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Dom Juan
Matthieu Baumier (préface de)
Date de parution : 28/03/2019
Éditeurs :
Pocket

Dom Juan

Matthieu Baumier (préface de)
Date de parution : 28/03/2019
LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÉCLE -
En 1664, Dom Juan déchaîne le scandale et soulève les passions. Molière a déjà ridiculisé la société de son temps, précieux, marquis, médecins, dévots....
LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÉCLE -
En 1664, Dom Juan déchaîne le scandale et soulève les passions. Molière a déjà ridiculisé la société de son temps, précieux, marquis, médecins, dévots. Le personnage de Dom Juan, figure exemplaire de l’impiété et de l’athéisme, lui offre un sujet plus dangereux encore. Ce...
LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÉCLE -
En 1664, Dom Juan déchaîne le scandale et soulève les passions. Molière a déjà ridiculisé la société de son temps, précieux, marquis, médecins, dévots. Le personnage de Dom Juan, figure exemplaire de l’impiété et de l’athéisme, lui offre un sujet plus dangereux encore. Ce grand seigneur est le diable en personne. Il blasphème, méprise ses créanciers, étincelle d’esprit et de méchanceté. Il séduit mille femmes, pour les humilier après. À ses côtés, son valet, Sganarelle, est terrorisé par son insolence, son aisance, son cynisme.

Aujourd’hui encore, le génie et le miracle de Molière, dont la voix s’élève chaque soir dans tous les théâtres du monde, nous fait rire et frémir.

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EAN : 9782266295963
Code sériel : 12368
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266295963
Code sériel : 12368
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lelecteurabsolu 03/04/2024
    La source de toute littérature libertine, le premier livre et le dernier, qui résume tout, dit tout, condense tout. C'est un texte remarquable de comédie et de tragédie que chaque suffisant lecteur devrait avoir lu au moins une fois dans sa vie. Quelle langue aussi... c'est somptueux
  • CharlyyPhoenix 22/03/2024
    Dom Juan ou Le festin de pierre – by Molière – 128 pages – Pocket – 18 Juillet 2006 (pour la présente édition.) A l’heure des défis impossibles ou plutôt difficiles, j’avais pour objectif de lire 1000 livres cette année. Un copain m’a dit « Pourquoi pas 1003 comme dans Dom Juan » Et j’ai dit ok ! Pourquoi pas ? C’est alors que je ne m’aperçois que je n’ai jamais lu (ou oublié en tout cas) ce Molière. Donc je vais le lire pour savoir à quoi ressemble mon objectif. « Quoi que puisse dire Aristote, et toute la philosophie, il n'est rien d'égal au tabac ; c'est la passion des honnêtes gens ; et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre. » (Je ne fume pas mais j’ai trouvé cette réflexion amusante) D’habitude j’aime pas trop la vieille école mais là ça passe : -) … « Un mariage ne lui coûte rien à contracter ; il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles ; et c'est un épouseur à toutes mains » On nous le dit : « Don Juan » « saute sur tout ce qui bouge » « Va, va, c'est une affaire entre le ciel et moi, et nous la démêlerons bien ensemble sans que tu t'en mettes en peine » (Don Juan). On peut y voir des femmes avec des caractères bien avant le féminisme… « Touchez donc là, Charlotte, puisque vous le voulez bien de votre part. » (Ah le « parlé » des temps anciens…) Molière se joue de cette société ou les femmes veulent être épousées et les hommes veulent juste la tremper … J’en laisse pour la fin et le suspens… Je vais peut-être faire pleurer les puristes, mais ça ne vaut pas plus d’un 3,5/5 … Phoenix ++Dom Juan ou Le festin de pierre – by Molière – 128 pages – Pocket – 18 Juillet 2006 (pour la présente édition.) A l’heure des défis impossibles ou plutôt difficiles, j’avais pour objectif de lire 1000 livres cette année. Un copain m’a dit « Pourquoi pas 1003 comme dans Dom Juan » Et j’ai dit ok ! Pourquoi pas ? C’est alors que je ne m’aperçois que je n’ai jamais lu (ou oublié en tout cas) ce Molière. Donc je vais le lire pour savoir à quoi ressemble mon objectif. « Quoi que puisse dire Aristote, et toute la philosophie, il n'est rien d'égal au tabac ; c'est la passion des honnêtes gens ; et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre. » (Je ne fume pas mais j’ai trouvé cette réflexion amusante) D’habitude j’aime pas trop la vieille école mais là ça passe : -) … « Un mariage ne lui coûte rien à contracter ; il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles ; et c'est un épouseur à toutes mains » On nous le dit : « Don Juan » « saute sur tout ce qui bouge » « Va, va, c'est une affaire entre le ciel et...
