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Dans la baie fauve
France Camus-Pichon (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
10/18

Dans la baie fauve

France Camus-Pichon (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Dans une petite ville côtière d'Irlande, la rencontre improbable de deux êtres cabossés par la vie. 
« Tu me trouves un mardi, où je vais en ville comme chaque mardi. Tu es affiché dans la vitrine de la brocante. Une photo de ta tête estropiée et, au-dessous,... « Tu me trouves un mardi, où je vais en ville comme chaque mardi. Tu es affiché dans la vitrine de la brocante. Une photo de ta tête estropiée et, au-dessous, un appel : Recherche maître compatissant et tolérant, sans autre animal de compagnie ni enfant de moins de quatre ans. »

C’est le...
« Tu me trouves un mardi, où je vais en ville comme chaque mardi. Tu es affiché dans la vitrine de la brocante. Une photo de ta tête estropiée et, au-dessous, un appel : Recherche maître compatissant et tolérant, sans autre animal de compagnie ni enfant de moins de quatre ans. »

C’est le printemps, dans une petite ville côtière de l’Irlande. Le narrateur de cinquante-sept ans est cabossé par la vie. Trop vieux pour prendre un nouveau départ et trop jeune pour baisser tout à fait les bras, il traîne sa solitude de plus en plus difficilement. Quand il croise la route d’un chien borgne et famélique, il n’hésite pas longtemps : il en fera son compagnon de misère. Leur amitié, d’abord fragile, deviendra indéfectible. Jusqu’à ce que les habitants du coin décident de s’en mêler.
Servi par une langue étincelante et une intrigue menée tambour battant, Dans la baie fauve est un roman poignant sur l’alliance de deux êtres abîmés.
 
« Sara Baume n’a que 33 ans, mais sa langue, dépouillée et précise, est d’une maturité évidente. […] Descriptif mais très vivant, le récit injecte de l’intensité dans les objets infimes de l’ordinaire. » L’Express

Traduit de l’anglais (Irlande) par France Camus-Pichon
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EAN : 9782264073693
Code sériel : 05627
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264073693
Code sériel : 05627
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • domholder 21/11/2023
    On se sort pas indemne de la lecture de ce roman. Il peut aussi bien captiver que repousser mais ne peut laisser indifférent. Ce livre est un condensé de la vie, on y retrouve le bonheur et le malheur, la joie et la détresse, le calme et la tempête, la beauté et la laideur, la sérénité et la peur, le courage et la lâcheté, la bonté et la violence .... L'exploit de Sarah Baume de ne mettre en scène que deux individus marginaux (un homme et son chien) apporte une puissance inégalée à cette histoire. Bravo à France-Camus- Pichon pour sa traduction irréprochable.
  • BaBooks 14/07/2023
    #x1f493 Alerte coup de cœur ! #x1f493 . Un mois. Il m'a fallu un mois pour livre ce livre d'à peine 300 pages. Mais je vous arrête tout de suite, ce n'est pas parce qu'il était difficile à lire ou parce qu'il manquait d'intérêt. Oh que non ! Mais je l'ai lu dans une période de doute et de fatigue qui ternissait quelque peu mon quotidien. Miraculeusement, il ne pouvait être d'autre livre que celui-ci pour m'aider à traverser ces moments compliqués. . Douceur, beauté et poésie. Retenez ces trois mots. Ils sont l'essence de ce roman. . Dans la baie fauve, nous suivons un homme seul, la cinquantaine, cabossé par la vie, qui fuit les autres comme les autres le fuient. « Je n'ai aucune idée de la façon de nouer des relations, de savoir si elles sont fiables, de prouver à des inconnus que nous sommes nous-mêmes fiables. » Un beau jour, sans que nous sachions pourquoi, il adopte One-Eye, un chien borgne et maigrichon. Maladroit et incapable d'assimiler les codes d'une société qui lui fait peur, notre narrateur décide de changer d'air et de partir sans plus se retourner, accompagné de son unique compagnon de galère. . Dans ce road-movie poignant, la beauté des paysages irlandais