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Avec toute ma colère
Date de parution : 07/03/2019
Éditeurs :
Pocket

Avec toute ma colère

Date de parution : 07/03/2019
Toute leur vie, c'est deux-là se sont aimées à se haïr. Un duel à mort.
À ma droite : la mère, Maud Cunard, richissime héritière d'une célèbre ligne de paquebots, mécène internationale...
Toute leur vie, c'est deux-là se sont aimées à se haïr. Un duel à mort.
À ma droite : la mère, Maud Cunard, richissime héritière d'une célèbre ligne de paquebots, mécène internationale à la conversation exquise, grande dame pétrie de conformisme.
À ma gauche : sa fille, Nancy Cunard. Excessive, audacieuse, scandaleuse, muse...
Toute leur vie, c'est deux-là se sont aimées à se haïr. Un duel à mort.
À ma droite : la mère, Maud Cunard, richissime héritière d'une célèbre ligne de paquebots, mécène internationale à la conversation exquise, grande dame pétrie de conformisme.
À ma gauche : sa fille, Nancy Cunard. Excessive, audacieuse, scandaleuse, muse et amante d'Aragon, de Neruda, d'Aldous Huxley. De tous les combats pour la liberté, pour l'égalité raciale, pour le progrès social...
D'accord sur rien. Semblables en tout.
De la guerre qui les oppose, aucune ne sortira victorieuse.

« Deux insoumises d'une liberté inconcevable : du pain bénit pour Alexandra La pierre qui s'est toujours penchée sur le sort des femmes d'exception. » Laurence Caracalla – Le Figaro littéraire

« Une étude au vitriol sur les relations toxiques mère-fille. » Claire Julliard – L'Obs
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EAN : 9782266287456
Code sériel : 17338
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266287456
Code sériel : 17338
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Deux insoumises d’une liberté inconcevables : du pain béni pour Alexandra Lapierre qui s’est toujours penchée sur le sort des femmes d’exception. » Laurence Caracalla – Le Figaro Littéraire
« L’histoire commence comme du Downton Abbey dans la soie, et se termine comme du Tennessee Williams dans la haine. » Alix Girod de l’Ain – ELLE
« Avec son goût du détail et de l'analyse, Alexandra Lapierre s'empare de Maud et de Nancy Cunard, se lance dans l'aventure, et un formidable roman est né. Sous sa plume farouchement vivante, c'est une guerre sans fin qui se joue. » Valérie Gans - Madame Figaro
« Une enquête approfondie sur les relations mère/fille. » Fémitude
« On connaît le complexe d'Electre, voici sa version moderne, glamour et littéraire, le complexe de Cunard. » François-Guillaume Lorrain - Le Point
« Exploration orageuse et sensible de la haine entre deux femmes fantasques. » Isabelle de Montvert - Sud Ouest
« Alexandra Lapierre livre dans Avec toute ma colère des faits, des dialogues, des correspondances, des témoignages, pour aider à comprendre pourquoi elles se sont voué toute leur vie une haine féroce. » Le Quotidien du médecin
« Alexandra Lapierre a conçu cette biographie romancée comme les actes d'un procès fondé sur les multiples accusations dont les deux femmes se bombardaient. On en retient surtout une étude au vitriol sur les relations toxiques mère-fille. » Claire Julliard - L'Obs
« Cet auteur déterre les âmes pour mieux les faire revivre. Voilà un roman rempli de vérité. » Le Petit Journal (Cominges)
« C'est un roman-biographie écrit dans l'enthousiasme, sur les rythmes endiablés du charleston. » Dominique Bona - Version fémina
« L'intime chronique d'une haine consumée. » Diane Lenglet - La Voix du Nord

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SabiSab28 09/09/2023
    D'habitude enchantée par la plume de cette autrice, cette fois-ci j'ai été déçue et n'ai pas accroché à cette lecture. Roman court mais que j'ai mis plusieurs semaines à terminer. Pourtant, encore une fois, elle choisi des femmes fortes avec des convictions et des combats importants, mais le style utilisé m'a perdu. Maud et Nancy ont toute deux eu des vies trépidantes. Nancy notamment était une femme de convictions et a apporté de nombreuses choses. C'est une très bonne chose de la mettre en avant, on connait peu les femmes qui se sont battues. Heureusement depuis, elle est revenue à un style plus classique et avec une documentation beaucoup plus fine. Je n'abandonnerai pas cette auteure !
