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Après l'incendie
Marie de Prémonville (traduit par)
Date de parution : 01/02/2018
Éditeurs :
10/18

Après l'incendie

Marie de Prémonville (traduit par)
Date de parution : 01/02/2018
Si vous avez aimé Autant en emporte le vent

Diana Cooke est née avec le siècle, mais son nom remonte bien plus loin, jusqu’aux pères fondateurs de l’Amérique. Descendante d’une grande...
Si vous avez aimé Autant en emporte le vent

Diana Cooke est née avec le siècle, mais son nom remonte bien plus loin, jusqu’aux pères fondateurs de l’Amérique. Descendante d’une grande lignée, elle habite Saratoga, une magnifique propriété de Virginie qui fait la fierté de la famille. Mais cette maison, comme...
Si vous avez aimé Autant en emporte le vent

Diana Cooke est née avec le siècle, mais son nom remonte bien plus loin, jusqu’aux pères fondateurs de l’Amérique. Descendante d’une grande lignée, elle habite Saratoga, une magnifique propriété de Virginie qui fait la fierté de la famille. Mais cette maison, comme son nom, est lestée par deux dettes abyssales. La première est financière, et le seul moyen de s’en acquitter est au prix d’un mariage. La seconde est plus profonde : la maison des Cooke et le prestige de leur nom sont bâtis sur le plus sombre péché du Sud, l’esclavage. Et cette dette-là ne se rembourse que par une malédiction. La voici peut-être qui s’avance sous la forme du capitaine Copperton.
Dans ce splendide roman, Robert Goolrick nous offre une fable sur l’amour, la dette et le poids du péché de nos pères.

Après l’incendie est suivi d’une nouvelle autobiographique inédite, Trois lamentations.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie de Prémonville
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EAN : 9782264071859
Code sériel : 5291
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264071859
Code sériel : 5291
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

"Saratoga, ancien joyau de l’état de Virginie, n’est plus qu’un domaine en ruine. Un mystérieux incendie a ravagé la propriété en 1941, sans laisser aucune trace de Diana Cooke, la dernière propriétaire des lieux. Que s’est-il passé ?
Les passions, frustrations, fautes et péchés qui habitent cette maison depuis des siècles ont-ils fini par se retourner contre elle ?
Robert Goolrick nous livre un très beau roman sans pathos ni clichés et fait revivre les dernières années fastueuses puis la décadence d’une grande demeure et famille sudiste."
Librairie Cheminant

