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Dans les eaux du Grand Nord (édition spéciale)
Laurent Bury (traduit par)
Date de parution : 07/11/2019
Éditeurs :
10/18
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Dans les eaux du Grand Nord (édition spéciale)

Laurent Bury (traduit par)
Date de parution : 07/11/2019
Un baleinier du XIXe siècle met le cap sur l'Arctique avec un tueur à bord… un roman de survie sombre, puissant et original qui a conquis plus de 8.000 lecteurs en GF.
 
 
Patrick Sumner, un ancien chirurgien de l’armée britannique traînant une mauvaise réputation, n’a pas de meilleure option que d’embarquer sur le Volunteer, un baleinier du Yorkshire en route pour les... Patrick Sumner, un ancien chirurgien de l’armée britannique traînant une mauvaise réputation, n’a pas de meilleure option que d’embarquer sur le Volunteer, un baleinier du Yorkshire en route pour les eaux riches du Grand Nord. Mais alors qu’il espère trouver du répit à bord, un garçon de cabine est découvert... Patrick Sumner, un ancien chirurgien de l’armée britannique traînant une mauvaise réputation, n’a pas de meilleure option que d’embarquer sur le Volunteer, un baleinier du Yorkshire en route pour les eaux riches du Grand Nord. Mais alors qu’il espère trouver du répit à bord, un garçon de cabine est découvert brutalement assassiné. Pris au piège dans le ventre du navire, Sumner rencontre le mal à l’état pur en la personne d’Henry Drax, un harponneur brutal et sanguinaire. Tandis que les véritables objectifs de l’expédition se dévoilent, la confrontation entre les deux hommes se jouera dans les ténèbres et le gel de l’hiver arctique.

Prix Gens de Mer – Festival Étonnants Voyageurs 2017

« Ce voyage au bout de la nuit polaire puissamment écrit est à la fois une vraie découverte littéraire et un des meilleurs thrillers historiques de l’année. »
Isabelle Mity − Historia

