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Devouchki
Jean-Baptiste Godon (traduit par)
Date de parution : 02/01/2020
Éditeurs :
10/18

Devouchki

Jean-Baptiste Godon (traduit par)
Date de parution : 02/01/2020
Après Volia Volnaïa, Victor Remizov livre un roman initiatique bluffant sur une jeunesse russe en perte de repères.
Après le succès de Volia volnaïa, Victor Remizov explore de nouveau les paradoxes d’une Russie à deux vitesses, entre campagne sibérienne et faste moscovite, pour dresser le portrait d’une jeunesse... Après le succès de Volia volnaïa, Victor Remizov explore de nouveau les paradoxes d’une Russie à deux vitesses, entre campagne sibérienne et faste moscovite, pour dresser le portrait d’une jeunesse qui cherche à se construire. Aussi glaçante qu’intense, une fresque brillante où s’entremêlent les destins de deux cousines en quête... Après le succès de Volia volnaïa, Victor Remizov explore de nouveau les paradoxes d’une Russie à deux vitesses, entre campagne sibérienne et faste moscovite, pour dresser le portrait d’une jeunesse qui cherche à se construire. Aussi glaçante qu’intense, une fresque brillante où s’entremêlent les destins de deux cousines en quête de repères.
À Beloretchensk, en plein cœur de l’immense Sibérie, Katia et Nastia, la vingtaine, lasses de voir leur quotidien s’embourber dans la misère, décident de quitter leur province natale pour les lumières de la capitale.
Elles rêvent d’avenir, d’argent, d’amour ; elles rêvent d’amitié, de joie, de nouveauté. Mais c’est le Moscou de l’argent sale, du mensonge et de la violence qui les accueille. À peine descendues du train, les voici traquant toit, travail, nourriture, craignant à chaque minute de devoir retourner auprès de leurs familles et assumer un échec.

Livrées à elles-mêmes dans une jungle urbaine d’une brutalité inouïe, les deux devouchki se verront contraintes de garder la tête froide pour éviter d’avoir à commettre le pire et de sacrifier ce qu’elles ont de plus cher : l’espoir.
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EAN : 9782264075406
Code sériel : 5506
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264075406
Code sériel : 5506
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PostTenebrasLire 15/01/2023
    J’ai beaucoup aimé le précédent roman de l’auteur «#8239;Volia Volnaïa#8239;». Dans ce nouveau livre, on suit deux jeunes filles qui montent à Moscou. Les perspectives sont très limitées dans le petit village sibérien qu’elles quittent. Deux jeunes filles, sans formation, sans point de chute, sans argent… que pourrai t’il mal se passer ? Une des jeunes filles est assez vulgaire, l’autre cultivée, belle et pure. Ces différences sont sans cesse rappelées. On sent un peu trop le manichéisme du récit. Oui, les personnages et ce qui va leur arriver perdue à Moscou est très, trop, prévisible. C’est sordide. Tout tourne ou presque autour de l’argent. Les exceptions sont rares, infiniment rares. Et l’histoire trop convenue ne m’a pas accroché. Par contre, rappel très utile : il n’y a pas que des Russes en Russie ! On l’oublie trop facilement les Ukrainiens, les Arméniens, les Azéris… Le rappel n’est pas inutile. On croit la Russie bien plus homogène quelle n’est. Autant la taïga était bien décrite, autant la ville de Moscou est un décor discret et quasiment peu décrit. Vous l’avez compris, l’auteur est bien plus à l’aide pour décrire la nature sauvage que la nature sauvage des humains que l’ont peu croiser dans une ville obnubilée par l’argent.
