Armorican psycho

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Allygatore 15/09/2023

  Signaler
  Un polar intéressant, malgré quelques légères invraisemblances à quelques moments du récit. J’ai apprécié la façon d’amener l’histoire et j’ai eu hâte de découvrir la fin, ce qui est un bon signe pour un polar. Un bon premier roman de cet auteur dans tous les cas, et cela m’a donné envie de visiter Brest!
• Lelivreenbalade 13/08/2023

  Signaler
  Je suis plutôt bon public dès qu'il s'agit de polar ou de thriller. Celui-ci avait donc tout pour me plaire. Un univers bien décrit, des personnages intéressants, une vraie intrigue, mais il y a un mais... Les descriptions sont parfois longuettes, voire pas toujours très intéressantes à mon goût. Le passage notamment en mer du héros aurait pu être plus court, car je ne vois pas ce que cela apporte au récit. Ensuite, même si à des moments la trouvaille des indices est plausible, il y a des situations où le héros a juste de la chance.... et au vu des nombreux coups de chance, l'histoire en devient plus bancale. Et puis.... tout d'un coup l'histoire s'accélère... ouf. Au 2/3 du roman, ça devient à nouveau réaliste, percutant et haletant. Bref, bon début, milieu qui laisse à désirer et chouette fin. Ça vaut donc la peine de s'accrocher jusqu'au bout. Passer votre tour si vous voulez un récit rythmé par contre.
• evadu8672 16/07/2023

  Signaler
  J'ai passé un très bon moment de lecture avec Yoran Rosko. Je tiens d'ailleurs à tirer mon chapeau à l'auteur pour avoir écrit 700 pages #x1f62e. Nous allons partir sur les traces de Claude, son ami qui est porté disparu.. Mais son chemin va en parallèle croiser celui du Tailleur de sel. Yoran partira à la recherche de réponses en Norvège et même encore plus loin. Mais.. que va t'il y découvrir ? Avant de partir, il sera suspecté et surveillé par le lieutenant Gilbert Le Bris, que j'ai beaucoup aimé. J'ai aussi apprécié particulièrement le passage avec la Sœur qui a été touchant. Le rythme est très prenant, l'enquête haletante et l'identité du tueur va être révélée et on va tomber de haut.. J'ai aimé l'organisation et la rigueur dans le livre car il y a eu un très gros travail de ce côté-là que je tiens à souligner #x1f44f. Au fur et à mesure des victimes, on va réfléchir en même temps que Yoran pour démasquer l'assassin et ce sera une course contre la montre #x1f976#x1f631. De révélation en révélation, je suis tombée de haut et le genre humains me dégoûtent de plus en plus.. Ça montre surtout une chose : méfiez-vous des apparences.. Je ne vais plus tarder à lire le tome 2 #x1f929. Le tome 3 est sortit depuis peu ! #x1f44fJ'ai passé un très bon moment de lecture avec Yoran Rosko. Je tiens d'ailleurs à tirer mon chapeau à l'auteur pour avoir écrit 700 pages #x1f62e. Nous allons partir sur les traces de Claude, son ami qui est porté disparu.. Mais son chemin va en parallèle croiser celui du Tailleur de sel. Yoran partira à la recherche de réponses en Norvège et même encore plus loin. Mais.. que va t'il y découvrir ? Avant de partir, il sera suspecté et surveillé par le lieutenant Gilbert Le Bris, que j'ai beaucoup aimé. J'ai aussi apprécié particulièrement le passage avec la Sœur qui a été touchant. Le rythme est très prenant, l'enquête haletante et l'identité du tueur va être révélée et on va tomber de haut.. J'ai aimé l'organisation et la rigueur dans le livre car il y a eu un très gros travail de ce côté-là que je tiens à souligner #x1f44f. Au fur et à mesure des victimes, on va réfléchir en même temps que Yoran pour démasquer l'assassin et ce sera une course contre la montre #x1f976#x1f631. De révélation en révélation, je suis tombée de haut et le genre humains me dégoûtent de plus en plus.. Ça montre surtout une chose : méfiez-vous...