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  • Noxylum 25/11/2023
    Je n'ai pas beaucoup apprécié cette pièce et, évidemment, ça n'engage que moi. Les dialogues sont alambiqués, prétentieux et même, souvent, difficiles à comprendre. Ok, c'est largement lié à l'époque (au XVIème, aucun texte n'est franchement très fluide), mais quand même, ça ne m'a pas séduite. À la limite, il serait intéressant de "traduire" cette œuvre de façon UN PEU plus moderne, histoire d'être plus abordable pour tout le monde, car l'intrigue est valable quelle que soit l'époque...
  • Arimbo 05/09/2023
    Le livre jubilatoire de Boulgakov Le roman de Monsieur de Molière m’a donné envie de relire ses pièces. J’ai ressorti l'Édition du Livre de Poche en 4 volumes de 1963, que j’avais en bonne partie laissé dormir durant 60 ans. Et découvert, avec étonnement, les soulignements, paraphés encadrés, notes manuscrites que j’y avais laissées. Était-ce pour la première partie du Bac que l’on passait alors en Première, dans les années 1960? . Je ne me souviens pas. Ça m’a fait penser que le grand Molière vaut bien plus que d’être un auteur pour manuels scolaires. D’ailleurs, sa relecture que je fais « en pointillés » m’impressionne. Par les thèmes qu’il choisit, je me dis que, même s’il était plus ou moins protégé par le grand Louis XIV, il était bien courageux, le Molière, de s’attaquer, entre autres, aux dévots hypocrites, aux médecins incompétents, aux vieux barbons tenant les jeunes filles sous leur domination, aux snobs et aux snobinettes, aux bourgeois prétentieux. Et que beaucoup de ces travers sociaux sont toujours présents et ce serait toujours dangereux d’en aborder certains (qui oserait de nos jours faire une pièce comique sur les talibans, sur le traitement des femmes en Afghanistan? Et sur les évangélistes en Amérique?). Parmi toutes ses pièces, le Dom Juan m’a toujours fasciné. D’abord parce que j’ai le souvenir fort de la version télévisée de 1965, tournée en extérieur, avec Michel Piccoli et Claude Brasseur dans les rôles de Dom Juan et de Sganarelle. La beauté de la mise en images, l’interprétation des acteurs (Piccoli, un Dom Juan hautain et cynique, Brasseur un Sganarelle moralisateur et lâche), ça ne s’oublie pas. L’autre raison, soulignée par beaucoup sur ce site, est qu’elle est à la fois une tragédie et une comédie, ce qui est unique chez Molière, encore que d’autres pièces comme Le misanthrope sont plus grinçantes que comiques. Dom Juan est une pièce sombre dans laquelle Dom Juan s’affranchit de toutes les règles, méprise les humains, femmes et hommes, défie Dieu, jusqu’à son châtiment. Et une pièce comique, par exemple les savoureux dialogues patoisants entre Pierrot et Charlotte au début de l’acte II, celui de Dom Juan avec son créancier, Monsieur Dimanche, ce dernier n’arrivant pas à placer un mot, etc… J’ai été encore une fois impressionné par cette pièce de théâtre. Par les thèmes qu’elle aborde de façon subtile: Le « donjuanisme ». Cette attitude,que l’on considère de nos jours comme pathologique,est remarquablement décrite par Molière. Ce n’est pas tant de posséder les femmes, de jouir d’elles, que la volonté folle, effrénée de conquêtes, boulimique, addictive dirait-on de nos jours. En fait, c’est l’ivresse de l’entreprise qui est désirable, plus que le résultat; avec l’étrange obsession: je cherche à trouver celle qui me résistera. Dom Juan ne va-t-il pas jusqu’à dire cette phrase insensée: « Je souhaiterais qu’il y eût d’autres mondes pour pouvoir y étendre mes conquêtes amoureuses ». Notons que cette mégalomanie de la conquête, ici amoureuse donc plutôt bénigne, on la retrouve en bien pire dans l’Histoire chez les grands conquérants: Alexandre, Napoléon, Hitler,…., et de nos jours chez un Poutine, ou….chez un Elon Musk. Le refus de se plier à toute contrainte sociale. Le rang aristocratique que Dom Juan occupe dans la société justifie selon lui,qu’il ne soumette à aucune exigence, telle celle de payer ses créanciers, ou tout simplement de tenir sa parole. Est-ce une critique