« La simplicité de ses phrases, sa capacité à suggérer des abîmes de complexité en quelques mots, la mélodie mélancolique d'un style cadencé (...) sont étoudissantes. McCann est de ces rares écrivains capables de faire parler le blanc entre les lignes. Et ce qu'il dit est à la fois poignant et universel. »
Pierre Sorgue, Télérama
« McCann a ce don de faire surgir de son écriture, avec une sorte de tranquilité guerrière, toutes les colères, toutes les frutrations, toutes les rancoeurs de ces jeunes Irlandais qui subissent l'Histoire imposée par leurs pères : cette tragédie qui est en filigrane de tout leur quotidien (...) On est émerveillé par tant de force et tant de retenue à la fois : quelque chose d'assez extraordinaire. »
André Rollin, Le canard enchaîné
« Violence de l'Histoire, violence intérieure, violence des paysages balayés par les pluies et le vent : le monde de Colum McCann est soumis à un perpétuel couvre-feu, sous une chape de silences trop pesants et de petites phrases lapidaires, scandés au métronome. Superbe. »
L'Express
« (...) McCann n'explique rien, ne sonde jamais les intérieurs. Il relève simplement les éructations, dessine les âpres contours du corps en colère, use de métaphores. Filtrée par une prose poétique et dépouillé, les souffrances discrètes de l'enfance meurtrie par la guerre n'en sont que plus bouleversantes (...) »
Béatrice Pire, Les Inrockuptibles.