n'a d'égal que la force de la relation qui se noue entre ces deux êtres abîmés. Notre homme se questionne : qui est le plus humain de nous deux ? Quelle est ma part d'animalité ? One-Eye serait-il en train de me rendre meilleur ? « Je découvre que, contrairement à ce que je croyais, tu n'es pas né avec une capacité d'émerveillement programmée. Je découvre que tu l'as toi-même nourrie de petites parcelles du monde. Je découvre qu'il ne tient qu'à moi de suivre ton exemple et d'entretenir mon propre émerveillement, morceau par morceau par morceau. » . Par touches, les souvenirs du narrateur refont surface et, de saisons en saisons, le temps d'une année, nous retissons le fil de sa vie et certains mystères s'éclairciront, jusqu'à ce final en apothéose qui ne pourra laisser de marbre aucun lecteur, pour peu qu'il ait un cœur. Sara Baume nous questionne sur la fragilité de la vie, sur nos comportements les uns envers les autres, mais par dessus tout, elle célèbre l'amour et l'amitié, peu importe la forme qu'ils revêtent. Douceur, beauté et poésie. Retenez bien ces mots. Et lisez Sara Baume. #x1f493 Alerte coup de cœur ! #x1f493 . Un mois. Il m'a fallu un mois pour livre ce livre d'à peine 300 pages. Mais je vous arrête tout de suite, ce n'est pas parce qu'il était difficile à lire ou parce qu'il manquait d'intérêt. Oh que non ! Mais je l'ai lu dans une période de doute et de fatigue qui ternissait quelque peu mon quotidien. Miraculeusement, il ne pouvait être d'autre livre que celui-ci pour m'aider à traverser ces moments compliqués. . Douceur, beauté et poésie. Retenez ces trois mots. Ils sont l'essence de ce roman. . Dans la baie fauve, nous suivons un homme seul, la cinquantaine, cabossé par la vie, qui fuit les autres comme les autres le fuient. « Je n'ai aucune idée de la façon de nouer des relations, de savoir si elles sont fiables, de prouver à des inconnus que nous sommes nous-mêmes fiables. » Un beau jour, sans que nous sachions pourquoi, il adopte One-Eye, un chien borgne et maigrichon. Maladroit et incapable d'assimiler les codes d'une société qui lui fait peur, notre narrateur décide de changer d'air et de partir sans plus se retourner, accompagné de son unique compagnon de galère. . Dans ce road-movie poignant, la beauté des paysages irlandais n'a d'égal...
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  • fbalestas 22/04/2023
    Un homme seul parle à son chien. Et ça tient pendant 297 pages. Le récit démarre par un prologue de deux pages, où le sujet principal – « il » - n’est pas nommé mais dont on comprend vite qu’il s’agit d’un chien. Et puis deux pages plus tard, s’ouvre la première partie, dénommée « Printemps » et voit entrer en scène le narrateur, qui s’adresse d’emblée à son chien, avec un « tu » qui seras son fil conducteur tout au long des quatre saisons. Ce narrateur, dont on ne saura jamais le prénom, est un homme très solitaire. Elevé par un père peu aimant, veuf d’une femme morte à la naissance de son fils (c’est du moins ce qu’on imagine au départ), l’enfant grandit dans une petite ville du bord de mer en Irlande. Il ne va pas à l’école. Il est parfois gardé par une Tante qui l’emmène chez elle dans un appartement surchauffé. Mais la plupart du temps il reste seul à la maison, tandis que son père part travailler à l’usine. Un jour le père emmène son fils en voiture. Pour une raison anecdotique l’enfant se met à pleurer. Le père arrête la voiture, sort l’enfant de l’habitacle, le dépose sur la colline, et repart en voiture. Il faudra une voisine compatissante pour ramener le fils à la maison de son père. C’est l’une des anecdotes que raconte le narrateur à son chien. Celui-ci cumule les handicaps. Il faut dire que la SPA locale n’avait pas menti avec sa pancarte : »recherche maître compatissant et tolérant, sans autre animal de compagnie, ni enfant de moins de quatre ans ». Baptisé « ONE EYE » par celui qui devient définitivement son maître, il n’est vraiment pas gâté par la nature : borgne d’un œil, ce cocker au pelage cuivré a déjà