  Lire la suite

  En lire moins
• clairemarquez75 28/09/2022

  Signaler
  Visiter Brest en noir et blanc, ses déclinaisons d'acier, et l'amour de Gwenaël Le Guellec pour chaque arrête de cette ville fièrement dressée vers cet océan qui la flatte et la corrige. "Quand nous nous séparerons et que votre imaginaire se fera l'écho de l'histoire que je m'apprête à vous conter, il n'est pas impossible que vous portiez un regard différent sur cette ville, parfois difficile à aimer, mais souvent si délicate à quitter." Un parfum de Callune, cette bruyère blanche emblématique de Norvège, plane sur Yoran Rosko, personnage énigmatique et solitaire, photographe dédié à sa ville, Brest, et victime dune pathologie oculaire qui le prive des couleurs. Une course vers l'enfer, pour retrouver les sensations d'un contact paternel, tout en sombrant peu à peu vers le trou noir de l'horreur humaine. Un homme a disparu, Claude, mentor de Yoran dans son domptage de la pellicule argentique. Et cette disparition est d'autant plus inquiétante qu'au domicile de cet homme est retrouvé un cadavre lacéré et recouvert de sel. Un tueur sévit en Bretagne, et la répétition de son modus operandi le baptise rapidement "Le Tailleur de sel". Une spirale temporelle et géographique infernale absorbe la raison de notre héros malgré lui. L'Europe caresse la nuque de Yoran et accélère soudain sa course, lui qui se laisse bercer volontiers par les claques maritimes, et savoure les nuits vidées des danseurs du jour. Noir. Le thème de ce roman est sombre. L'angoisse est aussi obscure que le fond de l'eau. Blanc. L'éclair terrible d'une révélation qui brûle le rétine. L'évidence qui vous prend à la gorge. Noir et blanc, un monde sans couleurs, parce que le mal est monochrome. Et partout, une Bretagne antique, avant et après la couleur, éternelle berceau des légendes, insuffle un vent de vie céleste, brossé par le pinceau dévoué d'un grand magicien du mystérieux, Gwenaël Le Guellec. Visiter Brest en noir et blanc, ses déclinaisons d'acier, et l'amour de Gwenaël Le Guellec pour chaque arrête de cette ville fièrement dressée vers cet océan qui la flatte et la corrige. "Quand nous nous séparerons et que votre imaginaire se fera l'écho de l'histoire que je m'apprête à vous conter, il n'est pas impossible que vous portiez un regard différent sur cette ville, parfois difficile à aimer, mais souvent si délicate à quitter." Un parfum de Callune, cette bruyère blanche emblématique de Norvège, plane sur Yoran Rosko, personnage énigmatique et solitaire, photographe dédié à sa ville, Brest, et victime dune pathologie oculaire qui le prive des couleurs. Une course vers l'enfer, pour retrouver les sensations d'un contact paternel, tout en sombrant peu à peu vers le trou noir de l'horreur humaine. Un homme a disparu, Claude, mentor de Yoran dans son domptage de la pellicule argentique. Et cette disparition est d'autant plus inquiétante qu'au domicile de cet homme est retrouvé un cadavre lacéré et recouvert de sel. Un tueur sévit en Bretagne, et la répétition de son modus operandi le baptise rapidement "Le Tailleur de sel". Une spirale temporelle et géographique infernale absorbe la raison de notre héros malgré lui. L'Europe caresse...

  Lire la suite

  En lire moins
• YvonS 06/09/2022

  Signaler
  Je sais que je suis loin d'être le premier à chroniquer ce roman... mais, si comme moi, vous ne l'aviez pas encore lu, apprêtez-vous à découvrir un univers... Gwenael Le Guellec a une voix, un style et il bâtit ici tout un monde autour de chaque personnage de ce roman. Ce qui explique les 779 pages ! Ne vous affolez pas, ça se lit tout seul. Il ne m'a fallu que 4 jours. Oui, je sais, je lis vite et je suis à la retraite. 😀 Donc... Yoran Rosko est photographe et mal voyant (il souffre d'achromatopsie, c'est à dire qu'il voit en nuances de gris). Il vit essentiellement la nuit et dort quasiment toute la journée. Fidèle en amitié, il s'inquiète de la disparition de Claude Garrec, son presque seul ami. D'autant qu'on a découvert chez celui-ci un cadavre "haché menu" ou quasi écorché (comme vous préférez) généreusement saupoudré de gros sel. Premier cadavre d'une longue et cruelle série. Yoran part à la recherche de Claude, recherche qui va le mener très loin dans tous les sens du terme. Brest dans la tempête, puis les pays nordiques mais aussi la souffrance, bien au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer. Voyage initiatique, chemin de croix. Cela le mènera à... l'obscurité. Parce que lorsque "la lumière se fera" 😉 l'obscurité régnera encore. Vous verrez ! Gwenael Le Guellec alterne les chapitres de son récit avec ceux d'un homme non identifié, un tueur, le tueur ? qui raconte à la première personne son passé, ses crimes, ses tentatives de rédemption. A ce propos, gardez-vous le temps de lire les 140 dernières pages d'une traite, vous risqueriez de perdre le fil et de gâcher les révélations finales. Cette fin justement est cinématographique, haletante, cruelle. Qui tue ? Et pourquoi ? Et pourquoi ce cérémonial ? Psychopathe vengeur ? Mystique halluciné ? Toutes mes hypothèses se sont révélées fausses. Même les plus improbables. Gwenael Le Guellec va vous marquer avec cette ambiance nocturne, embrumée, pluvieuse, glaciale, avec des personnages secondaires très forts, avec son héros solitaire, obstiné, un peu maso diront certains... Yoran est de ceux qu'on n'oublie pas... Je m'attendais au vu du titre à un serial killer breton, une intrigue classique avec des gendarmes compétents et quelques scènes bien saignantes. Un thriller comme il en existe des dizaines. Pas du tout ! L'auteur nous en réserve bien quelques unes, de ces scènes saignantes... mais son intrigue est bien plus complexe qu'on ne l'imagine au départ. Vous allez créer vos propres fausses pistes ! Si si ! Allez ! Embarquez pour la Norvège et ça va secouer ! C'est promis... 😊Je sais que je suis loin d'être le premier à chroniquer ce roman... mais, si comme moi, vous ne l'aviez pas encore lu, apprêtez-vous à découvrir un univers... Gwenael Le Guellec a une voix, un style et il bâtit ici tout un monde autour de chaque personnage de ce roman. Ce qui explique les 779 pages ! Ne vous affolez pas, ça se lit tout seul. Il ne m'a fallu que 4 jours. Oui, je sais, je lis vite et je suis à la retraite. 😀 Donc... Yoran Rosko est photographe et mal voyant (il souffre d'achromatopsie, c'est à dire qu'il voit en nuances de gris). Il vit essentiellement la nuit et dort quasiment toute la journée. Fidèle en amitié, il s'inquiète de la disparition de Claude Garrec, son presque seul ami. D'autant qu'on a découvert chez celui-ci un cadavre "haché menu" ou quasi écorché (comme vous préférez) généreusement saupoudré de gros sel. Premier cadavre d'une longue et cruelle série. Yoran part à la recherche de Claude, recherche qui va le mener très loin dans tous les sens du terme. Brest dans la tempête, puis les pays nordiques mais aussi la souffrance, bien au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer. Voyage initiatique, chemin de...

  Lire la suite

  En lire moins