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De Marquette à Veracruz
Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 05/01/2006
Éditeurs :
10/18

De Marquette à Veracruz

Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 05/01/2006
« Un roman magistral, le plus beau qu'ait écrit Big Jim, avec Dalva et La Route du retour. »
L’Express

David Burkett, quatrième du nom, est l’héritier d’une famille lourde à porter, responsable du déboisage sauvage du Michigan. Entre une mère alcoolique et un père cynique, prédateur sexuel, David s’exile,...

David Burkett, quatrième du nom, est l’héritier d’une famille lourde à porter, responsable du déboisage sauvage du Michigan. Entre une mère alcoolique et un père cynique, prédateur sexuel, David s’exile, en quête d’expiation. Dans le décor lyrique des grandes plaines, son parcours initiatique est marqué par la tragédie familiale et...

David Burkett, quatrième du nom, est l’héritier d’une famille lourde à porter, responsable du déboisage sauvage du Michigan. Entre une mère alcoolique et un père cynique, prédateur sexuel, David s’exile, en quête d’expiation. Dans le décor lyrique des grandes plaines, son parcours initiatique est marqué par la tragédie familiale et la beauté des femmes…

« Un roman magistral, le plus beau qu'ait écrit Big Jim, avec Dalva et La Route du retour. »Â 
L’Express

Traduit de l'anglais (États-Unis)
par Brice Mathieussent

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EAN : 9782264041159
Code sériel : 3865
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264041159
Code sériel : 3865
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« De tous les talents qui peuvent susciter l'admiration chez un écrivain, il en est un auquel on pense rarement, le plus évident et le plus étonnant peut-être : son aptitude à nous embarquer dans un univers qui n'est pas le nôtre et sa manière, parfois, de forcer notre indifférence jusqu'à faire naître l'émotion. [...] Aussi, n'est-il nul besoin de s'intéresser à la chasse ou à la pêche, aux oiseaux et à l'alcool [...] aux grands espaces et à la vie dans la nature, pour trouver son bonheur dans les livres de Jim Harrison. »
Raphaëlle Rérolle, Le Monde

« Le dernier Jim Harrison est un western sentimental sur une ligne Nord-Sud, Michigan-Mexico, où le narrateur trouvera sa vérité dans le sang répandu par son père. C'est Œudipe au saloon, sur fond de quête pour le wild life fund. Sous le masque de David, transparaît un Jim Harrison rajeuni et lyrique, qu'on reconnaît sans peine. »
Manuel Carcassonne, Magazine littéraire

« Une fresque, un roman d'apprentissage, un hymne à la beauté de la nature [...]. Œuvre étouffante autant qu'éblouissante, De Marquette à Véracruz laisse un goût de brûlé, une amertume, un vide presque. Restent de beaux portraits, ces pages aux odeurs enivrantes d'arbres et de pluies, de terre et d'eau. »
Yaël Ecke, La Croix

