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De si jolies ruines
Jean Esch (traduit par)
Date de parution : 04/06/2015
Éditeurs :
10/18

De si jolies ruines

Jean Esch (traduit par)
Date de parution : 04/06/2015
1962, Italie. Évadée du tournage de Cléopâtre pour « raison de santé », la starlette américaine Dee Moray se réfugie à Porto Vergogna. Pasquale, patron de l'unique hôtel du village, est aussitôt... 1962, Italie. Évadée du tournage de Cléopâtre pour « raison de santé », la starlette américaine Dee Moray se réfugie à Porto Vergogna. Pasquale, patron de l'unique hôtel du village, est aussitôt conquis. Mais pistée par son infâme producteur et l'acteur Richard Burton, amant de Liz Taylor, la belle déchaîne une tempête... 1962, Italie. Évadée du tournage de Cléopâtre pour « raison de santé », la starlette américaine Dee Moray se réfugie à Porto Vergogna. Pasquale, patron de l'unique hôtel du village, est aussitôt conquis. Mais pistée par son infâme producteur et l'acteur Richard Burton, amant de Liz Taylor, la belle déchaîne une tempête de passions qui va bousculer et lier à jamais leurs destins... Tissant sur un demi-siècle les vies échevelées de ses héros, folle épopée amoureuse et satire décapante du show-business, Jess Walter signe un roman élégant et enchanteur.

« On pense au Gatsby de Fitzgerald pour la mélancolie et les destins brisés, mais aussi pour l'élégance des sentiments. (…) Comment faire de sa vie un magnifique gâchis ? C'est tout l'art de Jess Walter que d'illuminer ce grand thème. » Hélèna Villovitch, Elle

