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Basse naissance
Florence Lévy-Paoloni (traduit par)
Date de parution : 01/04/2021
Éditeurs :
10/18

Basse naissance

Florence Lévy-Paoloni (traduit par)
Date de parution : 01/04/2021
L’auteure de La couleur de l’eau (Prix Fémina Etranger 2015) livre ici l’histoire bouleversante de son enfance dans une Écosse prolétaire.
Kerry Hudson est née en 1980 dans les quartiers populaires d'Aberdeen, en Écosse, d'une mère sans emploi, aussi belle que vulnérable, et d'un père alcoolique et absent. De centres d'accueil... Kerry Hudson est née en 1980 dans les quartiers populaires d'Aberdeen, en Écosse, d'une mère sans emploi, aussi belle que vulnérable, et d'un père alcoolique et absent. De centres d'accueil en bed and breakfast, sa petite sœur, sa mère et elle ont connu pendant près de vingt ans la précarité... Kerry Hudson est née en 1980 dans les quartiers populaires d'Aberdeen, en Écosse, d'une mère sans emploi, aussi belle que vulnérable, et d'un père alcoolique et absent. De centres d'accueil en bed and breakfast, sa petite sœur, sa mère et elle ont connu pendant près de vingt ans la précarité extrême, les queues le lundi matin aux caisses d'allocation, le rejet. Aujourd'hui, Kerry est un écrivain reconnu qui a voyagé de par le monde. Mais elle n’a rien oublié.
Dans ce récit poignant, aux touches d’humour, et aux passages dignes des meilleurs romans, Kerry Hudson revient sur les lieux où elle a grandi, puise dans ses souvenirs et pose un regard acéré sur les inégalités de classe actuelles.

 « D'une résilience universelle, cette œuvre limpide, porteuse d'un espoir vrai, fait battre les cœurs en mode majeur. » Sandrine Mariette, Elle

