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Ailleurs, en ce pays
Michelle Herpe-Voslinsky (traduit par)
Date de parution : 04/09/2003
Éditeurs :
10/18

Ailleurs, en ce pays

Michelle Herpe-Voslinsky (traduit par)
Date de parution : 04/09/2003
Colum McCann brosse l'inoubliable portrait de trois jeunes Irlandais témoins ou acteurs du drame qui déchire leur pays.

 À travers ces nouvelles, Colum McCann brosse l'inoubliable portrait de trois jeunes Irlandais témoins ou, acteurs malgré eux du drame qui déchire leur pays. Entre colère et résignation, désir de...

 À travers ces nouvelles, Colum McCann brosse l'inoubliable portrait de trois jeunes Irlandais témoins ou, acteurs malgré eux du drame qui déchire leur pays. Entre colère et résignation, désir de vivre et devoir de mémoire, restent les silences, éloquents. Ceux des vivants, et ceux des morts. Un recueil bouleversant sur...

 À travers ces nouvelles, Colum McCann brosse l'inoubliable portrait de trois jeunes Irlandais témoins ou, acteurs malgré eux du drame qui déchire leur pays. Entre colère et résignation, désir de vivre et devoir de mémoire, restent les silences, éloquents. Ceux des vivants, et ceux des morts. Un recueil bouleversant sur une tragédie contemporaine.

« Ecrivain de l'invisible, il faut le lire les yeux fermés de peur que les bruits des mots ne nous assourdissent. »
Patrice Spinosi, Technikart

Traduit de l'anglais (Irlande) par Michelle Herpe-Voslinsky

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EAN : 9782264035561
Code sériel : 03556
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 10,8 x 17,7 mm
EAN : 9782264035561
Code sériel : 03556
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 10,8 x 17,7 mm

Ils en parlent

« La simplicité de ses phrases, sa capacité à suggérer des abîmes de complexité en quelques mots, la mélodie mélancolique d'un style cadencé (...) sont étoudissantes. McCann est de ces rares écrivains capables de faire parler le blanc entre les lignes. Et ce qu'il dit est à la fois poignant et universel. »
 Pierre Sorgue, Télérama 

« McCann a ce don de faire surgir de son écriture, avec une sorte de tranquilité guerrière, toutes les colères, toutes les frutrations, toutes les rancoeurs de ces jeunes Irlandais qui subissent l'Histoire imposée par leurs pères : cette tragédie qui est en filigrane de tout leur quotidien (...) On est émerveillé par tant de force et tant de retenue à la fois : quelque chose d'assez extraordinaire. »
André Rollin, Le canard enchaîné

« Violence de l'Histoire, violence intérieure, violence des paysages balayés par les pluies et le vent : le monde de Colum McCann est soumis à un perpétuel couvre-feu, sous une chape de silences trop pesants et de petites phrases lapidaires, scandés au métronome. Superbe. »
L'Express

« (...) McCann n'explique rien, ne sonde jamais les intérieurs. Il relève simplement les éructations, dessine les âpres contours du corps en colère, use de métaphores. Filtrée par une prose poétique et dépouillé, les souffrances discrètes de l'enfance meurtrie par la guerre n'en sont que plus bouleversantes (...) »
Béatrice Pire, Les Inrockuptibles.