  • bernadettecf 01/09/2023
    Alexandra Lapierre a le don de découvrir des femmes dont la personnalité et la vie ont été remarquables, mais oubliées. C’est encore le cas de Maud et Nancy Cunard, sa fille. L’angle choisi par l’auteure de ne nous faire connaître de leurs vies que la guerre qu’elles se sont livrées est cependant réducteur. La haute société du début du XXeme siècle en Angleterre nous est présentée dans toutes ses règles, les membres des familles nobles en étant les acteurs. Mais la vie de Nancy ne se résume pas à ses querelles avec sa mère, même si leurs rapports l’ont certainement fortement influencés. Ce livre me donne envie d’en savoir plus sur cette période et les excès de ces années folles tant en Angleterre qu’en France et de les comparer. Sous forme de conversations, les 311 pages se lisent vite.
  • lulu8723 23/06/2023
    Alexandra LAPIERRE. Avec toute ma colère. Mère et fille : le duel à mort. Je suis bouleversée par ce récit relatant les vies d’une mère et de sa fille se haïssant. Cette terrible narration est la biographie des deux femmes riches, indépendantes, dominatrices, féministes, libres. Mais alors pourquoi cette haine, ce désamour ? C’est pour moi incompréhensible. Toutes et tous, nous avons eu des différents avec nos parents. Mais nos disputes ont été brèves. Parfois, nous avons boudé de longs moments, puis sommes revenus à de meilleurs sentiments… Je demeure dans l’expectative totale. Pourquoi cette brouille, à mort ? La fille, Nancy n’assistera même pas aux obsèques de sa mère, Maud. Tout au long de leurs existences communes elles vont se fâcher, au sujet des fréquentations de l’une, la jalousie attisant les flammes de la révolte de l’autre. Mais enfin pourquoi tant d’animosité entre ces deux femmes unies par les liens du sang ? L’une éprouve de la rancune envers sa fille ; il me semble qu’elle lui reproche sa jeunesse, ses conquêtes, sa propre vie mondaine qu’elle calque cependant sur celle de sa génitrice. L’autre est une grande aventurière, éprise d’une liberté totale,... Alexandra LAPIERRE. Avec toute ma colère. Mère et fille : le duel à mort. Je suis bouleversée par ce récit relatant les vies d’une mère et de sa fille se haïssant. Cette terrible narration est la biographie des deux femmes riches, indépendantes, dominatrices, féministes, libres. Mais alors pourquoi cette haine, ce désamour ? C’est pour moi incompréhensible. Toutes et tous, nous avons eu des différents avec nos parents. Mais nos disputes ont été brèves. Parfois, nous avons boudé de longs moments, puis sommes revenus à de meilleurs sentiments… Je demeure dans l’expectative totale. Pourquoi cette brouille, à mort ? La fille, Nancy n’assistera même pas aux obsèques de sa mère, Maud. Tout au long de leurs existences communes elles vont se fâcher, au sujet des fréquentations de l’une, la jalousie attisant les flammes de la révolte de l’autre. Mais enfin pourquoi tant d’animosité entre ces deux femmes unies par les liens du sang ? L’une éprouve de la rancune envers sa fille ; il me semble qu’elle lui reproche sa jeunesse, ses conquêtes, sa propre vie mondaine qu’elle calque cependant sur celle de sa génitrice. L’autre est une grande aventurière, éprise d’une liberté totale, d’un désir d’égaler les hommes et ainsi elle s’oppose à celle qui lui a donné le jour. Elle désire s’épanouir dans un milieu d’hommes, quel que soit leur couleur de peau, leurs convictions religieuses, leur appartenance politique. Cette femme est libérée, libre, dans tous les domaines. c’est une femme très instruite. Elle a un objectif majeur : égalité pour tous. Et que le progrès social soit à la disposition du monde entier. Elle a beaucoup de charisme. Elle est du côté des plus faibles. Alexandra LAPIERRE a fait un travail de titan, pour nous conter le périple de ces deux héroïnes. Elle s’est plongée, corps et âme sur les divers lieux où nos deux célèbres stars ont évolués. Elle a même visiter la demeure normande acquise par Maud : Le Puits Carré, situé dans le hameau de la commune de La Chapelle-Réanville. Cette longère, subira des destructions partielles lors de la seconde guerre mondiale. Elle sera même entièrement détruite en 2007, suite à un incendie vraisemblablement criminel. Heureusement pas de victime…. Merci Alexandra pour ces deux biographies, construites en parallèle. Nous avons le plaisir de suivre Maud et Nancy dans leur quotidien de femmes du monde. Elles évoluent dans les hautes sphères, fréquentant le gratin, dansant, allant au théâtre, à l’opéra, discutant avec les auteurs, les peintres, les musiciens de cette époque. Leur carnet d’adresse est bien rempli. Elles sont bien introduites dans le gotha, égrenant leurs solitudes dans les soirées mondaines des capitales de l’Europe en robes du soir de grands couturiers ! . Maud fera quelques faux pas, vite rappelée à l’ordre et ne voulant pas céder à sa mère, elle paiera très cher sa rébellion. Quels