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lilinath07 11/01/2024
    Une fois refermé Retour en terre, j'ai immédiatement voulu relire De Marquette à Veracruz. J'ai un petit peu moins accroché à cette lecture, qui a plus trainé en longueur. Je n'arrive pas trop à définir pourquoi, peut-être le personnage central de Retour en terre, Donald est-il plus solaire que celui de son beau-frère.... Ou peut-être que Retour en terre, par son sujet et sa nature ce conclusion à l'histoire de cette famille, me rend davantage aux tripes. Toujours est-il que l'écriture de Jim Harrison est toujours aussi puissante et que certains passages, phrases ou paragraphes sont extrêmement forts....
  • JeanMichel11430 10/10/2023
    Jim Harrison est décédé (en 2016) pendant la lecture de ce roman, malheureuse coïncidence, mais qui a donné une perspective nouvelle à cet ouvrage. L’histoire d’un homme en quête du passé tourmenté de sa famille. Une œuvre riche où se mêlent la violence, le sexe, les joies et les tragédies. Tous les personnages sont profonds et donnent au roman sa véritable dimension. Les femmes en particuliers sont des héroïnes de roman à part entière. David, le héro, ne contrôle pas son existence, chacune de ses actions finalement due aux autres et essentiellement son père qu’il hait et aime profondément. Enfin, ce roman commence par la fin, la mort du père. Pourtant « Big Jim » nous l’a fait oublier jusqu’à l’ultime page, dans laquelle elle revient comme une claque. Il me reste à découvrir les autres romans de Jim Harrison afin d’en savourer de somptueuses pages.
  • Marc98 24/08/2023
    Ai-je aimé ce livre? C’est une question à laquelle j’ai du mal à répondre. Je dirai que j’aurai répondu non, pendant une bonne partie de ma lecture mais plutôt par l’affirmative maintenant que je l’ai terminé. C’est assez paradoxal, j’en conviens. Cela raconte les « états d’âme » du narrateur, fils d’une famille riche et n’ayant pas l’obligation de travailler pour gagner sa vie, famille que l’on qualifierait aujourd’hui de toxique. En effet, son père est un sale type, un criminel violeur pédophile, alcoolique, et ce fils porte en lui pendant tout le livre, la culpabilité des agissements de son père mais avant lui ceux de ses grands parents qui ont bâti leur fortune sur une cupidité sans frein. Sa mère est une mondaine, plutôt terne sans véritable intérêt pour ses enfants. Le narrateur est très perturbé par ses obsessions sexuelles sans pour autant qu’elles soient pathologiques. Il décrit aussi ses obsessions pour la pêche, la promenade en barque à ramer et aussi l’exploration de la nature à la recherche des traces de la prédation de ses ancêtres sur les forets de sa région d’origine dont il veut en faire un livre. C’est l’histoire de 30 ans d’une vie et des réflexions et questionnements du narrateur, comme l’écoulement tranquille d’une rivière ou d’un fleuve sur lequel il aimait ramer. J’ai retrouvé dans l’écriture de Harrison, un « parfum » de celle de Philip ROTH, lui aussi grand écrivain américain. Je ne regrette en rien avoir lu ce livre un peu long, et j’ai passé plutôt un bon moment à le lire. N’est-ce pas en définitive, ce que l’on attend de la lecture d’un livre?Ai-je aimé ce livre? C’est une question à laquelle j’ai du mal à répondre. Je dirai que j’aurai répondu non, pendant une bonne partie de ma lecture mais plutôt par l’affirmative maintenant que je l’ai terminé. C’est assez paradoxal, j’en conviens. Cela raconte les « états d’âme » du narrateur, fils d’une famille riche et n’ayant pas l’obligation de travailler pour gagner sa vie, famille que l’on qualifierait aujourd’hui de toxique. En effet, son père est un sale type, un criminel violeur pédophile, alcoolique, et ce fils porte en lui pendant tout le livre, la culpabilité des agissements de son père mais avant lui ceux de ses grands parents qui ont bâti leur fortune sur une cupidité sans frein. Sa mère est une mondaine, plutôt terne sans véritable intérêt pour ses enfants. Le narrateur est très perturbé par ses obsessions sexuelles sans pour autant qu’elles soient pathologiques. Il décrit aussi ses obsessions pour la pêche, la promenade en barque à ramer et aussi l’exploration de la nature à la recherche des traces de la prédation de ses ancêtres sur les forets de sa région d’origine dont il veut en faire un livre. C’est l’histoire de 30 ans d’une vie et des réflexions et questionnements du narrateur, comme l’écoulement tranquille d’une rivière...
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  • Claire45 06/02/2023
    David Burkett est un jeune garçon qui enquête sur l'origine de la richesse familiale basée sur la déforestation massive du Michigan, privant les locaux de leurs revenus. Avec sa soeur Cynthia, ils s'opposent au Père, un pervers sexuel que tout le monde craint alors que la mère se noie dans l'alcool et les médicaments. Lui-même cherche de l'aide dans la religion d'abord puis auprès de son oncle, un personnage haut en couleurs. Son destin sera marqué par la rencontre avec plusieurs femmes : Véra, une jeune mexicaine que le père a violée et mise enceinte alors qu'elle est la fille de son intendant ami et confident ; Riva, la compagne de son oncle, femme équilibrée et attachante qui se consacre à l'éducation des enfants pauvres ; Vernice, une poétesse au franc parler qui le ramène à la réalité des faits. J'ai parfois perdu le fil et mon intérêt au cours de cette épopée familiale malgré la richesse de l'écriture.
  • Laveze 17/09/2022
    DE MARQUETTE à VERACRUZ de JIM HARRISON Péninsule nord, chère à Harrison, David Burkett est issu de plusieurs générations de Burkett qui ont fait fortune en exploitant les richesses naturelles locales. Il est donc riche, honteux de l’être comme il a honte de son père, pervers sexuel et manipulateur avec lequel il ne veut rien avoir à faire. Sa mère jouit de la fortune et évite les discussions gênantes. Dans ce contexte David navigue à vue et veut écrire un mémoire, une thèse sur toutes les exactions économiques de sa famille. Au fil des années, car on est dans un genre de roman d’initiation, il va croiser des femmes, trois plus particulièrement, Véra, une jeune mexicaine, Vernice, la poétesse et Riva, la noire. Pendant toutes ces années d’adolescence, David va tenter de se forger une identité, d’alléger le fardeau de la responsabilité familiale, il va tâtonner tant avec les femmes qu’avec le travail. Il va s’éveiller au monde, à la réalité, loin de ses rêves d’adolescent. Il va devoir endurer les frasques sexuelles de son père, ivrogne, voleur et prédateur. C’est un des grands romans de Jim Harrison avec Dalva, celui dans lequel il met peut-être le plus de sa vision du monde, de ce côté très désenchanté tout en aimant la vie. Bien sûr la nature est toujours omniprésente mais il y a tellement de richesse dans ce roman qu’il faut tout simplement le lire, s’immerger. DE MARQUETTE à VERACRUZ de JIM HARRISON Péninsule nord, chère à Harrison, David Burkett est issu de plusieurs générations de Burkett qui ont fait fortune en exploitant les richesses naturelles locales. Il est donc riche, honteux de l’être comme il a honte de son père, pervers sexuel et manipulateur avec lequel il ne veut rien avoir à faire. Sa mère jouit de la fortune et évite les discussions gênantes. Dans ce contexte David navigue à vue et veut écrire un mémoire, une thèse sur toutes les exactions économiques de sa famille. Au fil des années, car on est dans un genre de roman d’initiation, il va croiser des femmes, trois plus particulièrement, Véra, une jeune mexicaine, Vernice, la poétesse et Riva, la noire. Pendant toutes ces années d’adolescence, David va tenter de se forger une identité, d’alléger le fardeau de la responsabilité familiale, il va tâtonner tant avec les femmes qu’avec le travail. Il va s’éveiller au monde, à la réalité, loin de ses rêves d’adolescent. Il va devoir endurer les frasques sexuelles de son père, ivrogne, voleur et prédateur. C’est un des grands romans de Jim Harrison avec Dalva, celui dans lequel il met peut-être le plus de sa vision...
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