mordu le gardien du chenil. Mais son maître n’est guère gâté par la nature non plus. Du moins c’est aussi comme ça qu’il se décrit : laid, boitant, avec des jambes mal proportionnées, les deux protagonistes, tous les deux des « cabossés de la vie », vont vite faire la paire. Commence alors une vie paisible pour le narrateur et son chien à l’intérieur de la maison du père. Le père est mort il y a peu de temps auparavant, d’un étouffement en mangeant une saucisse. Et le narrateur ne parle à personne ou presque, hormis à son chien. Il craint les enfants – il faut dire que ONE EYE a une fâcheuse tendance à vouloir les mordre – et les parents des enfants. Il préfère regarder les autres personnes derrière une vitre, en s’imaginant la vie qu’ils peuvent mener. Le narrateur accorde beaucoup plus d’intérêt à la faune et à la flore qui l’entoure. Surtout si celle-ci est très commune et peu reluisante. Il commente à ONE EYE les noms des oiseaux et des plantes – il a beaucoup lu dans la bibliothèque de son père – mais surtout il remarque tout ce qui ne présente aucun intérêt habituellement et relève de touts petits détails qui enchante le quotidien. ONE EYE le suit dans toutes ses pérégrinations. Cela pourrait sembler très faible, comme argument. Et pourtant ça tient pendant près de 300 pages. Il faut dire que derrière l’apparence bourrue et peu reluisante du narrateur, se cache un homme d’un profond humanisme, et d’une profonde tristesse dans sa solitude. Un personnage à qui on s’attache comme ONE EYE le fait sans doute pour son maître. Un personnage qu’on a du mal à lâcher à la 295ème page. Après un épisode peu glorieux où ONE EYE mord un petit chien d’une famille voisine, la police le prévient qu’elle va mettre ONE EYE à la fourrière. Alors le narrateur s’enfuit en voiture avec son chien. Commence alors une sorte de road movie à travers l’Irlande des coins les plus reculés, où le narrateur accroît encore sa solitude. C’est très triste et très beau à la fois. J’avais eu envie de lire Sara Baume après avoir lu un article élogieux sur son autre livre, « Ligne de fuite » (que je lirai sans doute ensuite). L’autrice irlandaise rend avec « Dans la baie fauve » un brillant hommage à tous les déshérités, les moches, les handicapés, qui ne feront jamais la Une d’un journal ou d’un magazine, encore moins d’une publicité, à côté de qui on passe sans qu’on les remarque jamais. J’ai appris depuis que « Dans la baie fauve » a été sur la dernière liste du Sunday Independent Newcomer of the Year, de l’Irish Book Award et du Guardian First Book Award 2015. La sortie de ce roman a permis à Joseph O’connor de dire que c’était le roman le plus impressionnant qu’il avait lu depuis des années. A juste titre. La magie de l’écriture se révèle parfois, et vous fait tenir tout un récit avec un pitch de trois lignes à peine. Cela nous rappelle que la littérature est un art subtil qui peut parfois faire des miracles. C’est le cas ici. Un homme seul parle à son chien. Et ça tient pendant 297 pages. Le récit démarre par un prologue de deux pages, où le sujet principal – « il » - n’est pas nommé mais dont on comprend vite qu’il s’agit d’un chien. Et puis deux pages plus tard, s’ouvre la première partie, dénommée « Printemps » et voit entrer en scène le narrateur, qui s’adresse d’emblée à son chien, avec un « tu » qui seras son fil conducteur tout au long des quatre saisons. Ce narrateur, dont on ne saura jamais le prénom, est un homme très solitaire. Elevé par un père peu aimant, veuf d’une femme morte à la naissance de son fils (c’est du moins ce qu’on imagine au départ), l’enfant grandit dans une petite ville du bord de mer en Irlande. Il ne va pas à l’école. Il est parfois gardé par une Tante qui l’emmène chez elle dans un appartement surchauffé. Mais la plupart du temps il reste seul à la maison, tandis que son père part travailler à l’usine. Un jour le père emmène son fils en voiture. Pour une raison anecdotique l’enfant se met à pleurer. Le père arrête la voiture, sort l’enfant de l’habitacle, le dépose...