destins hors du commun !. Alexandra a une belle plume et les dialogues entre les deux femmes rendent leurs rencontres encore plus vivantes. Je recommande cet ouvrage qui nous permet de nous replonger dans le monde littéraire, culturel, artistique, aristocratique de la première moitié de ce siècle. La naissance du jazz, les longues soirées de Montmartre et de ces personnages qui hantent les nuits parisiennes., sont les compagnons de ces dames Nous suivons également la mise en place des grands opéras par le célèbre chef d’orchestre, Thomas BEECHAM.. Nous traversons l’Europe, l’Amérique, l’Angleterre au fil de l’épopée de ces deux femmes qui se fuient, ne se parlent plus et mènent des vies particulières. Devons-nous les envier de connaître un tel train de vie, éprouvant tant d’aversion l’une pour l’autre ? . Nous ne connaîtrons jamais l’origine de cette séparation. Je vous souhaite d’accomplir un voyage agréable en compagnie de Nancy et Maud. Deux fortes femmes, deux solitudes ! Et comme l’a chanté Claude François, « Pauvre petite fille riche ! ». (20/06/2023).
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  • Christlbouquine 09/07/2021
    Maud et Nancy Cunard, mère et fille, incarnent à elles deux une certaine image de la femme du début du XXème siècle. Riches, belles, intelligentes, séductrices, brillantes et surtout libres. Maud attire le tout Londres dans son salon et soutient les arts, surtout la musique. Nancy, qui fut notamment la maîtresse d’Aragon, immortalisée par Man Ray et écrivaine consacrât une partie de sa vie à lutter contre le racisme et le fascisme. Mais surtout, et c’est cet aspect qui est traité par Alexandra Lapierre, Maud et Nancy se vouèrent une lutte terrible, à coup d’écrits, de petites phrases assassines et de coups bas poussant au plus extrême la confrontation mère-fille. Alexandra Lapierre mène ici un véritable travail d’enquêtrice pour nous amener dans l’intimité de ces deux femmes exceptionnelles à bien des égards. Sous la forme de deux dialogues que chacune d’entre elles mène (Maud avec une voix intérieure et Nancy avec son amie Diana), la relation entre la mère et la fille se dévoile. Les rancœurs, les frustrations, les querelles, les accusations remontent à la surface pour mettre au jour les dessous d’un lien aussi fort que destructeur. Le portrait de Maud est peu flatteur : cynique, cruelle, d’une... Maud et Nancy Cunard, mère et fille, incarnent à elles deux une certaine image de la femme du début du XXème siècle. Riches, belles, intelligentes, séductrices, brillantes et surtout libres. Maud attire le tout Londres dans son salon et soutient les arts, surtout la musique. Nancy, qui fut notamment la maîtresse d’Aragon, immortalisée par Man Ray et écrivaine consacrât une partie de sa vie à lutter contre le racisme et le fascisme. Mais surtout, et c’est cet aspect qui est traité par Alexandra Lapierre, Maud et Nancy se vouèrent une lutte terrible, à coup d’écrits, de petites phrases assassines et de coups bas poussant au plus extrême la confrontation mère-fille. Alexandra Lapierre mène ici un véritable travail d’enquêtrice pour nous amener dans l’intimité de ces deux femmes exceptionnelles à bien des égards. Sous la forme de deux dialogues que chacune d’entre elles mène (Maud avec une voix intérieure et Nancy avec son amie Diana), la relation entre la mère et la fille se dévoile. Les rancœurs, les frustrations, les querelles, les accusations remontent à la surface pour mettre au jour les dessous d’un lien aussi fort que destructeur. Le portrait de Maud est peu flatteur : cynique, cruelle, d’une mauvaise foi sans égale. De son côté, Nancy paraît ici être plus victime que bourreau, subissant dans son enfance une mère qui la délaisse ou la traite en poupée, l’éloigne puis vient la rechercher pour en faire une espèce de double, la privant d’un amour et d’un soutient maternels indispensables. On n’est pas surpris que la fille se soit rebellée ! Et que, comble de la révolte et de l’outrage pour l’époque, elle soit devenue la maîtresse d’un musicien noir. Et pourtant, Alexandra Lapierre nous laisse à entendre que ce n’est évidemment pas si simple, que la complexité de la relation n’a d’égale que la complexité psychologique de ces deux femmes qui ont dû aussi se construire dans une époque où ne pas accepter les conventions signifiait se soumettre au jugement des autres. L’auteur nous livre ici un récit particulièrement intense, portée par deux femmes fortes au tempérament volcanique. Elle ausculte avec précision cette relation malsaine et ses femmes qui ne se contentent pas de vivre leur haine à huis-clos mais qui prennent le monde à témoin de leur affrontement et le mettent en scène dans des joutes épiques. Cela donne envie d’en savoir plus sur l’une et l’autre de ces femmes, indépendamment de leur relation, sur leurs vies, les personnalités qu’elles ont croisées, les chemins qu’elles ont parcourus.
