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Crans-Montana
Date de parution : 07/09/2017
Éditeurs :
Pocket

Crans-Montana

Date de parution : 07/09/2017
À Crans-Montana, la très chic petite station suisse, on les appelait « les trois C ». Chris, Charlie, Claudia. Trois jeunes filles en fleur et en fuseaux de ski. Il n'est... À Crans-Montana, la très chic petite station suisse, on les appelait « les trois C ». Chris, Charlie, Claudia. Trois jeunes filles en fleur et en fuseaux de ski. Il n'est pas un garçon d'alors qui ne s'en souvienne – leur beauté, leur mystère, leurs croissants tartinés de caviar, les fêtes... À Crans-Montana, la très chic petite station suisse, on les appelait « les trois C ». Chris, Charlie, Claudia. Trois jeunes filles en fleur et en fuseaux de ski. Il n'est pas un garçon d'alors qui ne s'en souvienne – leur beauté, leur mystère, leurs croissants tartinés de caviar, les fêtes au night-club, la jeunesse dorée des années 60... Indissociables. Insaissables. Et pourtant cette fêlure, que tous sentaient bien. Celle des promesses qui ne seraient pas tenues, des espoirs, pas comblés, du temps, qui ne reviendra plus et qu'on retrouve – parfois.

« Sulfureux, émouvant, sensuel, épatant... Le quatrième roman de Monica Sabolo est une réussite totale. » Clémentine Goldszal – Glamour
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EAN : 9782266264723
Code sériel : 16485
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266264723
Code sériel : 16485
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« D'une écriture animale, très imagée, qui rappelle celle de l'Américaine Laura Kasischke, l'auteur conte la violence corporelle d'une époque qui prône la liberté des mœurs. » Olivia de Lamberterie, ELLE
« Monica Sabolo, qui n'en est pas à son coup d'essai, parvient à décrire très précisément cette fascination qu'exerce un être sur un autre, la cristallisation des sentiments, un certain voyeurisme aussi, celui des jeunes adolescents tellement confinés dans leur rôle de spectateurs qu'ils n'en sortiront probablement jamais. » Nelly Kaprièlian, Inrockuptibles
« Sulfureux, émouvant, sensuel, épatant... Le quatrième roman de Monica Sabolo est une réussite totale. » Glamour
« On ne se remet jamais tout à fait de sa jeunesse ; mais chez Monica Sabolo ce deuil se présente au lecteur en habit de fête. » Olivier Mony – Livres Hebdo

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PLK 10/04/2024
    LA station suisse au cœur de ce roman, parfait pour un séjour en Suisse ! Une lecture sombre et mélancolique.Le roman commence par les garçons qui racontent l’histoire des 3C – Claudia la blonde, Charlie/Charlotte et Chris – belles comme le jour, insolentes de culot, aimant la fête, enviées, intouchables qui alimentent leurs fantasmes de jeunes garçons peu inexpérimentés. Daniel, Roberto et les autres couraient les soirées, des chalets aux boîtes de nuit en vue du village, dans l’espoir de les approcher. N’oublions pas Franco, le fils du traiteur, la coqueluche de ces dames, de toutes les dames Les chapitres suivants, « Charlie », « Franco », « Chris », développent le point de vue de chacun de ces personnages sans qu’ils soient les narrateurs, et nous emmènent vers les années 80 et 90, et le dernier chapitre « Valentina » aux années 2000. Le lecteur sent qu’il va se passer quelque chose, la tension monte graduellement. Cette bande de jeunes est touchante. C’est l’histoire d’une jeunesse gâchée, de jeunes désœuvrés, chez qui l’argent remplace l’envie, de parents peu présents sur qui ils ne peuvent compter car ils ont leurs propres tragi-comédies à dérouler. Les drames qui ponctuent les vies de ces jeunes désenchantés sont tragiques. Que cherchent-ils à oublier ces gens nantis si ce n’est le vide, la finitude, la vacuité de leur vie ? Que font-ils pour la combler ? Il est question de pertes d’innocence, de secrets transmis de génération en génération, de répétition des schémas familiaux. Il est question aussi de la société de gens aisés des années 60 aux années 2000 : l’insouciance des années 60, la débauche des années 70, le bling-bling et Mitterrand des années 80, de jeunes gens à la jeunesse dorée, de