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Esch

 
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EAN : 9782264059031
Code sériel : 4958
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264059031
Code sériel : 4958
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SagnesSy 18/04/2021
    Nous sommes en 1962, et Pascale a dû rentrer dans son minuscule village perché sur une côte italienne, à cause de sa mère (« Après l’enterrement, il supplia sa vieille mère de venir vivre à Florence, mais cette simple proposition la scandalisa. « Quelle épouse serais-je si j’abandonnais ton père uniquement parce qu’il est mort ? »« ). Il y a repris le tout petit hôtel paternel qui a en réalité un seul et unique client, un américain qui, quinze jour par an, vient y peaufiner le seul et unique chapitre qu’il ait jamais écrit. Nous sommes en alternance également de nos jours, à Hollywood, en compagnie d’un producteur très hollywoodien – Michaël Deane – qui incarne toutes les dérives liées à l’industrie du cinéma. Enfin nous suivons la vie de Dee Moray, que Deane a envoyé (sans le savoir) vers Pascale en 1962. En 456 pages parfaites, nous sommes partie prenante du tournage d’un film, d’un pitch incroyablement prometteur, d’un stand-up touchant et sincère, d’un brillant chapitre de roman et assistons à une pièce de théâtre qui parvient à nous couper le souffle. Le tout sur un rythme qui ne faiblit jamais et qui distille à chaque page de puissants charmes d’attachement, ceux liés aux perdants magnifiques et aux salauds sans rédemption : quelle histoire, mais quelle histoire !Nous sommes en 1962, et Pascale a dû rentrer dans son minuscule village perché sur une côte italienne, à cause de sa mère (« Après l’enterrement, il supplia sa vieille mère de venir vivre à Florence, mais cette simple proposition la scandalisa. « Quelle épouse serais-je si j’abandonnais ton père uniquement parce qu’il est mort ? »« ). Il y a repris le tout petit hôtel paternel qui a en réalité un seul et unique client, un américain qui, quinze jour par an, vient y peaufiner le seul et unique chapitre qu’il ait jamais écrit. Nous sommes en alternance également de nos jours, à Hollywood, en compagnie d’un producteur très hollywoodien – Michaël Deane – qui incarne toutes les dérives liées à l’industrie du cinéma. Enfin nous suivons la vie de Dee Moray, que Deane a envoyé (sans le savoir) vers Pascale en 1962. En 456 pages parfaites, nous sommes partie prenante du tournage d’un film, d’un pitch incroyablement prometteur, d’un stand-up touchant et sincère, d’un brillant chapitre de roman et assistons à une pièce de théâtre qui parvient à nous couper le souffle. Le tout sur un rythme qui ne faiblit jamais et qui distille à chaque page de...
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  • Pippolin 23/06/2016
    Quelle bonne surprise que ce livre ! Drôle, optimiste, nostalgique, il nous propose de suivre les destins entremêlés d'une demi-douzaine de personnages et, au travers d'eux, de voyager dans l'espace – du petit village de Porto Vergogna dans les Cinque Terre à Hollywood, en passant par l'Ecosse – et dans le temps – de la seconde guerre mondiale à nos jours. Avec en guest- star, Richard Burton, pas moins, échappé du tournage de Cléopâtre… Ce patchwork, composé de morceaux de bravoure et de pièces un peu plus lâches, voire déroutantes, constitue un véritable plaisir de lecture où l'on sourit, souvent, aux bons mots de l'auteur et à ses images inédites et drôles. Il est dommage que l'avant dernier chapitre, ce long chapitre au cours duquel toutes les destinées se rejoignent avant, pour certaines, de s'éloigner à jamais, ait été traité comme le final d'une pièce de boulevard. A le lire, on a l'impression que l'auteur était pressé de finir son roman. Et même si Jess Walter se reprend dans un dernier chapitre empreint de romantisme, il laisse planer quelques regrets. de ces regrets qui distinguent un bon roman d'un grand roman.
  • Bellonzo 01/04/2016
    Voilà un bon roman, peut-être un petit peu éparpillé tant Jess Walter mêle les époques et nous confronte à de forts personnages en des âges différents. En vrac un écrivain américain qui écrira bien peu, lors de la libération de l'Italie en 1944. Une jeune actrice sur la côte ligure, échappée du tournage de Cléopâtre en 62. Un très modeste hôtelier italien et sa mère dans le minuscule port de Porto Vergogna, tout un programme. Un producteur américain typique donc mesquin et grandiose. Gravitent tout autour Richard Burton en personne, et bien d'autres.... De si jolies ruines brasse beaucoup de thèmes. Des destins fracassés comme dans un feuilleton, l'exotisme que présentait encore dans les années 60 la Riviera, la satire un peu facile de Hollywood et de ses moeurs avec caprices de stars et infantilisation, une jolie histoire d'amitié qui survivra à cinquante années de séparation. Notre tendresse va davantage à Pasquale et Dee la jeune actrice emportée dans une sombre machination. Ce sont évidemment les coeurs purs. Mais les puissants sont bien campés, notamment le producteur Michael Deane, inspiré de... et le portrait de Burton, star des paparazzi des sixties est également saisissant. C'est un livre riche en péripéties, en aller retour, où le lien avec notre époque passe par les années cames, les années seringues dorénavants inhérentes à presque toute littérature. C'est Pat, fils de Dee, musicien rock qui assure cette partition. Mais j'ai peur d'être un peu confus à la chronique de ce livre, presque trop riche. Car Jess Walter revient sur un épisode de la conquête de l'Ouest, l'expédition Donner, tragédie dans les Montagnes Rocheuses en 1846. Récapitulons calmement, toute l'Amérique est là, la guerre en Italie, le cinéma et les affaires, les parties fines et l'alcool, le rock et la Californie, la mythologie du western, tout de déraison. Notre ami Pasquale, Italien du nord, n'en est que plus sensible, et sensé. Un très bon moment de lecture, un