  • PtitVincent 24/08/2022
    Deux cousines sibériennes décident de partir pour Moscou dans le but de gagner plus d’argent et d’avoir enfin une vie digne de ce nom. Elles sont jeunes, belles et motivées. Nastia est de loin la plus décidée. Son objectif : trouver un homme riche qui saura l’entretenir. Pour cela, elle est prête à tous les compromis. Entrainée dans ce périple, Katia y va pour envoyer de l’argent à sa famille, ce qui permettrait à son père d’être opéré suite à un grave accident et à son frère d’être libéré de prison (dans ces situations, seule la corruption fait avancer les choses). Après quelques temps de galère, chacune va faire son chemin. Nastia va se mettre en couple avec Mourad, gérant dans un marché, mais surtout mafieux, menteur et mac. Loin du prince charmant tant espéré. Quant à Katia, elle multiplie les admirateurs bien malgré elle : son colocataire Alexeï, un photographe publicitaire, le personnel du restaurant qui l’embauche, puis le millionnaire Andreï, prêt (?) à tout lâcher pour elle. Malgré cela, Katia garde une certaine naïveté, voire une pureté face aux événements. Des hommes qui pour la plupart veulent régenter la vie des jeunes filles. Mais la différence des parcours va alimenter la jalousie de Nastia. Ces deux destins permettent à l’auteur de décrire la Russie contemporaine : restrictions des libertés, corruption, pouvoir de l’argent, mainmise des oligarques et des mafias, inégalités flagrantes entre une minorité très riches et une grande partie de la population qui tente tant bien que mal de survivre. Victor Remizov, par de nombreuses allusions et piques, critique le pouvoir en place (il fait notamment référence à la guerre entamée en Ukraine, ce qui devait alors être possible !). Un roman, parfois un peu trop manichéens, qui décrit sans détour une société qui a mal digéré son entrée fracassante dans le capitalisme, une démocratie qui a peine à s’imposer et un racisme systémique envers les minorités ethniques, ou simplement envers les provinciaux. Loin d’une carte postale idyllique de ce pays et des remarques qui plus que jamais sont d’actualité.Deux cousines sibériennes décident de partir pour Moscou dans le but de gagner plus d’argent et d’avoir enfin une vie digne de ce nom. Elles sont jeunes, belles et motivées. Nastia est de loin la plus décidée. Son objectif : trouver un homme riche qui saura l’entretenir. Pour cela, elle est prête à tous les compromis. Entrainée dans ce périple, Katia y va pour envoyer de l’argent à sa famille, ce qui permettrait à son père d’être opéré suite à un grave accident et à son frère d’être libéré de prison (dans ces situations, seule la corruption fait avancer les choses). Après quelques temps de galère, chacune va faire son chemin. Nastia va se mettre en couple avec Mourad, gérant dans un marché, mais surtout mafieux, menteur et mac. Loin du prince charmant tant espéré. Quant à Katia, elle multiplie les admirateurs bien malgré elle : son colocataire Alexeï, un photographe publicitaire, le personnel du restaurant qui l’embauche, puis le millionnaire Andreï, prêt (?) à tout lâcher pour elle. Malgré cela, Katia garde une certaine naïveté, voire une pureté face aux événements. Des hommes qui pour la plupart veulent régenter la vie des jeunes filles. Mais la différence des parcours va...
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  • Melpomene125 12/08/2022
    Les rêves de Nastia et Katia aurait pu être le titre français de Devouchki qui, je crois, signifie en russe « jeunes filles ». Nastia est plutôt vulgaire. Elle veut aller à Moscou pour trouver un homme riche qui l'entretiendra et avec lequel elle aura une belle vie. Katia, sa cousine, est très différente. Elle est non seulement belle mais aussi cultivée, raffinée, elle a une âme pure. Elle se laisse convaincre de quitter Beloretchensk et sa Sibérie natale par Nastia car elle a besoin d'argent pour aider sa famille. À cause d'un accident, son père est paralysé et l'opération qui pourrait lui rendre une partie de sa mobilité coûte très cher. Comment les deux cousines vont se débrouiller à Moscou? Qui va réaliser ses rêves ou atteindre ses objectifs ? La première moitié du roman m'a captivée mais la deuxième moitié voire le dernier tiers de Devouchki m'a laissée perplexe pour finir par m'ennuyer et me décevoir. La première moitié m'a plongée dans un roman réaliste, assez noir. Nastia se sent seule, désespérée et jalouse de sa