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Babyji
Isabelle Reinharez (traduit par)
Date de parution : 22/05/2008
Éditeurs :
10/18

Babyji

Isabelle Reinharez (traduit par)
Date de parution : 22/05/2008

Elles sont trois – une lycéenne, une divorcée, une servante – à graviter autour d’elle. À travers un plaisir des sens aussi érotique que subversif, Babyji, adolescente de Delhi, cherche...

Elles sont trois – une lycéenne, une divorcée, une servante – à graviter autour d’elle. À travers un plaisir des sens aussi érotique que subversif, Babyji, adolescente de Delhi, cherche sa voie. Un voyage délicieusement initiatique qui révèle l’Inde moderne prête à s’émanciper, grâce au jeu des possibles, d’un passé...

Elles sont trois – une lycéenne, une divorcée, une servante – à graviter autour d’elle. À travers un plaisir des sens aussi érotique que subversif, Babyji, adolescente de Delhi, cherche sa voie. Un voyage délicieusement initiatique qui révèle l’Inde moderne prête à s’émanciper, grâce au jeu des possibles, d’un passé étouffant et d’un avenir incertain.

«Sur un sujet éculé, Dawesar opte pour une voie de traverse, faisant de son héroïne une Lolita à l'envers. Avec sa charmante crudité qui en ferait une sorte de Houellebecq des jeunes filles en fleurs.» 
Françoise-Marie Santucci, Libération

Traduit de l'anglais
par Isabelle Reinharez

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EAN : 9782264046710
Code sériel : 4126
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264046710
Code sériel : 4126
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Abha Dawesar a réussi une véritable comédie humaine made in India, foisonnante, drôle, intelligente et sensible. Elle n’hésite pas à écrire cru, non pour provoquer gratuitement, mais parce que c’est ainsi que les choses sont vécues par ses personnages. »
Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo

« Son point de vue est toujours à la fois proche, enthousiaste, intense et en même temps distancé. Surtout, Abha Dawesar porte sur le corps des femmes un regard extraordinairement libre, sans être impudique. »
Raphaëlle Rérolle, Le Monde des livres

« Sur un sujet éculé, Dawesar opte pour une voie de traverse, faisant de son héroïne une Lolita à l'envers. Avec sa charmante crudité qui en ferait une sorte de Houellebecq des jeunes filles en fleurs. »
Françoise-Marie Santucci, Libération

« Le roman clé d’une génération qui pointe son nez depuis les années 1990. Subversif et détonnant. »
B.B. Marie France

« Dans Babyji, la romancière indienne Abha Dawesar explose les clichés pour raconter les amours agitées d’une jeune lycéenne de Delhi. »
Yasmine Youssi, La Tribune

« Un roman pointu, subtil, érotique et subversif tout à la fois. »
F.B. Metro

« Un roman sensuel et passionnant. »
Pascal Bories, Jalouse

« Abha Dawesar use de la philo pour évoquer sa terre natale, loin des clichés bollywoodiens. »
Marion Rousset, Philosophie Magazine