peu trop encensé quand même à mon goût. Mais, rappel, comme toujours, ce n'est que mon avis. Je crois que Beautiful ruins est un projet de cinéma. Je n'ai aucune autre information à ce sujet. Nous en resterons donc au projet avant d'aller au cinéma. Voilà un bon roman, peut-être un petit peu éparpillé tant Jess Walter mêle les époques et nous confronte à de forts personnages en des âges différents. En vrac un écrivain américain qui écrira bien peu, lors de la libération de l'Italie en 1944. Une jeune actrice sur la côte ligure, échappée du tournage de Cléopâtre en 62. Un très modeste hôtelier italien et sa mère dans le minuscule port de Porto Vergogna, tout un programme. Un producteur américain typique donc mesquin et grandiose. Gravitent tout autour Richard Burton en personne, et bien d'autres.... De si jolies ruines brasse beaucoup de thèmes. Des destins fracassés comme dans un feuilleton, l'exotisme que présentait encore dans les années 60 la Riviera, la satire un peu facile de Hollywood et de ses moeurs avec caprices de stars et infantilisation, une jolie histoire d'amitié qui survivra à cinquante années de séparation. Notre tendresse va davantage à Pasquale et Dee la jeune actrice emportée dans une sombre...
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  • Albertine22 03/10/2015
    L'embarquement pour Porto Vergogna ne ressemble en rien à celui pour Cythère ! Ce petit village de pêcheurs de sardines et d'anchois, doté d'un unique hôtel-restaurant qui ne compte que de très rares clients, n'a pas les atouts des ses voisines des Cinq Terres, Portovenere ou Riomaggiore. Le seul fidèle est Alvis qui vient rituellement passer quinze jours chaque printemps pour avancer son roman sur la Seconde Guerre Mondiale. Il s'emploie surtout pendant cette période à aligner les verres sur le comptoir plutôt que les lignes sur le papier. Nous sommes en 1962, Pasquale Tursi, 21 ans, vient de reprendre la tête de ce minuscule "Hotel adequate view" et se lance dans des travaux dignes de Sisyphe : fortifier la digue existante pour créer une plage et aplanir un terrain pour le transformer en terrain de tennis... Rêves fous que les habitants observent avec une ironie bienveillante. A croire pourtant que rêver n'est pas vain puisque débarque une jeune actrice américaine, Dee Moray. Elle a quitté précipitamment le tournage de "Cléopâtre" avec Elisabeth Taylor et Richard Burton et une aura de mystère entoure la raison de sa "retraite" dans ce lieu isolé. En fait, sa fuite a été orchestrée par Michael Deane, assistant de production, en fait un "nettoyeur" chargé par la Fox de faire en sorte que le film, devenu un vrai gouffre financier, s'achève dans les plus brefs délais. Le deuxième chapitre nous transporte de nos jours à Hollywood. L'histoire est à présent racontée par Claire Silver, assistante en chef du vieillissant Michael Deane, qui en est réduit à produire de la télé-réalité bas de gamme. Elle désespère , elle qui "voulait faire des films intelligents et émouvants". La jeune femme envisage de changer de métier quand surgit du passé Pasquale Tursi, à la recherche de l'actrice qui a illuminé brièvement son existence avant de disparaître mystérieusement. Jess Walter joue avec maestria sur la chronologie, il enchaîne des épisodes allant de la Seconde Guerre Mondiale à notre époque contemporaine pour mieux nous faire appréhender chacun des personnages. Il entremêle le vrai et le faux, nous fait découvrir un Richard Burton, aussi charismatique que destructeur, un milieu du cinéma où les acteurs commencent à devenir des légendes, légendes savamment orchestrées par les productions. Certains personnages, comme Pasquale ou Dee, sont profondément romanesques, deux papillons de nuit que la lumière a brûlés mais capables de résilience. La fin du roman est un pied de nez au cynisme, au pouvoir corrupteur de l'argent, à l'érosion des corps et des sentiments. Un roman à la construction d'une grande intelligence, aux multiples personnages qui tous trouvent leur place dans ce puzzle narratif ! Une lecture enthousiasmante ! L'embarquement pour Porto Vergogna ne ressemble en rien à celui pour Cythère ! Ce petit village de pêcheurs de sardines et d'anchois, doté d'un unique hôtel-restaurant qui ne compte que de très rares clients, n'a pas les atouts des ses voisines des Cinq Terres, Portovenere ou Riomaggiore. Le seul fidèle est Alvis qui vient rituellement passer quinze jours chaque printemps pour avancer son roman sur la Seconde Guerre Mondiale. Il s'emploie surtout pendant cette période à aligner les verres sur le comptoir plutôt que les lignes sur le papier. Nous sommes en 1962, Pasquale Tursi, 21 ans, vient de reprendre la tête de ce minuscule "Hotel adequate view" et se lance dans des travaux dignes de Sisyphe : fortifier la digue existante pour créer une plage et aplanir un terrain pour le transformer en terrain de tennis... Rêves fous que les habitants observent avec une ironie bienveillante. A croire pourtant que rêver n'est pas vain puisque débarque une jeune actrice américaine, Dee Moray. Elle a quitté précipitamment le tournage de "Cléopâtre" avec Elisabeth Taylor et Richard Burton et une aura de mystère entoure la raison de sa "retraite" dans ce lieu isolé. En fait, sa fuite a été...
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  • sweetie 03/09/2015
    Après Citizen Vince et La vie des financière des poètes que j'ai lus avec un égal bonheur, voici De si jolies ruines, un roman choral élégamment construit autour de personnages n'ayant, de prime abord, aucune affinité mais qui tous vont se rejoindre par l'effet du hasard ou du destin. Parsemé de pointes d'humour et d'un peu de philosophie et ayant pour cadre des endroits aussi variés que les Cinque Terre, Hollywood, Seattle et l'Idaho, les « héros » de cette délicieuse histoire, dont un Richard Burton hilarant, m'ont fait passer un très agréable moment de lecture.
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