Suisse. Sans vraiment m’attacher aux personnages pathétiques, j’ai ressenti une profonde empathie pour ces « pauvres petites filles riches » comme le chantait Claude François. La lecture demande d’aller au-delà de leur superficialité, de voir la détresse de ces jeunes abandonnés à eux-mêmes mais aussi leurs parents. J’ai aimé suivre le point de vue de chaque protagoniste. J’ai adoré les descriptions magnifiques de Crans-Montana et de la région que je connais, les sugus et le Toblerone, 𝑵𝒐𝒏 𝒉𝒐 𝒍’𝒆𝒕𝒂..de Gigliola Cinquetti qui colle tellement bien à cette histoire. C’est un roman amer, très triste. Agréable à lire car très bien écrit. Laissez-vous emporter par la plume de Monica Sabolo !LA station suisse au cœur de ce roman, parfait pour un séjour en Suisse ! Une lecture sombre et mélancolique.Le roman commence par les garçons qui racontent l’histoire des 3C – Claudia la blonde, Charlie/Charlotte et Chris – belles comme le jour, insolentes de culot, aimant la fête, enviées, intouchables qui alimentent leurs fantasmes de jeunes garçons peu inexpérimentés. Daniel, Roberto et les autres couraient les soirées, des chalets aux boîtes de nuit en vue du village, dans l’espoir de les approcher. N’oublions pas Franco, le fils du traiteur, la coqueluche de ces dames, de toutes les dames Les chapitres suivants, « Charlie », « Franco », « Chris », développent le point de vue de chacun de ces personnages sans qu’ils soient les narrateurs, et nous emmènent vers les années 80 et 90, et le dernier chapitre « Valentina » aux années 2000. Le lecteur sent qu’il va se passer quelque chose, la tension monte graduellement. Cette bande de jeunes est touchante. C’est l’histoire d’une jeunesse gâchée, de jeunes désœuvrés, chez qui l’argent remplace l’envie, de parents peu présents sur qui ils ne peuvent compter car ils ont leurs propres tragi-comédies à dérouler. Les drames qui ponctuent les vies de ces jeunes...
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  • bdelhausse 03/12/2023
    Nager dans les eaux troubles des lendemains, attendre ici la fin, flotter dans l'air trop lourd du presque rien. A qui tendre la main? C'est un peu la vie des 3 C, Claudia, Chris et Charlie (Charlotte). Elles sont ados dans les années 60. Elles posent, snobent les garçons, tout en suscitant convoitise, interrogations et concupiscence. Monica Sabolo distille les informations l'air de rien, au gré d'un remonte-pente ou d'une raclette-party. Viols, grossesse non désirée, attouchements. C'est aussi le quotidien des 3 C, pauvres petites filles riches qui ont grandi trop vite. Si les androïdes rêvent de moutons électriques, à quoi rêvent les filles qui n'ont même plus besoin de désirer quelque chose parce qu'elles l'ont. Bien sûr, je ne vais pas plaindre cette jeunesse dorée dépeinte par Monica Sabolo. Mais la lecture du roman au premier degré n'est certainement pas suffisante. Car le drame est là, tapi dans une congère, dans une épingle à cheveu qui se négocie trop vite. Dans une valise pleine de diamants ou de titres au porteur que l'on échange subrepticement dans un hall de banque ou à l'arrière d'une Merco Benz. Et Claudia peut se dire que si elle doit tomber de haut, que la chute soit lente... Mais elle ne sera pas exaucée. Elle ne trouvera de repos que dans l'indifférence. Ou dans le souvenir des gens qui l'ont croisée. Elle aurait sans doute voulu retrouver l'innocence. Tout est chaos. A côté. Tous ses idéaux, des mots abîmés. La chanson de Mylène Farmer colle parfaitement à l'atmosphère du roman de Sabolo. D'autres chansons collent au roman. La bande-son est clairement italienne, on pense à Gigliola Cinquetti citée par Sabolo (Non ho l'eta...). Une génération désenchantée. Car elle avait tout et n'en a rien fait, finalement. Rien d'autre que se regarder le nombril. Clairement, le roman ne doit pas se lire au premier degré. Monica Sabolo dépeint un désoeuvrement, un désenchantement. Elle n'en fait certes pas l'apologie. Il y a du vitriol (à mon avis) dans ses mots. C'est un roman du basculement, de personnages qui perdent pied car ils sont sans repères. L'adolescence, Mai 68, le fait de vieillir ensuite, d'être remplacé... Roman profondément