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De la guerre
Laurent Murawiec (traduit par)
Collection : Tempus
Date de parution : 13/03/2014
Éditeurs :
Perrin

De la guerre

Laurent Murawiec (traduit par)
Collection : Tempus
Date de parution : 13/03/2014

Une nouvelle traduction de ce classique de l’art de la guerre, présentée par Gérard Chaliand.

« La guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens. »
« Le perfectionnement incessant des armes à feu montre à l’envi que les progrès de la civilisation n’entravent ni...
« La guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens. »
« Le perfectionnement incessant des armes à feu montre à l’envi que les progrès de la civilisation n’entravent ni n’abolissent en rien la tendance inhérente à la guerre. »

Œuvre majeure, De la guerre marque une rupture radicale dans la façon...
« La guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens. »
« Le perfectionnement incessant des armes à feu montre à l’envi que les progrès de la civilisation n’entravent ni n’abolissent en rien la tendance inhérente à la guerre. »

Œuvre majeure, De la guerre marque une rupture radicale dans la façon de concevoir le phénomène guerrier. Pour Carl von Clausewitz et, après lui, pour toute la doctrine militaire occidentale, la stratégie et la tactique constituent un art fondé sur des principes rationnels au service d’une volonté. Cette édition, dont les parties les plus techniques ont été retranchées, donne un Clausewitz d’autant plus lisible que la nouvelle traduction de Laurent Murawiec est à la fois fidèle et limpide. Cet ouvrage capital, véritable bréviaire de la guerre totale, mérite d’être redécouvert.
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EAN : 9782262044107
Code sériel : 127
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 448
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262044107
Code sériel : 127
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 448
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • acg0413 14/10/2023
    La pensée de Clausewitz est claire. La guerre est un « caméléon » qui change de formes à l’infini, mais n’a qu’une seule nature: « anéantir l’ennemi ». Aussi, si elle est contrôlée par les Etats, la guerre est « la continuation de la politique par d’autres moyens ». Son point culminant/ idéal type serait la guerre absolue par la « montée aux extrêmes des belligérants ». Ainsi l’auteur pose les piliers de ce que sera cette oeuvre magistrale. De la Guerre est un essai théorique visant à faire comprendre la nature, les formes et les raisons de la guerre par une fine analyse autant théorique, que pratique, que psychologique(bien évidemment, au XIXe siècle Clausewitz s’arrête aux guerres Révolutionnaires et Napoléoniennes…). C’est l’essence même de la compréhension des combats des Temps Modernes. Il est ,je trouve, indispensable de lire ce traité pour comprends entant soit peu les conflits de l’histoire occidentale, mais aussi les conflits contemporains qui se déroulent en ce moment même sur le sol européen! Si la visualisation de la guerre clausewitzienne est contestable, elle reste largement abordable et compréhensible, que vous soyez savant ou profane :) Un classique à lire et surtout à relire (chapitres par chapitres, livres par livres , de temps en temps, car l’overdose n’est pas loin).La pensée de Clausewitz est claire. La guerre est un « caméléon » qui change de formes à l’infini, mais n’a qu’une seule nature: « anéantir l’ennemi ». Aussi, si elle est contrôlée par les Etats, la guerre est « la continuation de la politique par d’autres moyens ». Son point culminant/ idéal type serait la guerre absolue par la « montée aux extrêmes des belligérants ». Ainsi l’auteur pose les piliers de ce que sera cette oeuvre magistrale. De la Guerre est un essai théorique visant à faire comprendre la nature, les formes et les raisons de la guerre par une fine analyse autant théorique, que pratique, que psychologique(bien évidemment, au XIXe siècle Clausewitz s’arrête aux guerres Révolutionnaires et Napoléoniennes…). C’est l’essence même de la compréhension des combats des Temps Modernes. Il est ,je trouve, indispensable de lire ce traité pour comprends entant soit peu les conflits de l’histoire occidentale, mais aussi les conflits contemporains qui se déroulent en ce moment même sur le sol européen! Si la visualisation de la guerre clausewitzienne est contestable, elle reste largement abordable et compréhensible, que vous soyez savant ou profane :) Un classique à lire et surtout à relire (chapitres par chapitres, livres par livres , de temps en temps, car l’overdose n’est...
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  • Thomas_Harnois 04/11/2022