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • zazimuth 29/12/2022
    Ce livre contient 3 nouvelles, deux plus courtes et la dernière qui est comme un court roman. Toutes se déroulent dans un contexte similaire : l'Irlande en pleine guerre civile même si ce n'est pas totalement explicité et que je ne connais pas suffisamment le sujet pour avoir tout compris. Dans le premier récit, un fermier et sa fille essayent de sauver leur jument pendant une crue et les soldats qui leur viennent en aide sont "de l'autre camp"... celui qui a tué la mère et le fils. Dans le second, une mère et son fils acceptent une commande à la menuiserie familiale parce qu'ils ont besoin d'argent depuis l'accident de travail du père mais comme c'est pour "l'autre camp" ils doivent cacher cela au père. Et enfin le troisième texte qui est sans doute le plus marquant met en scène une mère et son fils qui ont quitté la ville aux rues en feu et à l'angoisse permanente des représailles face aux manifestants. Dans la caravane qu'ils habitent dans le village d'enfance de la mère, ils doivent cacher leur identité, et sont suspendus aux nouvelles de l'emprisonnement de l'oncle qui a entamé une grève de la faim pour protester contre les conditions de détention : prisonnier de guerre ou criminel ?Ce livre contient 3 nouvelles, deux plus courtes et la dernière qui est comme un court roman. Toutes se déroulent dans un contexte similaire : l'Irlande en pleine guerre civile même si ce n'est pas totalement explicité et que je ne connais pas suffisamment le sujet pour avoir tout compris. Dans le premier récit, un fermier et sa fille essayent de sauver leur jument pendant une crue et les soldats qui leur viennent en aide sont "de l'autre camp"... celui qui a tué la mère et le fils. Dans le second, une mère et son fils acceptent une commande à la menuiserie familiale parce qu'ils ont besoin d'argent depuis l'accident de travail du père mais comme c'est pour "l'autre camp" ils doivent cacher cela au père. Et enfin le troisième texte qui est sans doute le plus marquant met en scène une mère et son fils qui ont quitté la ville aux rues en feu et à l'angoisse permanente des représailles face aux manifestants. Dans la caravane qu'ils habitent dans le village d'enfance de la mère, ils doivent cacher leur identité, et sont suspendus aux nouvelles de l'emprisonnement de l'oncle qui a entamé une grève de la faim pour protester contre les conditions...
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  • lecomtee 22/01/2022
    L'écriture de Colum MacCann est particulièrement douce et poétique quand il s'agit de décrire avec maints détails les émotions des personnages qui remplissent ses nouvelles. J'ai été attirée par le titre du livre. "Ailleurs, en ce pays" est un recueil de 3 nouvelles où l'histoire se raconte à chaque fois du point de vue d'un adolescent à un moment précis de son existence dans une Irlande du Nord en guerre. L'histoire à son importance mais ce qui m'a émue c'est la façon de poser les mots pour les émotions et en particulier celles de ce jeune garçon de 13 ans, à la fois torturé par la grève de la faim de son oncle mais aussi par les changements bouleversants qui se passent dans son corps et esprit d'adolescent, sa relation avec sa mère, ses contradictions rebelles, .. Je recommande vivement de lire cet auteur.
  • Myriam3 21/03/2021
    En anglais, "Everything in this country must". Mon premier coup de coeur de l'année, celui que j'attendais, et pourtant découvert tout-à-fait par hasard à l'occasion de la Saint-Patrick, à la médiathèque. En trois nouvelles, dont deux très courtes, Colum McCann nous ramène dans l'Irlande des années 80, celles des "troubles" en Irlande du Nord et celles des années Thatcher, dévastatrices pour cette partie du pays. Pour autant, pas de mitrailles, d'assassinats, de cailloux jetés ni de trahisons, mais plutôt leur écho dans la vie des gens, la résonnance des marches orangistes qu'on entendrait au loin et les blessures toujours ouvertes dans le coeur des parents et de leurs enfants. Ce conflit qui divise l'Irlande du Nord en deux depuis des décennies aigrit l'âme des adultes et implante, malgré leur incompréhension, la rancoeur dans celle des enfants en héritage. Cette guerre résonne jusque dans la paisible Irlande du Sud, où viennent s'isoler le jeune garçon de la dernière nouvelle et sa mère alors que son oncle, prisonnier politique, commence une longue grève de la faim, celle bien réelle de 1981 en protestation contre la gestion politique du conflit par la première ministre britannique. Trois nouvelles et trois enfants à qui la situation ne laisse que peu d'ouverture, trahir leur père en pardonnant, ou s'enfouir eux-mêmes dans la haine des représentants de l'autre camp. J'ai lu ce recueil de nouvelles en anglais, et j'ai été très émue par la force évocatrice de Colum McCann, par la violence et la mélancolie qui s'en dégagent, sa capacité à décrire des situations simples, quotidiennes, complètement lavées par ces années de violence. En anglais, "Everything in this country must". Mon premier coup de coeur de l'année, celui que j'attendais, et pourtant découvert tout-à-fait par hasard à l'occasion de la Saint-Patrick, à la médiathèque. En trois nouvelles, dont deux très courtes, Colum McCann nous ramène dans l'Irlande des années 80, celles des "troubles" en Irlande du Nord et celles des années Thatcher, dévastatrices pour cette partie du pays. Pour autant, pas de mitrailles, d'assassinats, de cailloux jetés ni de trahisons, mais plutôt leur écho dans la vie des gens, la résonnance des marches orangistes qu'on entendrait au loin et les blessures toujours ouvertes dans le coeur des parents et de leurs enfants. Ce conflit qui divise l'Irlande du Nord en deux depuis des décennies aigrit l'âme des adultes et implante, malgré leur incompréhension, la rancoeur dans celle des enfants en héritage. Cette guerre résonne jusque dans la paisible Irlande du Sud, où viennent s'isoler le jeune garçon de la dernière nouvelle et sa mère alors que son oncle, prisonnier politique, commence une longue grève de la faim, celle bien réelle de 1981 en protestation contre la gestion politique du conflit par la première ministre britannique. Trois nouvelles et trois enfants à...