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • monocle 03/08/2023
    APRES L'INCENDIE de Robert Goolrick suivi de TROIS LAMENTATIONS "Anne Carrière éditeur 2017 traduit de l'anglais US 2017" 384,- pages Diana Cooke est la dernière lignée d'une grande famille de Virginie. Ceux-là même qui ont bâti pierre après pierre ce qui est sans doute la plus belle battisse des États-Unis. Chaque soir, au coucher du soleil venait le même spectacle... « Ce qui l’émouvait le plus intensément, c’était ce quart d’heure juste après l’incendie, lorsque les braises du soleil se répandaient sur le buvard du ciel qui s’assombrissait, les zébrures de rose, d’orange et d’or, les traînées de lumière qui lui élevaient le cœur et l’âme et la rapprochaient du Seigneur de son enfance, du Christ qu’elle avait abandonné bien des années plus tôt » (sic). Mais voilà le temps a fait son œuvre, la famille est désargentée, le manoir tombe en décrépitude. Ne reste que la Jolie Diana en âge d'être mariée à un prétendant riche qui pourrait inverser la situation. Et lors du premier bal des débutantes le providentiel millionnaire (un certain capitaine Copperton) se montre empressé et demande la main de la jolie Diana. C'est avec ses avocats qu'il se rend chez les parents afin de signer l'acte de mariage où il s'engage à restaurer la grandeur des lieux. L'être est charmant et enjôleur mais une fois le mariage prononcé il se comporte en véritable despote. Il brutalise sa jeune épousée en lui faisant subir les pires bassesses. Mais cette dernière tombe assez vite enceinte et pour son grand bonheur elle donne naissance à un fils ce qui lui permet de clore la porte de sa chambre. Copperton invite des amis de partout, la propriété devient une fête permanente. Les parent de Diana s'exilent dans les étages et le grand tourbillon des bouchons de champagne et des mets délicats sous les lampions donne à la propriété l'air d'une foire perpétuelle. Personne ne regrettera la chute de cheval qui entraîna la mort de cet indélicat personnage. Son enterrement se fit en toute confidentialité. Diana doit donc survivre. Son fils ne deviendra propriétaire de l'immense fortune de son père qu'à sa majorité ! Cette femme au tempérament trempé parviendra t-elle a retrouver le sourire un jour et à sauver la propriété familiale... Saragota ? Voici pour moi un des meilleurs roman de ce fabuleux conteur qu'est Goolrick. Tout y est : Autant en emporte le vent et les Haut de Hurle-vent, l'amour, la haine, la passion, la fidélité. Dans mon billet je ne m'attarderais sur les causes et les effets du grands incendies et je ferais une critique séparée des "Trois lamentations", celle nouvelle qui fut écrite plus tard et donne un éclairage tout différent. Une œuvre poignante que je recommande à qui aime cette lecture qui vous transporte dans une autre vie. Le lecteur a une chance qu'Aladin lui-même ne pourrait accorder... chaque roman est une nouvelle vie, et chaque phrase est un baiser L'amour brûle ! TROIS LAMENTATIONS de Robert Goolrick Ce court texte aurait pu avoir sa place en avant propos. Il décrit la condition des "noirs" dans ces états du sud où ils étaient théoriquement affranchis. Il clôture cependant parfaitement ce véritable chef d’œuvre en racontant un épisode de sa vie d'adolescent avec une morale délicieuse... PARFOIS, AU MILIEU DES PETITES CHOSES, IL EN ARRIVE DE GRANDES. Une merveille. Merci Monsieur Goolrick APRES L'INCENDIE de Robert Goolrick suivi de TROIS LAMENTATIONS "Anne Carrière éditeur 2017 traduit de l'anglais US 2017" 384,- pages Diana Cooke est la dernière lignée d'une grande famille de Virginie. Ceux-là même qui ont bâti pierre après pierre ce qui est sans doute la plus belle battisse des États-Unis. Chaque soir, au coucher du soleil venait le même spectacle... « Ce qui l’émouvait le plus intensément, c’était ce quart d’heure juste après l’incendie, lorsque les braises du soleil se répandaient sur le buvard du ciel qui s’assombrissait, les zébrures de rose, d’orange et d’or, les traînées de lumière qui lui élevaient le cœur et l’âme et la rapprochaient du Seigneur de son enfance, du Christ qu’elle avait abandonné bien des années plus tôt » (sic). Mais voilà le temps a fait son œuvre, la famille est désargentée, le manoir tombe en décrépitude. Ne reste que la Jolie Diana en âge d'être mariée à un prétendant riche qui pourrait inverser la situation. Et lors du premier bal des débutantes le providentiel millionnaire (un certain capitaine Copperton) se montre empressé et demande la main de la jolie Diana. C'est avec ses avocats qu'il se rend...