cousine, à qui, en apparence, tout réussi. Katia arrive à accomplir et obtenir tout ce que désire Nastia. Celle-ci en est empêchée par sa trop grande vulgarité et n'a ainsi d'autre choix pour gagner sa vie que de travailler sur le marché que tient Mourad, un menteur invétéré, un mafieux qui vit de diverses combines. Ils ont l'idée épouvantable de vendre la virginité de Katia alors que celle-ci commence à s'éveiller à l'amour aux côtés d'Alexeï, son colocataire étudiant et fils d'un journaliste. La tension va crescendo et le drame éclate. J'ai aimé l'intrigue et l'écriture dans cette première moitié du roman. En revanche, la deuxième moitié de Devouchki m'a nettement moins enthousiasmée. J'ai trouvé affligeant que les conséquences du drame soient si peu traitées, voire assimilées à une fièvre ou une grippe qui terrasse Katia puis tout va beaucoup mieux, il n'y est plus jamais fait allusion. Katia n'en veut même pas à Nastia, qui lui a pourtant fait ce qu'il y a de pire. Il y avait pourtant là matière à une belle réflexion sur la haine et le pardon. Katia est présentée comme une âme pure mais personne n'est « pur » à ce point-là. Que signifie d'ailleurs ce concept de pureté dont la répétition m'a un peu énervée ? La suite de l'histoire, les réactions, le comportement de Katia m'ont paru peu crédibles voire invraisemblables, notamment son histoire d'amour avec Andreï, le millionnaire. Seul Alexeï et les quelques passages qui lui sont consacrés m'ont plu. J'ai eu du mal à comprendre la vision, les idées de l'auteur. Pour lui, la femme est soit vulgaire (Nastia), soit une prostituée de luxe qui s'ignore et joue la comédie de la pureté ? Les cas de conscience de Katia et ses visites chez le prêtre orthodoxe m'ont laissée perplexe, ainsi que les passages où l'avortement est perçu comme un meurtre d'enfant et semble l'objet d'une condamnation morale. Que dire de cette citation ?... « Nous contribuons au mal du monde, répondit Katia. Un homme doit vivre avec une femme, une femme avec un homme : c'est dans l'ordre des choses. Tout le reste est mal, tu le sais bien. Tout autre principe de conduite est destructeur. » D'après moi, Victor Remizov a voulu peindre probablement la pensée conservatrice de certains Russes, une sorte de repli sur les valeurs ancestrales de la famille traditionnelle. Les plus beaux passages sont pour Alexeï et ses réflexions: « Je pensais qu'on ne fait pas assez attention à la pureté qui nous entoure. Les âmes pures, on ne les remarque pas, tandis que les crapules nous sautent aux yeux. […] ça fait longtemps que j'essaie de comprendre… Pourquoi ce n'est pas le contraire ? » Il est la seule âme pure de ce roman et j'ai probablement regretté que Katia reconnaisse si peu ses mérites, à tel point que j'ai eu du mal à croire en la fin. Ce « happy end » sonnait faux mais ce n'est que mon avis. Plusieurs de mes ami(e)s babelionautes ont beaucoup aimé ce roman que j'ai découvert grâce à leurs avis. Je les en remercie. Même si je ne partage pas l'intégralité de leur enthousiasme, Devouchki offre une description réaliste de la Russie contemporaine et, entre autres, de l'état du journalisme. J'ai regretté que ces éléments soient noyés sous d'autres beaucoup moins intéressants.Les rêves de Nastia et Katia aurait pu être le titre français de Devouchki qui, je crois, signifie en russe « jeunes filles ». Nastia est plutôt vulgaire. Elle veut aller à Moscou pour trouver un homme riche qui l'entretiendra et avec lequel elle aura une belle vie. Katia, sa cousine, est très différente. Elle est non seulement belle mais aussi cultivée, raffinée, elle a une âme pure. Elle se laisse convaincre de quitter Beloretchensk et sa Sibérie natale par Nastia car elle a besoin d'argent pour aider sa famille. À cause d'un accident, son père est paralysé et l'opération qui pourrait lui rendre une partie de sa mobilité coûte très cher. Comment les deux cousines vont se débrouiller à Moscou? Qui va réaliser ses rêves ou atteindre ses objectifs ? La première moitié du roman m'a captivée mais la deuxième moitié voire le dernier tiers de Devouchki m'a laissée perplexe pour finir par m'ennuyer et me décevoir. La première moitié m'a plongée dans un roman réaliste, assez noir. Nastia se sent seule, désespérée et jalouse de sa cousine, à qui, en apparence, tout réussi. Katia arrive à accomplir et obtenir tout ce que désire Nastia. Celle-ci en est empêchée par sa trop grande vulgarité...