« Ian McGuire signe là un coup de maître. »
Étienne de Montéty − Le Figaro

Traduit de l’anglais par Laurent Bury
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EAN : 9782264075642
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 312
Format : 108 x 177 mm
10/18
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EAN : 9782264075642
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 312
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cannetille 07/12/2023
    « L’argent fait ce qu’il veut. Il se fiche bien de ce qu’on préfère. Si tu lui barres la route d’un côté, il s’en ouvre une autre ailleurs. Je ne peux pas l’empêcher. Je ne peux pas dire à l’argent ce qu’il doit faire, ni où il doit aller. » Alors, puisque la chasse à la baleine ne nourrit plus aussi bien son homme qu’autrefois, la ressource mais aussi les débouchés se faisant de plus en plus rares, pour le capitaine Brownlee ce sera, au seuil de cet hiver 1859, la dernière campagne qu’il entreprendra avec son navire dans les eaux du Grand Nord. Soit il parviendra à remplir ses cales de graisse de baleine – et il tuera ses hommes à la tâche pour cela s’il le faut –, soit il coulera « accidentellement » son bateau dans les glaces pour toucher une grasse prime d’assurance. Le voilà donc qui met le cap vers les eaux du Groenland, avec pour équipage le pire assemblage de sac et de corde qui soit, tous de furieux durs-à-cuire n’ayant guère de recommandable que leur force méchamment brutale, mais expérimentée. L’enfer sera glacé et l’aventure dans la blancheur arctique très noire... Un intrus s’est toutefois malgré lui glissé à bord. Ex-chirurgien chassé de l’armée britannique pour une faute commise en Inde, Patrick Summer n’a pas pu faire la fine bouche, et désormais compagnon de galère de cet effrayant et peu ragoûtant ramassis, se retrouve non seulement médecin de bord, mais aussi à prêter main forte aux marins. Il est l’esprit élevé embarqué sur le Volunteer, le seul à faire preuve de raison et à s’attacher au « bien » dans cette expédition loin de la civilisation et de la loi. Déjà durement confronté à la souffrance des hommes trimant sans répit dans des conditions dantesques et périlleuses, à l’immonde boucherie que représentent le massacre et le dépeçage des baleines, phoques et ours, à la promiscuité dans la puanteur de la graisse et du sang, il va en plus devoir faire face à la noirceur de l’âme humaine, au « mal » le plus absolu, en la personne de Henry Drax, un harponneur brutal et sanguinaire au dernier degré, dont il est le seul à avoir compris le rôle dans la mort mystérieuse d’un jeune mousse peu de temps après l’appareillage. Entre les rigueurs d’un environnement polaire ne pardonnant aucune erreur et le combat entre eux de fauves humains sans foi ni loi, y aura-t-il seulement des survivants ? Les péripéties s’enchaînent sans trêve, dans une violence crue curieusement relatée dans une telle sécheresse factuelle, presque prosaïque dans son absence d’émotion et de parti pris, qu’on la traverse comme anesthésié par le choc et l’urgence, lorsque par réflexe l’on oublie de penser et de ressentir pour se concentrer sur l’action face au danger. Ici, pas de romantisme, ni d’héroïsme : tandis que les personnages font face comme ils peuvent, la plupart en bêtes sauvages, au rouleau féroce de la vague sur le point de les écraser, seules quelques bribes de moralité survivent ça et là, éclats échappés au sauve-qui-peut général. Et plus encore que l’immersive aventure relatée avec une exactitude des plus convaincantes, c’est bien cette mise à nu de la nature humaine profonde, la révélation de ce qui subsiste lorsque les rudesses de l’existence, l’âpreté d’un environnement et la bataille pour la survie font voler en éclats l’être social et son appareillage de lois et de conventions, qui font tout l’intérêt de ce roman, classé parmi les dix meilleurs livres de 2016 par le New York Times. « L’argent fait ce qu’il veut. Il se fiche bien de ce qu’on préfère. Si tu lui barres la route d’un côté, il s’en ouvre une autre ailleurs. Je ne peux pas l’empêcher. Je ne peux pas dire à l’argent ce qu’il doit faire, ni où il doit aller. » Alors, puisque la chasse à la baleine ne nourrit plus aussi bien son homme qu’autrefois, la ressource mais aussi les débouchés se faisant de plus en plus rares, pour le capitaine Brownlee ce sera, au seuil de cet hiver 1859, la dernière campagne qu’il entreprendra avec son navire dans les eaux du Grand Nord. Soit il parviendra à remplir ses cales de graisse de baleine – et il tuera ses hommes à la tâche pour cela s’il le faut –, soit il coulera « accidentellement » son bateau dans les glaces pour toucher une grasse prime d’assurance. Le voilà donc qui met le cap vers les eaux du Groenland, avec pour équipage le pire assemblage de sac et de corde qui soit, tous de furieux durs-à-cuire n’ayant guère de recommandable que leur force méchamment brutale, mais expérimentée. L’enfer sera glacé et l’aventure dans la blancheur arctique très noire... Un intrus s’est...
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  • Djolyen 22/08/2023