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jeide3 19/03/2024
    Je reste mi figue mi raisin. L’ouvrage est bien écrit mais l’héroïne principale de 17 ans lasse un peu par son côté don Juanesque. Ses « amours » sont subversifs parceque féminins ? Le personnage principal appartient à une caste « moyenne » relativement « protégé «  et s’éveille aux désirs pour son genre quel que soit l’appartenance sociale. L’action se déroule en Inde, pays de tous les paradoxes, des castes, du viol, des instabilités politiques et d’une mosaïque de richesse culturelle .. Malgré tout, les sujets sociaux et de mœurs sont abordés comme les affections d’aminaka : de façon légère et distante. Est-ce par qu’elle est « favorisée » sans doute. Et pourtant j’ai trouvé ce roman attachant car par brèves scènettes on perçoit une pudique description de l’emprise des coutumes, un manque de liberté pour la femme et une énorme violence concupiscente masculine assez intéressante. Je reste sur ma faim, mais l’auteure m’a intriguée.
  • zabeth55 29/01/2024
    Anamika est une jeune lycéenne de seize ans très brillante. Elle découvre et explore la sexualité simultanément auprès d'une jeune femme divorcée, de l'employée de maison et d'une camarade de classe. Cet équilibre entre ses trois partenaires lui convient parfaitement. C'est un roman initiatique qui en même temps rend compte de la société indienne. Je n'en ai lu que la moitié, soit 220 pages quand même. C'est plutôt bien écrit, mais on tourne vraiment en rond dans la vie de cette adolescente. Je ne pense pas que continuer ma lecture m'en aurait appris davantage.
  • NATHALIEFAVREAUCOUDERT 29/08/2021
    La vie quotidienne d'une adolescente lesbienne dans une Inde partagée entre modernité et tradition. Le tumulte intérieur d'une jeune fille qui découvre l'amour et la sexualité dans un pays encore très régit par la religion, les castes et les traditions.
  • Kio971 29/01/2019
    Anamika est une brillante élève de terminale scientifique. Dans son établissement scolaire, qui accueille des élèves de la maternelle à la terminale, c'est elle, qui chaque matin, fait s'aligner sur le terrain de sport les six milles élèves avant de les envoyer en cours. Anamika a deux passions dans la vie : les sciences - elle veut être ingénieur en physique quantique - et le corps des femmes. Petite, menue, androgyne, celle que les critiques de ce livre ont souvent affublée du surnom de Lolita indienne, n'a rien de prime abord de sexy. C'est pourtant elle qui séduit d'abord la mère d'un élève de son établissement scolaire, puis la jeune bonne de la famille, et enfin une de ses camarades de classe, avant que le père de son meilleur ami tombe également sous son charme. Et tout cela en même temps. Au-delà de ce qualificatif de Lolita indienne - qui a sans doute été pour beaucoup dans le succès du livre de Abha Dawesar paru voilà maintenant près de quinze ans - c'est surtout la description de la société indienne qui est particulièrement intéressante, même s'il faut souligner que celle-ci date également de quinze ans et que les sociétés évoluent de plus en plus vite. Les rapports entre les différentes classes - et les différentes castes - de la société indienne, le regard que chacune porte sur les autres, a dû également évoluer. Mais cette description n'en n'est pas moins enrichissante et permet malgré tout de faire une comparaison avec ce que nos sociétés occidentales vivaient au début de ce XXIè siècle. L'un des aspects surprenants de ce récit, c'est la très grande liberté de ton avec laquelle Anamika s'adresse aux adultes - alors qu'elle n'est qu'une adolescente, d'où son surnom de Babiji - liberté de ton que les adultes semblent accepter sans problème. Cette liberté de ton étonne car, dans nos sociétés occidentales pourtant réputées pour être très tolérantes vis à vis du comportement des jeunes, même aujourd'hui, quinze ans après que ce roman ait été écrit, on voit mal des jeunes s'adresser aussi librement aux adultes. L'autre point également déconcertant , c'est la facilité avec laquelle les amantes d'Anamika acceptent ses avances sexuelles, sans se poser de question, comme si c'était quelque chose de très normal - et sans non plus qu'Anamika ait besoin de passer par des tentatives d'approche prudentes ou de séduction - aussi simplement que si elles acceptaient de la jeune fille le bol de cacahuètes lors d'une soirée. Alors que, dans le même temps, elles redoutent la réprobation de la société indienne si ces liaisons venaient à être connues. On l'aura compris, Babyji vaut d'abord pour la fenêtre qu'il ouvre sur cette société indienne - et notamment son système scolaire - avant les qualités littéraires proprement dites du roman. Mais c'est une lecture qu'il faut tenter même si l'intrigue ne se révèle pas particulièrement passionnante, ni le style époustouflant.Anamika est une brillante élève de terminale scientifique. Dans son établissement scolaire, qui accueille des élèves de la maternelle à la terminale, c'est elle, qui chaque matin, fait s'aligner sur le terrain de sport les six milles élèves avant de les envoyer en cours. Anamika a deux passions dans la vie : les sciences - elle veut être ingénieur en physique quantique - et le corps des femmes. Petite, menue, androgyne, celle que les critiques de ce livre ont souvent affublée du surnom de Lolita indienne, n'a rien de prime abord de sexy. C'est pourtant elle qui séduit d'abord la mère d'un élève de son établissement scolaire, puis la jeune bonne de la famille, et enfin une de ses camarades de classe, avant que le père de son meilleur ami tombe également sous son charme. Et tout cela en même temps. Au-delà de ce qualificatif de Lolita indienne - qui a sans doute été pour beaucoup dans le succès du livre de Abha Dawesar paru voilà maintenant près de quinze ans - c'est surtout la description de la société indienne qui est particulièrement intéressante, même s'il faut souligner que celle-ci date également de quinze ans et que les sociétés évoluent de plus en...
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  • IreneAdler 02/10/2017
    Anamika, 16 ans, bonne élève et en pleine découverte d'elle-même. Attirée par les filles, elle n'en fait pas un drame : en bonne scientifique, elle analyse la situation et fait des expériences. 3 : avec une femme plus âgée, divorcée, avec la bonne de ses parents et une camarade de classe. Sans distinction de caste non plus. C'est aussi le moment de la prise de responsabilité et de risque : elle s'engage à perdre son poste de premier préfet dan une école, si un de ses camarades de classe refait des siennes. Elle met en danger ses amitiés. Elle apprend. Elle navigue entre les préjugés, les assignations et les pervers. Bref, ce fut une bien belle découverte littéraire pour moi. Tant par le style de l'auteur que par la force du roman et de son héroïne, toute jeune femme libre dans sa tête et qui aspire à l'être avec son corps. Ce corps qui lui appartient, mais dont elle ne peut disposer à sa guise dans une société encore très traditionnelle (traditionaliste ?) Le roman donne une image de l'Inde très contrastée : ce que l'on sait en Occident (caste, corruption, viols dans les transports en commun, coupure d'électricité...) et ce dont on se doute moins, qui est plus souterrain, qu'on imagine moins (lois pour une "discrimination positive", homosexualité...)Anamika, 16 ans, bonne élève et en pleine découverte d'elle-même. Attirée par les filles, elle n'en fait pas un drame : en bonne scientifique, elle analyse la situation et fait des expériences. 3 : avec une femme plus âgée, divorcée, avec la bonne de ses parents et une camarade de classe. Sans distinction de caste non plus. C'est aussi le moment de la prise de responsabilité et de risque : elle s'engage à perdre son poste de premier préfet dan une école, si un de ses camarades de classe refait des siennes. Elle met en danger ses amitiés. Elle apprend. Elle navigue entre les préjugés, les assignations et les pervers. Bref, ce fut une bien belle découverte littéraire pour moi. Tant par le style de l'auteur que par la force du roman et de son héroïne, toute jeune femme libre dans sa tête et qui aspire à l'être avec son corps. Ce corps qui lui appartient, mais dont elle ne peut disposer à sa guise dans une société encore très traditionnelle (traditionaliste ?) Le roman donne une image de l'Inde très contrastée : ce que l'on sait en Occident (caste, corruption, viols dans les transports en commun, coupure d'électricité...) et ce dont on...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…