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Alphonse
Date de parution : 18/01/2007
Éditeurs :
Pocket

Alphonse

Date de parution : 18/01/2007

En cet été 1964, Mohamed, douze ans à peine, est envoyé pour une dizaine de jours chez des cousins qu’il ne connaît pas. Dès son arrivée, sa tante décide de...

En cet été 1964, Mohamed, douze ans à peine, est envoyé pour une dizaine de jours chez des cousins qu’il ne connaît pas. Dès son arrivée, sa tante décide de le rebaptiser Alphonse. Mais comment ce simple changement de prénom pourrait-il suffire à effacer les différences trop criantes entre lui,...

En cet été 1964, Mohamed, douze ans à peine, est envoyé pour une dizaine de jours chez des cousins qu’il ne connaît pas. Dès son arrivée, sa tante décide de le rebaptiser Alphonse. Mais comment ce simple changement de prénom pourrait-il suffire à effacer les différences trop criantes entre lui, le petit Arabe de Paris, et cette modeste famille ouvrière du Nord ? Pris entre les deux soupirants de sa cousine – Édouard, le blouson noir, et Théo, le juif polonais – et amoureux d’Annabelle, la sœur d’Édouard, Mohamed va bouleverser l’existence tranquille du petit village en devenant le catalyseur des querelles adolescentes.

Quarante ans plus tard, le moment est peut-être venu de solder enfin le passé…

« Un texte tendre, émouvant et drôle. » LiRE

« Alphonse est un roman plein de trouvailles, de réflexions inattendues, de situations rocambolesques. Une petite merveille. » Le Canard enchaîné

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EAN : 9782266163422
Code sériel : 13014
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266163422
Code sériel : 13014
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« (…) un texte tendre, émouvant et drôle. »

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« Alphonse est un roman plein de trouvailles, de réflexions inattendues, de situations rocambolesques. Une petite merveille. »