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  • Laveze 18/09/2022
    APRÈS L’ INCENDIE de ROBERT GOOLRICK Saratoga est une maison mythique, mais elle n’est plus que l’ombre d’elle même comme le sud des plantations et de l’esclavage. La famille n’a plu, depuis longtemps les moyens de l’entretenir, alors on va marier la fille à quelqu’un de riche. Elle est d’accord, elle a été élevée dans ce sens et a un sens du devoir aigu. C’est sur cette base que GOOLRICK tisse une histoire à la Autant en emporte le vent. Beaucoup de souffle dans ce récit, des personnages forts. Le roman démarre sur l’incendie de la maison et la disparition de Diana, qui est l’héroïne tragique. L’enquête est l’histoire d’un monde en disparition hanté par le péché de l’esclavage. GOOLRICK est l’auteur de Féroces et La Chute des princes, très bons également.
  • nanouche 31/05/2022
    Née avec le 20° siècle, Diana Cooke est l'héritière d'une famille de l'aristocratie virginienne. Elle a grandi à Saratoga, une immense demeure au coeur d'une ancienne plantation esclavagiste. Le sang et la peine des Noirs ont permis aux Cooke de vivre dans un luxe extravagant pendant cinq générations mais maintenant la famille est ruinée aussi Diana a-t-elle été élevée dans l'idée qu'elle devrait, par son mariage, sauver la propriété. Elle a 18 ans quand elle fait la connaissance du capitaine Copperton, capitaine de pacotille, aventurier richissime, de 25 ans son aîné. Au début j'ai trouvé que cela commençait bien. Il y a de fascinantes descriptions de l'enfance insouciante de Diana, de Saratoga et de la vie qu'on y menait du temps de sa splendeur. L'auteur n'occulte pas que ce faste soit bâti sur l'esclavage : les violences physiques et morales subies par les Noirs sont clairement dites. Ce qui est bien montré aussi c'est l'attachement de Diana à la propriété familiale pour laquelle elle accepte son sort de fille vendue au plus riche. La seconde partie, qui est la plus longue, m'a semblé hélas beaucoup moins réussie. Après une période où tout semble de nouveau sourire à Diana celle-ci et son entourage sont frappés par une succession de drames qui m'apparaissent outrés. J'imagine qu'il s'agit de montrer la malédiction que la maison fait peser sur ses occupants mais pour moi c'est raté. L'épilogue n'est absolument pas crédible et au total cette lecture m'a déçue. Le roman est suivi par une nouvelle : Trois lamentations. Le narrateur, qui pourrait bien être l'auteur, raconte un souvenir de son adolescence. Au collège il est le seul à accepter de fréquenter trois filles mises au ban de sa classe. Wanda est maigre et très pauvre, elle sent mauvais. Claudie est obèse et Curtissa est la seule élève noire de la classe. Au bal de fin d'année il les fait danser toutes les trois. J'ai apprécié la description du cadre de vie du narrateur qui est celui d'une famille modeste du Sud des Etats-Unis juste après la ségrégation. Le roman et la nouvelle évoquent tous deux la barrière infranchissable qui existe entre les Noirs et les Blancs et qui fait qu'ils ne peuvent pas se comprendre mutuellement. En la personne du narrateur Robert Goolrick se présente comme un jeune garçon sensible et attentif aux autres qui me le rend très sympathique et me convainc que je n'ai pas choisi le bon titre pour faire connaissance avec son oeuvre.Née avec le 20° siècle, Diana Cooke est l'héritière d'une famille de l'aristocratie virginienne. Elle a grandi à Saratoga, une immense demeure au coeur d'une ancienne plantation esclavagiste. Le sang et la peine des Noirs ont permis aux Cooke de vivre dans un luxe extravagant pendant cinq générations mais maintenant la famille est ruinée aussi Diana a-t-elle été élevée dans l'idée qu'elle devrait, par son mariage, sauver la propriété. Elle a 18 ans quand elle fait la connaissance du capitaine Copperton, capitaine de pacotille, aventurier richissime, de 25 ans son aîné. Au début j'ai trouvé que cela commençait bien. Il y a de fascinantes descriptions de l'enfance insouciante de Diana, de Saratoga et de la vie qu'on y menait du temps de sa splendeur. L'auteur n'occulte pas que ce faste soit bâti sur l'esclavage : les violences physiques et morales subies par les Noirs sont clairement dites. Ce qui est bien montré aussi c'est l'attachement de Diana à la propriété familiale pour laquelle elle accepte son sort de fille vendue au plus riche. La seconde partie, qui est la plus longue, m'a semblé hélas beaucoup moins réussie. Après une période où tout semble de nouveau sourire à Diana celle-ci et son...
