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Au bonheur des morts
Récits de ceux qui restent
Date de parution : 31/08/2017
Éditeurs :
La Découverte

Au bonheur des morts

Récits de ceux qui restent

Date de parution : 31/08/2017
« Faire son deuil », tel est l’impératif qui s’impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d’un proche. Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable... « Faire son deuil », tel est l’impératif qui s’impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d’un proche. Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s’il ne veut pas trop souffrir ? L’auteure a écouté ce que les gens racontent... « Faire son deuil », tel est l’impératif qui s’impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d’un proche. Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s’il ne veut pas trop souffrir ? L’auteure a écouté ce que les gens racontent dans leur vie la plus quotidienne. « J’ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu’elle continue à arpenter le monde. Une autre est partie gravir une des montagnes les plus hautes avec les cendres de son père pour partager avec lui les plus beaux levers de soleil, etc. » Elle s’est laissé instruire par les manières d’être qu’explorent, ensemble, les morts et les vivants. Elle a su apprendre de la façon dont les vivants se rendent capables d’accueillir la présence de leurs défunts.
Depuis un certain temps, les morts s’étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd’hui, il se pourrait que les choses changent et que les morts soient à nouveau plus actifs. Ils viennent parfois réclamer, plus fréquemment proposer leur aide, soutenir ou consoler… Ils le font avec tendresse, souvent avec humour. On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux !
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EAN : 9782707194084
Code sériel : 473
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 232
Format : 125 x 190 mm
EAN : 9782707194084
Code sériel : 473
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 232
Format : 125 x 190 mm

Ils en parlent

Chercher les bonnes questions à poser, tel est l’art de Vinciane Despret. Et de préférence à ceux qui ne peuvent pas répondre : parce qu’ils ne parlent pas (comme les animaux, qu’elle a longtemps étudiés en éthologue) ou parce qu’ils n’existent pas… du moins selon une ontologie sérieuse : les morts, par exemple, sont des non-êtres quand les vivants sont des êtres. C’est dans ces « brèches dans l’opposition entre être et non-être » qu’a enquêté la philosophe. Contre la vulgate psychologisante du « travail de deuil », qui consiste au fond, pour ceux qui restent, à se débarrasser de leurs défunts, elle observe au con­traire les modalités inventives par lesquelles, aujourd’hui, morts et vivants élaborent leurs relations. Ce sont tous ces signes que font les morts, les messages qu’ils adressent en rêve, la manière dont les vivants se laissent accompagner par eux, jusqu’aux séances de spiritisme. Avec une démarche scrupuleusement empirique, qui l’a menée, au fil des témoignages, d’un récit à un livre, d’une série TV à un polar, Vinciane Despret prend au sérieux ce que, ordinairement, on relègue au rayon de l’irrationnel ou des « croyances populaires ». Le résultat est étonnant, bienveillant… et fait vaciller bien des certitudes.
Philosophie Magazine
« Faire son deui l» est devenu un dogme; Et sans doute une façon de se débarrasser des morts, lesquels ne l'entendent pas toujours de cette oreille. Avec les précautions universitaires d'usage, Vinciane Despret, philosophe à l'université de Liège, ouvre un gouffre sous nos pieds: « Les morts ne le sont que si on cesse de s'entretenir avec eux (...), la mort n'est pas une question de tout ou rien. » Un bon livre pour faire le deuil de nombreux préjugés.
Frédéric Pagès / Le Canard Enchaîné
Riche d’anecdotes tout aussi belles qu’étranges, la lecture de cette passionnante enquête est en elle-même un bonheur.
Le Point

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Jenndrix 04/06/2023
    Le deuil en prescription pour mettre d’accord la mort néant est minoritaire nourrissons les disparus dit pour "le surplus d’existence" vas Doit-on se cacher pour dire les morts ? Initialement anticlérical prédomine aujourd’hui une injonction au détachement et à l’oubli "La mort s’épaissit de toutes les histoires" Les signes se veulent rassurants à outrance, ils écrasent celui à qui ont les imposent et qui ne les as pas choisi Et" l’hommage fait tenir ensemble" les morts par les vivants
  • billybop 19/08/2022
    Lecture à la fois stimulante et consolatrice, pour qui la lit, comme moi, en période de deuil. Dans ce livre, l'autrice explore les liens entre les vivants et les morts, sans jamais rien trancher de leur nature (croyance ? réalité ?), et en affirmant au contraire la nécessité de ne rien décider. Elle invite chacun de nous à une disponibilité aux signes, compris comme des énigmes que l'on peut choisir d'essayer de déchiffrer. Cet effort de pensée, de liaison, pour déchiffrer ces signes, c'est cela que les morts font aux vivants, ils les remettent en mouvement. Cet essai n'est pas trop ardu à lire, je le conseille à qui veut sortir des recettes toutes faites pour "faire son deuil", comme un moyen de cheminer avec ce mystère que reste le devenir de chacun et de chacune après son décès, et des relations bien vivantes qui se nouent avec ceux qui restent.
  • Taramacha 07/04/2022
    Un livre qui nous incite à réfléchir non pas qu'à la mort mais à la place des morts dans le monde des vivants. L'auteur ouvre largement l'horizon des pensées en s'efforçant de ne pas juger les individus qui partagent leurs expériences. Et surtout elle propose une troisième voie. Elle nous incite à sortir d'une pensée binaire étriquée. Malgré l'intérêt du sujet j'ai eu parfois du mal à avancer dans ma lecture. Notamment par l'accumulation de notes de bas de page (alourdies par de nombreux remerciements) qui perturbent la fluidité du texte (selon mon expérience personnelle).
  • Coutu 31/12/2021
    Lire Vinciane Desprets c'est apprendre à voir le monde différemment, c'est l'éloge de la nuance, c'est une douceur et une tempérance à chaque page qui font du bien. Je l'avais découverte avec Habiter en Oiseau je la lis à nouveau, et j'ai le même ravissement. Ce livre m'aide à mieux appréhender le monde de la mort, à regarder ce passage obligé de la perte d'un proche différemment. Il m'apprend à parler et à écouter autrement les choses et ca c'est déjà énorme.
  • Albane78 19/08/2020
    Une approche originale et sensible de notre relations aux disparus et de la question du "deuil".
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