    Un baleinier. Une bande de crapules détraquées. Leur capitaine pas totalement droit dans ses bottes. Pas plus que son second. Une chasse au cétacé qui foire. Des glaces qui scellent leur sort. Naufrage. Survie. Faim. Hallucinations. Un tueur qui rôde. Et qui n'est ni un chasseur inuit, ni un ours blanc. Un médecin en repentance. Du sang. Du blanc. Le roman démarre dans les tavernes des Shetlands et fait voile vers l'Arctique, avec quelques détours par les Indes. L'aventure est à chaque page. C'est assez classique dans le fond. C'est "british" aussi, mais une Angleterre de tavernes, de lupanars et de saouleries plutôt que de salons feutrés. L'originalité vient plus de la forme: le style est rêche, abrupt, cru. Massacres de phoques et viols de matelots: on n'est pas épargné par les dérives, les addictions, les pétages de plomb, les obsessions sexuelles. Les descriptions n'oublient ni la puanteur, ni la vulgarité. Assez jouissif. Sur le genre, plutôt qu'un "grand roman" de voyage comme on pourrait s'y attendre, on a plutôt ici un roman noir en quasi huis clos, si les congères du cercle polaire peuvent être considérées comme telles. Ça m'a un peu surpris. Voire déçu. Mais on se laisse happer. Voire glacer. Comme les marins par le froid. Un baleinier. Une bande de crapules détraquées. Leur capitaine pas totalement droit dans ses bottes. Pas plus que son second. Une chasse au cétacé qui foire. Des glaces qui scellent leur sort. Naufrage. Survie. Faim. Hallucinations. Un tueur qui rôde. Et qui n'est ni un chasseur inuit, ni un ours blanc. Un médecin en repentance. Du sang. Du blanc. Le roman démarre dans les tavernes des Shetlands et fait voile vers l'Arctique, avec quelques détours par les Indes. L'aventure est à chaque page. C'est assez classique dans le fond. C'est "british" aussi, mais une Angleterre de tavernes, de lupanars et de saouleries plutôt que de salons feutrés. L'originalité vient plus de la forme: le style est rêche, abrupt, cru. Massacres de phoques et viols de matelots: on n'est pas épargné par les dérives, les addictions, les pétages de plomb, les obsessions sexuelles. Les descriptions n'oublient ni la puanteur, ni la vulgarité. Assez jouissif. Sur le genre, plutôt qu'un "grand roman" de voyage comme on pourrait s'y attendre, on a plutôt ici un roman noir en quasi huis clos, si les congères du cercle polaire peuvent être considérées comme telles. Ça m'a un peu surpris. Voire déçu. Mais on se laisse happer....
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  • Chloe55 10/02/2023
    je viens de finir la lecture (ou plutôt l'écoute sur Lizzie, avec la voix prenante de Yann Queffelec) du premier roman de Ian McGuire, écrivain britannique, "Dans les eaux du grand Nord" (The North Water). Au XIXe siècle le baleinier Volunteer met le cap sur l'Arctique avec à son bord un tueur sanguinaire, le harponneur Henry Drax. Embarque aussi Patrick Summer un chirurgien qui semble fuir son passé militaire plutôt trouble dans l'armée britannique. C'est à la fois ,un roman d'aventures, un thriller, un récit historique, écrit dans un style sec, qui ne nous épargne rien des violences des hommes et des éléments, odeurs, promiscuités, vent, froid, glace, dans un univers glauque de confrontations sanglantes. Certaines scènes sont très éprouvantes, notamment au début du livre. Il y est question de chasse à la baleine, de naufrages organisés pour toucher les assurances, de survie en milieu hostile, d'hommes dénués de tout scrupule. Je vous le recommande, si vous avez le coeur bien accroché et résistant au mal de mer ! Je crois qu'une série en a été produite par la BBC en 2021, avec notamment Colin Farrell, que je vais essayer de retrouver pour revivre ces aventures.
  • Fanvin54 23/11/2022
    Le terme qui résume le mieux à mon sens ce récit, c'est violence. Violence des humains, incarnée par l'effroyable Henry Drax, harponneur embarqué sur le Volunteer, baleinier en route pour le Grand Nord. Violence de la vie sur le bateau, des relations humaines au sein de l'équipage, entre odeurs fétides et horrible promiscuité. Violence des éléments (le froid, le vent, la glace,...) sur cette terre hostile du Grand Nord. Le réalisme de l'écriture, le côté historique de l'aventure, sont des atouts pour cette histoire à la tonalité très sombre. Mais on ne ressort pas indemne d'une telle lecture, certains passages étant assez éprouvants...
  • aria292 16/07/2022
    Ce roman est considéré comme l'un des dix meilleurs thrillers de 2016 par le NewYork Times. #8232;#8232;Ça te donne envie aussi hein? #8232;#8232;Nous sommes en 1859, Patrick Sumner, médecin, décide d'embarquer le sur le Volunteer, un baleinier qui part en expédition dans les eaux du Grand Nord. #8232; Une fois à bord, un jeune mousse se plaint de maux bien précis, et Sumner découvre sur lui des sévices importants (ils sont très détaillés, donc plutôt difficile à lire, mieux vaut s'accrocher). Peu de temps après, le jeune mousse est retrouvé mort étranglé. #8232; Avec l'aide du capitaine, Sumner enquête, ce qui le conduira peu à peu vers Henry Drax, un harponneur brutal et sanguinaire. #8232;#8232; Une lecture pas toujours facile de part ses descriptions assez sanglantes et violentes (voir pire), un univers glauque voir malsain.#8232;#8232; L'entrée en matière du roman est choquante et violente. #8232;#8232;Le roman est prenant, mais un peu lent et on peut vite s'ennuyer. #8232; C'est un récit d'aventures plutôt bien documenté, les descriptions des conditions de vie à bord d'un baleinier sont intéressantes.
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