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  • mondedegaia 31/01/2021
    3 nouvelles, donc. Les 3 évoquent les sentiments de jeunes Irlandais qui vivent dans un monde où les adultes ont injecté une telle quantité de haine, que ces jeunes n'ont pas la liberté de remettre ce fonctionnement en question. Les textes sont ciselés, la langue est lumineuse. Les images, dans leur simplicité, parlent tellement des émotions que j'ai été emportée avec ces jeunes gens, j'ai ressenti comme eux. Une belle lecture, une découverte de Colum McCann pour moi, qui me donne envie d'en lire plus.
  • Melisende 09/04/2018
    Ailleurs, en ce pays (Everything in this country must) est un très court recueil rassemblant trois nouvelles. Les deux premières n’excèdent pas les 20 pages, la dernière approche la centaine. Toutes les trois prennent place dans le quotidien d’irlandais qui souffrent du conflit nord-irlandais. Aucun des personnages rencontrés n’est un combattant impliqué dans la guerre et pourtant, tous subissent les Troubles de plein fouet. Tout est implicite, rien n’est jamais vraiment nommé (et surtout pas les anglais) par Colum McCann, alors je peux comprendre que ces trois peintures sociales laissent un peu de marbre ceux qui ne possèdent pas déjà quelques connaissances des Troubles. J’imagine que ces scènes du quotidien sembleront bien anodines et insignifiantes et pourtant, elles témoignent avec beaucoup de subtilité des conséquences d’un conflit sur toute une population. Les enfants grandissent avec un poids sur les épaules, les relations entre membres d’une même famille en pâtissent et l’avenir semble plus sombre que jamais. Ailleurs, en ce pays, est le titre de la première nouvelle. On y découvre un père et sa fille, paysans dans la campagne irlandaise ; seuls au monde suite à la mort de la mère et du fils à cause d’un accident impliquant l’armée britannique. Le lecteur est projeté violemment au cœur de l’action : leur jument (leur plus grande richesse) est coincée dans la rivière par une crue et est en train de se noyer. Tous deux luttent, conscients qu’ils ne peuvent se permettre de perdre l’animal. Soudain, des phares éclairent l’obscurité, l’espoir renaît, peut-être est-ce un voisin qui passe par-là… des soldats britanniques descendent du camion et proposent leur aide. Peut-on accepter l’aide de « l’ennemi » ? La deuxième nouvelle du recueil – baptisé Le Bois – traite d’un sujet un peu similaire. On découvre cette fois une famille d’exploitants de bois. Le père n’est plus en état de travailler suite à une attaque (un genre d’AVC), c’est donc la mère et le fils aîné qui se chargent de faire tourner l’entreprise. Tous les deux travaillent la nuit en secret, pour ne pas avoir à avouer au père qu’ils préparent les hampes (sortes de lances sur lesquelles sont accrochés les drapeaux) qui serviront à un futur défilé orangiste (défilés des protestants qui se déroulent chaque été, principalement le 12 juillet). Encore une fois, faut-il mettre sa rancœur de côté, travailler pour le camp opposé et accepter son argent ? Une Grève de la faim est la plus longue des trois nouvelles (une centaine de pages) mais c’est peut-être finalement celle qui me séduit le moins. Son titre ne laisse pas beaucoup de doute quant à son sujet, ou en tout cas son contexte. On y suit les pensées et interrogations d’un jeune adolescent dont l’oncle est emprisonné à Long Kesh (célèbre prison de Belfast) où, comme des dizaines d’autres prisonniers irlandais, il a entamé une grève de la faim. On sent à nouveau le poids du conflit sur les frèles épaules de ce garçon qui ne demande qu’à comprendre comment le monde peut en arriver là… mais le suivre au cours de ses pérégrinations – sur un kayak par exemple – a eu un petit quelque chose d’absurde qui me perd personnellement (en tout cas, qui éloigne l’émotion) et c’est dommage. Je découvrais la plume de Colum McCann avec ce court recueil et je suis largement convaincue. Bien qu’inégales dans le fond et dans la forme, ces trois nouvelles apportent chacune un fort témoignage du quotidien des irlandais au moment des Troubles (en Irlande du Nord… et dans le reste de l’île). Ces peintures sociales peuvent sembler anodines mais tout leur intérêt réside dans les non-dits et dans l’atmosphère pesante que ceux-ci entraînent. Je lirai d’autres titres de Colum McCann, sans aucun doute !Ailleurs, en ce pays (Everything in this country must) est un très court recueil rassemblant trois nouvelles. Les deux premières n’excèdent pas les 20 pages, la dernière approche la centaine. Toutes les trois prennent place dans le quotidien d’irlandais qui souffrent du conflit nord-irlandais. Aucun des personnages rencontrés n’est un combattant impliqué dans la guerre et pourtant, tous subissent les Troubles de plein fouet. Tout est implicite, rien n’est jamais vraiment nommé (et surtout pas les anglais) par Colum McCann, alors je peux comprendre que ces trois peintures sociales laissent un peu de marbre ceux qui ne possèdent pas déjà quelques connaissances des Troubles. J’imagine que ces scènes du quotidien sembleront bien anodines et insignifiantes et pourtant, elles témoignent avec beaucoup de subtilité des conséquences d’un conflit sur toute une population. Les enfants grandissent avec un poids sur les épaules, les relations entre membres d’une même famille en pâtissent et l’avenir semble plus sombre que jamais. Ailleurs, en ce pays, est le titre de la première nouvelle. On y découvre un père et sa fille, paysans dans la campagne irlandaise ; seuls au monde suite à la mort de la mère et du fils à cause d’un accident impliquant l’armée britannique. Le...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…