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  • Little_stranger 17/01/2021
    Depuis qu'il est apparu dans mon champs livresque, je suis Monsieur GOOLRICK, comme son ombre ... Après "une femme simple et honnête", "féroces" et "la chute des princes" (mes 3 préférés) et "arrive un vagabond" (je n'ai pas accroché), voici le magnifique "après l'incendie" suivi de "3 lamentations" et je craque de nouveau ... Le Sud de l'Amérique, la ségrégation, l'esclavage toujours en fonds de tableau et des esprits, une magnifique plantation SARATOGA en déliquescence car sans l'esclavage, ça coûte cher à entretenir une grande maison et son domaine. Au milieu, une jeune fille Diana COOKE, issue d'une dynastie qui remonte aux Pères Fondateurs (importante cette simili noblesse européenne ...), Diana qui a sa beauté et son éducation pour faire son entrée dans le monde et redorer la fortune familiale. Elle séduit et est séduite par un individu interlope au titre de Capitaine COPPERTON, riche à millions, qui d'amant parfait devient après le mariage, un mari sadique ... Mais la plantation est sauvée. Un fils plus tard, Ash, Diana est une mère divine comme une constellation d'étoiles, mais absente. Maladroite, il faudra attendre qu'elle et son fils s'apprivoise pour vivre ensemble. Après la mort du terrible COPPERTON (malgré tout bon père), Ash fait ses études loin de sa mère. Lorsqu'il revient, riche héritier, il veut restaurer la plantation afin que Diana redevienne celle qui illuminait les nuits du petit garçon qu'il était. Mais Ash revient avec un ami, Gibby et la tragédie se noue entre remise en état de la plantation par une décoratrice digne de Elsie de WOLFE, sauvetage d'une bibliothèque et le ravage d'une plantation pour payer la dette des ancêtres ... Magnifique texte comme celui qui le suit : "3 lamentations" si grave, si triste mais si beau malgré tout ...Depuis qu'il est apparu dans mon champs livresque, je suis Monsieur GOOLRICK, comme son ombre ... Après "une femme simple et honnête", "féroces" et "la chute des princes" (mes 3 préférés) et "arrive un vagabond" (je n'ai pas accroché), voici le magnifique "après l'incendie" suivi de "3 lamentations" et je craque de nouveau ... Le Sud de l'Amérique, la ségrégation, l'esclavage toujours en fonds de tableau et des esprits, une magnifique plantation SARATOGA en déliquescence car sans l'esclavage, ça coûte cher à entretenir une grande maison et son domaine. Au milieu, une jeune fille Diana COOKE, issue d'une dynastie qui remonte aux Pères Fondateurs (importante cette simili noblesse européenne ...), Diana qui a sa beauté et son éducation pour faire son entrée dans le monde et redorer la fortune familiale. Elle séduit et est séduite par un individu interlope au titre de Capitaine COPPERTON, riche à millions, qui d'amant parfait devient après le mariage, un mari sadique ... Mais la plantation est sauvée. Un fils plus tard, Ash, Diana est une mère divine comme une constellation d'étoiles, mais absente. Maladroite, il faudra attendre qu'elle et son fils s'apprivoise pour vivre ensemble. Après la mort du terrible COPPERTON (malgré tout bon père),...
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  • manonlitaussi 03/03/2019
    Ce livre a été un coup de coeur essentiellement grâce à l?héroïne Diana cette jeune fille qui à 17 ans, après la première guerre mondiale, pour sauver le domaine de ces ancêtres et de ses parents endettés, devient la star des bals de débutantes afin d?y trouver un mari richissime. Sa mission est accomplie, le domaine est sauvé mais en épousant le capitaine Copperton tout ne se passe pas comme prévu. Il s?avère que l?homme est pervers et vicieux au point de l?éloigner de son fils Ashton. j?ai adoré cette héroïne qui assume sa sexualité à quarante ans, et essaie de vivre sa passion amoureuse tout en sachant que le drame ne fait que planer sur leur tête. Vous aimerez ce roman si vous aimez les décors de vieilles demeures du Sud, les amours interdits, les héroïnes un peu malmenées qui essaient de s?en sortir désespérément, et, selon la quatrième de couverture si vous avez aimé autant en emporte le vent qu?il va falloir que je me décide à lire. On ne s?ennuie jamais, il y a toujours un nouveau personnage qui vient agrémenter l?histoire, des rebondissements, des événements, le genre d?histoire que j?aime dévorer.
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