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  • audreyreadz 03/12/2020
    Un roman fleuve sur la Russie d'aujourd'hui: sa jeunesse aux abois, sa mafia toute puissante, son machisme. Nous y suivons deux jeunes filles de province, Katia et Nastia, deux cousines contraintes d'aller vivre dans la capitale pour trouver du travail. L'auteur dresse alors le portrait des deux faces opposées du pays: celle des zones rurales précaires mais authentiques et celle de Moscou, une grande ville froide et impitoyable. Les personnages sont passionnants et passionnés, crédibles de surcroît. Katia, personnage principal, est une jeune femme plutôt naïve bien qu'instruite qui traversera énormément d'épreuves, c'est un personnage féminin puissant. Un livre riche sur un pays à la complexité fascinante.
  • krzysvanco 11/08/2020
    Katia, 20 ans, et Nastia, 24 ans, sont cousines et habitent à Belaretchensk, en Sibérie orientale. La vie y est dure et l’argent manque. Nastia rêve de partir pour Moscou, échapper à la misère, s’éloigner de sa mère alcoolique et surtout pour y trouver le luxe et un homme riche, elle convainc Katia de l’accompagner, celle-ci voulant trouver l’argent nécessaire pour soigner son père accidenté et aider son frère prisonnier. Leur arrivée dans l’eldorado rêvé est très difficile, pas d’endroit où se loger, pas de travail, pas d’argent... Tout sépare ces cousines, autant Nastia est méchante, jalouse, envieuse, vulgaire, paresseuse, inculte et ne cherche qu’un homme riche pour l’entretenir, autant Katia est tout l’opposé, elle est pure, vierge, à beaucoup lu, travailleuse, aime Mozart et ne pense qu’à sa famille qu’elle veut aider, a des scrupules moraux ... Contraste saisissant donc, un peu forcé peut-être si Victor Remizov ne nuançait pas quelque peu le portrait peu flatteur de Nastia. Katia trouvera un travail de serveuse dans un restaurant, rencontrera Alexeï qui sera amoureux d’elle (mais partira étudier à Londres) puis après un événement dramatique Andreï, un milliardaire. Nastia vivra aux crochets de Mourad, un caïd. Le roman nous confronte à deux visages différents de la Russie d’aujourd’hui : la pauvreté extrême et le luxe opulent, les Moscovites et leur mépris pour les personnes arrivant des ex-républiques, il y a tout un monde entre les proches du pouvoir ou les oligarques véreux et les autres qui luttent pour simplement survivre, entre Moscou où la corruption règne et où tout peut s’acheter. L’auteur détaille bien les deux principales protagonistes mais s’attache aussi aux personnages secondaires. C’est une image cruelle de la Russie actuelle, de sa jeunesse qui rêve d’avenir. Le roman se lit facilement, il est parsemé de dialogues et ses 400 pages sont avalées rapidement Katia, 20 ans, et Nastia, 24 ans, sont cousines et habitent à Belaretchensk, en Sibérie orientale. La vie y est dure et l’argent manque. Nastia rêve de partir pour Moscou, échapper à la misère, s’éloigner de sa mère alcoolique et surtout pour y trouver le luxe et un homme riche, elle convainc Katia de l’accompagner, celle-ci voulant trouver l’argent nécessaire pour soigner son père accidenté et aider son frère prisonnier. Leur arrivée dans l’eldorado rêvé est très difficile, pas d’endroit où se loger, pas de travail, pas d’argent... Tout sépare ces cousines, autant Nastia est méchante, jalouse, envieuse, vulgaire, paresseuse, inculte et ne cherche qu’un homme riche pour l’entretenir, autant Katia est tout l’opposé, elle est pure, vierge, à beaucoup lu, travailleuse, aime Mozart et ne pense qu’à sa famille qu’elle veut aider, a des scrupules moraux ... Contraste saisissant donc, un peu forcé peut-être si Victor Remizov ne nuançait pas quelque peu le portrait peu flatteur de Nastia. Katia trouvera un travail de serveuse dans un restaurant, rencontrera Alexeï qui sera amoureux d’elle (mais partira étudier à Londres) puis après un...
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