Le Canard Enchaîné

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Imaginoire 10/07/2021
    Début des années 2000, Mohamed arrive au Terminus Nord, cette brasserie en face de la Gare du Nord, au subtil mélange architectural entre Art Déco et Art Nouveau. Il doit y retrouver sa cousine Juliette, qu’il n’a pas vu depuis quatre décennies afin de lui remettre des lettres, retrouvées à l’occasion du déménagement de sa maman. Il la voit, la reconnait, enfin presque… Il s’assoit, l’observe de loin et se replonge dans ses souvenirs où il nous entraîne un été au milieu des années 60, en plein bassin minier alors qu’il y était devenu Alphonse… Un prénom plus « français » pour cet enfant né en France, mais de parents nés en Algérie et dans cette petite ville proche de Lens, sa famille puisqu’il s’agit de sa tante Jeanne et son oncle Sala qui par volonté de s’intégrer à gommé le H qui complétait son prénom, ne veulent pas faire de vagues… À Annay, on n’aime pas les étrangers. Et en plus il y a déjà les Polonais, ceux qui sont venus sacrifier leurs poumons dans les mines et qui sont parfois Juifs. Alors les arabes non !! Akli Tadjer, romancier de l’authentique, nous narre ici, une chronique du racisme ordinaire, sans jugement moralisateur, il fait toujours preuve d’une incroyable justesse. Il nous décrit la bêtise ordinaire que font preuves ceux qui, souvent par manque d’instruction, n’acceptent pas chez l’autre, la différence. Dans ce tableau familial, l’oncle Sala, renie ses origines par manque de courage, la tante Jeanne, pleine d’amour, veut cacher Mohamed par bienveillance à son égard, leur fille, Juliette, à moitié de sang Algérien, amouraché d’Edouard, blouson noir, bête à manger du foin est contre tout ce qui vient d’ailleurs. Et dans ce petit milieu villageois, seul Théo d’origine polonaise et Annabelle, la sœur d’Edouard ont l’air d’apprécier Alphonse pour ce qu’il est, un jeune adolescent, un peu mytho. Alphonse, est un condensé de plaisir, dans ce récit se mêlent habillement les émotions. Nous passons régulièrement de scènes tendres à de franches rigolades avec toutefois, en toile de fond, Mohamed adulte, qui derrière sa nostalgie, se demande vraiment ce qu’il fait là, dans cette brasserie à observer Juliette et Edouard… Comme le chante si bien Maxime Le Forestier : On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille. On choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher.Début des années 2000, Mohamed arrive au Terminus Nord, cette brasserie en face de la Gare du Nord, au subtil mélange architectural entre Art Déco et Art Nouveau. Il doit y retrouver sa cousine Juliette, qu’il n’a pas vu depuis quatre décennies afin de lui remettre des lettres, retrouvées à l’occasion du déménagement de sa maman. Il la voit, la reconnait, enfin presque… Il s’assoit, l’observe de loin et se replonge dans ses souvenirs où il nous entraîne un été au milieu des années 60, en plein bassin minier alors qu’il y était devenu Alphonse… Un prénom plus « français » pour cet enfant né en France, mais de parents nés en Algérie et dans cette petite ville proche de Lens, sa famille puisqu’il s’agit de sa tante Jeanne et son oncle Sala qui par volonté de s’intégrer à gommé le H qui complétait son prénom, ne veulent pas faire de vagues… À Annay, on n’aime pas les étrangers. Et en plus il y a déjà les Polonais, ceux qui sont venus sacrifier leurs poumons dans les mines et qui sont parfois Juifs. Alors les arabes non !! Akli Tadjer, romancier de l’authentique, nous narre ici, une chronique du racisme ordinaire, sans...
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  • Blandine80 10/04/2021
    Lorsqu’il arrive dans le Nord en plein minier dans une famille inconnue Mohamed se sent perdu. Il fera sa place mais ces deux semaines le marqueront pour la vie. Alors quand il lui prend l’envie de revoir la cousine il se remémore. Il se remémore les entourloupes d’adolescents, le racisme gratuit, les mensonges. Une belle découverte ce livre. Le début m’a quelque peu suprise car peu habituée à ce style d’écriture. Mais très vite on s’attache à Mohamed-Alphonse. On éprouve rapidement de la sympathie et on se met à vouloir l’aider. Akli Tadjer a su trouver les mots pour décrire une vie de famille ordinaire, dans un contexte ordinaire. Un livre court (120 pages), vivant et drôle.
  • Daouya 20/01/2021
    Alphonse est un roman qui aborde la double culture et l’identité. C’est cela qui m’a touchée en lisant un un des premiers textes d’Akli Tadjer. Nous sommes dans les années 60. Mohamed un petit parisien né de parents Algériens va passer les vacances dans sa famille du Nord qu’il ne connait. Là-bas on a un peu honte ce petit arabe car on a tout fait pour cacher ses origines pour s’intégrer. Mohamed arrive le premier aout, c’est la St Alphonse. On décide de la débaptiser, il sera Alphonse pendant les vacances. A partir de là tout bascule dans la tête ce petit garçon. C’est un magnifique roman sa la mémoire blessée et sur la résilience.
  • lolols28 12/12/2020
    Un gentil petit livre , écrit simplement par cet enfant mohamed- Alphonse. Une plongée dans le racisme ordinaire et la bêtise , sa solitude et sa culpabilité d'adulte . Un peu court , j'aurai aimer en savoir plus sur ce qu'il a fait entre ses 12 ans et ses 52 ans ., Mais ce n'était pas le but du récit.
  • Lilyella 19/07/2020
    Le petit Mohamed vit à Paris avec ses parents. Sa maman tombe malade, c'est ainsi qu'il se retrouve parachuté dans la région de Lens chez Oncle Salah le frère de son père, marié à une européenne. Il fait la connaissance de tata Jeanne et de ses cousins Juliette, Robert, Charles, Jean et Albert. Juliette et Robert vont l'accueillir à la gare Juliette le met au pli de suite. Pas question d'un Mohamed dans sa maison, elle décide qu'il s'appellera Alphonse et le présente ainsi. Pour ne pas désobéir à la promesse faite à son père, Mohamed reste courtois du haut de ses onze ans et endosse son nouveau prénom. Edouard le petit copain de Juliette et sa bande de "faux blousons noirs" lui en font voir de toutes les couleurs et ce sans repit. Heureusement il passe quelques bons moments avec Théo le tamponneur du parc d'attractions quand il arrive à semer Édouard et sa cour. Il va craquer pour les beaux yeux d'Annabelle. Mais le danger est toujour présent et Juliette aime bien souffler sur les braises quand c'est trop calme . Quarante ans plus tard , il n'a pas oublié , arrivera-t-il à se confronter à Juliette et lui révéler ses secrets de ce court et interminable séjour chez l'oncle Salah ? Mohamed tu ne liras pas ces quelques mots , j'aimerais te dire que de la première à la dernière ligne de ton journal tu es resté Mohamed, si Juliette a reussi à te voler ton prénom elle a pas pu violer ton âme et ta personnalité, peu importe ton patronyme, restes TOI petit bonhomme. Dans ce roman Akli Tadjer a écrit le récit bouleversant d'un petit garçon dans les annees 60 qui découvre le racisme, les coups bas et la famille ! Bien des fois j'ai eu envie de prendre Mohamed dans mes bras le serrer et l'embrasser . Le petit Mohamed vit à Paris avec ses parents. Sa maman tombe malade, c'est ainsi qu'il se retrouve parachuté dans la région de Lens chez Oncle Salah le frère de son père, marié à une européenne. Il fait la connaissance de tata Jeanne et de ses cousins Juliette, Robert, Charles, Jean et Albert. Juliette et Robert vont l'accueillir à la gare Juliette le met au pli de suite. Pas question d'un Mohamed dans sa maison, elle décide qu'il s'appellera Alphonse et le présente ainsi. Pour ne pas désobéir à la promesse faite à son père, Mohamed reste courtois du haut de ses onze ans et endosse son nouveau prénom. Edouard le petit copain de Juliette et sa bande de "faux blousons noirs" lui en font voir de toutes les couleurs et ce sans repit. Heureusement il passe quelques bons moments avec Théo le tamponneur du parc d'attractions quand il arrive à semer Édouard et sa cour. Il va craquer pour les beaux yeux d'Annabelle. Mais le danger est toujour présent et Juliette aime bien souffler sur les braises quand c'est trop calme . Quarante ans plus tard , il n'a pas oublié , arrivera-t-il à se confronter à Juliette et...
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