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  • ADAMSY 26/03/2023
    Le narrateur a toujours vécu seul avec son père. Quand celui-ci décède, comme il y a des rats dans la maison, il adopte un chien. Une amitié se lie entre eux. Mais problème: le chien est bagarreur et n'hésite pas à foncer sur les toutous de ces dames. Notre narrateur se sent bientôt de trop dans la communauté et supposant qu'on emènera son chien à la fourrière, il fuit et part alors sur les routes, avec sa vieille voiture. Il évite les villes et traverse les campagnes, dort dans sa voiture avec son chien. Il lui parle, luir aconte sa vie et commente tout ce qu'il voit. Jusqu'à quand pourra-t-il tenir ainsi ? Un seul personnage donc tout au long de ce récit (ou presque). Trop faible pour mettre une muselière à son chien ou s'opposer à son père lorsque celui-ci était en vie. On comprend qu'il n'a jamais reçu ni éducation, ni amour. Il a eu la chance d'apprendre à lire et il se réfugie dans les les livres mais n'est jamais allé à l'école. C'est l'enfant handicapé, l'idiot qu'on a caché et qui toute sa vie manquera de confiance en lui. Il n'est pourtant pas bête. Naïf lui conviendrait mieux. Je ne conseillerai pas ce roman à n'importe qui mais je le trouve assez exceptionnel. Beaucoup de non-dits derrière ce monologue mais on devine. Une réussite. Une belle écriture. Le narrateur a toujours vécu seul avec son père. Quand celui-ci décède, comme il y a des rats dans la maison, il adopte un chien. Une amitié se lie entre eux. Mais problème: le chien est bagarreur et n'hésite pas à foncer sur les toutous de ces dames. Notre narrateur se sent bientôt de trop dans la communauté et supposant qu'on emènera son chien à la fourrière, il fuit et part alors sur les routes, avec sa vieille voiture. Il évite les villes et traverse les campagnes, dort dans sa voiture avec son chien. Il lui parle, luir aconte sa vie et commente tout ce qu'il voit. Jusqu'à quand pourra-t-il tenir ainsi ? Un seul personnage donc tout au long de ce récit (ou presque). Trop faible pour mettre une muselière à son chien ou s'opposer à son père lorsque celui-ci était en vie. On comprend qu'il n'a jamais reçu ni éducation, ni amour. Il a eu la chance d'apprendre à lire et il se réfugie dans les les livres mais n'est jamais allé à l'école. C'est l'enfant handicapé, l'idiot qu'on a caché et qui toute sa vie manquera de confiance en lui. Il n'est pourtant pas bête. Naïf lui conviendrait...
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  • CelinePointAlaLigne 28/12/2022
    J’avais Joseph de Marie-Hélène Lafon plein la tête lorsque j’ai ouvert Dans la baie fauve de Sara Baume. Alors très naturellement, devant le portrait fait du narrateur … j’ai continué à penser à Joseph et je l’ai associé à ce roman. Et cela a divinement bien marché. La narration étant faite à la première personne, cet homme solitaire n’est pas souvant appelé par son prénom… aussi avais-je toute la liberté de l’appeler Joseph ! Mais la nature même de cet homme me rappelait mon ouvrier agricole au cœur tendre. Ray (puisque c’est quand même ainsi qu’il s’appelle) vit depuis toujours dans la maison qui fut celle de son père. On est cette fois dans la campagne irlandaise, mais cela ne change pas grand chose. La vie y est aride. Ray aussi est simple, bizarre, un peu “débile mental” comme on dit de lui au village. Pour tromper sa solitude, il choisit d’adopter un chien et son choix se porte sur One Eye, le chien borgne du refuge. De Joseph à Ray, de Ray à Joseph, il n’y a qu’un pas. Le grand pas de l’expérience. Il s’agit d’un premier roman pour Sara Baume qui m’a parfois semblé tourner un peu en rond et s’étirer trop en longueur. Marie-Hélène Lafon, tout à l’opposé, signe un texte sans fioriture, ou chaque phrase apporte son information et percute. Mais dans les deux textes il y a une vibrante humanité.J’avais Joseph de Marie-Hélène Lafon plein la tête lorsque j’ai ouvert Dans la baie fauve de Sara Baume. Alors très naturellement, devant le portrait fait du narrateur … j’ai continué à penser à Joseph et je l’ai associé à ce roman. Et cela a divinement bien marché. La narration étant faite à la première personne, cet homme solitaire n’est pas souvant appelé par son prénom… aussi avais-je toute la liberté de l’appeler Joseph ! Mais la nature même de cet homme me rappelait mon ouvrier agricole au cœur tendre. Ray (puisque c’est quand même ainsi qu’il s’appelle) vit depuis toujours dans la maison qui fut celle de son père. On est cette fois dans la campagne irlandaise, mais cela ne change pas grand chose. La vie y est aride. Ray aussi est simple, bizarre, un peu “débile mental” comme on dit de lui au village. Pour tromper sa solitude, il choisit d’adopter un chien et son choix se porte sur One Eye, le chien borgne du refuge. De Joseph à Ray, de Ray à Joseph, il n’y a qu’un pas. Le grand pas de l’expérience. Il s’agit d’un premier roman pour Sara Baume qui m’a parfois semblé tourner un peu en...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…