, La Locataire de Wildfell Hall (ou La Recluse de Wildfell Hall) dans ma PAL et je serais curieuse de le découvrir également. En cette année 2024, j'ai décidé de lire un peu plus de classiques, tant sur les derniers mois de 2023, j'ai pris plaisir à découvrir des pièces de théâtre et des contes (entre autres) et justement, j'ai pas mal de romans qui attendent bien sagement au chaud dans ma PAL (contes, romances, science-fiction...), et notamment de grandes œuvres de la littérature britannique mais aussi française. Mon premier choix s'est porté sur le roman Agnes Grey de Anne Brontë, qui est la plus jeune sœur de Charlotte et Emily, elles aussi romancières et poétesse anglaises _ et qui est d'ailleurs la moins célèbre des trois soeurs. Agnès Grey est la fille du pasteur d'un village du nord de l'Angleterre. Ses parents ayant subi un revers de fortune, Agnès décide de les aider financièrement en occupant l'un des rares emplois permis aux femmes respectables au début de l'ère victorienne : gouvernante d'enfants de riches. Elle travaille dans deux familles, les Bloomfield et les Murray, et doit bientôt faire face à l'indiscipline des enfants gâtés. Elle s'aperçoit aussi que, dans cette riche bourgeoisie terrienne, l'argent et le statut détruisent les valeurs sociales et morales. Ce roman est presque une autobiographie ou du moins, Anne...
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