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  • Lune 22/02/2021
    Réalité présentée sous la forme de roman avec l’aisance et l’investissement précis de Alexandra Lapierre. Plusieurs voix s’y succèdent, s’entrecroisent : Celle de Maud Cunard « Her Ladyship », richissime aventurière ayant gravi les échelons jusqu’à la « high society », femme à la morale toute relative, amante sans scrupules, mécène, protectrice et maîtresse du chef d’orchestre Lord Beecham après avoir vécu quelques années avec l’écrivain George Moore. Mère intransigeante, oublieuse, en rivalité, refusant tout dialogue, poussant sa fille à des actes répréhensibles, double visage qui met mal à l’aise même le lecteur. Un échec complet dans la relation et puis la deuxième voix : Celle de Nancy Cunard, la fille, personne tourmentée, vie de débauche et d’excès, maîtresse d’Aragon dont le portrait est sidérant, d’un musicien de jazz (Henry Crowder) noir, d’autres au gré des rencontres, des soirées, des bars. Des prises de position : une quête de justice (égalité des droits pour les Noirs, guerre civile en Espagne…). Un rejet de la figure maternelle, rejet destructeur devant la similitude malgré la différence. L’autre voix sera celle de Henry Crowder. Avec celle-ci, nous abordons toute l’horreur du racisme anti-noir en France et en Angleterre. La puissance de l’élite dans ce pays, les humilations. Une époque : partculièrment celle des années folles avec ses... Réalité présentée sous la forme de roman avec l’aisance et l’investissement précis de Alexandra Lapierre. Plusieurs voix s’y succèdent, s’entrecroisent : Celle de Maud Cunard « Her Ladyship », richissime aventurière ayant gravi les échelons jusqu’à la « high society », femme à la morale toute relative, amante sans scrupules, mécène, protectrice et maîtresse du chef d’orchestre Lord Beecham après avoir vécu quelques années avec l’écrivain George Moore. Mère intransigeante, oublieuse, en rivalité, refusant tout dialogue, poussant sa fille à des actes répréhensibles, double visage qui met mal à l’aise même le lecteur. Un échec complet dans la relation et puis la deuxième voix : Celle de Nancy Cunard, la fille, personne tourmentée, vie de débauche et d’excès, maîtresse d’Aragon dont le portrait est sidérant, d’un musicien de jazz (Henry Crowder) noir, d’autres au gré des rencontres, des soirées, des bars. Des prises de position : une quête de justice (égalité des droits pour les Noirs, guerre civile en Espagne…). Un rejet de la figure maternelle, rejet destructeur devant la similitude malgré la différence. L’autre voix sera celle de Henry Crowder. Avec celle-ci, nous abordons toute l’horreur du racisme anti-noir en France et en Angleterre. La puissance de l’élite dans ce pays, les humilations. Une époque : partculièrment celle des années folles avec ses revendications de garçonne, ses cheveux coupés, ses yeux charbonneux et ses soirées dans un Paris « surréaliste ». Nancy y croisera Dali, Man Ray,etc… L’auteure nous raconte en différents chapitres « accordéon » les points de vue de l’une et de l’autre et dès le départ on comprend que rien n’est possible entre elles. Tout est excès, vitriol, dans un milieu qui ne l’est pas moins et qui n’en sort pas grandi. Ecoeurement devant cette richesse qui coule à flot, ce mépris des classes dites inférieures, ce racisme. Un peu de compassion pour la fille malgré des excès qui étaient probablement une manière de s’imposer et de vivre tout en s’auto-détruisant. Alexandra Lapierre a traité ce sujet scabreux avec tact et talent pour faire supporter aux lecteurs cette rivalité abjecte mère/fille dans toute sa complexité située dans l’écrin du monde des puissants.
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