triste, amer. Il est impossible de s'attacher à des personnages aussi décalés, évanescents, détachés des contingences. Je ne crois pas que Monica Sabolo attende de l'empathie de la part du lecteur. Elle décrit le vide des sentiments. Et un tel vide ne conduit nulle part, ou oblige à ressasser le passé, encore et encore. Et c'est ce que font les 2 C en "invitant" la fille de la 3è C à évoquer le fantôme de sa mère. Pathétique... Les personnages sont pathétiques et creux. Mais pas le roman, ne pas confondre. Nager dans les eaux troubles des lendemains, attendre ici la fin, flotter dans l'air trop lourd du presque rien. A qui tendre la main? C'est un peu la vie des 3 C, Claudia, Chris et Charlie (Charlotte). Elles sont ados dans les années 60. Elles posent, snobent les garçons, tout en suscitant convoitise, interrogations et concupiscence. Monica Sabolo distille les informations l'air de rien, au gré d'un remonte-pente ou d'une raclette-party. Viols, grossesse non désirée, attouchements. C'est aussi le quotidien des 3 C, pauvres petites filles riches qui ont grandi trop vite. Si les androïdes rêvent de moutons électriques, à quoi rêvent les filles qui n'ont même plus besoin de désirer quelque chose parce qu'elles l'ont. Bien sûr, je ne vais pas plaindre cette jeunesse dorée dépeinte par Monica Sabolo. Mais la lecture du roman au premier degré n'est certainement pas suffisante. Car le drame est là, tapi dans une congère, dans une épingle à cheveu qui se négocie trop vite. Dans une valise pleine de diamants ou de titres au porteur que l'on échange subrepticement dans un hall de banque ou à l'arrière d'une Merco Benz. Et Claudia peut se dire que si elle doit tomber de haut, que la chute...
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  • Sicilienne22 15/03/2023
    A lire certaines (très dures) critiques, on ne peut que regretter que tant de lecteurs n'aient pas pu (pas su ?) entrer dans ce beau roman et n'aient vu que de la superficialité là où est évoqué la détresse d'une jeunesse certes dorée, mais abandonnée à elle-même, perdue. Question de génération, peut-être ? A ceux-là, une suggestion : si vous écoutiez (réécoutiez ?), la chanson qui accompagne le récit, et qui dit tout : "Non ho l'eta" ? Ce roman m'a prise aux tripes, d'autant que, sans faire partie de la jeunesse décrite, j'ai connu dans mon enfance et mon adolescence cette ambiance si particulière des stations de ski des années 60 et 70. Oui, nous y sommes, nous y sommes totalement. C'est tout le talent de l'autrice de nous y transporter. La futilité et la superficialité ne sont qu'apparentes. Il faut se laisser porter pour comprendre. Ce roman est magistral.
  • damelazare 23/01/2023
    Peinture de la grande bourgeoisie des années 60, quand le champagne coulait à flot et que l'on faisait passer en secret des valises gorgées de billets de banque à la frontière suisse. Dans ce roman, le caviar se commande par kilos, les gorges dorées des femmes sont serties de diamants flamboyants et les adolescents consomment de la cocaïne en secret. La plus grande qualité de ce livre, c'est bien le style fiévreux et riche de Monica Sabolo, qui dépeint avec soin une époque étourdissante et baroque.
  • Little_stranger 26/01/2021
    Monica SABOLO a encore frappé et elle a composé un nouveau roman au ton troublant, comme un "que restent-ils de nos amours ?" version 1970. 3 jeunes filles, Chris (Christine), Charlie et Claudia,(les 3 C), icônes d'un groupe de jeunes gens, un milieu très aisé, La très top station de ski suisse : Crans-Montana, les italiens et leurs grosses voitures, les femmes en fourrure, l'argent indécent et une terrible vacuité ... Un autre roman choral où le groupe de jeunes gens, les jeunes filles déifiées, se racontent et racontent les autres. Beaucoup de détresse derrière l'argent et la beauté : avortements, viols éventuels, maladie mentale peut être, le tout noyé sous l'alcool, la drogue, les médicaments, le sentiment d'être une élite. J'ai retrouvé dans ce texte l'esprit de "Virgin suicide" d'EUGENIDES : celle d'un grand vide sans amour, sans tendresse, un conglomérat d'actions avortées.
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