des nobles qui refusaient de se soumettre à l’autorité de Louis XIV? Je ne saurais le dire. En tout cas, et de la part de Molière, je dirais que c’est « bien vu », le seigneur Dom Juan n’hésite pas à prêter main-forte à ceux qui sont nobles comme lui, ici Don Carlos, le frère d’Elvire que Dom Juan a abandonnée. Le refus de se soumettre à l’autorité divine, et même la volonté de la nier. Dom Juan n’est pas un athée, à proprement parler, mais un homme qui se considère comme l’égal de Dieu, qui défie Dieu, ce qui le conduit à sa perte. Mais, je trouve, Molière laisse planer le doute. Dans sa volonté farouche d’étreindre son destin, Dom Juan est-il un impie, ou un héros? La question reste ouverte. Certes, les dernières phrases dites par Sganarelle, soucieux uniquement de savoir « qui paiera ses gages » , désamorcent le geste provocateur et fou de Dom Juan qui le précède, mais on se dit quand même « Qu’en pense vraiment Molière, de l’attitude de Dom Juan? », et, en ce qui me concerne, je suis bien en peine d’avoir la réponse. Dans la pièce, aussi, Sganarelle fait un bien curieux valet, comme une sorte de contrepoint aux actions de Dom Juan, un valet qui sermonne son Maître, mais pas trop, de peur de prendre des coups ; un hypocrite qui dit pis que pendre de son Maître hors de sa présence, et le contraire quand il est là. Un bien étrange tandem que ces deux là, qui ont besoin l’un de l’autre, et où je me suis demandé si Sganarelle ne prenait pas un plaisir obscur aux actions de son Maître, du moment où il n’y était pas impliqué, lui, et si Dom Juan n’aimait pas un valet qui lui résiste,et auquel il pouvait se confier. Il y aurait tant d’autres choses à dire: le thème de l’hypocrisie à nouveau évoqué après le Tartuffe, la critique du beau-parleur manipulateur, etc… Et pour terminer il y a l’écriture, si belle, avec de temps à autre, dans cette œuvre en prose, des alexandrins cryptés. C’est un régal de lire à haute voix certaines tirades. En conclusion, une œuvre subtile, équivoque, d’une grande profondeur, et d’une incroyable modernité. Le livre jubilatoire de Boulgakov Le roman de Monsieur de Molière m’a donné envie de relire ses pièces. J’ai ressorti l'Édition du Livre de Poche en 4 volumes de 1963, que j’avais en bonne partie laissé dormir durant 60 ans. Et découvert, avec étonnement, les soulignements, paraphés encadrés, notes manuscrites que j’y avais laissées. Était-ce pour la première partie du Bac que l’on passait alors en Première, dans les années 1960? . Je ne me souviens pas. Ça m’a fait penser que le grand Molière vaut bien plus que d’être un auteur pour manuels scolaires. D’ailleurs, sa relecture que je fais « en pointillés » m’impressionne. Par les thèmes qu’il choisit, je me dis que, même s’il était plus ou moins protégé par le grand Louis XIV, il était bien courageux, le Molière, de s’attaquer, entre autres, aux dévots hypocrites, aux médecins incompétents, aux vieux barbons tenant les jeunes filles sous leur domination, aux snobs et aux snobinettes, aux bourgeois prétentieux. Et que beaucoup de ces travers sociaux sont toujours présents et ce serait toujours dangereux d’en aborder certains (qui oserait de nos jours faire une pièce comique sur les talibans, sur le traitement des femmes en Afghanistan? Et sur...
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  • wOSoleMiow 07/07/2023
    Le grand Molière frappe encore avec une nouvelle pièce à l'histoire connue de tous, du moins dans ses grandes lignes. Dom Juan séduit, s'enfuit en abandonnant ses belles, se fait rattraper, un spectre l'attaque, tout cela sous les yeux de son valet impertinent et couard. Ici on n'est pas du côté du personnage éponyme, plutôt du valet, voire même des victimes et de leurs frères venus chercher revanche. Pour ma part, cette pièce ne m'a pas autant marqué que d'autres de Molière, mais son impact sur les autres arts (mentionnons l'opéra, l'expression usuelle et Nougaro) en fait un élément fondateur de notre culture moderne. Vu au théâtre.
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