« L’histoire, âpre et courageuse, d’une reconquête. » Claire Julliard, L’Obs

Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Florence Lévy-Paoloni
 
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EAN : 9782264077264
Code sériel : 5659
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 312
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264077264
Code sériel : 5659
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 312
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • sylviedoc 03/09/2022
    Pour rester dans la thématique "enfance cassée", je me suis lancée dans l'oeuvre de Kerry Hudson, et notamment cette autobiographie écrite alors qu'elle a 38 ans et est sur le point de se marier, et peut-être de devenir mère. Elle a ressenti un impérieux besoin de revenir sur son passé de petite fille pauvre, ayant grandi dans une multitude de logements précaires et plus vétustes les uns que les autres à travers le Royaume-Uni. Les lieux ont-ils changé, les villes ont-elles réhabilité ces quartiers où l'insécurité et la violence sont monnaie courante ? Kerry ressent viscéralement cette envie de retourner dans chaque ville, revoir chacune de ces maisons et trouver des témoins des années 80 pour tenter de se souvenir de cette fillette pas vraiment malheureuse mais manifestement laissée à elle-même par sa famille. Sa mère lui a donné naissance à Aberdeen, alors qu'elle avait 20 ans (comme la mienne...). Quant à son père, c'est un américain de 42 ans, ancien militaire diagnostiqué schizophrène rencontré à Londres avec lequel la relation a été brève. Mais elle le reverra de loin en loin, même si ces rencontres seront toujours frustrantes. Le récit alterne entre la Kerry de 2018, auteure déjà reconnue, plutôt épanouie dans sa vie avec son compagnon, mais sujette à de fortes angoisses et à des cauchemars récurrents, et la Kerry enfant, puis ado, trimballée de BB miteux en foyers pour enfants ou en logement social délabré, se construisant entre une mère dépassée et souvent alcoolisée, une grand-mère redoutée ancienne poissonnière (comme ses aïeules avant elle), et les compagnons souvent peu recommandables de sa maman. Au début du livre, Kerry n'a plus aucun lien avec sa famille depuis de longues années, et son pèlerinage vise aussi à renouer peut-être avec certains. On la suit, parcourant l'Ecosse, cherchant (assez timidement d'ailleurs) à entrer en contact avec les nouveaux habitants des lieux où elle avait vécu, allant à la rencontre des associations qui font de leur mieux pour venir en aide aux personnes en situation de grande précarité, essayant de puiser de l'optimisme dans ces actions et ces personnes dévouées. Mais bien souvent les choses n'ont pas vraiment bougé, les boutiques ont fermé, la vie a encore plus déserté les banlieues les plus misérables. Pas vraiment gai tout ça ! Heureusement que l'auteure nous annonce dès les premières pages qu'elle s'en est sortie, et qu'elle a échappé au pire, malgré le harcèlement scolaire, les agressions, les excès et les comportements à risque à l'adolescence, et même un viol. Et c'est vrai qu'avec un si mauvais départ dans la vie, on aurait pu s'attendre à encore pire, elle a quand même eu la chance de rencontrer des personnes qui se sont intéressées à elle, certains profs notamment. Et malgré tous ses défauts, on comprend que sa mère l'a profondément aimé. Je suis en train de lire "Tony Hogan m'a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman", écrit en 2014, donc 4 ans avant celui-ci, et c'est exactement dans la même veine, mais sous forme plus romancée. Kerry Hudson a manifestement besoin d'exorciser cette enfance de pauvre pour pouvoir vivre sereinement sa vie d'adulte. C'est parfois bien lourd à supporter, et certains chapitres sont un peu redondants, on ne suit pas toujours la chronologie des nombreux déplacements. C'est le reproche que je ferais à ce livre, auquel je reconnais par ailleurs de nombreuses qualités; Il est bien écrit, avec un style en totale cohérence avec le milieu qu'il décrit. Il y a bien sûr des passages assez crus, mais on imagine mal la population de ces quartiers s'exprimer dans un langage châtié, ce ne serait guère crédible ! L'auteure donne aussi pas mal d'éléments contextuels, politiques et sociologiques, qui permettent de mieux comprendre la société écossaise et anglaise des années 80. Personnellement j'ai préféré les passages concernant les jeunes années de Kerry à ceux évoquant sa vie d'auteure en 2018, où ses multiples hésitations et atermoiements m'ont parfois agacée. Un dernier petit conseil : évitez cette lecture si vous êtes en phase dépressive, certains passages sont quand même assez plombants ! Pour rester dans la thématique "enfance cassée", je me suis lancée dans l'oeuvre de Kerry Hudson, et notamment cette autobiographie écrite alors qu'elle a 38 ans et est sur le point de se marier, et peut-être de devenir mère. Elle a ressenti un impérieux besoin de revenir sur son passé de petite fille pauvre, ayant grandi dans une multitude de logements précaires et plus vétustes les uns que les autres à travers le Royaume-Uni. Les lieux ont-ils changé, les villes ont-elles réhabilité ces quartiers où l'insécurité et la violence sont monnaie courante ? Kerry ressent viscéralement cette envie de retourner dans chaque ville, revoir chacune de ces maisons et trouver des témoins des années 80 pour tenter de se souvenir de cette fillette pas vraiment malheureuse mais manifestement laissée à elle-même par sa famille. Sa mère lui a donné naissance à Aberdeen, alors qu'elle avait 20 ans (comme la mienne...). Quant à son père, c'est un américain de 42 ans, ancien militaire diagnostiqué schizophrène rencontré à Londres avec lequel la relation a été brève. Mais elle le reverra de loin en loin, même si ces rencontres seront toujours frustrantes. Le récit alterne entre la Kerry de 2018, auteure déjà reconnue, plutôt...
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  • chadik 08/08/2022
    Le thème de se roman m'intéressait beaucoup, ayant eu un léger aperçu de la pauvreté et étant une "transfuge de classe", j'étais curieuse de lire l'autobiographie de cette autrice. Je n'ai absolument pas été déçue, ce livre mérite sa bonne réputation. L'autrice alterne un récit au passé, où elle remonte le fil de sa vie, de sa naissance à aujourd'hui, avec un récit plus récent, où adulte, elle mène l'enquête et visite les lieux qui ont marqués son enfance. Plus qu'un roman, c'est une introspection et une réflexion sur la misère et ses conséquences. Loin du pathos et du misérabilisme, l'autrice nous conte cependant la réalité d'une enfance ordinaire dans l'Ecosse populaire des années 80. Très touchant, dur et acide, ce livre est pourtant lumineux, il garde l'espoir que la lutte contre la pauvreté est possible et qu'un avenir meilleur attend les enfants pauvres d'aujourd'hui, malgré tout. Une très belle lecture, un destin de femme résiliente dans lequel de nombreux anciens enfants pauvres se reconnaitront.
  • lenou78 27/03/2022
    Un livre qui explore avec maints détails ce qu'est la pauvreté, et ce que cela peut signifier pour ceux qui y sont confrontés. Je n'osais pas imaginer à quel point le fait d'être pauvre, pouvait isoler, pouvait rendre vraiment malheureux et désœuvré. Il est certain aussi qu'avec une mère qui elle même était instable et portée sur la boisson, cela complexifiait lourdement cet état de fait. Je mesure désormais à quel point la bataille fut rude pour Kerry, à pouvoir éloigner la pauvreté de son existence, et que de nombreux traumatismes en étaient issus. Malgré tout, j'ai trouvé le livre un peu long, mais j'ai fait l'effort de le terminer par respect, et afin de ne pas me voiler la face sur un fléau difficile vis à vis duquel on ne s'exprime pas beaucoup.
  • Libellule41 25/09/2021
    Récit autobiographique construit sur deux périodes, d'une part l'enfance et l'adolescence de l'auteure née à Aberdeen en 1980, d'autre part l'époque contemporaine, époque au cours de laquelle a germé et a été réalisée l'écriture de ce livre. A presque 40 ans, Kerry Hudson revient sur son passé en revisitant les nombreuses villes écossaises et anglaises qui ont servi de cadre à sa jeunesse douloureuse marquée par la grande pauvreté de sa famille, l'absence de son père, la fragilité mentale de sa mère, les déménagements successifs, une scolarité décousue, les dérives prévisibles de l'adolescence. L'auteure explique qu'elle s'en est sortie, que l'on peut dire cela, mais que son passé chaotique est resté bien ancré en elle, et qu'il est à l'origine de son mal-être et de ses angoisses persistantes. Elle avait donc besoin d'effectuer ce retour en arrière et de rédiger ce livre. En ce sens, il a pour elle une valeur thérapeutique. Pour ses lecteurs, il donne un sens nouveau à ses ouvrages, et notamment à son très beau roman "La couleur de l'eau".
  • 94sophie947708 15/08/2021
    Un récit autobiographique où l'auteur revient sur son enfance dans la pauvreté, la faim, le manque de stabilité familiale. Des parents absents de leur rôle: une mère alcoolique, un père désintéressé, une famille désintéressée des enfants et liée à l'alcool font que Kerry et sa sorur ont vécu de lieu d'accueil en lieu d'accueil, de déménagements successifs, des aides, de la faim au ventre, de la peur de ne pas savoir où dormir et manger le soir. Malgré ces bases complexes et difficiles, Kerry a su surmonter ses grandes difficultés familiales et sociales pour s'élever, poursuivre des études, grâce à une force de caractère et une puissante volonté. C'est courageux de sa part de nous livrer, à nous, lecteurs, son enfance chaotique. A lire, pour comprendre ce qu'est la résilience et la force de vivre.
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