    Bien loin de la pureté stylistique de « L’art de la guerre » de Sun Tzu, « De la guerre » est un ouvrage difficile d’accès car plutôt abstrait et théorique, et ressemble par sa construction austère à un traité de philosophie. Clausewitz tout en faisant acte d’humilité, pose les premières bases de la théorie de la guerre occidentale moderne en citant souvent en exemple son contemporain Napoléon, symbole du génie militaire, de la guerre « totale » et des mouvements révolutionnaires. J’ai plus particulièrement aimé ses parties tactiques et psychologiques plutôt que les larges considérations politico-stratégiques sur lesquelles il est de l’aveu de l’auteur bien difficile de théoriser solidement.
  • balarasse 15/01/2022
    Du lourd... par la qualité de l'ouvrage et la difficulté à le digérer. Cette pierre angulaire de la théorie militaire est une analyse théorique et philosophique de l'objet 'Guerre' tel qu'il existait au XIXème siècle. Cet essai, bien qu'ancien, est d'une incroyable densité et mérite certainement plusieurs lectures pour être compris pleinement. Le niveau d'abstraction et de réflexion fait parfois penser à du pseudo Kant. Ça doit le style allemand qui veut ça =) Je me contenterai d'énoncer les concepts et idées que j'ai trouvé les marquants: - La guerre n’est qu’un moyen d’atteindre un objectif et non une fin en soi - La guerre n'est donc que le prolongement de la Politique. - En tant qu'objet isolé et réduit à sa quintessence, la guerre est conflit entre deux partis ayant chacun pour but d'anéantir l'autre. Cela ne l'est jamais en pratique. - Vision rationnelle et scientifique de la guerre comme une équation d’une extrême complexité variant avec le temps et contenant d’innombrables inconnues - La somme des incertitudes n’est jamais réductibles à zéro et est nommée “brouillard de guerre” - Il n'existe pas de dogmes ni méthodes préétablies et tenter d'en suivre est source d'échec - Chaque guerre est unique et possède ses propres spécificités L'auteur descend également du niveau théorique au niveau pratique. Les principaux points de ce type que j'ai noté sont: - Perdre une bataille ou un engagement n’est pas perdre la guerre. - Description des facteurs permettant d'avoir l'ascendant - Réflexions à la fois séparées et croisées aux niveaux stratégique et tactique - Nombreux exemples historiques, principalement en rapport avec Napoléon et Frédéric le grand. Bien que datant d'un monde dont le paradigme de la guerre est très différent du notre, cet essai est trop qualitatif et trop majeur pour ne pas être lu. Son seul défaut est son niveau d'abstraction et de langage qui rendent la lecture parfois ardue, mais c'est un effort qui est amplement récompensé.Du lourd... par la qualité de l'ouvrage et la difficulté à le digérer. Cette pierre angulaire de la théorie militaire est une analyse théorique et philosophique de l'objet 'Guerre' tel qu'il existait au XIXème siècle. Cet essai, bien qu'ancien, est d'une incroyable densité et mérite certainement plusieurs lectures pour être compris pleinement. Le niveau d'abstraction et de réflexion fait parfois penser à du pseudo Kant. Ça doit le style allemand qui veut ça =) Je me contenterai d'énoncer les concepts et idées que j'ai trouvé les marquants: - La guerre n’est qu’un moyen d’atteindre un objectif et non une fin en soi - La guerre n'est donc que le prolongement de la Politique. - En tant qu'objet isolé et réduit à sa quintessence, la guerre est conflit entre deux partis ayant chacun pour but d'anéantir l'autre. Cela ne l'est jamais en pratique. - Vision rationnelle et scientifique de la guerre comme une équation d’une extrême complexité variant avec le temps et contenant d’innombrables inconnues - La somme des incertitudes n’est jamais réductibles à zéro et est nommée “brouillard de guerre” - Il n'existe pas de dogmes ni méthodes préétablies et tenter d'en suivre est source d'échec - Chaque guerre est unique et possède ses propres spécificités L'auteur descend également du niveau...
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  • Shelob 14/12/2021
    Ce livre faisait partie de mes lectures obligatoires lors de ma deuxième année de prépa dont le thème était "la guerre". Je me souviens que le livre ne m'emballait pas et que c'était presque à reculons que j'avais commencé cette lecture. Cependant, très vite, je me suis retrouvée happée par cette lecture. Le discours est bien construit, accessible, très intéressant et encore d'actualité à bien des aspects.
  • PatrickCasimir 07/05/2021
    C'est un ouvrage assez lourd, pénible à lire quand on le compare à l'Art de la guerre de Sun Tzu. le style est répétitif par endroit, voire brouillon et fatigant , à force de vouloir prétendre établir une SCIENCE de la guerre qui ne peut être, de toute façon. Cela étant, les vertus du général en chef, de même que les attendus de l'engagement ne peuvent être niés (engagement quoiqu'il en coûte en vies humaines- autre différence avec Sun Tzu). Et les écoles militaires en ont fait leur miel - surtout les écoles allemandes évidemment. CVC a visiblement été impressionné par les guerres napoléoniennes et par l'empereur lui-même. Il est vrai que la bataille des trois empereurs aura été un modèle du genre... De nos jours, CVC s'invite dans les écoles de management supposées former des leaders, de vrais chefs... Je demande à voir. Pat
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